Fuck Eliot ! ► Jude&Lizie

D’habitude, j’attendais d’en savoir un minimum de la fille avant de coucher avec. Enfin…je buvais un verre avec, je dansais avec si je la rencontrais en soirée. Un minimum quoi. Elizabeth, je ne savais absolument rien d’elle, mais genre…rien du tout, à part le fait qu’elle soit une Lowell. Et je trouvais ça même assez excitant de me dire que j’allais coucher avec une meuf dont je ne connaissais que le nom dans le lit du mec qui me débectait le plus de tout Harvard. Une fois son pantalon dégagé, je me remis à l’embrasser, la laissant déboutonner lentement son chemisier ce qui me rendait assez dingue vu la lenteur à laquelle elle s’attelait à la tâche. Je descendais mes lèvres le long de sa mâchoire et dans son cou, descendant alors le long de son buste petit à petit à chaque fois qu’elle déboutonnait un bouton jusqu’à ce qu’elle eut fini et que j’arrivais quant à moi au niveau de son ventre. Je me redressais pour la regarder quelques secondes (autant profiter de la vue d’une fille à moitié nue sous soit, tant qu’à faire ) avant d’attraper ses lèvres en glissant mes mains sur ses flancs pour par rapprocher mon bassin du sien malgré que nous soyons encore en sous-vêtements, juste histoire d’augmenter la température.

C'était bien une première de s'apprêter à coucher avec un parfait inconnu car à part le fait qu'il soit le président des Dunster, je ne connaissais absolument rien de jeune homme. Comme quoi un simple sms pouvait prendre des tournures plutôt surprenantes et intéresantes. Peut-être qu'à cet instant présent, j'étais en train de faire une connerie, on était en train d'en faire une ensemble, mais j'emmerdais profondément le monde. Tant de gens m'avait tellement déçu que je ne savais plus qui croire et qui ne pas croire. C'est bon Kol, il m'avait déjà fait le coup deux fois, il ne me brisera pas le coeur une troisième fois. J'étais déterminée à tourner la page, en tout cas, j'essayerais de le faire, mais est-ce que j'y arriverai ? Je fus sortie de mes pensées quand Jude rapprocha son bassin encore plus du mien, faisant monter la température d'un cran. Je me mords la lèvre, le regardant un bref instant dans les yeux lui pensant une main sur la nuque. Je lui dis en un murmure Doucement mon beau... Je me redressai légèrement pour venir enlever au final mon soutien gorge avec un sourire espiègle sur mes lèvres.