ASPEN JOANNE DAWSON ৩ Bethany Joy Lenz.

Depuis ma naissance, j'ai eu la chance d'être élevé parmi un bon nombre de personnes ce qui veut dire que l'esprit de famille c'est mon truc. J'ai des parents extraordinaires et qui donne le meilleur d'eux-mêmes pour nous élever. J'ai deux petites soeurs. Une avec qui je suis énormément proche, l'autre ce n'est pas tout à fait le cas. Tout simplement parce qu'elle est bien différente de moi. En effet, dans sa jeunesse, elle partait en plein milieu de la nuit rejoindre ses copains pour faire la fête pendant que moi et ma soeur nous nous occupions de certaines choses dans la maison. Elle sortait tant bien la nuit, que le jour, on la voyait quasiment jamais. Voilà pourquoi je ne suis pas aussi proche d'elle que je l'aurais souhaité, malgré tout je l'aime de tout mon être et je ferais n'importe quoi pour qu'elle sorte de cette mauvaise passe. Entre temps, nous avons eu la chance d'accueillir un petit bonhomme, mon petit frère, une perle rare. Oui, je ne cache pas mon attachement pour ce-dernier. C'est mon petit bout de vie.

A mon adolescence, j’étais ce genre de fille qui restait dans son coin et qui s’occupait avec beaucoup de choses, notamment la musique puisque c’est ma passion depuis mon plus jeune âge. Plutôt solitaire et réservée, j’allais très peu à la rencontre des gens. Ce n’était pas mon genre. Evidemment, je ne me refermais pas sur moi-même lorsqu’on venait m’aborder. Au contraire, j’étais ouverte d’esprit et je n’hésitais pas à enchaîner la discussion, je me faisais des amies de cette façon. D’ailleurs, au lycée j’avais très peu d’amies, je pouvais les compter sur les doigts d’une main quasiment, le reste n’était que des connaissances ou des potes pour passer le temps. Je me confiais à très peu de monde seulement ma sœur et ma meilleure amie … Sinon, je gardais tout en moi. C’est mon caractère. Au lycée, j’ai fais la rencontre de ce garçon. Un beau brun ténébreux, plutôt populaire dans notre lycée. Il faisait partit de l’équipe de basket ball, le capitaine sa va de soit. Ce garçon avait tout pour réussir, mais vraiment tout. Il vient d’une famille riche et il ne s’en cachait pas, bien au contraire. Autant dire qu’il attirait toutes les filles du bahut, toutes, sauf moi. J’ai simplement fait comme s’il n’existait pas, j’avais horreur du rôle qu’il interprétait. Moi, je savais pertinemment qu’au fond de lui, que derrière ce masque de bad boy ce cacher un mystérieux bonhomme, vivant avec un mal être. Je trouvais ça évidemment, alors j’ai donc cherché à découvrir ce qu’il cachait. Il faut avouer qu’il ne pouvait pas me voir. Limite lorsque je passais à côté de lui, il ne manquait pas de m’insulter. C’était un jeu pour moi et il s’en est rendu compte très vite. Un jour, il est venu me voir, chez moi. Tellement étonnée que je me suis mise à exploser de rire devant lui. Malgré tout, je me demandais bien ce qu’il venait faire ici, sur mon palier. « J’ai besoin d’un service. » voilà ce qu’il m’avait sortit. Évidemment, je lui ai répondu que je ne voyais pas pourquoi je devais lui rendre service après tout ce qu’il m’a fait endurer, bien que parfois je trouvais ça amusant. Il avait le dont d’être agacé et ça me plaisait. Comme quoi que je ne le laissais pas si indifférent que ça. Finalement, j’ai finis par accepter et il voulait simplement que je l’aide dans ses révisions du bac, car j’étais bien connue pour mes notes génialissime et ma moyenne élevé par rapport à tout mes camarades. Au fur et à mesure que je le voyais, j’apprenais à le connaître et j’en apprenais beaucoup sur lui. Il ne se cachait pas d’être en ma compagnie et c’est ça qui m’a fait craquer chez lui. Tomber amoureuse, tout est dans le premier mot.

A l’âge adulte, j’ai commencé mes études de langues à Harvard. Mes parents avaient les moyens pour me payer mes études dans cette université et j’en étais fière. La plus prestigieuse académie allait m’ouvrir ses portes quoi de plus merveilleux. Je souhaite faire carrière dans le journalisme, alors Harvard est la meilleure université qu’il me faille. Là-bas, j’ai retrouvé mon ex petit copain. Vous savez ? Le bad boy du lycée qui n’avait pas honte de moi et qui est partit vivre à Cambridge avec ses parents. Oui, il m’avait lâchement abandonné et je lui en voulait énormément. Jamais il ma redonné des nouvelles alors j’étais malheureuse. Il était tout pour moi. J’avais remonté la pente, mais le revoir n’a rien arranger pour moi. Je suis retombé dans ses bras, comme une enfant. Au final, ça n’a eu que du bon. On s’est mariés … pour le meilleur et pour le pire. Mais surtout le pire. Alors que je me trouvais à bord de la voiture qu’il conduisait, nous avons fait une sortie de route qui nous a conduit dans un arbre. J’ai très vite perdu connaissance et lui de même. Heureusement, une voiture nous suivaient et à prévenu les secours. Pour moi c’était terminée, ma vie était foutu. En me réveillant sur ce lit d’hôpital après cinq mois de coma, je ne me souviens de rien. Mon mari ? Je ne le connais pas. Il en souffre aujourd’hui et moi, je ne trouve aucun moyen de me souvenir de lui. Ma vie remonte avant mon entrée à l’université. Je me souviens juste qu’il m’a abandonné pour venir vivre à Cambridge, mais le reste s’est totalement envoler.