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volaré, oh-oh. cantaré, oh-oh-oh-oh (g&g) 1f4cd chanel boutique volaré, oh-oh. cantaré, oh-oh-oh-oh (g&g) 231a vendredi 11 février 2022 w/ @Gaspard H. Wertheimer

Allongée, mes doigts qui pianotent sur l’écran, je prends des nouvelles du Nirvana. Je n’y étais pas hier soir et je suis intriguée de savoir comment s’est passée la soirée. Le chat de groupe avec les managers n’est pas le plus actif, préférant faire ce genre de point ‘succès’ - comme j’aime les appeler - face à face que par téléphone mais je ne suis pas attendue au club avant la fin d’après-midi et n’ai absolument aucune envie d’y aller plus tôt que prévu. Hier était mon premier jour off depuis que j’ai acheté une partie du club en début d’année alors… J’en profite jusqu’au bout. Il est dix heures lorsque je daigne quitter mes draps et me diriger vers la salle de bain commune. Les filles sont parties depuis un moment alors je profite de ce moment pour faire un bon nombre de soins et de rester sous l’eau chaude - pour ne pas dire brûlante. Je n’ai pas l’habitude de ces températures et même si le pic de froid de la tempête Kenan est passé, il n’en fait pas moins frigorifiant dans certaines parties de l’appartement. Rapidement préparée et vêtue d’une belle robe de créateur - et du manteau qui va avec - je me dirige vers le centre de la ville avec une idée bien précise en tête et une folle envie de voir celui que je considère comme un ami. Le pas décidé, le sourire aux lèvres, j’hèle un taxi qui m’amène devant la boutique Chanel en un temps record. Lorsque je passe les portes, les talons qui claquent sur le sol de marbre de la boutique, mes yeux tombent sur des vendeuses qui arrivent rapidement pour répondre à mes demandes. Les créations qui me plaisent, je les pointe du doigt et les laisse courir partout pour me les prendre dans ma taille. J’adore ce petit jeu. Je suis le méchant chat et elles les souris ouvrières que je rêve de terroriser. Seulement, je préfère m’attaquer au grand manitou. Je veux que ce soit Monsieur Wertheimer Gaspard lui même qui vienne me conseiller. Et quand je prononce cela, la tête haute, la démarche assurée et le rouge à lèvres parfaitement appliqué, je vois bien qu’elles hésitent un quart de seconde. Moi, par contre, je ne rigole pas. De ma main gantée de velours noir, je leur fais un signe pour qu’elles déguerpissent de mon champ et soient plus rapides que cela. Je ne viens pas souvent ici - pour ne pas dire jamais - alors je ne fais pas partie des visages qu’elles connaissent. L’hésitation est normale mais leur manque de réactivité un peu moins. Je retire mes gants que je glisse dans mon sac et fais claquer mes mains. Je ne pense pas qu’il sera ravi de savoir que vous me faites attendre. Hop, au fil ! Je jubile. C’est la vie dont j’ai toujours rêvé et que je n’ai jamais eu. Je sais que ce n’est pas bien mais je m’en fiche. Rêver un peu, ça n’a jamais fait de mal et je m’excuserai en sortant avec un sourire et un billet. C’est comme ça que ça marche dans ce monde, non ?
