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ETHAN & JUNE ✰ When people run in circle it's very, very, mad world

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When people run in circle it's very, very, mad world... feat Ethan J. Barnes


Quand j’étais arrivé, il y a quelques mois aux Etats-Unis j’avais cru que cette nouvelle vie m’offrirait une perspective d’avenir bien meilleur. Que tout mes problèmes seraient résolus parce que j’avais trouvé le petit ami parfait, beau, intelligent et riche c’est vrai que River avait tout du prince charmant ! Mon université m’avait emballé au premier coup d’œil, il aurait fallut être vraiment difficile pour ne pas l’aimer. Harvard était l’école la plus prestigieuse du monde et les cours dispensés étaient d’une qualité indéniable. Mon travail en tant que serveuse dans une sorte de bar avait toujours été à mon goût et me permettait de couvrir des frais dont les étudiants richissimes n’avaient même pas conscience. Oui, quand j’étais arrivé à Cambridge, a deux pas de Boston je pensais que tout m’était offert sur un plateau. Les mois suivants j’avais légèrement déchanté ! Je n’étais plus désormais que l’ombre de moi-même. Plaqué par River qui avait fuit le pays avec son nouveau petit ami sans même prendre de mes nouvelles alors que j’attendais son enfant, j’avais été abandonné à mon triste sort alors que j’étais enceinte. Ce coup du sort ne m’avait pas aidé et j’avais été rapidement me « consoler » dans les bras de mecs pas du tout fréquentable. J’avais eu un nombre assez important de relation sexuel avec des mecs dont je ne me rappelais pas toujours le nom d’ailleurs…Bref, je trouvais ça plutôt pathétique, j’avais été pathétique d’ailleurs au point de me retrouver allongé dans un lit menotté et sans possibilité de sortir de cette posture. Mais même si cette période était trouble j’avais encore l’espoir de m’assagir en voyant arrivé dans quelques mois un petit bébé que j’avais commencé à aimer et à imaginer. J’apprenais pourtant lors de mon échographie 3 mois plus tard que je n’avais jamais porté la vie. J’avais fait une grossesse nerveuse à cause d’un kyste situé sur l’utérus qui donnait pas mal ses symptômes d’une grossesse classique. En plus de ressentir beaucoup de peine, j’avais eu très peur, peur de devenir comme mon père, un schizophrène qui était placé à l’asile depuis qu’il m’avait attaqué quand j’avais 9 ans…On ne peut pas dire que les choses s’étaient vraiment amélioré depuis ma rupture avec River, alors que j’avais tant besoin de lui après avoir perdu Ethan. Ethan c’était pas mon meilleur ami pourtant, je crois même qu’on était pas ami du tout mais quand il était mort j’avais eu l’impression de tout perdre. Ethan était unique et la relation que j’avais avec lui aussi, j’avais pris conscience le jour de sa mort que jamais je ne pourrais retrouver quelqu’un que je pourrais autant embêter sans en subir des dommages collatéraux. Parfois je passais sur sa tombe, je parlais à la pierre en face de moi comme si cela pouvait servir à quelque chose. Peut être aussi que je pensais à ma mère en faisant ça, elle aussi était morte et de plus en plus j’avais cette fascination pour ceux qui avaient rejoint un royaume différent du notre. Voilà le genre de chose auquel j’étais capable de penser à 11h30, un samedi alors que j’attendais les premiers clients du bar dans lequel je servais. J’étais accoudé au comptoir quand une jeune femme arriva, je m’empressai d’aller vers elle et comme d’habitude le même genre de réflexion revenait, on se demandait la date de naissance du petit, son prénom et même son sexe. La plupart du temps je faisais bonne figure en disant que le papa ne voulait rien savoir et que je devais tenir ma langue, je n’avais pas envie d’expliquer que mon gros ventre était simplement un amas de cellule et non un enfant. Mais même si j’avais un sourire de façade j’étais terrifié à l’idée de passer sur le billard, dans quelques jours j’allais subir une intervention chirurgicale et ça, c’était le genre de truc qui me faisait vraiment flippé. Mais je n’avais pas le temps de m’appesantir car les clients arrivaient de plus en plus nombreux et quelques minutes après avoir commencé mon service, alors que la cadence s’accélérait je commençais à voir les gens flous et à sentir mes jambes se dérobaient sous mon corps…
