Girls just wanna have fun •• Elias

mercredi 09.02.22

J'ignore comment j'ai fait, mais j'ai bel et bien réussi à te kidnapper en ce début d'après-midi, empêchant probablement une dispute (ou un meurtre ?) entre ma grande sœur et toi. De toute manière, tu savais que j'avais envie de passer un moment avec toi, histoire de nous changer les idées (et puis, je ne veux pas faire de jaloux, étant donné que j'ai eu des moments privilégiés rien qu'avec Salsa, puis avec Gaspard, ton petit frère et, accessoirement, mon meilleur ami). Peut-être que je profite de la situation dans laquelle je suis pour te faire les yeux doux et te faire céder à mes moindres caprices, mais je décide de t'embarquer avec moi chez un coiffeur à quelques pâtés de maisons de l'hôtel où je vais vivre pendant plusieurs semaines. Une fois arrivés devant la devanture, je jette un coup d'œil à mon téléphone -- aucun appel manqué de l'hôpital --, puis je souffle un bon coup. « J'ai pris rendez-vous. J'ai envie de changer. » Une nouvelle Céleste a vu le jour en même temps que la petite Anaé. Et si cette renaissance commençait par là ? « Cap ou pas cap de te faire au moins une mèche comme moi ? » Petit sourire amusé et ma main qui saisit la tienne. Beaucoup trop de choses m'effraient en ce moment. Au secours.

La matinée a commencé par un : Putain retenez-moi je vais l'étrangler ! concernant Salomé qui n'en faisait qu'à sa tête. Avant de terminer par un : Céleste, j'ai aucune envie d'aller chez le coiffeur, ils sont très bien comme ça mes cheveux... Mais évidemment, t'as fini par craquer. Après tout, t'es là pour elle et tu peux bien faire tout ce qu'elle te demande. Tu vois bien que ça lui fait plaisir de passer un instant privilégié avec toi. Et peut-être que toi aussi tu en as besoin après tout ce qui t'es tombé dessus, tout ce que tu lui as confié quelques jours auparavant. Du coup, tu finis par céder à son caprice et tu la suis jusqu'au coiffeur du coin. Tu leur répètes au moins dix fois de ne pas couper trop court parce que tu as horreur de ça, on dirait une vraie gonzesse. Et puis, Céleste finit par tourner la tête vers toi en t'attrapant la main et en te faisant les yeux doux. Tu la questionnes du regard, fronces les sourcils. Finalement, tu secoues la tête de gauche à droite. Une mèche ? Tu veux que je me fasse une mèche ? Tu m'as pris pour ta copine ou quoi ? Tu pousses le bouton trop loin Céleste..! Génial, elle va dire quoi Poppy quand tu vas rentrer ? Et merde, le futur père de mon enfant est une véritable pédale... Ouais, toi c'est ce que tu dirais ! @Céleste Courtin-Clarins

mercredi 09.02.22

Bingo, tu mords à l’hameçon ! J’éclate de rire à ta moue clairement pas ravie d’être là et d’entendre ça (quand je dis que mes émotions sont décuplées en ce moment). « Mais quel rabat-joie ! » Ça me donne envie de pousser le bouchon encore plus loin…« J’ai l’impression que tu ne vas pas aimer la suite, avec la manicure-pédicure… Puis je pensais à un massage si tu étais sage, mais bon. » C’est faux, bien entendu. Ce qui nous attend ? Des sucreries jusqu’à se casser le ventre. Une balade pour se donner bonne conscience ensuite, mais aussi pour se détendre. Là, c’est seulement pour t’embêter un peu plus. Quoique, tu serais probablement trop mignon avec du rose fluo sur le bout des doigts et des paillettes aux pieds, même si Louise a déjà dû faire cette expérience. Mh… en fait, je ne dirais pas non à un massage. Ça t’aidera à te détendre, toi aussi. C’est comme le coiffeur, là ; il me masse le cuir chevelu pendant le shampooing, avant de passer à la couleur. Toi, tu es sage et tu m’accompagnes. Avec ta belle tignasse (pourquoi crois-tu que je t’ai traîné avec moi ?). « Tu me diras honnêtement ce que tu en penses, de la couleur ? Ça avait l’air joli dans ma tête. » À tout moment, ça va être une catastrophe… Mais retour au brun avec une légère frange ! Ça va changer.