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Ô Gigi l'amoroso   
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Il existe des moments où je me réfugie dans ma bulle. Ce sont des moments où je me sens comme un poisson hors de l’eau. Je ne les fuie pas mais mon affrontement envers ces états pénibles ne peut qu’être meilleur si je m’abrite dans un monde qui m’est propre. Ce monde permet de me calmer, d’atténuer mon mauvais état d'âme des derniers jours plus que remplis en mésaventure. Dans ces instants, j’aime sentir le contact de n’importe quel tissu sous la peau de mes doigts. Je me retrouve vraiment en étant entouré par la douceur, la diversité et par les nuances colorées de ces étoffes. Un monde sans mode ne peut pas exister, car je n’arriverai pas à me retrouver sans ça, le temps de m’adapter à autre chose. Les soucis de mon quotidien? Si on enlève la pression de concevoir la nouvelle collection, on peut globaliser mes tracas en un seul mot : fécondation. Ça commence par le repas de noël où mon frère apprend qu'il sera une seconde fois papa devant toute une assemblée. De quoi plomber toute l'ambiance quand il réagit d'une manière opposée à celle d'un parent euphorique à l'idée d'accueillir un bambin. Mais j'ai mieux attendez ne partez pas! Je vais resituer la scène : janvier 2020 je rencontre une femme que je ne connaissais que d'un réseau social, le feeling passe et la nuit le prouve par sa torridité. Hic, elle était en break dans son mariage mais il faut penser que je n'étais pas assez doué car elle est aussitôt repartie dans les bras de son abruti de mari. Deux années se passe à swiper ses storys, ne réagir que quand ça concerne Boston mais sans chercher à la revoir même en tout amitié, incapable de savoir si elle vit toujours avec son bien aimé, parce que je ne souhaite pas interférer dans son bonheur. Mais quoi? Un soir je sors au LUX, quelques verres et j'ai la trouille de voir trouble. Je ne pensai pas tomber sur elle, mais avouons-le, c'est plus elle qui m'est tombée dessus. Agressive à souhait, j'étais accusé d'être un connard sans coeur (MOI!) parce que je n'avais pas prit de ses nouvelles lors de sa fausse couche. Qu'est-ce que ça peut bien me foutre? Hé bien elle ne savait pas qui de lui ou moi était le père. Je crois que j'aurai eu le même comportement que mon ainé si elle s'était pointé avec un bébé à la moue identique que la mienne. Ça ne se termine pas là les gars! Ma meilleure amie partie au ski pour s'éclater n'a rien trouvé de mieux que de se ramasser une avalanche sur la tronche. En prime, un accouchement prématuré qui malgré l'accident, se déroule comme il faut. Il y a quand même une couille dans le pâté dans cette histoire qui semble se terminer à hauteur d'un film pour filles. C'est sa méconnaissance de porter la vie en elle quelques heures avant le drame. Ça fait beaucoup en un mois n'est-ce-pas? C'est donc dans mon atelier au sein même de notre enseigne de luxe que je viens me réfugier. Une pièce où il n'est pas autorisé d'entrer sans mon autorisation mais une vendeuse semble l'oublier dans la précipitation. Stupéfait face à son balbutiement qui fait désordre dans mes oreilles « Arrête ton tintamarre ma chérie je ne comprend rien. » En plus de lâcher des soupires lents, je fais des gestes avec mes mains pour guider sa respiration. L'équilibre revient et elle parvient à m'informer qu'une dame réclame ma présence pour être conseillée. Qu'il semblerait aussi qu'elle provienne de mes connaissances. J'abandonne ma tâche pour quitter mon local dans l'ambition de faire mon entrée dans le magasin. Les bras qui se lèvent quand je reconnais la seule et unique « Madame Desrosiers! » Les jambes qui enchainent les pas pour que mes membres ouverts viennent t'encercler « Quelle surprise de te voir ici. Comment tu vas? Ça fait longtemps que tu es là? » Les mots en haut débit parce que je suis heureux. La dernière question est venue en raison du mouvement autour de toi.