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When people run in circle it's very, very, mad world... feat June


Je reprenais petit à petit de vieilles habitudes, je ressortais dans mes endroits favoris, j'aimais déjeuner en ville, me faire servir ne plus avoir à se débrouiller tout seul. Ça faisait du bien. J'avais été gâté depuis que j'avais été porté disparu et que j'étais allé me réfugier chez ma mère, j'avais été un vrai petit roi. Depuis mon retour à Cambridge la vie était beaucoup plus lourde à gérer. Je devais trouver un emploi rapidement pour pouvoir payer le loyer, pour le moment je piochais dans mes économies mais ça ne durerait pas indéfiniment. Alors bien que je faisais attention à mon porte monnaie, j'étais bien décidé à me faire plaisir ce midi. J'avais choisi au hasard le Bukowski Tavern, je n'y avais jamais mis les pieds, et c'était fort dommage. L'ambiance était très décontractée, pas besoin d'être sur son 31. La population était en majorité composée d'hommes. D'énormes écrans de télés étaient suspendus un peu partout dans le pub. Il y avait un match de football, moi qui ne suivait plus le sport depuis un moment j'étais totalement pomé. Une serveuse était venue m'apporter le menu et avait attendu un choix. Je m'étais jeté sur le plat du jour accompagné d'une bière. Je me retrouvais de nouveau seul, heureusement pour moi quelqu'un avait oublié son journal sur la table. J'attrapais le quotidien et commencer à le feuilleter. J'étais totalement camouflé par les deux énormes feuilles de papier dépliées. Je lisais les faits divers puis parcourais la page cinéma, ça faisait si longtemps que je n'avais pas assister à une séance de cinéma. J'avais l'impression d'avoir vécu au fin fond de la forêt tropicale. Je redécouvrais le monde civilisé.

Le synopsis d'une comédie romantique me tapa à l'oeil, l'histoire ressemblait comme deux gouttes d'eau à ma précédente relation amoureuse catastrophique. J'étais peut être absorbé mais j'avais pu remarquer l'uniforme d'une serveuse passait à mes côtés et s'arrêtait. Je n'apercevais que le bout de ses chaussures, et puis ses jambes semblèrent se briser. Je lâchais la paperasse immédiatement et pu récupérer à temps la jeune femme. Sa tête aurait pu heurter le sol si jamais je n'étais pas intervenu. Je soulevais le corps de la brune pour apercevoir son visage. J'avais failli la relâcher lorsque j'aperçu les yeux noirs de June. Oui c'était bien elle, son faciès hispanique était particulier. Seulement j'avais dû louper quelque chose, son ventre était beaucoup plus arrondi et prépondérant que la dernière fois que nous nous étions vus. Il s'en était passé du temps, je savais qu'elle sortait avec un homme à l'époque et pourtant elle osait me draguer gentiment. Ils avaient dus passer à la vitesse supérieur. Elle était enceinte ? Je tirais le corps fébrile de la belle brune vers une banquette. " Apportez lui quelque chose à boire vite ! " hurlais-je à une serveuse figée devant la scène. J'avais June sur les genoux, je tapotais son visage pour la refaire venir parmi nous. " June hého, réveilles toi " J'espérais qu'elle ne retombe pas immédiatement dans les pommes en me voyant. Elle pourrait croire être au paradis avec mes conneries. Je n'avais pas pris assez le temps d'en apprendre plus sur cette jeune femme qui à l'époque me mettait plus que mal à l'aise. Une de mes résolutions étaient de faire justement plus attention à mon entourage, June était un signe du destin, elle était la première personne avec qui je devais mettre à exécution mes promesses.