Tu secoues la tête de gauche à droite quand elle te traite de rabat-joie. Pas de soucis de ce côté là, tu veux bien faire des choses pour elle mais tu as tes limites malgré tout. Et puis merde, faut aussi que tu penses un minimum à ta virilité. T'auras vraiment plus aucune raison de te faire respecter ni auprès de tes patients, ni auprès de ta petite-amie si tu la suis dans ces délires. Tu fronces les sourcils quand elle te parle de la suite de son programme. Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu veuilles me torturer de la sorte ? Tu la questionnes du regard avant de soupirer : T'aurais du faire tout ça avec Gasp. Il aime bien les trucs chelous de ce genre lui ! Tu hausses les épaules. Toi, c'est pas ton trip, vraiment. Alors qu'elle explique ce qu'elle souhaite à la coiffeuse toi, tu t'assures qu'elle ait bien compris que t'as pas envi de tout coupé, que tu ne veux pas te retrouver chauve et que tu tiens à tes bouclettes. Tu le dis plusieurs fois histoire que le message soit gravé dans sa mémoire. T'es aussi relou qu'une meuf et ça la fait rire bien évidemment. Tu tournes ensuite la tête vers Céleste qui panique grave à l'idée de ce changement. Tu sais que je suis pas du genre à mentir ? Si c'est moche, je te le dirais sans passer par quatre chemins ! T'as le mérite d'être honnête, parfois même trop. Ça te fera du bien de changer. Et puis, tu feras plus mature, c'est cool ! Tu tentes de la rassurer comme tu peux, avec maladresse surement. @Céleste Courtin-Clarins

mercredi 09.02.22

Je ne te le dirai certainement pas, mais merci. Merci de passer du temps avec moi. Merci de me faire rire pour me changer les idées. Merci d’être là, tout simplement. À ta façon, certes, mais merci, Elias. Pour tout ça. « Ce que tu peux être idiot et naïf toi, parfois ! » Je ris tandis que nous sommes accueillis par une professionnelle. « Gaspard reste plus longtemps que toi, bien sûr que je vais lui faire faire tous ces trucs "chelous". » Autant profiter un maximum pendant qu’il est là, lui aussi. Et toi, tu te prêtes au jeu pour l’instant, un peu paniqué parce que tu l’aimes, ta tignasse. « Faisons ça. Tu essaieras juste d’être un minimum délicat si c’est vraiment une catastrophe, mh ? Puis je tique légèrement, affiche une mine boudeuse, comment ça, plus mature ?! » Marche arrière impossible, nous voilà en train d’être pomponnés. Aaah, le shampooing-massage. Rien de mieux pour détendre tous ces muscles crispés depuis des jours. Les coiffeuses enchaînent, mais la mienne est rapidement obligée de s’arrêter quand je reçois un appel. Cœur qui se serre de panique quand je réalise que c’est l’hôpital. Je te montre brièvement l’écran avant d’accepter l’appel. La tension qui devait se lire sur mon visage et mes épaules finit par s’en aller au fil de la discussion, puis un soupir s’échappe de mes lèvres quand je raccroche. « Elle va mieux… » Soulagement. J’ai beau ne pas me sentir mère, ce petit bébé a tout de même réussi à m’inquiéter, avec son infection. Je t’offre un léger sourire, mi-timide, mi-hésitant. J’ai encore du mal avec toute cette histoire. Tu le vois, que ça m’affecte toujours ? « Tu pourras venir la voir, si tu le veux… »