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Il n’y a pas grand monde dans ma vie ici. Je ne peux pas le nier, je ne me suis pas fait des tonnes d’amis, je n’ai pas retrouvé ceux que j’avais à l’époque et ceux de Los Angeles sont… À Los Angeles. Alors même si j’ai fait quelques rencontres sur les réseaux sociaux, cela ne compense pas ce manque de folie, de sortie, de rencontres et de rires dont j’ai besoin pour vivre. J’irais bien embêter Raphaël pour voir ce qu’il en est, comment il va et tout ce qui va avec mais je n’ai aucune envie de le retrouver sans en être conviée. Ce n'est pas que je veux qu’il vienne vers moi mais… un petit peu quand même. Je ne joue pas à la femme qui veut se faire désirer mais à celle que l’on doit désirer. Et puis, si c’est pour boire un café et tailler la bavette avec Naboo à nos pieds, j’ai bien mieux à faire. Mari, cher mari, ta douceur est touchante mais ta folie me manque. Voilà ce que je devrais lui dire. Et voilà aussi pourquoi je me dirige vers la boutique Chanel de la ville. Je sais qui je vais y trouver et je sais que le temps passé en la compagnie du jeune français sera délicieux. On risque de rire, de discuter, de se lancer des pics, de se pousser un peu mais tout ira bien parce qu’avec Gaspard, tout va toujours bien. Je pénètre dans la boutique et le ton est donné. Dramatique, je retrouve mes talents d’actrices tout en gardant mes vêtements sur mon dos. Entre les coups d’yeux, les gestes secs et claquants, les employés se retrouvent déboussolés et c’est absolument ce que je recherche. Les perdre, les faire courir comme si une souris venait d’entrer dans l’enclos des éléphants. Ils s’agitent et le sourire sur mon visage est mesquin. Personne ne me demande quoi que ce soit et c’est dans ce genre de moment que je vois bien que l’attitude est importante pour ne pas dire primordiale. C’est un peu comme si j’étais en plein hold up de la boutique et j’adore cela. Assise, les jambes croisées, le dos droit, je laisse mon pied se balancer doucement, comme si je mesurais le tempo, la rapidité à laquelle le temps passe. Tout le monde est calme ici, il n’y a que mon coeur qui bat hors rythme, je n’en ai aucun doute. Des pas dans l’escalier qui relie l’atelier à la boutique, je me relève rapidement et me dresse comme si j’étais en cours de danse. J’ai appris à marcher avec des talons si jeune et à avoir une posture droite que ça ne me fait même pas étrange d’être comme ça. J’en gagne quelques centimètres et mon dos me remercie de tout cela. Mon nom de famille qui claque contre sa langue, je ne peux que laisser un large sourire se dessiner sur mon visage. Gaspard, petit Gaspard - plus grand que moi, même avec mes talons. Je l’accueille et resserre son étreinte qui me fait l’effet d’une robe de chambre que l’on enfile quand il fait frisquet à la maison. Il est rassurant et même si nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde, j’apprécie tout cela. Je vais bien et toi ? Que je souffle rapidement, écrasant mes lèvres sur sa joue avant de rompre cette étreinte ressourçante de la part de la personne la plus calme et posée que je connaisse. Je viens d’arriver. Ton équipe est efficace bien qu’une peu dépassée. Que je ne peux m’empêcher d’ajouter. Je sais bien que je ne suis pas connue comme le loup blanc ici mais tout de même. Vous pouvez nous laisser. Que je souffle aux employés, prêts à sauter pour réaliser le moindre de mes souhaits, ce qui me fait plaisir, je ne peux pas le nier. Je me penche vers le jeune homme et souffle Je les ai probablement un petit peu terrorisés… Une petite augmentation pour dommages et intérêts devrait le réparer. Si ça marche, ce sera une victoire pour eux. En tout cas, je me redresse et tourne dans la boutique. Qu’as-tu à me proposer ? Il ne m’a jamais déçu alors ce n’est sûrement pas aujourd’hui que cela va commencer.
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Ô Gigi l'amoroso   