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J'avais servit quelques clients, je ne pourrais même pas dire le nombre qu'ils avaient été. Même si j'aimais bien mon travail je regrettais toujours de ne pas être davantage en contact avec les gens. Ils passaient quelques minutes à peine dans le pub et bien rare étaient les occasions de vraiment discuter. Je prenais néanmoins le temps de faire connaissance lorsque l'un des clients parlaient français afin de me remémorer mes années en France. Le reste du temps je passais simplement quelques secondes à prendre leur commande et à les faire payer. C'était un peu frustrant pour moi qui était une personne sociable et qui aimait discuter avec tout le monde. Malheureusement il fallait bien s'y habituer et il y avait toujours un client tout seul à qui on pouvait glisser quelques mots. Alors que mon service avait à peine commencer je sentis des picotements dans mes jambes et ma tête se mit à tourner. Je me demandais ce qui se passait, j'avais déjà ressenti ce genre de trouble quand je pensais être enceinte mais j'avais attribué cela à un simple manque de sucre or j'avais mangé il y a une heure environ. Je sentis mon cœur s'accélérait, battant de plus en plus fort jusqu’à ce que je ne sente plus rien ! J'étais plongé dans le noir après avoir senti mon corps s'affalait...Par contre le sol car j'aurais certainement senti une espèce de choc mais non....J'étais contre quelqu'un, une présence, lorsque j'ouvris les yeux je vis une espèce de lumière aveugler mon champ de vision. Est-ce que j'étais vraiment morte ? Mais qu'est ce qui avait pu se passer pour qu'en un quart de seconde je passe du simple malaise à l'arrêt cardiaque ! Ma réponse fut vite trouvé quand je vis Ethan Barnes en train d'essayer de me réveiller en me tapant les joues. Mais mince, je n'avais vraiment pas de chance, comment j'avais pu mourir d'une manière si débile et puis pourquoi c'était lui qui m’accueillant dans un lieu qui ressemblait étrangement au bar dans lequel je travaillais. Si j'avais réellement rejoint l'eau de là ma mère aurait pu tout de même faire le déplacement à la place d'Ethan ! Pourtant j'étais certaine que c'était lui, comment oublier ce charmant petit visage qui m'avait tant séduite à Paris et que je n'avais pas cesser de poursuivre à Harvard. Je ne comprenais vraiment pas ce qui se passait ! Me relevant à moitié, je ne pu m'empêcher de vociférer : « Mais purée, même la façon dont je suis morte est trop débile, je me suis pas vu partir ! ». Je me rendis compte de ma bêtise une fois les yeux bien ouverts quand je reconnu mon collègue de travail Peter et une cliente habituelle qui venait toujours le samedi midi. Pourtant Ethan était bien là, c'était vraiment très étrange. Même si je n'étais toujours pas remise de mon petit malaise je ne pouvais m'empêcher de réfléchir à la raison de sa présence...Quelque chose clochait, je me mis alors à réfléchir à haute voix : « Ce n'est pas très compliqué, soit c'est moi qui suis dans une galaxie intermédiaire entre le royaume des morts et des vivants soit...soit tu es vivant ?! » Je me mis à rire moi même tellement cette seconde option semblait insensé, Ethan était mort, j'avais été à son enterrement, j'avais mis une fleur sur son cercueil et j'avais fait un petit discours avant qu'il le balance six pieds sous terre. Il avait été retrouvé noyé en plein milieu de la mer. Il ne pouvait pas être avec moi, pourtant...Je finis par me jeter sur le verre d'eau, je me disais que m'hydrater un peu ferait certainement revenir mon bon sens...
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La jeune femme avait reprit ses esprits petit à petit. Dès lors qu'elle avait ouvert les yeux elle avait d'ailleurs plaisanté. Elle ne finira jamais de m'étonner cette June. Je souriais tout en dégageant ses cheveux de son visage. Je pouvais me montrer doux et compatissant même si la personne en question me taquiner en permanence. J'étais un humain avec des sentiments. Encore une fois la jeune femme semblait croire qu'elle était bel et bien morte car ce n'était pas possible que je sois là, en chair et en os. J'aidais la jeune femme à se redresser et s'asseoir à mes côtés. Elle s'était immédiatement emparée du verre d'eau et l'avait bu d'une traite. " C'est que tu avais soif dis donc " disais-je tout en lui donnant un léger coup de coude. Je regagnais alors son attention, elle me dévisageait bizarrement. J'avais vraiment l'air d'être un alien à ses yeux, et puis elle avait porté ses mains à mon visage pour effleurer ma joue. J'explosais de rire, le contact était gênant, j'étais toujours aussi timide. " Je t'ai manqué ? " demandais-je tout en sachant très bien qu'elle n'hésiterait pas à me vanner. Quoique je commençais sincèrement à me poser des questions. Avec ce ventre tout rond elle ne devait plus être très disposée pour les plaisanteries salaces en compagnie d'autres individus. Je n'y croyais d'ailleurs toujours pas. June enceinte ? La bonne blague.

