(lostra) bonnie and clyde

@Astra Rothschild Ce moment aurait pu être génial en fait. On ne s'est plus retrouvé si proche l'un de l'autre depuis des mois. Avant, on s'aventurait souvent ensemble dans les draps de l'un et de l'autre, même dans le jacuzzi de sa maison. Mais depuis cette histoire de fleurs de la saint valentin, j'ai essayé de creuser un petit peu et finalement, tout ce que j'ai réussi à creuser, c'est un petit fossé. J'ai envie d'oublier ça, l'idée que je pourrais peut-être lui plaire, plus qu'un type avec qui elle s'envoie en l'air. Car au fond, elle me plait, elle. Et c'est bien ça le problème. Comment voulez-vos que je l'attrape si moi-même je ne veux pas être attrapé ? On est trop friand de liberté, d'adrénaline, l'attirance ne peut pas grimper certains échelons car on est des gamins irresponsables. " et merde. " je jure. Je lâche la blonde et l'invite à se tirer d'ici. On entend des voix qui nous appelle, des lumières qui nous aveuglent. Je me mets à tracer, tourne la tête pour vérifier qu'Astra suit bien mes pas. Jusqu'à un moment où je me retrouve seul. Je fronce les sourcils, cherche la blonde du regard mais il fait trop sombre. Allumer mon téléphone serait donner la chance aux flics de me repérer trop facilement. Puis j'entends sa voix portante m'ordonner de sauver ma peau. Ok, elle a été prise. Automatiquement, je réfléchis pas, je fais demi-tour pour la rechercher. Je la laisse pas avec des flics inconnus dans ce pays inconnu. C'est mort. D'ailleurs, la façon dont le policier la bloque contre le mur me fait vriller. " tu vas la lâcher espèce de... " mais à peine ai-je eu le temps de faire quelques mètres qu'un autre de ses collègues me saute dessus pour me plaquer au sol. " wow on se calme. on a rien fait okay ? on a juste voulu voir. on a rien pris. " que je dis après avoir craché de la poussière en relevant ma tête. Je regarde Astra. Dis-moi que t'as rien pris, que t'as rien dans les poches.

with @Loyd Oakley
Parce qu'à nous deux, on représente le mauvais exemple, on représente un homme et une femme qui se ressemblent sûrement trop pour s'apprivoiser et accepter de se poser. Parce qu'on préfère ne pas mettre de mots sur c'qu'on ressent ou c'qu'on vit et qu'on préfère simplement prendre des risques, dans la nature ou dans nos draps. Mais peut-être que nos chemins seront toujours liés, parce qu'on y peut rien et que ça, on peut pas vraiment le contrôler. Y'a la pression qui monte et les pupilles qui s'illuminent sous cette grande découverte, c'est ça qu'elle voulait ressentir tous les jours, cette sensation qui fait battre son coeur jusqu'à qu'il en vienne à exploser. C'est peut-être pour ça que t'es toujours dans les parages Loyd, t'es capable de me faire ressentir cette étincelle. La menace approche, on tente de s'enfuir comme on peut jusqu'à que la réalité décide de nous rattraper. Elle était la première emprisonnée contre ce mur, les mains tenus violemment par ce policier. C'était peut-être pas la première fois que ça lui arrivait et peut-être pas la dernière non plus. Mais pour une fois, elle voulait pas que tu l'as suive dans cet descente aux enfers, elle voulait te laisser cette chance de t'en sortir. Putain Loyd, tu m'écoutes jamais ! Cri qui s'échappe en le voyant provoquer l'homme à son tour, récoltant le même sort qu'elle une fois bloqué contre le mur. Le corps qui tente de se débattre et la pression du corps de l'homme qui continue de s'acharner contre ses os de poupée. Le regard inquiet à l'écoute des paroles de son partenaire de crime, mensonge qui s'échappe face aux poches qu'elle avait déjà bien remplie. Faut qu'on se barre, j'en ai plein les poches.. Murmure qu'elle tente de lui siffler, les policiers qui les attache de menottes pour prendre la direction de la surface dans l'idée de les emmener au poste. C'est clair, ils sont fichus, mais ils allaient s'en sortir, comme toujours.