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En t'observant qui virevolte tel un oiseau gracieux en approche, arrive un bref instant pour m'interroger sur les mérites qui me valent ton amitié. D'entrée de jeu, une mise au point s'impose. Je me trouve physiquement avantagé. Tout chez moi porte en étendard ce qualificatif de minon. La beauté, on le sait, ouvre une infinité de portes et pardonne tout à ceux qui enfilent ce masque sublime. Dans la laideur, on y trouve un certain charme parfois. Mais hors de question que trône dans cette boutique, du charmant. Bien heureux que tu y fasses ton entrée. Ta perfection a toujours généré chez moi une onde de choc qui me ranime in extremis. Encore aujourd'hui, ton irréelle splendeur m'empêche de brosser un portrait fidèle de cet ange venu du ciel (ou du démon venu du sol). Du bout de ta chevelure à tes orteils, une peau sublime, exhalant une odeur de rose, de clématite et d'oranger du Mexique. Même si toi, c'est du Brésil que tu viens. Quand tu tournes la tête pour suivre les interventions des uns et des autres, tes mèches ravissantes s'envolent et s'abattent sur tes joues fraîches comme la rosée, en un baiser vigoureux. Forcément que je me retrouve heureux de pouvoir enlacer tant de perfection pour une salutation, sentant cette odeur familière qui m'avait manquait « Beaucoup mieux. » Tu es la pause dont j'ai besoin. Les quotidiens peu laborieux de mes proches commençaient à déteindre un peu trop sur mon moral toujours enjoué, toujours joyeux. Je reçois ton baiser comme une caresse mais je ne peux retenir l'inquiétude feinte « Tu ne viens pas de me marquer quand même? » Par ce rouge sur tes lèvres charnues « Oui, ils sont de temps à autre surmenés avec un rien. » Mon air narquois qui m'habille la bouille en signe de taquinerie alors que tu es à peine arrivée. C'est toi qui donne l'ordre aux employés, impérieuse dans tes paroles, je t'accompagne dans un mouvement de bras pour qu'ils libèrent nos environs. Mon rictus se transforme en un ricanement à ta phrase mais surtout à ta suggestion « J'aurai adoré te filmer la vendeuse qui est venue me prévenir de ta présence... J'étais sur le point d'appeler les pompiers. » Mais si ton idée est ingénieuse, je me vois dans l'obligation de la refuser avec comme justification « Si ça ne tenait qu'à moi, ils seraient mieux payés. Mais je ne suis pas celui qui dirige ça. » J'ai le nom, les avantages, mais dans l'entreprise je me focalise surtout sur les créations. Peut-être que c'est une erreur de ne pas m'investir un peu plus dans la gouvernance de notre maison. Tu m'égayes en un claquement de de doigt en une seule question « La nouvelle collection regorge de pépites... » Sans exagérer pour vanter nos stylistes. Les membres qui se croisent au niveau de mon torse, l'index se place à la moustache tandis que mon pouce câline mon menton. Le calme avant la tempête? Affirmation! La réflexion terminée, je tourne sur moi avant de faire une glissade jusqu'à ce portant où se trouve ma première offre. « Cette robe sera parfaite sur toi. Je suis sur qu'elle a été confectionnée pour que tu la portes. » Et j'attrape aussitôt ce que je viens d'annoncer, le vêtement qui a fait tilt dans mon esprit quand il a fallut imaginer quelle pièce te donner. J'ignore qui va sublimer qui, mais j'ai la hâte de voir le rendu. Une fois donné, mon bras tendu t'indique une cabine à proximité. Vu la taille, c'est à la limite de la cabane « Je fais venir du champagne? » C'est comme ça que l'on reçoit nos meilleurs clients. Tu es mon amie, tu es donc digne des meilleurs traitements « Tu préfères du sucré ou du salé? » Que que je somme un inférieur d'aller nous trouver de quoi combler la gourmandise pendant ma quête de la seconde tenue.
