Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWe can't save all lives, but we have to give it a chance ft. Joyce (23.04) - Page 2
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal


We can't save all lives, but we have to give it a chance ft. Joyce (23.04)

Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : We can't save all lives, but we have to give it a chance ft. Joyce (23.04) - Page 2 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : We can't save all lives, but we have to give it a chance ft. Joyce (23.04) - Page 2 NPSpyu1W_o
Description (2) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 932
Messages : 20233
Préférences de jeu
veritas
Ji-hun Hwang
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Ji-hun releva le regard sur son invitée lorsqu’elle nota qu’il ne devrait pas fumer. En une phrase, il vit  s’effacer tous les défauts de sa dame de l’eau, et surgir la bienveillance et l’altruisme dont lui-même était fait. Jusqu’ici, elle s’était présentée comme une personne égocentrée, reportant ce deuil à sa tristesse, à sa souffrance – à sa relation, à sa vie, à présent, il savait qu’elle pouvait penser à l’autre aussi. Il ne put arrêter ses lèvres, celles-ci s’élargir en un sourire. Une esquisse qui lui adressait remerciements et sympathie. Il hocha la tête furtivement, et déclara : j’y penserai. À y réfléchir, il aimerait que chaque bouffée toxique qu’il était habitué à ingurgiter puisse libérer l’animal marin à qui elle tenait tant. Que chaque fois qu’il t’irait sur son tube, c’était son souffle qu’il peinait à retrouver, et non le phoque qui perdait peu à peu le sien. Loki n’avait rien fait pour mériter une telle douleur, et il était attendu en bonne santé par sa soigneuse ; ce n’était pas juste.

Il lança son menton sur l’assiette creuse de sa vis-à-vis pour l’inviter à manger, et il fit de même, en gardant le silence. Il ne donna que de brèves attentions visuelles à la jeune femme aux cheveux méchés de blanc, et se concentra davantage sur le mouvement des visiteurs qui continuaient d’affluer pour se restaurer. La file d’attente ne désemplissait pas malgré que les coups de midi étaient passés depuis longtemps, et la grande cafétéria de l’aquarium voyait la vie irradier à chacune des tablées. Les familles étaient réunies, sourires ancrés à leurs bouches. Pour une fois, ils trouvaient le temps de communiquer ensemble quand d’ordinaire ils laissaient place à la course folle qui se dessinait sur le cadran. L’horloge n’était d’aucune utilité, aujourd’hui ils comptaient bien profiter du moment. Les enfants étaient heureux, ils découvraient le monde marin, entourés des personnes qui leur étaient chères. Et les yeux de Ji-hun brillèrent en imaginant à quel point Ha-eun aurait adoré, elle aussi.

Comme tout enfant nord-coréen, le gouvernement avait choisi la voie qu’Ha-eun aurait à emprunter pour servir la société dans laquelle elle vivait, mais cette petite fille avait déjà quelqu’autres projets en tête. Elle rêvait de sauver les oiseaux, de les secourir puis les soigner, et ainsi espérait pouvoir voler à son tour auprès d’eux, à force de les côtoyer. Trop innocente pour le comprendre, elle voulait indirectement toucher du doigt à la liberté, et par n’importe quel moyen. En tant que grand-frère, bien qu’il ne croyait en aucun Dieu, il priait pour que ça se soit réalisé, d’une quelconque façon que ce soit. Lorsqu’il avait appris que sa mère l’avait emportée avec elle à la frontière chinoise pour fuir le pays, Ji-hun avait imaginé tout un tas de scénarios, de sa survie à sa mort, en passant par son enfermement en camp de travaux forcés. Mais le plus dur, véritablement, était de ne pas savoir ce qui lui était vraiment arrivé. On lui avait tout pris, ce jour-là. Son pays, son identité, sa petite sœur.

Le moment était venu pour eux deux de quitter le restaurant du parc. Les assiettes étaient vides, et lui aussi avait perdu toute envie de se goinfrer ; le plat fera amplement l’affaire. Il attendit qu’un serveur s’approche pour demander l’addition et ils patientèrent, elle et lui, dans leurs pensées. Il sortit des billets de son portefeuille, ajouta les fameux pourcentages de pourboires avant d’empiler les assiettes et de passer un coup de serviette papier sur la table ; chaque métier avait droit à son respect. Il recula sa chaise, se leva et chercha du regard le panneau qui indiquait la direction de la sortie. Une sortie pour employés, vous n’auriez pas, demanda-t-il à la jeune femme. Il avait horreur de fumer dans le brouhaha, et après avoir tenu face à l’animosité de Joyce, il pouvait au moins mériter un peu de tranquillité pour s’intoxiquer, pas vrai ? Il lui emboîta alors le pas, car elle-seule devait disposer des pass de sortie nécessaires. Il resta à bonne distance, jeta un dernier regard sur les animaux devant lesquels ils passèrent.

