i said i'd catch you if you fall (Tristan)

with @Tristan Deslieux

la première chose à laquelle j'ai pensé après t'avoir invité, c'est à envoyer un message à ma meilleure amie, Gaïa. le coeur qui bat la chamade, l'impression qu'il est à deux doigts d'imploser. voilà ce que l'évocation de ton nom me fait. un coeur qui s'emballe, des poumons qui se gonflent d'air sans pour autant se rappeler de comment respirer. c'est ce qu'on appelle avoir le souffle coupé ? alors tu perturbes tout mes organes et bouleverses mes sens. les ingrédients des croque monsieur que je vérifie par trois fois avant de sortir une bouteille de vin de la cave pour la faire décanter. ta préféré. celle que je n'ai de cesse de boire. si tu me demandes, je dirais que c'est un hasard. que c'est pas ma bouteille, que c'est celle d'un de mes colocs. main passé dans mes cheveux, chemisier en place et pantalon sans poil du chien sur moi, je vais t'ouvrir la porte alors que tu viens de sonner. « salut » que je lâche un énorme sourire aux lèvres. sans trop savoir pourquoi, c'est la gamine de 15 qui vient de reprendre le dessus sur la femme. moi qui qui censée garder mon sang froid lors de situation d'urgence, t'es l'opération à coeur ouvert qui m'excite et m'effraie à la fois.

Il a passé la route de chez Flynn jusqu'à chez Hope sans jamais cesser de marteler le volant de sa voiture avec sa main. Il a fait un arrêt rapide dans une boulangerie, histoire de récupérer une dizaine de mignardises. Il a peut-être vu un peu trop gros à ce niveau, mais peu importe. Hope en aura pour le lendemain. Ce n'est pas ce qui le préoccupe de toute façon. Il se demande si c'est une bonne idée, de se rendre chez elle en soirée pour faire des croque-monsieurs. S'il n'y avait pas leur passif et leurs échanges lestés d'ambiguïté sur meetsa, ça ne voudrait rien dire mais là... Tristan secoue la tête en se garant devant chez Hope. Il sait se tenir et il va le faire. En pensée, il invoque Riza. Riza qui lui plait énormément abstraction faite de tout le bordel qui entoure sa relation avec Hope. Riza avec laquelle il peut et veut construire quelque chose. Tristan se mord la lèvre en atteignant la maison de son ex. Il se gare, coupe le moteur et avant de se torturer davantage il sort du véhicule et gagne la porte, sa boite de pâtisseries calée sous le bras. Hope viens rapidement lui ouvrir un grand sourire aux lèvres. Machinalement, son visage réagit à sa vue et il se fend d'un sourire qui n'a rien à envier à celui de son amie. Hey il l'embrasse sur la joue avant de se reculer d'un pas. Ca va? Il s'efforce de faire abstraction du pique de culpabilité qu'il sent poindre en lui, à moins que justement ce ne soit pas la chose à faire. Peut-être que cette alerte ne dit surtout pas être repoussée. Un rappel important de la ligne qu'il ne doit pas dépasser.