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Je ne peux m’empêcher de laisser un large sourire se dessiner sur mon visage à ta réponse. Il n’y a que toi pour être aussi élégant dans ta façon de répondre, il n’y a que toi pour faire battre mon cœur aussi facilement. La simplicité de nos moments est toujours délicieuse et j’ai déjà hâte de voir ce qui va sortir de celui-ci. Des fois, je me prends pour Barbie dans sa boutique de rêve et je sais que lorsque je suis avec toi, c’est un peu ce qu’il se passe. Tu trouves toujours de quoi me sublimer, de quoi me faire oublier la réalité de la vie, la tristesse du temps qui passe. Et face à ta demande, je lève les yeux au ciel. Nous sommes en 2022 Gaspard. Plus personne ne porte de rouge à lèvres qui tâche. Le sans-transfert, cette invention merveilleuse qui nous permet à nous, être humains dotés de lèvres, de ne pas être obligé de réitérer l’application du rouge toutes les demi-heures et, mieux encore, de ne plus avoir peur que les lèvres retrouvent nos dents, coquines, laissant une trace disgracieuse sur l’émail. Je dois avouer que pour une aficionada du maquillage comme moi, c’est une de mes inventions préférées. Au moins, je n’ai pas besoin de m’en préoccuper dès que je mange ou bois quelque chose. Ou bien encore des lieux où je pose mes lèvres avant ou après d’autres. Je garde cette réflexion pour moi, préférant en faire sur son équipe. Elle est très compétente, personne n’a remis en cause ma présence ici, mais je crois qu’ils étaient un peu surpris de mes mots, de mon attitude. Boston n’est-elle remplie que de riches héritiers tous plus polis les uns que les autres ? Ce n’est pas comme cela que l’on m’a vendu la vie de paillettes et de diamants et je n’accepterai rien d'autre que l'opulence et l’excès aujourd’hui. Promis, demain, je redescendrai d’un étage ou deux. Mais pour le moment, je suis bien là-haut, à commander, à gérer, à les voir tournoyer dans tous les sens, presque paniqués. Des souris dans un labyrinthe, un python sur leurs petites pattes. C’est horrible mais j’en tire une certaine satisfaction. Si je n’avais pas croisé les bonnes personnes, je serais de leur côté. Nous n’avons pas tous un Raphaël dans sa vie, ni même un Gaspard. Et c’est vers toi que mon visage se tourne quand tu parles de la malheureuse qui est montée te chercher. J’en souris, fière de mon cou et hausse les épaules quand à la suite de notre conversation. J’aurais essayé. Que je lance à toute l’audience. Je crois qu’ils me détestent alors que moi je me délecte de ce petit jeu. Je pourrais y jouer pendant des heures durant mais il y a bien quelque chose qui m’intéresse plus que leur sort et c’est la nouvelle collection. Quand tu prononces ces mots, c’est un peu comme si le monde avait arrêté de tourner. La trotteuse de l’horloge au-dessus de la caisse ? Je ne l’entends plus. Le bruit des feuilles que l’une des employés ramasse depuis quelques minutes ? Plus rien. Il n’y a que mes yeux sur toi et la suite de tes paroles que je suis prête à boire. Mes yeux ne te quittent pas une seule seconde et quand je te vois glisser, je souris largement. On est sur ton terrain de jeu et j’espère t’emmener dans le mien un jour - enfin plutôt un soir. Et lorsque je vois la tenue, je ne peux m’empêcher d’être surprise. Les couleurs sont douces et les transparences de tissus donnent une vraie vie à la création. Silencieuse, je file vers la cabine, la robe en mains et te réponds rapidement. Bien entendu. Cela coule de source. Dans la cabine d’essayage, ma robe trouve rapidement le sol. Un pied puis l’autre, je sors du tissu - qui ne vient pas de chez toi - et glisse dans celle que tu m’as donnée. Salé. Toujours. C’est meilleur pour ma taille. Est-ce que quelqu’un peut venir m’aider ? Que je demande et une employée est rapidement là. Elle s’attèle pour fermer le tissu fin dans mon cou. Comment vont tes frères et soeurs ? Que je demande rapidement. Après tout, autant prendre de rapides nouvelles de la fratrie Wertheimer. Je ne connais aucun d’entre eux mais on ne sait jamais ce que la vie nous apporte. Je crois en plus qu’il a un grand frère, cela pourrait être un bon parti si Raphaël venait à me glisser entre les doigts et à divorcer avant le renouvellement de ma carte dans sept ans.
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tw : maladie, kidnapping, drogue, alcool.