@Astra Rothschild On se fait attraper comme deux lapins en cavale. Y'en a pas un pour rattraper l'autre, malheureusement. Demande à l'un d'écouter l'autre, il l'envoie balader. Evidemment que je ne vais pas t'écouter Astra. Déjà parce que je suis un homme et mon côté macho m'oblige à prendre les décisions lors d'une escapade dangereuse. Puis c'est mon idée de nous emmener ici, donc ma responsabilité. Je grogne quand elle me dit qu'elle a pleins de babioles dans les poches. Evidemment, elle n'a pas pu s'empêcher. Le voleur dans l'histoire, c'est moi. Moi le pauvre, et toi la riche. Le policier qui m'a plaqué au sol me relève, me parle en mexicain et m'attache les mains aux menottes. Oh, ce n'est pas la première fois qu'on me les met aux poignets. Enfant qui cavale de foyer en foyer, de poste de police en poste de police. Mais me faire arrêter dans un autre pays, ça, ça m'était encore jamais arrivé. " surtout, tu me laisses parler, okay ? " que je lui glisse avant qu'un autre flic nous lance quelque chose d'incompréhensible. On retrouve la lumière du jour par je-ne-sais-quel chemin, sans doute un raccourci que seules les forces de l'ordre connaissent. Faut croire qu'on est pas les seuls à vouloir se faufiler ici pour trouver un gros trésor. J'essaye de communiquer en mélange de mexicain et espagnol mais ils refusent de nous écouter. Leur job à eux, c'est de nous conduire au commissariat. Dans la voiture de police, on s'échange quelques regards avec Astra et à un moment, je manque presque de me prendre un fou rire. T'sais quoi ? Je m'en fiche d'être coincé ici, tant c'est avec toi. Arrivés au poste, on nous. met dans une cellule séparée. Mais on peut se voir et se parler. Les mains libérées, le policier qui s'éloigne, avec tous les trésors qu'Astra avait gardé dans ses poches. " tu crois qu'on va rester combien de temps ici ? " Ils peuvent rien nous faire. On va surement payer une belle somme pour pouvoir sortir. C'est ça hein ?

with @Loyd Oakley Peut-être qu'en venant ici, c'est tout ce qu'on attendait. Parce que c'est bien marrent de regarder le paysage et s'enivrer du passé, mais nous c'qu'on veut, c'est bien plus que ça et tu pourras jamais dire le contraire Loyd. On a besoin de se retrouver dans ce genre de situation, ce moment où le destin nous rappelle qu'on est pas les rois du monde et qu'on finis toujours pas récolter ce que l'on sème. Mais même ça, ça nous fait pas peur. Parce qu'on a déjà eu les menottes au bout des bras, on sait qu'on finis toujours par s'en sortir. C'était peut-être bête d'avoir récupérée ces objets, mais c'était peut-être un moyen de garder un souvenir. Que cet instant soit représenté à travers la lumière d'un diamant. Les policers s'acharnent, la lutte est impossible, y'a la colère qui s'installe et l'envie de fuir qui tente de survivre. Les voyoux attrapés, soupire qui s'échappe à ses mots lorsqu'il disait qu'elle devait le laisser parler. Parce que tu penses mieux t'en sortir ? Parce que tu penses être le maître de la situation ? Illusion. La voiture qui se retrouve, l'air agacé incapable de quitter le visage de poupée. La colère qui finis par s'effacer pour finalement relativiser lorsqu'un fou rire risque de s'échapper entre les murs de la voiture. Les cellules morbides qui se retrouvent, le sol froid sur lequel elle s'assoit, princesse dégoutée par l'environnement qui l'entoure. J'en sais rien, jusqu'à qu'on me laisse passer un appel, après ça ira. Parce qu'il suffisait d'un appel pour se libérer, il suffisait d'un nom de famille comme le sien pour s'en sortir. Le corps assis prêt de la grille qui les sépare, souris amusée qu'elle affiche. Tu penses que j'vais quand même récupérer mes bijoux ? Petite moue faussement déçue sur le visage. Par contre, si on passe la nuit ici, je fais une crise. Cette idée l'a fait moins sourire d'un coup.

@Astra Rothschild C'est ça que j'appelle vivre en fait. Se mettre en danger, sentir l'adrénaline pulser dans les veines, prendre des risques. Ce sont des souvenirs que l'on se créé et plus tard, on en rira encore, comme si c'était petit à côté des futures choses qu'on pourrait faire. Oui, car j'ai bien envie de recommencer à commettre des délits. Qu'on nous attrape, tant pis, j'y crois, on arrivera à sortir indemne de tout ça. Moi ? Je n'ai rien à perdre, car je n'ai déjà rien. Mais Astra, elle est une personnalité publique, ou du moins, sa famille à de quoi la faire rouler sur l'or. Tout nous sépare Rothschild, et pourtant on est collé l'un à l'autre, quoi que l'on fasse. " tu crois qu'ils nous laisseront passer un appel avant demain matin ? ils vont d'abord nous torturer. " passer la nuit sur le sol froid, sans couverture, sans rien. Une grille nous sépare, on ne peut même pas se toucher. Juste se voir. Même si Astra me tourne le dos. " oublie tes bijoux, si ça tombe, ils sont hantés et tu vas ramener un esprit démoniaque chez toi. " je tente de blaguer, de la rassurer. Enfin non, cette réflexion est loin de rassurer qui que ce soit. Mais je veux juste l'entendre glousser. " si on passe la nuit chacun de notre côté dans notre cellule, je pique une crise. " je répète à peu près ses mots avec ma version. Je m'approche de la grille et glisse mes doigts sur son épaule. Seules les phalanges peuvent passer à travers. " ça aurait été le feu ; baiser dans une cellule. " je souffle d'une voix mielleuse en rapprochant cette fois-ci mon visage de la grille. Retourne-toi, regarde-moi, y'a toujours moyen de s'amuser même quand on croit que tout est fini.