Peu à peu le personnel reprit son activité, je leur avais d'ailleurs fais signe de déguerpir pour nous laisser seuls, je gérais la situation. Quelques minutes plus tard on m'apporta enfin ce que j'avais commandé. J'avalais une première gorgée de ma bière et en profitais pour la questionner maladroitement. " Je paris que tu n'as plus le droit !" m'exclamais-je tout en levant ma bouteille. Si ma mémoire était bonne les femmes enceintes ne devaient pas toucher à l'alcool non ? Enfin c'est ce dont je me souvenais avec...avec Solweig. Le visage de la jolie brune s'était décomposé, j'avais dû faire une gaffe ou alors elle n'était pas fière de cette grossesse...Je m'imaginas des tas d'hypothèses, le père s'était peut être tiré enfin bref. Je déglutissais péniblement et me taisais. Je baissais mes yeux vers l'assiette et commençais à manger.
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When people run in circle it's very, very, mad world... feat Ethan J. Barnes


Je me réveillais doucement de…je ne savais pas trop comment qualifier ce que je venais de ressentir mais je finis par comprendre que je n’étais pas vraiment morte. Mes collègues de travail et mes clients étaient revenus comme cinq minute auparavant donc c’était juste Ethan l’élément troublant dans cette affaire. Oui parce qu’Ethan était mort, je bu alors mon verre d’une traite comme si ça allait enlever cette vision, certes agréable mais qui me faisait encore davantage penser que j’avais un problème psychiatrique de type hallucinogène. Je me mis alors à le scrutais avec plus d’attention quand il me parlait…J’avais pourtant bien l’impression de voir Ethan Barnes mais il était mort pourtant. Peut être que c’était un sosie à lui et que du coup, j’avais toutes mes chances avec ce nouvel individu qui ne connaissait rien de moi…Il me demandait alors si il m’avait manqué, question rhétorique, bien sûr que oui. Je levai les yeux au ciel sans me retenir de le prendre dans mes bras : « ETHAN ! Mais…J’étais à ton enterrement…je t’ai vu dans une tombe comment tu… ». Ce que je venais de dire n’était pas très compréhensible mais j’étais réellement choquée ! Je repris alors, mais dans un état d’énervement semblable : « Bien sûr que tu m’as manqué ! ». J’avais presque envie d’ajouter ‘idiot’ mais non, valait certainement pas. Plus je le regardais, plus je me disais que c’était bien l’homme que j’avais connu, il n’y avait plus aucun doute et j’avais envie de lui mettre deux grandes gifles dans la figure. J’avais tellement pleuré quand il était mort, j’étais pas prête de me taire quand à mon mécontentement : « Ethan mais tu as une idée du prix qu’un enterrement valable coûte ! Dire que je t’ai acheté une plaque que j’ai fait gravé pour 150 dollars et que toutes les semaines je t’amenais un bouquet qui coutait près de 30 dollars. Toutes les semaines ! Alalalah ! J’ai toujours dit que ma générosité me perdrait…. ». Comme d’habitude j’avais repris mon sens habituel de l’humour mais j’espérais tout de même qu’il m’expliquerait les circonstances de son retour sur terre. Une bière était ensuite arrivée sur la table, et je vérifiais une dernière fois si je n’avais pas rêvé : « Mais…Juste pour vérifier que c’est bien Ethan Barnes que j’ai en face de moi. Tu n’as toujours pas envie que je te fasse visiter ma chambre chez les lowell par tous hasard ? ». Au moins je serais fixé et lui, il serait sûr que je n’avais pas changé même si j’étais visiblement enceinte. D’ailleurs c’est ce qu’il signifia quelques minutes plus tard en me disant que je ne pouvais pas boire un peu de sa bière. Il se mettait le doigt dans l’œil et je sautais sur l’occasion pour boire un peu de sa bière au goulot. Après tout j’étais June, sans gêne et exubérante, il ne fallait pas que je crois que ses derniers évènements m’ont fait changé. Malgré ma carapace, mon sourire se figea et j’eu envie de pleurer après avoir réalisé que non, je n’étais pas enceinte et que d’ailleurs je ne l’avais jamais été. Je répondis alors, toujours avec humour mais dans un ton beaucoup plus grave « June a toujours tout les droits n’est ce pas ? ». Mais je crois que ma plaisanterie ne le faisait pas rire, j’avais beau avoir une certaine folie, on ne pouvait pas rire de tout. « Je suis pas enceinte Ethan…Je sais on dirait que je le suis, j’ai fait une grossesse nerveuse…de River…qui a choisit le jour de mon annonce de grossesse pour me dire qu’il me plaquer pour…un homme… ». L’histoire n’était pas finit mais il me poserait certainement déjà assez de questions pour que je puisse continuer mon explication.