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@Gigi Desrosiers & @Gaspard H. Wertheimer

J’aime sentir mon esprit s’émouvoir devant la beauté de la nature, une œuvre d’art, un beau texte, un geste élégant, une beauté étincelante. Je peux vibrer et pleurer d’émotion en entendant une voix sublime, un chant d’oiseau, le vent dans les arbres. La tempête de la fatalité ne soufflera jamais sur le royaume de mon émerveillement. Je veux boire le nectar de la vie, et ne pas savoir d’où je suis venu, je veux vivre joyeusement car je ne sais pas où j’irai. Tu débarques comme un papillon butineur. Tu caresses de tes ailes chaque pétale que tu croises. Je regarde avec admiration cette femme majestueuse que tu es, voleter avec l’aisance d’une danseuse étoile et la précision d’un métronome. La bouche en cul de poule je ne tarde pas à exprimer pourquoi une telle expression faciale « J'pourrais parier que si. Certains adore laisser des traces. » C'est mon cas mais pas dans le domaine su maquillage. Ni des suçons dans le cou, j'ai largement passé l'age. C'est étrange, quelques uns de mes amant(e)s me marquent comme pour signer leur territoire. Alors que moi, je les laisse faire pour montrer aux prochain(e)s que je ne suis à personne. Jusqu'au jour où je déciderai de me donner. Mais aussi au jour ou quelqu'un acceptera avec envie de faire de moi sa moitié. Mon coeur il se casse souvent la gueule. Il glisse, se blesse et boitille. Mais il est plein de fierté et jamais il ne demande de béquille ou à être pansé. S'il aime c'est qu'il est prêt à tomber. Je dois juste apprendre à mieux sélectionner à qui s'adresse mes sentiments. Qu'il est difficile de faire comprendre à cet organe amoureux qu'il peut mériter mieux que ce qu'il veut. L'amitié compense, notamment celle que tu m'offres par ta présence. Tu ne viens pas me voir quand tu as le temps, tu trouves le temps pour venir me voir et passer un instant en ma compagnie. Toute la différence est là. Tu gagnes le droit de malmener mon équipe qui n'est pas totalement en ma possession, ici je suis le roi que de mon nom mais pas dans mon statut professionnel. Un jour peut-être, j'ouvrirai une boutique pour ma propre marque et je serai alors dans la possibilité de répondre à ta suggestion. En attendant, c'est vers la nouvelle collection que l'on se dirige, les idées déjà bien fixes dans mon esprit sur ce que je vais te faire essayer. Une robe coup de coeur, légère et colorée. Tu fais ton entrée dans la cabine pendant que je veille à être un bon hôte. La main qui s'agite pour interpeler le premier employé qui portera son attention dessus « Une bouteille Armand de Brignac brut gold et un assortiment de petits fours salés, merci. » La souris se précipite pour satisfaire ma demande. Je pourrai me dévouer pour t'aider mais je préfère dans un signe de tête, envoyer la vendeuse qui se tient à mes cotés. Ne sachant pas si notre relation est au stade où l'on peut se voir en sous vêtement dans une infime proximité. Pendant que tu enfiles la tenue, tu montres ta curiosité sur comment se porte ma fratrie. J'apprécie l'attention alors que tu n'en connais aucun des cinq « J'crois être le plus heureux des six actuellement. » Suis-je vraiment une référence moi et ma nature toujours enjouée. Je m'explique derrière ce rideau où je peux deviner votre agitation pour soigner le tissus « Carly et Orphéa dépriment de leur malchance en amour. Elias va être papa une seconde fois mais ça l'enchante autant que ça le rend nerveux. Surtout qu'avec son ex, la mère de sa fille c'est tendu. Mhm Alizée se bat toujours contre la mucoviscidose et Cecily... Beuh pour le moment ça va en fait. » Oué nos parents n'ont pas chômés, des vrais lapins. Une aussi grande famille a amené son lot de problèmes. Kidnapping, maladie, consommation de drogue et désintox. Le tout, toujours très médiatisé. « Tu en as toi? » Je me rend compte que j'ai encore beaucoup à apprendre sur qui tu es. Pour patienter du moment où tu te montreras dans une pièce confectionnée de mes mains, je m'installe sur un fauteuil dans les parages de ton isoloir. Les jambes croisées et le pied qui balance au rythme de la musique diffusée.   
