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@Gypsy Snyder * seductively crawls out of hell *
tw : alcool, nudity, violences physiques.
et durant tes heures libres, les soirs où tu ne bosses pas, c'est dans ce genre d'endroit que tu passes tes fins de journées. la plupart du temps du moins. quand t'as pas la garde de la gosse. t'es pas le père de l'année, tu le seras jamais, mais t'en es pas encore au point de laisser ta petite solo chez toi pour te prendre une murge. t'attendras qu'elle ait au moins dix ans. à dix ans, on peut se garder tout seul non ? non, ce soir, t'es sans elle. sans ta dose d'amour. t'as beau l'avoir aimé au premier regard, t'as l'impression que ton amour pour elle grandit à chaque fois que ton regard croise le sien. tu pousses les portes de ce bar. t'y vas pas souvent, ça change. pourtant, t'aimes bien aller dans des endroits où t'es habitué. ça te rassures de voir des visages familiers d'habitude. tu commandes un verre de rhum, puis te retournes vers la scène. les danseuses font leurs shows. c'était marqué à l'entrée. surement ça qui t'as motivé. besoin d'un peu de distraction. tu sors deux/trois billets de ta poche, histoire de les foutre dans quelques soutifs en guise de pourboires. tu quittes ta place au bar pour venir t'asseoir non loin de la scène. ya pas foule ce soir, tant mieux. première danseuse, histoire de te mettre bien. petit billet glissé dans la dentelle après lui avoir fait signe de se rapprocher du bord de la scène. et avant que la deuxième fasse son entrée sur scène, tu reviens au bar commandé un deuxième verre. c'est à ce moment là que la seconde danseuse arrive sur scène. sifflée par les gars du premier rang. remarques obscènes lancées à son égard. tu fais même pas gaffe toi. puis quelques secondes plus tard, quand tu te retournes face à la scène pour enfin profiter du spectacle, c'est le choc. et putain, le mot est faible. t'as le cerveau qui se met à bug. gypsy. trop d'infos qui se bousculent là. trop d'agitations autour de toi. tu te rends même pas compte que t'as les phalanges qui deviennent violettes, tellement tu resserres tes doigts autour du verre. le regard qui jongle entre les gars et la mère de ta fille. c'est donc ici qu'elle bosse ? c'est ça son taff ? c'est dans sa dentelle que ya des gars qui foutent des billets ? mâchoires qui se crispent. t'as les nerfs. ton sang bout et tu te connais, tu sais qu'il n'en faut pas beaucoup plus pour que tu vrilles. une remarque de plus et tu leurs sautes dessus. un contre quoi... quatre ? cinq ? rien à foutre. t'es incontrôlable dans ce genre de situation. c'est de la mère de ta gosse dont il s'agit et putain t'aimes pas ça. tu prends sur toi. c'est qu'un taff. un taff que t'acceptes pas pour elle, mais un taff quand même. ça lui permet de nourrir ta petite. mais putain, c'est hard de rester là à attendre que ça se termine. c'est interminable. t'as le sang qui bout de plus en plus. et les autres qui continuent de la siffler en lui disant de retirer le reste. et tu vrilles. complet. d'un coup. comme d'habitude. tu poses le verre violement sur le bar, puis te jettes sur un des gars le premier qui te viens. évidemment, les autres réagissent et c'est les coups qui s'abattent sur toi. les coups, dans ces moments de colère, tu les ressent pas. mais très vite, c'est d'autres qui se ramènent pour mettre de l'ordre dans tout ça. la musique se coupe et tout le monde se met autour de vous. certains cris, d'autres encouragent, certains lancent même des paris..
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