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C'était dans ces instants là qu'on apprenait qui tenait vraiment à nous et ce n'était pas forcément les personnes auxquelles on s'attendait. La preuve June avec qui j'avais pu parler que quelques fois avait été terriblement touché par ma disparition, elle avait même gaspillé de précieux dollars pour m'offrir des décorations mortuaires, des bouquets de fleurs. J'étais sous le choc, bouche bée. Alors que je commençais à éprouver des sentiments plutôt positifs envers ce bout de femme, elle s'était mise à plaisanter de nouveau. Ces sous entendus me mettaient autrefois mal à l'aise mais cette fois-ci plus question de le lui montrer, je comptais bien prendre ma vengeance et ne plus être son souffre douleur. " Bien sûr que je serais ravi de visiter ta chambre " je n'avais plus d'attache, j'étais libre, libre comme l'air. Mais plus aussi insouciant, je réfléchirais à deux fois avant de faire quoique ce soit qui puisse me mettre ensuite dans une sale position. Après cette mauvaise blague, elle m'avait enfin avoué qu'elle n'était pas enceinte, qu'elle avait fait une grossesse nerveuse du mec avec qui elle était à l'époque et qui l'avait laissé pour un homme. Ma bouche restait toujours ouverte face à ces confidences. Je me sentais terriblement mal pour elle la pauvre. Elle avait plus que souffert et pourtant elle gardait le sourire. J'avais beaucoup de chance de fréquenter des femmes aussi fortes. Mon entourage était merveilleux. " Une grossesse nerveuse ? Ça fait que tu as grossi mais qu'il y a rien dans ton ventre ? C'est super chelou dis moi " je m'intéressais vraiment au sujet, j'étais disponible à 100% pour elle et pas que sur l'instant, je comptais bien réintégrer sa vie et l'aider.

J'avouais ne pas être à l'aise sur ce genre de sujet, les histoires de grossesse m'avaient traumatisés. Je n'étais plus prêt à devenir père, je redoutais même de l'être un jour. Je continuais à planter ma fourchette dans l'assiette la terminant rapidement pour écouter attentivement le récit de June. " J'ai été un con à l'époque, je t'ai repoussé, je faisais le gamin je crois que j'ai changé, je suis désolé " je baissais les yeux, gêné d'ouvrir une partie de mon être à une femme. Je ne le faisais pas souvent mais depuis mon retour je m'ouvrais de plus en plus n'ayant plus peur de donner ma confiance, si on me trahissait je le vivrai mal car au fond je me serais un peu perdu en offrant un bout de moi, mais j'aurais tenté. " Tu devrais prendre ton aprem, ils ont bien vus que ça n'allait pas " ajoutais-je avant de boire la dernière gorgée de ma bière.
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Ethan avait l’air choqué par mes annonces successives, c’est vrai qu’on n’avait pas toujours été proche tous les deux, enfin moi j’avais voulu être proche de lui mais cela n’avait pas vraiment marché. Or là, il était entrain de me dire qu’il venait d’accepter l’une de mes propositions, d’habitude il prenait un air gêné et ne disait rien mais…Mais là il semblait bien décidé à me prendre au mot et à vouloir faire un petit tour dans son ancienne confrérie : « Tu prends conscience Ethan Barnes que si tu viens dans ma chambre ce n’est pas pour admirer la décoration ? ». Autant être claire, je ne voulais pas avoir l’ombre d’un doute sur ses intentions…Un regard malicieux vint ensuite orner mon visage en imaginant le nombre de choses que je pourrais faire avec Ethan. Je me mis à rire ensuite avant de lui répondre : « Purée, tu as vraiment de la chance qu’on soit dans un lieu public ! ». Cette fois si c’était belle et bien une plaisanterie même si les lieux publics ne m’avaient jamais arrêtés. J’hochais la tête un peu plus gravement lorsqu’il me demanda si mon ventre grossissait alors qu’il n’y avait rien à l’intérieur, dans mon cas c’était un peu plus compliqué que cela…Mon gros ventre, mes douleurs, mes nausées, tout cela avait été induit par mon kyste à l’utérus qui m’avait vraiment fait croire que j’étais enceinte. Je le fixai alors avant de lui répondre, voulant tout de même lui montrer que j’avais eu peur pour lui : « C’est presque aussi chelou que de jouer son Jésus Christ alors qu’on est censé être noyé non ? ». De l’humour noir certainement, mais je n’avais pas tord, je