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Petit flashforward.
Retour à la maison, comme disent les collègues. Pour combien de temps ? Personne ne saurait dire, et personne ne tient à savoir. Tout ce qui compte, pour le moment, c'est de pouvoir poser pied à terre. De retrouver l'odeur de l'asphalte, les bruits d'une ville animée; tout le contraire de l'océan. Tantôt calme, et parfois agité, le sol ne cessait de se mouvoir sous ses pieds. D'ailleurs, cela faisait partie intégrante de la beauté du délire; vivre sur une maison flottante et suivre les aléas de mère nature, balancé de gauche à droite, percuté à la proue par d'imposantes vagues et recommencer le schéma jusqu'à l'accalmie suivante. Qui aurait cru que le marin serait sujet au mal de terre ? Denzel ne l'imaginait pas lui-même. Passer la première soirée à rendre ses tripes, enveloppé dans un plaid pour lutter contre la fièvre passagère; du pur bonheur.
Dans le cadre de l'imprévisible, on retrouve aussi cette pensée, étrangement importante, tournée vers une certaine Sam. Une jolie brune qui lui a sauvé la vie, un soir d'hiver. Avec laquelle Denz' a été particulièrement désagréable, au passage. Un vrai petit con, exactement ce qu'il souhaitait incarner ce soir-là. Cela dit.. Les torts sont réparables, n'est-ce pas ? Bien que cela soit rare, le blondinet aimerait présenter ses excuses, si tenté est qu'il recroise la route de l'étudiante. Les semaines de solitude autour du globe auront invité la réflexion à son esprit vif, impulsif; conclusion tirée d'une argumentation interne et intime, il doit la retrouver. Sans numéro, sans contact, les probabilités semblent faibles; ses chances, compromises.
Sa démarche l'a conduit jusqu'à ce fast-food, dont il ne se rappelle presque pas. Quelques bribes tout au plus, et la vague idée que Sam soit une habituée des lieux. A moins qu'il ne s'agisse d'un autre dinner ? Au risque de se faire dégager par la responsable des lieux - qui doit se rappeler d'un gamin salement amoché plus que d'autre chose -, Denz' est resté devant. Sagement adossé à l'une des barrières, fumant l'un de ces joints dont il a longtemps été privé. Savourant la liberté du moment, la sensation de toute puissance que lui confère ce bâton de mauvaise herbe. Plus qu'à espérer que la boxeuse pointe le bout de son nez, et qu'elle n'ait pas l'envie soudaine de lui corriger le portrait.
(Hj: tada J'espère que ça ira pour une ouverture )
Homecoming
@Samara Lewis Retour à la maison, comme disent les collègues. Pour combien de temps ? Personne ne saurait dire, et personne ne tient à savoir. Tout ce qui compte, pour le moment, c'est de pouvoir poser pied à terre. De retrouver l'odeur de l'asphalte, les bruits d'une ville animée; tout le contraire de l'océan. Tantôt calme, et parfois agité, le sol ne cessait de se mouvoir sous ses pieds. D'ailleurs, cela faisait partie intégrante de la beauté du délire; vivre sur une maison flottante et suivre les aléas de mère nature, balancé de gauche à droite, percuté à la proue par d'imposantes vagues et recommencer le schéma jusqu'à l'accalmie suivante. Qui aurait cru que le marin serait sujet au mal de terre ? Denzel ne l'imaginait pas lui-même. Passer la première soirée à rendre ses tripes, enveloppé dans un plaid pour lutter contre la fièvre passagère; du pur bonheur.
Dans le cadre de l'imprévisible, on retrouve aussi cette pensée, étrangement importante, tournée vers une certaine Sam. Une jolie brune qui lui a sauvé la vie, un soir d'hiver. Avec laquelle Denz' a été particulièrement désagréable, au passage. Un vrai petit con, exactement ce qu'il souhaitait incarner ce soir-là. Cela dit.. Les torts sont réparables, n'est-ce pas ? Bien que cela soit rare, le blondinet aimerait présenter ses excuses, si tenté est qu'il recroise la route de l'étudiante. Les semaines de solitude autour du globe auront invité la réflexion à son esprit vif, impulsif; conclusion tirée d'une argumentation interne et intime, il doit la retrouver. Sans numéro, sans contact, les probabilités semblent faibles; ses chances, compromises.
Sa démarche l'a conduit jusqu'à ce fast-food, dont il ne se rappelle presque pas. Quelques bribes tout au plus, et la vague idée que Sam soit une habituée des lieux. A moins qu'il ne s'agisse d'un autre dinner ? Au risque de se faire dégager par la responsable des lieux - qui doit se rappeler d'un gamin salement amoché plus que d'autre chose -, Denz' est resté devant. Sagement adossé à l'une des barrières, fumant l'un de ces joints dont il a longtemps été privé. Savourant la liberté du moment, la sensation de toute puissance que lui confère ce bâton de mauvaise herbe. Plus qu'à espérer que la boxeuse pointe le bout de son nez, et qu'elle n'ait pas l'envie soudaine de lui corriger le portrait.
(Hj: tada J'espère que ça ira pour une ouverture )
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