KOACE ✱ Oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu’il te regarde, qu’il te touche la main, qu’il se moque de toi. Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

D'un coup je redevenais nostalgique, oui je me revoyais avec elle au tout début, il y a deux ans, on étaient proches, complices, on riaient, on se prenaient la tête, c'était cool puis au SB elle m'a avouer qu'elle m'aimait, aimer avec un grand A, du genre le cœur qui bat, du genre que j'étais l'homme de sa vie quoi, qu'elle était amoureuse. De là tout à changé entre nous, vraiment changé, c'était plus pareil, plus cette complicité, cette proximité, distance et gêne prenait de plus en plus de place et cela sans m'en rendre presque compte. Elle patait aux toilettes en me laissant en tête cette petite remarque, on a couchés qu'une fois en deux ans, dans cette crypte, pour l'hommage de Solweig, cette verte récemment décédée, ça fou un coup, je me dis "ptin je la connais depuis longtemps, deux ans, et j'lai baisé qu'une fois, wtf ?" elle pouvait toujours me voir avec cet air pensif et nostalgique, elle reposait son cul et se foutait à moitié de ma gueule en parlant d'Elysia. Elysia c'est différent... tu sais pas de quoi tu parles St-james.. c'est vrai qu'entre l'anglaise et moi c'était fusionnelle, unique, j'avais réussis à l'avoir et elle était en moi comme j'étais en elle, elle était ma marionnette, je faisais ce que je voulais d'elle, j'avais des sentiments pour cette fille, pas amoureux, non, c'était autre chose, je serais pas l'expliquer. Elle riait même en finissant son verre mais sa tête changeait en quelques secondes, assez surprenant, surement le joint et l'alcool, j'en savais rien mais elle baissait la tête, elle s'excusait et me disait la vérité, j'avais bien vu qu'elle avait essayer de cacher ça, elle ne pouvait pas passer au-dessus alors que moi je pouvais très bien, elle n'était pas si coriace que moi, je la comprenais, elle était une belle salope, une belle garce mais il y avait cette faiblesse en elle, ses sentiments vis-à-vis de moi et elle ne pouvait pas s'en défaire, impossible. Grace... Je... Attend.. j savais plus trop quoi dire pour le coup, je l'avais à moitié engueuler par rapport à Elysia et la voilà à me déballer la vérité, elle se levait, reprenait ses affaires, enfilait sa veste, enlevait mon jogging pour remettre son jean, tout se passait si vite, ses lèvres sur ma joue, encore une fois ses excuses et la voilà à partir vers l'entrée, bordel St-James, vraie casse-couille. Viens reposer ton cul sur ce canapé de merde tout de suite ! sec, assez violent mais clair et net, elle n'allait pas partir, et si elle insistait, j'allais la ramener de force ici.