@Hope J.F. Kennedy

with @Tristan Deslieux

nerveuse, stressée, peut-être même à la limite d'être angoissée. voilà c'est comme ça que je me sens de savoir que tu es sur le point d'arriver. je suis complètement perdue à l'évocation de ton nom. pourtant je sais que notre passif devrait nous pousser à nous éloigner. on a pas été très bon l'un pour l'autre, on s'est mis des bâtons dans les roues et on s'est fait beaucoup de mal. pourtant tu m'attires plus que quiconque. les sentiments pour toi qui sont comme des vagues qui viennent s'échouer contre un rocher, puissantes, destructrices, magnifiques. alors même si j'aime mon indépendance, pouvoir voguer de corps en corps, profiter de mon célibat pour faire ce qu'il me plait.. tout me ramène à toi. ton visage dans l'encadrement de ma porte me fait sourire, ta voix me ferais presque frissonner. je crois que j'ai vraiment un problème. à te repousser quand tu veux être près de moi et à te vouloir quand tu me dis que tu es prêt à être avec une autre.. tes lèvres sur ma joue, je ferme les yeux quelques instants avant de me pousser pour te laisser passer. « mh oui ça va et toi ? » ah non Hope tu commences pas à rougir comme une gourde et à devenir ultra maladroite comme une gamine de 16 piges. je récupère la boite de mignardise française tu as acheté. « c'est en souvenir de ton passage en france ? » pour venir me récupérer.. j'ai pas besoin de l'ajouter que je sais que tu vas comprendre que j'y faisais allusion. « et si on se mettait à cuisiner » ouais on ferait mieux de commencer.

Elle se met à rougir. Bon sang, elle rougit vraiment. Ca va, oui qu'il lui répond en tâchant d'insuffler à sa voix autant de décontraction que possible. Mais ça ne prend pas tout à fait. Elle va réussir à le rendre nerveux lui aussi, déjà qu'il était pas hyper détendu lui-même. Et histoire d'ajouter un peu à la gêne ambiante, elle récupère la boite de mignardises et fait allusion à Paris. Il voit direct où elle veut en venir. A son grand geste romantique de 2020, grand geste qui lui semble rétroactivement assez stupide et qui s'était vu opposé à un refus retentissant. Il avait mis un bail à s'en remettre, ce qui ne l'avait pas pour autant empêché d'à nouveau se jeter dans la gueule du loup quelques mois plus tard. C'est tout le problème en ce qui concerne son attraction envers Hope. Elle le pousse à la folie, à commettre encore et encore la même erreur tout en sachant pertinemment qu'il s'y brulera les ailes à nouveau. Il ne veut plus de ça pour lui. Il ne veut pas de ça pour elle non plus, d'ailleurs, pour ce que ça vaut. Alors il ferme les yeux sur l'allusion de Hope. Surtout un souvenir d'enfance en fait qu'il répond d'une voix toutefois douce, mais ça n'en reste pas moins un vent. Un signe net dressé, une indication comme quoi il le pensait en disant qu'il est là pour passé une soirée entre amis et oui, ça inclus de laisser le passé à distance. Hope lui propose de se mettre à cuisiner et il saute sur l'occasion de se soustraire à un malaise à venir. Je te suis après un acquiescement de la tête, il lui emboite le pas direction la cuisine.

@Hope J.F. Kennedy

with @Tristan Deslieux

t'es nerveux toi aussi ? est-ce que tu l'es autant que moi ? parce qu'on ne s'était pas revu depuis très longtemps, avant la soirée du gala de charité, celle où on s'est retrouvé sur la plage. mais c'était différent, Caroline était dans la coin, je voulais juste faire taire sa voix dans ma tête, je voulais juste prendre un peu l'air. là, c'est juste toi et moi. on est tout seul, chez moi. et je ne sais pas comment gérer mon impulsivité parfois. je respire, glisse mes mains dans mes poches, te regarde sans trop attarder mes yeux sur ton visage. mais quand mon corps repousse l'attirance qu'il a pour toi, c'est ma bouche qui parle trop vite. je sous entends que les pâtisseries sont un souvenirs de ton passage en france il y a deux ans. et ta réponse ne se fait pas attendre. une première claque qui me remet les idées en place. je suis un mess. un bordel sans nom. celle qui joue, qui veux ce qui n'est pas à elle et qui se lasse de ce qu'elle a. et je ne veux plus être cette fille. « oui bien sur ! d'ailleurs il faut que tu me parles de tes autres frères et soeurs, viens » après tout je peux être ton amie non ? je me détends, je change d'humeur si rapidement. je sors les ingrédients du frigo et te pousse contre l'évier. à première vu mon geste peut paraitre très étrange comme si j'allais tenter quelque chose mais c'est innocemment que je regarde l'évier, puis toi. « on se lave les mains » petit sourire alors que je commence la première. « alors l'ainée c'est Capucine c'est ça ? » j'ai toujours eu la mémoire des prénoms.

