(flashforward) you don't know you're beautiful ☼ Vikaylin

Je n'arrivais toujours pas à en croire mes yeux. Elle, qui était ma meilleure amie, que je connaissais depuis tout petit, partageait mes sentiments ? C'était trop beau pour être vrai. Je m'attendais plus à une claque qu'à autre chose, pour tout dire. Mais je n'allais pas m'en plaindre, honnêtement. Quoi de mieux que d'être dans les bras de celle que j'aime. Je pense qu'au fond de moi je l'ai toujours su mais je le refoulais et là tout est devenu clair pour moi Vik ! Je t'aime, tu m'aimes, c'est parfait ! elle se blottissait dans mes bras, je la serrais contre moi, tout sourire après ce qu'elle venait de dire. Mon cœur battait, je pense qu'elle pouvait le ressentir vu qu'elle avait sa tête posée sur mon torse. Je regardais droit devant moi, mon corps étendu et ma tête posée contre ma sacoche. Le soleil était en train de se coucher. Le soleil, nous deux, quoi rêver de mieux ? je souriais un peu, en caressant sa peau avec ma main. A ce moment-là j'avais rien besoin de plus, Aylin était dans mes bras et ça me suffisait. Les minutes passaient, on discutait un peu jusqu'au moment où je décidais de me décaler doucement. Bon, on va devoir y aller j'pense, faut que j'rentre bientôt à la Eliot House. lui dis-je, avec un petit sourire. Et oui, depuis que j'étais à Harvard j'avais suivi le chemin de mes parents, je faisais parti de l'élite et je ne comptais pas changer de maison.

Je ne réalisais pas encore ce que j'étais en train de vivre. Il y a encore quelques heures, je ne m'imaginais pas être là avec Viktor après lui avoir avoué que finalement je l'avais toujours aimé. Je ne pensais pas aux conséquences pour le moment. Parce que déjà nous avions plusieurs années d'écart et en plus, il s'agissait du fils Ivanovitch et son père n'était pas le plus apprécié heureusement que sa mère était amie avec ma marraine et avec Andy aussi c'était déjà ça. Mais au final, je m'en fichais de leur avis, tout ce qui comptait c'était lui et nous. Je sais aussi que Aaron risque d'être contre, il est pote avec Viktor et puis Coraleen va se méfier aussi et tous mes amies proches également. Mais pour le moment, rien d'autre ne compte. Je lui disais ce que je pense en le serrant dans mes bras après avoir posé ma tête contre son torse. Son coeur battait vite et ça me faisait sourire. Le soleil, nous deux, quoi rêver de mieux ? J'avoue, on ne peut pas avoir meilleure situation, que demande le peuple ? Il caresse ma peau et je sens qu'un frisson parcoure mon corps. C'est tout simplement parfait Vik ! Le temps passait mais j'avais l'impression d'être là avec lui depuis seulement cinq minutes, c'est fou comme je me fiche de tout à partir du moment où je suis avec lui ... Bon, on va devoir y aller j'pense, faut que j'rentre bientôt à la Eliot House. Je soupirais, c'est vrai que lui est déjà à l'université depuis un moment maintenant alors que j'allais faire ma rentrée en septembre. Je ne serais sûrement pas eliot à cause de papa en fait je pense. Il déteste cette maison en tant qu'ancien mather, comme quoi la guerre continue même sur les nouvelles générations, c'est assez impressionnant. Je serais sûrement lowell pour prendre la relève de maman, elle me voyait déjà présidente mais je sais qu'au fond, ça ne la dérangerait pas si j'étais eliot, puisqu'elle avait finit ses études dans cette confrérie. Oui c'est vrai, je ne vois pas le temps passer avec toi ! dis je en me relevant doucement.

C'est tout simplement parfait Vik ! je souriais et serrais sa main. C'était vraiment parfait oui, je n'avais pas besoin d'autre chose. Malheureusement il était temps pour moi de rentrer à la Eliot House. Avant ça, j'allais passer chez ma mère vite fait, ça faisait deux jours que je l'avais pas vu. J'avais bossé dur la veille, alors directement après les cours j'étais plongé dans mes cahiers jusqu'au soir, ensuite je m'étais endormi. Et oui, je ne faisais pas que faire le fou non plus, il y avait bien des moments où j'étais sérieux. Puis après ce qui venait de se passer, ma mère était la première personne à qui j'allais le dire évidemment. Elle était une sorte de confidente, et elle connaissait Aylin aussi. Elle savait que ma nouvelle petite-amie était une fille bien, et je pense qu'elle serait heureuse pour moi. Oui c'est vrai, je ne vois pas le temps passer avec toi ! je souriais suite à sa réponse, ne pouvant qu'approuver ces propos. Aylin était pas encore à Harvard, elle allait me rejoindre à la rentrée de septembre, et j'avais hâte. Il me semblait qu'elle n'allait pas venir chez les Eliots. D'après ce qu'elle m'avait dit, son père n'était pas très pote avec eux, enfin le truc compliqué. De mon côté j'avais pas ce problème-là. J'avais le choix concernant ma maison, sauf Mathers bien évidemment. Mais pour moi c'était Eliot un point c'est tout. T'inquiètes, j'te promets qu'on se reverra très bientôt. je lui fis un clin d'oeil et ramassais ensuite ma serviette pour la mettre dans ma sacoche et plier celle d'Aylin avant de la lui tendre.

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