Tu fronces les sourcils face à ses accusations. Tu pointes un doigt menaçant vers elle, sans cligner des yeux. Et, je te permets pas ! Fais attention à ce que tu dis ! Tu secoues la tête de gauche à droite en soupirant désespérément devant tant d'enthousiasme de sa part. Tu t'attendais à la voir au bout du rouleau et pourtant, elle semble on ne peut plus épanouie malgré les récents événements qui se sont produits ici. T'as intérêt. Je vois pas pourquoi il y aurait que moi qui y aurais droit ! Tu hausses les épaules. Quitte à faire des trucs bizarres et notamment de gonzesses, autant que ton frère ait droit au moment traitement de faveur. Tu expliques à la coiffeuse de ce que tu veux et tu approuves les choix de Céleste sans vraiment t'y connaître. Tu hausses les épaules à ses paroles avant de secouer la tête de gauche à droite. Oh je sais pas trop faire dans la dentelle moi tu sais ! Du moins, pas pour un sujet aussi banal que celui-ci. Après tout, ce ne sont que des cheveux, ça va repousser. Si c'est moche, tu vas lui dire parce qu'elle te connait assez bien pour repérer quand tu mens. Ouais, plus mature ! Plus... Maman ? Des fois, t'agis comme si t'avais encore dix-huit ans. Quand tu disais que tu ne faisais pas dans la dentelle. Heureusement que les coiffeuses se mettent au boulot, ça te permet d'esquiver le sujet. Finalement, ce moment n'est pas si terrible. T'aimes plutôt bien qu'on te masse le crâne, même si celui-ci est encore en ébullition. Tu te demandes ce qu'il se passe dans la tête de Céleste et ce qu'elle pense de la situation dans laquelle elle se trouve. c'est alors qu'elle commence à te parler de la petite. Elle te confie qu'elle va mieux et que tu auras même l'occasion de la voir alors, un fin sourire se dessiner sur tes lèvres tandis que tu pivotes la tête dans sa direction. J'ai hâte de la rencontrer ! Même si tu sais qu'elle risque de t'en faire voir de toutes les couleurs au fil des années, comme sa mère d'ailleurs. Je suis sûr que tu feras une très bonne maman. Parce que toi, t'as réussi à assumer ton rôle de père alors, il n'y a pas de raison. @Céleste Courtin-Clarins

mercredi 09.02.22

Oh si, tu peux carrément être naïf et idiot quand tu t'y mets, mon cher Elias. Comme si j'allais vraiment te traîner dans un salon pour te faire ta toute première manicure professionnelle, en supposant que Louise ait déjà essayé de te rendre plus beau en coloriant tes ongles. Ça ne m'étonnerait pas de la part de cette jolie chipie, tiens. Je reste sage pour cette fois, n'insiste pas sur ce point car tu serais bien capable de faire demi-tour et de me laisser ici. Il en est hors de question ! Oh et puis, la coiffeuse t'a déjà sous la main, jamais elle ne te laissera partir sans payer. J'ai même envie de lui dire de te faire payer plus cher pour ton insulte déguisée - bien que cela ne te ferait rien, compte tenu de la famille dans laquelle tu as vu le jour. « Je suis encore jeune, moi. J'en profite. » Et de toute manière, mes petits écarts ne doivent pas te déranger tant que ça puisqu'après tout ce temps, tu es encore là. Um. Note la façon dont j'esquive le sujet fâcheux du "je vais faire plus maman avec ma nouvelle coupe de cheveux". Sujet qui s'apprête à revenir d'une minute à l'autre, d'une certaine manière, à cause de mon téléphone qui se met soudainement à sonner. L'hôpital qui annonce le bon rétablissement de ce petit bout après plusieurs jours de soins encore plus intensifs que d'habitude. Tu acceptes sans hésiter d'aller la rencontrer plus tard, et quelque chose se froisse quelque part en moi. Je fuis ton regard, préfère le poser sur mon téléphone qui repose tranquillement sur mes genoux. « Je… ne pense pas, non. » Comment est-ce que je peux être une très bonne maman, quand je n'ai même pas été capable de savoir qu'un bébé grandissait dans mon ventre ? Quand j'ai rejeté cet enfant dès ses premiers cris ? Quand je n'ai pas été capable de prendre cette petite fille contre moi pendant des jours ? Quand je le fais désormais par obligation et humanité, plutôt que naturellement ? Dis-moi, comment est-ce que je peux être une très bonne maman… quand je ne suis pas prête à l'être ? Je me mords la lèvre inférieure, beaucoup trop troublée pour rajouter quoi que ce soit d'autre. Profite, Elias, de ce moment de paix. Pour l'instant.