C'est clairement rude de la part de Tristan d'offrir une répartie qui s'assimile de bien des façons à une claque administrée en plein visage. Il n'a pas envie de faire du mal à Hope. Elle compte en fait très largement parmi les personnes qu'il a le moins envie de blesser en ce monde. Mais il n'est pas venu ici pour flirter, pour raviver un passé qui, il en a bien conscience, n'a pour ce que ça vaut jamais été vraiment enterré. Il n'aurait pas dut venir ce soir et peut-être (sûrement en fait) qu'il aurait plus catégoriquement dut rompre contact avec Hope depuis un bail. Le problème c'est qu'il ne s'en sent pas capable. Le seul fait de s'imaginer vivre une vie totalement dépouillée de Hope Kennedy lui fait l'effet d'une larme fourrageant dans son coeur. Il l'aime trop c'est tout, mais ce n'est pas une excuse pour tout faire foirer. Riza. Il doit penser à Riza. Il doit penser à son salaud de père aussi, qui a joué (et joue encore) avec deux femmes et deux familles sans honte ni vergogne. C'est avec tout ça en tête que Tristan ferme la porte à toute transgression avec Hope. Si elle en est contrariée (et il jurerait que oui), elle ne le laisse pas entendre. Elle renvoie la conversation sur un autre sujet puis l'invite à le suivre. Il s'exécute, lui emboite le pas jusqu'à la cuisine. Au passage, il ôte sa veste et la dépose sur le dossier d'une chaise. Le temps qu'il atteigne à nouveau Hope, elle a sorti de quoi préparer le repas. Il est décidé à respecter une distance physique entre eux, mais elle le prend au piège, le pousse contre l'évier. Surpris il n'a pas le temps de réagir sur le moment, son regard accroche celui de Hope alors que son esprit s'emballe. Il reste planté quelques secondes de trop comme ça, son regard déviant stupidement sur ses lèvres. Crétin. Il est vraiment parti pour sur-analyser tous les faits et gestes de son ex ce soir. Il se détourne le temps de se laver les mains, présentant son dos à Hope. Il passe les mains sous l'eau, les savonnent et les rincent avant de couper le jet et d'attraper un torchon. C'est ça. Capucine. Elle m'a retrouvé sur meetsa il y a quelques jours. Il achève de s'essuyer les mains et repose le torchon pour que Hope puisse s'en saisir à son tour. Je sais pas trop quoi en penser pour l'instant. Elle n'a sûrement pas envie d'avoir affaire à moi. Ce ne serait que justice. Tristan n'a lui-même pas eut envie de côtoyer la progéniture assumée par son père durant plus de trente ans.