lui expliquais donc plus vastement ce qui c’était passé : « En fait il y a quelques mois j’ai eu du retard, je me suis dit que c’était normal et que tout finirait pas rentrer dans l’ordre. Puis j’ai eu des douleurs au ventre et mal au cœur alors j’ai fait un test de grossesse. Certainement pas le plus fiable d’ailleurs car c’était une des lowell qui avait retrouvé ça au fond d’une armoire…Bref, j’ai découvert que j’étais enceinte ! Tout c’est passé normalement si ce n’est que le père du bébé n’en avait strictement rien à faire de lui et qu’il m’a accusé d’inventer cette grossesse pour le retenir auprès de moi…comme si j’étais capable de faire ça ! A mon échographie des trois mois, le médecin c’est rendu compte que j’avais un énorme kyste dans l’utérus. Presque de la taille d’un fœtus de trois mois donc je dois me faire opérer très prochainement pour le retirer. ». Ce n’était pas facile de parler de cela d’un seul coup, de lui montrer la personne sensible que je pouvais être et une larme coula sur ma joue. Ce n’était pas prémédité et j’aurais pu m’effondrer comme je l’avais fait quand River était parti mais j’essayais de me retenir, Ethan était quelqu’un de gentil je le savais et j’avais l’impression qu’il me jugerait pas pour cela. Je ne lui en voulais pas de m’avoir repoussé, je savais être particulièrement pénible de temps à autre, j’avais toujours eu pour lui une sympathie inconditionnelle, je lui fis alors un sourire même si mes yeux étaient tout humide pour lui répondre : « C’est rien Ethan. Quand on rencontre une personne aussi cinglée que moi il est facile de comprendre que partir reste la solution de facilité parce que…Je suis un peu déroutante dans mon genre mais je veux que tu saches quelque chose. Malgré tout ce que j’ai pu te montrer de moi, tout ce que j’ai pu te dire, je n’ai jamais été le genre de fille à chauffer le premier venu. Je n’ai jamais été comme ça, à part depuis le départ de River peut être… ». Oui c’est sur qu’Ethan je lui avais sacrément tourné autour mais à l’époque ce n’était qu’un jeu, un jeu qui me plaisait certes. Maintenant j’avais tendance à aguicher beaucoup plus car je ne ressentais plus rien…Je regardais alors mes collègues qui semblaient bien se débrouiller sans moi, Ethan avait peut être raison. Je lui demandais alors : « Si tu le passe en ma compagnie, pourquoi pas ?... »
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Décidément elle ne perdait pas le nord, j'étais si attirant que ça ? Je me sentais plus que flatté mais ça redevenait déboussolant. June m'avait ensuite conté plus en détails les péripéties qui l'avaient conduit à croire en une grossesse et le retournement de situation... Elle portait un kyste à l'origine de tous ces symptômes, heureusement pour elle ça avait l'air bénin et elle allait le faire retirer sous peu. C'était angoissant et malgré sa elle n'était pas gêné sur la sexualité. Moi qui était un mec je me demandais si c'était toujours possible de coucher avec un truc la dedans, pareil si une femme était enceinte, j'aurais peur de faire mal au bébé. C'était beaucoup de questionnements idiots et ça faisait probablement parti des tabous de notre société. Je regardais la jeune femme avec un oeil suspicieux et inquiétant tel un détective. Finalement je préférais poursuivre notre discussion à l'extérieur de ces murs, j'avais envie de rebooster June après tous ces malheurs. " Bien sûr j'en avais bien l'intention " j'attrapais mon téléphone sur la table et le fourrer dans ma poche tout en me levant. La belle brune était aller s'adresser à son supérieur, j'en profitais pour déposer l'argent sur la table avant de l'attendre dehors. J'allumais une cigarette et repenser soudain à Briony qui s'empoisonnait aussi, à son bras tailladé... Ces images auraient du stopper mon envie mais c'était plus fort que moi, je portais le briquet à ma cigarette et l'enflammer. Je prenais une première bouffée et relâcher la fumée quelques secondes plus tard. June arriva enfin avec sa bonne humeur permanente, son grand sourire. " Je te raccompagne à la Lowell House ? À dire que j'avais une chambre là bas, j'espère ne pas rencontrer une certaine personne " confiais-je tout en sourcillant. Je faisais bien entendu référence à Arwen avec qui j'étais en froid.