Autant être honnête avec Céleste, comme toujours. A l'époque, tu étais sur la même longueur d'ondes qu'elle. Toi aussi tu vivais de façon insouciante. Tu profitais de la vie, de ta jeunesse et puis, tu es devenu papa. Tu n'as pas tout de suite capté. Longtemps, tu as vécu dans le déni, profitant de ta vie de célibataire plus que de ta propre fille. Jusqu'à ce que Orphéa revienne sur Boston. Ta petite soeur t'a ouvert les yeux sur tes priorités tout comme les menaces d'Edie qui ne voulait plus tellement te confier Louise puisque tu l'as déjà oublié à l'école ou que tu as déjà invité des filles pendant sa sieste. Bref, t'as mis plusieurs mois avant de comprendre qu'elles étaient tes priorités et maintenant, c'est au tour de Céleste d'ouvrir les yeux, de faire passer sa petite princesse avant tout. Il faut qu'elle reprenne en mains sa santé et qu'elle pense à sa fille en premier lieu, avant ses propres envies et ses besoins. Jeune, jeune... plus tant que ça hein ! Tu hausses les épaules avant de rire. Tu tentes ensuite de la rassurer. Tu te montres beaucoup plus sérieux en lui précisant qu'elle va être une très bonne maman dans l'avenir. Il faut juste qu'elle prenne conscience du travail que c'est et qu'elle trouve ses marques. Il faut qu'elle réussisse à combiner son ancienne vie avec la nouvelle tout simplement. Elle semble discrète. Elle refuse de te regarder. Tu tentes de capter son regard mais, ce dernier est posé sur son portable. Tu secoues la tête avant de t'éclaircir la voix. Moi je suis sûr que si. Il te faut juste du temps. Céleste, tu peux me faire confiance. Je n'étais pas prévu au classement de meilleur papa de l'année quand Louise est venue au monde et aujourd'hui, je m'en sors plutôt bien tu ne trouves pas ? Si j'y suis arrivé, tu peux en faire de même. Et tu seras la pour l'épauler si elle a besoin d'aide ou de soutien. Tu n'es pas prêt de la lâcher. Tu vas l'accompagner pour qu'elle devienne la meilleure version d'elle-même. @Céleste Courtin-Clarins

