TW : rejet de grosse / avortement / sexe / vulgarité.
Les secondes qu’il prend pour me détailler, je les utilise pour lever les yeux au ciel, car j’entends la pique avant même qu’elle ne soit réellement prononcée. Sheng Lao Xian n’est pas du genre à se laisser bouffer, et encore moins, à ce que ses envies profondes lui soient soufflées. Qu’elles soient fausses ou réalités. Seulement de tous les panels de possibles, à cette question là, je ne m’y attendais pas. Mesquin, comme l’être, avec moi, il se doit. « T’as eu le temps de cicatriser ? » C’est qu’il est en boucle sur ce putain de sujet. Et parce que moi, je n’ai absolument pas envie de m’étaler dessus, j’opte pour ne pas répondre – tout du moins pour le moment – à sa question on ne peut plus déplacée. J’ai beau glaner ne pas avoir de cœur, cultiver mon éternelle froideur, j’estime qu’on n’a pas besoin de disserter sur ce qui se trouvait en mon intérieur. Si bien que j’en ricane, bourrée d’aigreur. Je regrette cet instant de faiblesse durant lequel je lui ai confié mon erreur.
Et quand il ose renchérir, j’en arrive à me maudire. « Rassure-toi, je ne repasse pas après les camés. » Les lèvres pincées face à la débâcle citée, puisque ledit camé, il m’a totalement ignorée ce soir, alors j’imagine qu’il n’y a simplement plus d’histoire. Plus d’amorce de je-ne-sais-quoi, plus d’espoir et à la fois, c’est risible car je n’espérais pas. J’en hoche le visage, m’avouant vaincue, en tous cas de moitié, et n’ayant étrangement plus une grande envie de jouer. Une bataille, pas la guerre. Surtout qu’on me sait tous les deux plus que capable de lui faire vivre l’enfer. « Tu sais quoi ? » Je questionne en étant rhétorique, cela va de soi. « Toi, tu te noies, » pour rendre service à l’humanité, « et moi je vais retourner à l’hôtel. » Dire qu’à la base il m’avait convaincue en me disant qu’elle pouvait être drôle cette soirée. Une réussite, une vraie, j’ai mal au ventre tant j’ai rigolé. J'ai eu ma dose, alors parce que je suis blasée, que j'ai perdu une robe ainsi qu'un brin de fierté, mon chemin, je commence à le rebrousser.
We can be Heroes
Les secondes qu’il prend pour me détailler, je les utilise pour lever les yeux au ciel, car j’entends la pique avant même qu’elle ne soit réellement prononcée. Sheng Lao Xian n’est pas du genre à se laisser bouffer, et encore moins, à ce que ses envies profondes lui soient soufflées. Qu’elles soient fausses ou réalités. Seulement de tous les panels de possibles, à cette question là, je ne m’y attendais pas. Mesquin, comme l’être, avec moi, il se doit. « T’as eu le temps de cicatriser ? » C’est qu’il est en boucle sur ce putain de sujet. Et parce que moi, je n’ai absolument pas envie de m’étaler dessus, j’opte pour ne pas répondre – tout du moins pour le moment – à sa question on ne peut plus déplacée. J’ai beau glaner ne pas avoir de cœur, cultiver mon éternelle froideur, j’estime qu’on n’a pas besoin de disserter sur ce qui se trouvait en mon intérieur. Si bien que j’en ricane, bourrée d’aigreur. Je regrette cet instant de faiblesse durant lequel je lui ai confié mon erreur.
Et quand il ose renchérir, j’en arrive à me maudire. « Rassure-toi, je ne repasse pas après les camés. » Les lèvres pincées face à la débâcle citée, puisque ledit camé, il m’a totalement ignorée ce soir, alors j’imagine qu’il n’y a simplement plus d’histoire. Plus d’amorce de je-ne-sais-quoi, plus d’espoir et à la fois, c’est risible car je n’espérais pas. J’en hoche le visage, m’avouant vaincue, en tous cas de moitié, et n’ayant étrangement plus une grande envie de jouer. Une bataille, pas la guerre. Surtout qu’on me sait tous les deux plus que capable de lui faire vivre l’enfer. « Tu sais quoi ? » Je questionne en étant rhétorique, cela va de soi. « Toi, tu te noies, » pour rendre service à l’humanité, « et moi je vais retourner à l’hôtel. » Dire qu’à la base il m’avait convaincue en me disant qu’elle pouvait être drôle cette soirée. Une réussite, une vraie, j’ai mal au ventre tant j’ai rigolé. J'ai eu ma dose, alors parce que je suis blasée, que j'ai perdu une robe ainsi qu'un brin de fierté, mon chemin, je commence à le rebrousser.
Dune
(Wendy Witter)