Je me dirigeais vers le parking ou était garé ma voiture. Pas question qu'elle ne marche après ce malaise. Je finissais ma clope et écraser le mégot sur le béton puis entrais le premier dans la voiture et attendis que la jeune femme me rejoigne. Les portes enfin closes je démarrais le moteur et partis sur les chapeaux de roues vers la résidence. Je ne savais pas ce qu'il m'attendait une fois à l'intérieur. Je n'avais plus rien à perdre, j'étais libre je pourrais déraper à tout moment. Nous arrivâmes enfin à la Lowell House. Je coupais le moteur et la regarder un instant, elle me manquait... La maison ou elle ? Les deux. Je sortis et m'imprégnais de nouveau des lieux un instant avant de pénétrer dans le hall en compagnie de June. " Ça n'a pas changé dis donc " j'avais le coeur serré, me rappelant de chaque instant passé en sa compagnie. J'avais qu'une seule envie visiter la chambre de la belle brune pour m'éviter tous ces souvenirs destructeurs qui remonter en moi.
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Je crois que même si j’avais voulu arrêter de le taquiner et parler sérieusement avec lui plus de cinq minutes je n’y serais pas arrivée. Dès que je voyais le visage d’Ethan j’avais envie qu’il soit gêné par mes paroles, aussi déplacées soient-elles. Je n’allais pas mentir, Ethan était un bel homme, un très bel homme mais tout ce que je disais était la plupart du temps largement exagéré ne serait ce que pour voir sa réaction. Mais bien sûr je mentirais en disant que j’étais indifférente à son charme, c’est vrai qu’il avait un sourire craquant et un charme typiquement américain qui m’avait tout de suite tapé dans l’œil. Je lui avais ensuite expliqué toute l’histoire avec River et le bébé, j’avais encore moi-même du mal à me dire qu’il n’y avait jamais eu de bébé. Dire que je m’étais déchiré avec mon ex à l’époque parce qu’il ne voulait pas de cette grossesse. Je me posais beaucoup de questions quand à l’après, quand je me réveillerais et que personne ne serait là. Enfin personne, si, certainement que j’aurais quelques visites mais j’aurais besoin de quelqu’un pour me tenir la main 24 heures sur 24 et cette personne je ne la trouverais pas, pas d’ici l’opération. Pourtant j’en aurais bien eu besoin, c’était dur de perdre son petit-ami mais perdre son enfant sans en avoir jamais porté, ça devait être encore plus dur. J’informais ensuite mon patron comme Ethan me l’avait suggéré puis je le rejoins dehors. J’ouvris grand la bouche quand il me proposa de me ramener à la lowell house, jusque là c’était moi qui avais toujours chauffé le jeune homme mais je n’aurais jamais pensé qu’il souhaite partir dès maintenant en direction de ma chambre, comme quoi la vie nous offrait toujours des choses inattendues. Lorsqu’il me parla d’une certaine personne je me demandais immédiatement si c’était la fille dont il m’avait déjà parlé et que j’avais vu en larme à son enterrement mais je me disais qu’il ne valait mieux pas poser de questions, histoire de ne pas remuer le couteau dans la plaie. Je le regardais contempler notre confrérie, enfin celle qui avait été la sienne, c’était le premier membre des lowell avec qui j’avais discuté, peut être pas le plus accueillant d’ailleurs. Je me mis à rire avant de sauter partout comme une fillette de cinq ans, j’étais juste heureuse d’être ici avec lui, j’avais retrouvé un ami qu’on avait enterré et c’était le genre de choses qui n’avait pas de prix… Je lui fis un petit sourire avant de répondre en sortant les clefs de mon sac : « Non, ça n’a pas bougé d’un poil.. . ». Je tournais alors les clefs dans la serrure pour lui faire découvrir ma chambre, comment dire….Plus que coloré. Je ne pus m’empêcher de dire, alors que c’était complètement logique : « Bon nous sommes dans ma chambre ! ». On va dire que j’avais un peu refait la décoration en mettant des posters dont une très belle vue sur Paris, que je n’hésitais pas d’ailleurs à pointer du doigt car c’était là bas que nous nous étions rencontrés : « T’aurais pas envie de retourner en France un de ses jours ? ». C’était certainement de la curiosité d’ailleurs et rien d’autre, à moins qu’on puisse se faire un petit week end à la Parisienne un de ses jours…C’est beau de rêver n’est ce pas ? Outre les posters il y avait une certaine quantité d’objets pour bébés, que j’avais achetés beaucoup trop tôt. Encore une erreur de ma part. Alors qu’Ethan était rentré, j’avais refermé la porte. Je faisais nettement moins la maligne, plus de commentaire pervers, peut être qu’au fond de moi j’étais intimidée. Est-ce que j’allais vraiment coucher avec Ethan Barnes ? Je ne sais pas mais je ne ferais pas le premier pas, c’était tout simplement inconcevable. Je m’affalai alors confortablement sur mon lit avant de lui dire : « Fais comme chez toi, te gênes surtout pas… ». Ce n’était pas non plus le premier mec qui passait ici et je ne voulais surtout pas qu’il se sente aussi gêné que je l’étais à ce moment précis. D’ailleurs mon débit de parole avait considérablement ralenti, je scrutais Ethan de bas en haut, espérant qu’il trouve rapidement quelque chose à faire pour me sortir de mon inactivité.