L’air frais frappa leur visage, car le soleil peinait encore à se montrer vraiment. La température n’excédait pas les seize degrés, et ça sentait la pluie ; en auront-ils dans la soirée ? Il attrapa son paquet de cigarettes, en tira une pour la coincer entre ses chairs. Il n’en proposa pas à Joyce, car il avait cru comprendre qu’elle ne fumait pas. Il mit le feu au filtre et aspira sa première bouffée toxique. Il parut tout de suite plus décontracté, ses muscles avaient été tendus par les souvenirs familiaux. Sacré poison, est la cigarette, lâcha-t-il tout en soufflant la fumée droit devant, pourtant la colite ulcéreuse, elle guérit, vous le saviez ? Dans les années 80, les scientifiques avaient mis en évidence que fumer comme un pompier immunisait contre la maladie. Éradiquer les cellules cancéreuses, avec contortronstatine du venin d’un mocassin, c’est possible, cita-t-il encore avant d’ingérer un peu plus de nicotine encore. Il y avait encore beaucoup d’exemples qu’il connaissait sur le bout des doigts pour les avoir étudiés.

Où je veux en venir, vous voyez, demanda-t-il en tournant enfin son regard bridé sur elle. Par le mal, on pouvait guérir le mal. De nombreux poisons et maladies étaient utilisés pour guérir, et il s’avérait que c’était un peu son domaine de prédilection, ce vers quoi il tendait ; la recherche pharmaceutique. Tellement vaste est la biodiversité marine, fit-il, en laissant cette phrase en suspens avant de reprendre, ils ont compris ça, les pêcheurs de mon pays. Certains étaient bien évidemment morts pour n’avoir su gérer les doses empoisonnées, mais Ji-hun était capable de trouver le bon dosage en effectuant des essais, lui. Au fond de l’océan, la vie a commencé , affirma-t-il, qu’il faut chercher, c’est là. Parce que, pour que la vie commence, il ne fallait pas qu’elle s’arrête. L’eau avait mis à disposition des organismes capables de développer des toxines qui les protégeaient des attaques de prédateurs visibles – ou pas – à l’œil nu. Les biochimistes comme lui étaient fascinés par ces études, et cette idée le passionnait.

Je me disais… ce qui résiste aux Otostrongytus circumiitus, il faut trouver les molécules, et pour convenir à Loki, extraire et modifier les principes actifs, c’est… , se tut-il, mettant fin à l’enthousiasme que faisait monter sa réflexion; une possibilité, qui demandait toutefois un travail de longue haleine. Et puis, il y avait toutes ces règles sanitaires, ça prenait un certain temps de déposer un brevet sur un médicament, et d’être autorisé à l’utiliser au sein d’un établissement tel que le New England, tout autant de mois, voire d’années, aux États-Unis. Injections antiparasitaires, ça devrait suffire , tenta-t-il de rassurer Joyce, sur long terme, avec surveillance, jour et nuit. Ji-hun n’était pas prêt de perdre sa chance d’étudier à Harvard, et encore moins de perdre son visa de réfugiés pour un chiot marin. Non, il ne tentera pas de… Je dois y aller, parut-il soudainement pressé, au point d’écraser sa cigarette dans le cendrier, sans l’avoir terminée. Il la supplia toutefois : gardez espoir, Joyce. Pour le sauver, votre attitude, auprès de lui, pourra tout changer.