with @Loyd Oakley Les ailes arrachés, les criminels arrêtés. C'était peut-être dans la logique des choses, ils n'étaient pas de bons voleurs et leur entrée dans les lieux n'a pas vraiment été discrète. Et pourtant, partenaire de crime un jour, partenaire de crime toujours. Ou peut-être qu'on s'en sort si mal parce que se faire arrêter, c'est ce qu'on veut depuis le début ? Parce que c'est là que les dangers commencent, c'est là que les risques s'approchent et que la peur peut nous toucher du bout de ses doigts. Cellules froides dans lesquelles ils sont enfermés, silence qui prospère dans les lieux, lumière vacillante qui ne cesse de frétiller au dessus de leurs têtes. Les doigts qui se tortillent autour de ses mèches blonde, l'impatience qui s'installe. Parce qu'elle pourra pas rester enfermée longtemps, faut qu'elle s'occupe, qu‘elle se change les idées et qu'elle oublie cet endroit grotesque avec aussi peu de possibilité. Peut-être que si j'lui montre mes seins il me laissera téléphoner ? Petite moue qui s'affiche, les épaules qui se haussent. Elle a jamais été vraiment pudique, alors si sa poitrine peut les faire sortir d'ici, pourquoi pas ! Les yeux qui se lèvent vers le ciel, léger rire qui s'échappe lorsqu'il parle de ses bijoux perdues, il était certainement temps d'en faire son deuil. Le corps qui se retourne pour le regarder lorsqu'il répète les mots de blondie à sa manière, sourire qui s'affiche, ses doigts qui se glissent doucement sur les siens à travers les barreaux. Oh tu sais.. Il suffit d'être un peu imaginatif.

@Astra Rothschild On en rira plus tard, tu verras. De ce moment. Oh les cellules, ça me connait. J'en ai vu pas mal au courant de ma vie. Mais partager cette situation avec une jolie blonde, c'est clairement plus agréable. Au moins, on est en vie, c'est ça qu'il faut se dire. Parfois, mes mauvaises idées peuvent vraiment mettre en danger. J'ai pas de limites, pas la notion du bien et du mal. Je fonce toujours tête baissée la première et advienne que pourra des conséquences. J'ai quand même eu peur pour sa vie, à l'intérieur. La façon dont le policier la traitait, ça ne m'a clairement pas plu. Je lève un sourcil et regarde justement sa poitrine. " il te laissera surtout le sucer, ouais. " je me mets à rire. Mais un rire un peu faux car au fond, j'ai pas envie qu'elle expose son corps à qui que ce soit, même si je sais qu'elle ne se contente pas que moi comme amant. Possessif, je le suis et le serais malheureusement toujours avec elle. Elle me rend dingue, putain. On se rapproche l'un de l'autre malgré la grille qui nous sépare. Je lui susurre à l'oreille que baiser ici ce serait top, et elle, faut pas lui en demander plus, elle trouve de quoi faire.

with @Loyd Oakley C'est peut-être pour ça qu'on a décidés de s'éloigner, pour notre sécurité, parce qu'on adore faire des conneries de notre côté, mais dès qu'on se retrouve, tout est décuplé. Si on continue, on finira mort tous les deux, main dans la main en attente que la faucheuse vienne faire son travail. Mais au moins, on sera mort en ayant vraiment vécu. Et c'est ce qui compte non ? Elle se voyait pas mourir vielle, peut-être que c'était dans la lignée des choses. Cellule dans laquelle ils se retrouvent enfermés pour la nuit, l'envie de jouer et de passer le temps d'une quelconque manière qui s'installe. Grimace qui s'affiche à ses mots, vision d'horreur qui lui traverse d'esprit en imaginant ce policier demander sa gâterie. Si il s'approche, on tente de lui voler son téléphone ? J'fais diversion et toi tu l'attrapes ? Parce que ça pouvait être amusant d'être ici une heure ou deux, mais sûrement pas toute la nuit. Princesse a besoin de retrouver ses draps de satin dans laquelle elle se comble. Air de malice sur le visage, proposition qu'il n'aurait pas du envisager, parce qu'elle avait peur de rien la Rothschild, il voulait prendre du plaisir ? C'était faisable et cet aspect d'interdit, ça lui donnait encore plus envie d'y aller.