mercredi 09.02.22

C'est bon enfant, c'est taquin. C'est plein de sincérité, aussi. Et, dans un sens, ça rassure et ça soulage. Toi et ta spontanéité, ta présence, notre complicité. Notre amitié. Tissée au fil des ans, écorchée çà et là car la vie fait que, renforcée depuis quelques années, et qui ne demande qu'à perdurer. Bon. Peut-être que c'est moi qui le demande, à ce que ça perdure. Parce que je t'ai toujours connu, que cela fait des années que tu fais partie de ma vie, de près ou de loin. Tu as toujours été là, alors c'est logique que tu restes. C'est une évidence, même. La preuve : tu as accompagné Salomé et Gaspard, laissant ta vie sur Boston de côté le temps de quelques petits jours, pour venir me voir à l'autre bout (presque) du pays. J'ai encore moins envie de te lâcher, déjà que ce n'était clairement pas dans mes plans. Et il semblerait que tu comptes rester, toi aussi. Comme tu me le prouves, probablement inconsciemment, en souhaitant rencontrer Anaé. Mon cœur devient soudainement lourd quand je note la direction que prend notre conversation. Faible rire qui m'échappe quand tu nous compares et reviens sur ce classement de meilleur papa de l'année. Il est vrai que tu n'étais pas le papa le plus investi au départ. « Bonne question, je ne sais pas ! Est-ce que tu t'en sors bien ? » Ah, désolée mon Elias, c'est l'un de mes moyens de défense, tu le sais. Te piquer gentiment, te faire oublier pendant cinq secondes que c'est ma situation qui pose problème, qui est probablement au cœur de toutes les attentions. Je ne suis pas du genre à me livrer, bien au contraire, je garde les choses pour moi. Généralement. Car malgré ce côté secret que j'entretiens du mieux que je peux, j'ai parlé de mon déni de grossesse. Probablement parce que c'est trop bouleversant ; et puis, comment aurais-je pu cacher un bébé ? Je me serais embourbée dans un mensonge inutile. Mais mes habitudes ne sont pas très loin. J'ai beau me confier, j'ai du mal à le faire. J'essaie d'esquiver, semant des indices çà et là sur ce qui me tracasse. « Je ne sais pas, Elias… Je l'ai rejetée, tu sais. Et je n'en suis pas fière. Quelle mère fait ça ? Quand on sait qu'un bébé est bien souvent synonyme de cadeau de la vie... Toi tu étais insouciant, tu avais d'autres priorités… C'était la responsabilité qu'il te manquait. Tu n'as pas rejeté Louise toi, je me trompe ? » Et puis, il y a tant d'autres choses qui me disent que non, je ne serai pas une bonne mère. Mais là, je préfère écouter ton expérience, si seulement tu veux bien la partager. Car toi aussi, tu peux être très secret.

Tu n'as pas tout de suite été le papa de l'année. D'abord, tu ne voulais pas d'enfant. T'étais beaucoup trop jeune dans ta tête pour penser à un quelconque avenir. Tu préférais vivre au jour le jour et surtout, profiter de la présence féminine de diverses filles nuit après nuit. Tu sortais plus que tu n'étudiais, faisant du charme pour rendre tes devoirs en retard. Evidemment, ça n'a pas fonctionné à Harvard. Edie a fini par en avoir marre de ton comportement enfantin, puéril même. Tu as promis de faire des efforts et d'assumer. Tu es arrivé en retard à la maternité le jour de son accouchement. Les premiers mois ont été catastrophiques si bien que la jeune femme a voulu te retirer la garde. Tu ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, t'aurais sans doute été moins patient à sa place. T'as petit à petit abandonné les sorties et ensuite, les filles. T'as demandé de nombreuses fois à Edie de te sortir de situation tordue, de se faire passer pour ta copine, de te trouver des excuses pour virer une nana. Bref, t'as grandi depuis et tu es un bon papa. Pas le meilleur de l'année. Tu as encore des failles. Tu cèdes tout à ta princesse. Tu te montres trop laxiste. Mais, t'apprends petit à petit et tu t'en sors. Alors il n'y a pas de raison que Céleste échoue de son côté. Tu lèves les yeux au ciel quand elle utilise à nouveau l'humour pour te répondre. Tu roules des yeux et secoues la tête d'un air abusé. Fais pas la maligne, c'est pas toujours facile. Tu hausses les épaules. Elle finira par s'en rendre compte. Tu te laisses coiffer sans protester en écoutant les dires de la jolie blonde. Beaucoup. Ça t'est tombé dessus sans que tu t'y attendes. T'étais pas prête. C'est pas grave. Tu sais, elle ne s'en rappellera même pas. Elle ne lui en tiendra pas rigueur. Faut juste que maintenant, elle assure. Qu'elle réalise, qu'elle fasse au mieux. Je ne voulais pas de bébé. Si ça ne tenait qu'à moi, on l'aurait fait adopté tu sais... Les premiers mois ont été catastrophiques. Tu peux demander à Edie, j'étais un père laborieux. T'as honte de le dire mais, tu le fais quand même pour qu'elle se rende compte que ce n'est pas perdu d'avance. @Céleste Courtin-Clarins