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Nous étions enfin montés dans sa chambre, je ne l'imaginais pas du tout aussi coloré. C'était lumineux, chaleureux, on se sentait tout de suite à l'aise. La jeune femme avait pointé un poster d'une vue sublime de Paris, lieu de notre première réelle rencontre en dehors du sol américain. " Pourquoi pas mais je pense que cette fois-ci j'irais ailleurs qu'à Paris ! " J'entendis la porte se refermer tandis que je découvrais les lieux. Il y avait pas mal d'accessoires de puériculture, quel horreur de devoir s'en débarrasser, d'avoir cru porter la vie pour qu'au final on nous annonce un putain de kyste. J'avais mal au coeur pour elle et mon sourire c'était tout à coup éteint. La demoiselle m'avait demandé de faire comme chez moi même si c'était un peu dur au début je prenais mes aises, jetant mon manteau sur le lit avant de m'y asseoir. Étrangement, la pipelette s'était calmée, sa voix se faisait de plus en plus rare, ses yeux malicieux semblaient me déshabiller. Je tordais ma bouche très gêné par le silence qui s'était installé. Je la regardais à mon tour dans les yeux avant de lâcher un petit rire nerveux. Je reprenais alors la parole pour éviter de plomber définitivement l'ambiance. " J'espère que tu vas t'en sortir avec toutes ces conneries, tu sais je suis là, je vais te donner mon numéro passes moi ton téléphone " June me l'avait gentiment tendu, j'entrais mon nom et les quelques chiffres avant de le lui rendre, effleurant sa main au passage. C'était reparti pour un tour, le calme plat. Je raclais ma gorge nerveusement avant de me relever faire un tour dans la pièce, touchant quelques bibelots à droite et à gauche. Je n'avais pu demander à personne ce qu'il s'était réellement produit à mes funérailles vu que June avait été présente c'était l'occasion où jamais... Pourquoi pas le lui demander. Je me retournais alors en sa direction m'appuyant à son bureau de mes mains " C'est sûrement con comme question mais... c'était comment mon enterrement, il y avait qui ? Vous avez dansé sur ma tombe je paris ! " m'exclamais-je avant de ricaner.

Une certaine tension était palpable, je ne savais pas du tout quoi faire. J'avançais cependant vers la brunette, j'étais à quelques centimètres de son visage, je pouvais sentir son souffle s'abattre sur ma peau. N'avait-elle pas assez vécu d'ennuis en si peu de temps ? Je ne ferais que la décevoir si je franchissais un certain cap, les sentiments n'étaient pas là et je n'avais pas l'habitude de faire ce genre de chose. Je n'étais pas un enfoiré qui une fois son coup tiré s'éclipser pour de bon. Je jouais un instant avec ses lèvres sans les toucher, je sentais pourtant la pression montait, June semblait prête à dévorer ma bouche. Mais j'avais fermé les yeux avant de stopper net ce petit jeu cruel. " Je ne devrais pas, je peux pas " j'avais reculé d'un pas avant de passer ma main dans mes cheveux. " Tu mérites une vraie histoire d'amour avec un mec qui ne se barre pas à la fin " finissais-je par laisser échapper sans réfléchir à ce que ça pouvait réveiller chez la belle.
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