@Hope J.F. Kennedy

with @Tristan Deslieux
j'aurais dû m'en douter que mettrais des distances de cette manière, capable de me dire les choses de manière désagréable ou en tout cas sans peur de me mettre une claque métaphorique en pleine figure. parce que je te connais maintenant, je sais ce que tu peux faire et ne pas faire, je sais de quoi tu es capable ou comment tu te comportes. je sais que si la fille que tu fréquentes te donne toute l'attention dont tu as besoin et qu'elle n'a pas peur de l'engagement comme moi, tu n'auras aucune raison de faire un pas en arrière et de risquer de tout gâcher. parce que même si ce que tu m'as fait n'était pas acceptable, au fond de moi je sais que c'est parce que je ne t'ai pas donné l'attention et les preuves que tu méritais. je me mords donc l'intérieur de la joue, contrôlant la douleur pour ne pas la laisser transparaitre. et puis reine de la pirouette que je suis, je change de conversation, t'amène à faire ce pour quoi tu es venu ce soir : cuisiner et manger. une fois le ventre plein, je serais peut-être plus lucide quant à cette situation. mais avant toute tentative de création culinaire, on doit se laver les mains. c'est ce que j'ai le plus retenu des cours de cuisine que Jude m'avait offert pour mon anniversaire l'année dernière. alors je te coince entre mon corps et l'évier, parce que j'ai toujours été une excellente joueuse et aussi parce que sans trop le contrôler, c'est ma manière de communiquer avec toi. plus dans les gestes que dans les mots. il était d'ailleurs là notre problème. notre principale erreur de couple, c'était le manque de communication. parce que tout ne se résout pas avec un baiser ou une nuit de sexe. mais avant même que je dévie mon geste, je le sens ton corps, qui ne cherche pas à s'évader. je les vois tes yeux qui dévient sur mes lèvres. alors une fois le dos tourner, je me mets à sourire. c'est inévitable Tristan, toi et moi, on restera toujours attiré l'un par l'autre.  « c'est super que ce soit elle qui ait fait le premier pas » que je te réponds en commençant mon lavage de main.  « si c'est elle qui t'as contacté et qui a fait le premier pas alors si, elle a envie d'avoir affaire à toi et d'en savoir plus » je sèche le tout, et commence à sortir les tranches de pain du sachet.  « on ne prend pas contact avec son demi frère avec une situation familiale pareil, si on veut pas tenter de le découvrir un minimum. sinon elle t'aurait laissé là où tu es » et crois moi, niveau fratrie délicate et conflictuelle, je sais de quoi je parle.

Il est ravi qu'Hope détourne d'elle-même la conversation sur un autre sujet, même si ce sujet s'avère tourner autour d'un autre pan peu glorieux de sa vie. Il écoute son ex parler, acquiesçant légèrement de la tête sans être sûr d'y croire vraiment. Capucine n'a pas vraiment fait le premier pas au final. C'est Tristan qui a amorcé une tentative de prise de contact avec cette rose envoyée, un geste impulsif auquel il s'était plié finalement assez rapidement de peur de changer dix fois d'avis en l'intervalle de quelques minutes. Bien sûr sa demi-soeur aurait juste pu ignorer ce geste. Fermer les yeux sur cette rose et ne pas chercher à aller plus loin. Tristan ne l'aurait certainement pas blâmée d'agir ainsi après le drama causé volontairement par Margot. Sans doute qu'il concède finalement, son tour de hanche appuyé contre les meubles de la cuisine, son regard rivé sur Hope qui commence à sortir les tranches de pain. J'espère juste que tout ira bien, mais j'ai l'intuition que les choses vont se compliquer encore plus c'est peut-être pour ça qu'il ne parviens pas à vraiment à se réjouir de cette discussion amorcée avec Capucine. Il est persuadé qu'il n'a pas fini de se voir enfoncer des bâtons dans les roues pour ce qui est de son chaos familial. Margot a mis un gros coup de pied dans la fourmilière en se comportant comme elle l'a fait et je vois venir les répercussions il ne connaît pas vraiment Capucine, mais les quelques mots qu'il a échangé avec elle sur meetsa et les infos qu'il a pu récolter au cours des dernières années laissent clairement entrevoir un fort caractère. Avec Margot, ça ne pouvait pour ainsi dire que faire des étincelles. Tristan n'a pas envie de se trouver piégé entre deux feux, mais les dés lui paraissent déjà jetés à ce niveau là. Sur ces mots, il cesse de s'appuyer contre l'arrête des meubles de cuisine et fait mine de désigner le frigo. Tu as de la salade ? Si Hope s'occupe des croques (ils n'ont pas franchement besoin de quatre mains pour ça), il peut au moins s'activer pour préparer un accompagnement.