@Joyce Millett Vic
(Ji-hun Hwang)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il y avait dans les mots de Jay la désinvolture de celui qui dit qu'il essayera, mais ne le fera pas vraiment, persuadé d'avoir déjà perdu son combat contre son addiction. C'est ainsi que Joyce le perçoit, en tout cas, mais elle n'insiste pas, se contente d'un haussement d'épaule, après tout l'homme peut bien faire ce qu'il veut de sa vie. C'est comme ça qu'on lui a appris à interagir avec les autres. On peut parfois exprimer son avis, mais jamais trop se mêler de leur vie. Il faut respecter les barrières dressées autour de chaque individu, parce qu'on est d'abord un avant d'être un tout. Cellule éparse qu'on observe l'une après l'autre, plutôt que d'essayer de comprendre la cohérence qu'elles peuvent bien créer mises toutes ensemble. Alors on rentre dans le moule, on sourit, on lance des Hi, how are you enjoué sans vraiment écouter la réponse, on détourne le regard lorsque des larmes s'étendent sur d'autres visages et on espère juste, un jour, tirer notre épingle du jeu pour s'en sortir un peu mieux. Sous-entendu un peu mieux que les autres. Parce que la réussite, c'est ça qui compte, et elle passe dans cette société par faire mieux que le voisin, avoir une plus jolie bagnole et une plus grande maison. Des apparences, certes, mais des apparences qui permettent de tenir jusqu'au jugement final. Dans le fond, le seul moment où on regarde dans l'assiette en face, c'est pour s'assurer qu'il n'y a pas mieux dedans.
Se forçant à avaler ses lentilles alors que chaque bouchée lui donne un peu plus la nausée, partagée entre l'envie de manger rapidement pour pouvoir expédier cette discussion et revenir auprès de Loki, et son incapacité à le faire tant les aliments semblent se bloquer dans sa trachée, Joyce laisse le silence envahir sa tête, essayant d'éloigner toutes les pensées qui pourraient venir la hanter. Elle préfère encore se concentrer sur des éléments connus par cœur, réviser mentalement la forme de certaines molécules, se rappeler des différentes espèces de requins en les classant selon les développements de leurs embryons (ovipare, vivipare, vivipare aplacentaire, ovovivipare). Les requins étaient toujours une belle échappatoire pour elle, tant ils sont différents les autres et certains faits peuvent être étonnant à leur sujet. Comme, par exemple, le requin du Groenland qui peut vivre 400 ans, ce qui est probablement l'espérance de vie la plus élevée pour un vertébré et…
Le claquement de sa fourchette contre son assiette vide la ramène à la réalité alors qu'elle croise ses couverts sur la porcelaine. Elle a tenu sa promesse de terminer son plat, elle espère bien avoir des réponses en échange. L'attente de l'addition lui paraît interminable et, lorsqu'enfin ils ont payé et qu'elle a remercié son collègue d'un simple geste de la tête, alors qu'elle s'apprête à se lever pour s'en aller, elle voit Jay réunir les assiettes pour les empiler ce qui lui provoque un étrange sentiment de malaise. Les gens ne font pas ça ici, il y a des personnes qui sont payées pour s'en occuper et elle trouve bizarre de faire ainsi une partie de leur job. Elle se retient cependant de tout commentaire, mais ne peut s'empêcher de pousser un soupir de soulagement lorsqu'il se redresse et lui propose de passer par une sortie de service. Au point où elle en est…

Retournant dans la partie aquarium, elle traverse l'endroit d'un bon pas, valsant entre les visiteurs, se dirigeant vers l'une des sorties pour le personnel. Pas celle où se réunissent habituellement les fumeurs, parce qu'elle n'a pas forcément envie de croiser des gens à cet endroit, alors elle fait le choix de marcher un peu plus, jusqu'à une porte à l'écart du public. Sortant de sa poche une carte magnétique, elle la passe contre un boîtier noir avant de tirer sur la lourde poignée, libérant un bout de jour à l'intérieur de l'obscurité de l'aquarium. Pas vraiment de soleil, mais un gris plutôt triste qui s'accorde avec l'humeur de Joyce. Au moins la météo concorde avec ce qu'elle ressent.
S'adossant contre un mur, elle croise les bras en observant son compagnon de repas sortir une cigarette et l'allumer du bout de son briquet. Étrangement, alors qu'elle ne fumait que très rarement et uniquement en soirée, elle aurait bien aimé avoir également une clope entre les doigts, quelque chose auquel se raccrocher, ce mouvement simple et régulier d'apporter la fumée jusqu'à sa bouche. Au lieu de ça elle reste démunie, les lèvres presque pincées, à l'écouter évoquer les bienfaits possibles de la cigarette. Le mal pour guérir le mal. Ça semble si simple quand il le dit que ça lui redonnerait presque de l'espoir. Pourtant, il faut le bon dosage, le bon poison, la bonne chance. Beaucoup de cases et pas vraiment d'essai clinique et prouvé autour de cette réflexion. La solution miracle qu'elle espérait semble n'être qu'un mirage. Et si, en plus de cela, ça n'apportait à Loki que de la souffrance ?

Elle se rappelle de sa grand-mère qui, une fois, lors d'un de ses rares éclats de lucidité, avait attrapé sa main et l'avait supplié de la tuer. Joyce avait appris par la suite que ce n'était pas la première fois qu'elle formulait cela, elle l'avait déjà demandé plusieurs fois à la mère de l'étudiante, sa propre fille. Trop de douleur à être enfermée dans un corps qui s'épuisaient, à perdre ses mots et ses souvenirs, et à constater toute la souffrance que ça pouvait bien engendrer autour d'elle lorsque soudain quelque chose lui revenait. C'était trop dur. Pour tous. Mais c'était encore plus dur de la laisser partir, tellement que ça en devenait presque égoïste.

Elle ne veut pas que Loki souffre et se demande quelle utilité peut vraiment avoir eu cette conversation. À part lui apprendre ce que la vétérinaire lui a déjà dit : antiparasitaire et un suivi constant. L'impression d'avoir balancé une pierre dans l'eau qui aurait simplement fait flop avant de couler.
Alors quand il décide brusquement de partir, elle se contente de relever la tête, un peu surprise par la soudaineté de sa décision, mais ne tente pas de le retenir. À quoi bon ?

– Au… au revoir Jay.

Elle pourrait tout aussi bien lui dire adieu. Après tout, qu'elle est la probabilité qu'ils se revoient un jour ?
(Invité)