@Hope J.F. Kennedy

with @Tristan Deslieux

je veux te donner l'impression que c'est moi qui contrôle la situation, mais là vérité c'est que ce n'est pas du tout le cas. je ne contrôle rien du tout, et ça me frustre à un point inimaginable. l'héritière chaotique qui perd pieds mais garde toujours un sourire sur les lèvres pour se voiler la face. la vie qui devient un jeu de poker grandeur nature où même toi, tu deviens un adversaire. ma muse autrefois, tu es aujourd'hui devenu ma Némésis. cette personne qui me procure bien trop souvent de la colère et de la jalousie. la colère d'avoir l'impression de ne pas être comprise, la jalousie quand je vois que tu prends de la distance à cause de cette fille que tu fréquentes. je sais que je te veux pour les mauvaises raisons, j'en ai conscience. je voudrais que tu sois seul plutôt que d'être avec une autre fille que moi. mais elle est comme ça notre danse non ? on se fait du mal, on se déchire.. jusqu'à quand ? quand est-ce que tu arriveras à tout stopper, parce que tu sais que moi, j'en suis incapable. je commence les étapes du croques monsieur, mettre le beurre sur le pain, le fromage, le jambon, la petite béchamel. je m'applique, essaie de me souvenir les étapes que les cours de cuisine offerts par Jude m'avaient appris.  « en même temps tu n'y échapperas peut-être pas tout simplement parce que la situation est compliqué. » ta soeur est toi, vous êtes le fruit de l'infidélité de son père. alors certes vous n'y êtes pour rien mais parfois c'est dur de faire la part des choses.  « ta soeur est une bombe. retardement.. » ah Margot. chouette fille quand on en oublie parfois son comportement limite. ma tête qui se tourne vers toi, te trouvant un peu près de moi pour quelqu'un qui met des distances.  « ouais dans le frigo » que je désigne du menton, mes iris continuant de te fixer.

Tristan acquiesce aux paroles de Hope au sujet de Margot. Sa petite soeur est effectivement une bombe à retardement. Il y a toujours une explosion à l'horizon, un point de chute qui se précipite vers elle et ceux qui l'entourent. Jusqu'ici Tristan a plus ou moins bien réussi à éviter d'être trop directement impacté par le chaos que trimballe sa cadette (c'est qu'il a déjà suffisamment à faire avec le sien), mais cette fois-ci il ressent que ça sera différent. Il soupire, fatigué à l'avance rien que d'y penser. Si elle n'était pas ma soeur je n'en voudrais même pas comme amie. Mais c'est sa soeur. Il l'aime, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse. Même si elle ne fait de cadeau à personne, lui compris dans le lot. Même si l'envie de la secouer comme un prunier pour lui remettre de l'ordre dans les idées n'est pas sans l'effleurer parfois. Plus que parfois même. Les trois quarts du temps. Voir plus encore. Mais quand il regarde Margot, il voit autre chose que cette attitude revêche, franchement insupportable. Il voit la fragilité qu'elle met sous clé et il entrevoit la petite fille qui le suivait à la trace quand il était plus jeune, avant que les ombres et le chaos ne l'ensevelissent. C'est cette petite fille qu'il protégera toujours. C'est ancré en lui. Hope darde son regard sur lui alors qu'il l'interroge sur la présence d'une hypothétique salade. Il ne baisse pas les yeux, mais ne reste pas planté là non plus à prolonger cet échange de regards. Il acquiesce rapidement et se détourne d'elle pour se diriger vers le frigo. Il y récupère la salade et reviens la déposer sur un espace libre du plan de travail. Il se détourne ensuite et commence à fureter dans les placards, en quête d'un saladier et de ce dont il a besoin pour réaliser l'assaisonnement. Tu fais ça comme une pro qu'il lâche, gentiment moqueur, le dos tourné à Hope. Il fait allusion aux croques monsieur dans la préparation desquels son ex lui apparaît très appliquée.

@Hope J.F. Kennedy