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J’ai bien envie de te demander de quelles traces tu parles mais je me contiens, ne laissant pas les mots franchir la barrière de mes lèvres. Bien sûr, j’aime marquer les esprits, que les gens se souviennent de moi mais quand on parle cosmétique, le but est de faire le plus naturel possible et de ne pas laisser trace de son passage sinon… Ça fait cheap. Si tu as des clientes qui tâchent tes créations, fous les dehors. Parce qu’elles n’ont pas la classe, le standing et la prestance pour porter de telles créations. C’est comme si des femmes venaient à pénétrer dans une boutique Louboutin et qu’au moment d’essayer de beaux souliers, elles avaient les ongles jaunis et noircis par la crasse. Non, c’est impensable pour moi. Si on a envie de se laisser aller chez soi, pourquoi pas, mais en dehors - à la vue de tous ? - c’est une toute autre histoire, de celle que je ne veux absolument pas raconter. Par contre, celle qui m’intéresse et m’anime bien plus consiste à voir ton visage sur mon corps lorsque je sortirai de la cabine d’essayage. Les rideaux de soie laissent entrer l’assistante dans mon intimité et je la laisse terminer de m’apprêter. C’est ça aussi que j’aime lorsque l’on fait son shopping en boutique, c’est que le monde est à nos pieds mais aussi - voire surtout - que je n’ai rien à faire si ce n’est sourire et lever les bras. Encore que, j’ai déjà enfilé le tissu quand elle arrive. J’aurais pu lui laisser cette partie aussi mais je ne suis pas encore autant embourgeoisé. Peut-être qu’un jour… Mais pas maintenant. Félicitations ! Que je lance face à ta remarque. Être heureux, ce n'est pas donné à tout le monde et tu as de la concurrence. Il y en a du (beau) monde chez les Wertheimer et plus les rangs sont remplis, plus il est difficile de gagner. Mais comme à ton habitude, tu te démarques du lot et j’adore cela. C’est bien quelque chose qui fait que nous sommes toujours en contact malgré les années, les kilomètres et le fait que tu es d’abord le meilleur ami de mon cher mari. Avant d’être mon ami, c’est ce que tu es. À l’annonce des soucis de tes soeurs, je roule légèrement les yeux. À croire qu’il n’y a que l’amour dans la vie, qu’il n’y a que les relations monogames qui intéressent les gens. Il y aurait tellement moins de soucis dans le monde si le polyamour était la norme, ce vers quoi nous étions tous attirés. En tout cas, quand j’entends qu’Elias va être à nouveau papa, une grimace de dégoût se dessine sur mon visage. Un enfant c’est déjà beaucoup mais alors deux ? Et puis, n’était-il pas célibataire il y a peu de temps de cela ? Je ne saurais plus dire. Il me semblait qu’il l’était, sinon son cas ne m’aurait guère intéressée. Encore un qui me passe entre les doigts face aux diktats de la vie. Et pour les deux dernières, je n’écoute pas vraiment. Ton frère a besoin d’un cours d’éducation sexuelle ? Que je demande rapidement, laissant mon visage se glisser entre les pans du rideau qui cache encore - mais plus pour bien longtemps - mon corps vêtu de cette merveille. Et je pourrais sortir de la cabine de manière posée, calme, contrôlée. Sauf qu’avec moi, c’est l’heure du spectacle. Je repousse légèrement la jeune femme qui m’aidait jusque là et ouvre de la manière la plus dramatique qui soit les rideaux. Mon corps dévoilé, je dis Fille unique ! d’une voix forte. Mes bras tendus au dessus de ma tête, je reste ainsi quelques secondes avant de poser les mains sur mes hanches et de dire Mes parents ne voulaient qu’un enfant. Ma mère tenait trop à travailler et mon père avait bien plus de facilité à manipuler une personne à la fois. Que je lance en avançant vers mon ami. Alors t’en dis quoi ? Pas du constat pourri de ma vie passée - et oubliée - mais bien de cette création qui tombe parfaitement sur mon corps. L’attitude avec, je pourrais vraiment défiler pour cette famille - cette maison - que j’admire tellement. Tu peux le dire que je suis bonne et que t’es super triste que je sois la femme de ton meilleur ami. Ça reste entre nous. Et je lui adresse un clin d’oeil avant de tendre une main vers toi afin de t’inviter à te lever. Allez viens poser ta pattoune experte sur le tissu, afin que le drapé retombe comme tu l’as imaginé.
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« Vous avez tous entendu? Gardez ce critère en tête.» Je tournicote sur moi même pour obtenir les oui de tête par les employés suffisamment proches pour nous entendre. Ce que je dois noter moi, c'est de ne pas trop te laisser de liberté pour modifier notre règlement intérieur. Mal coiffé? Tu sors. Voix trop aigüe? Tu dégages. Moche? Tu n'as même pas le droit de poser tes yeux sur la vitrine. Nan je sais que j'abuse mais quelque chose au fond me dit que je ne suis pas si loin d'être dans le vrai. Je t'apprécie comme tu es, je me sens chanceux de t'avoir rencontré. Ce n'était pas le fruit du hasard mais plutôt celui d'un union avec mon meilleur ami. Mais on s'en fout de la manière ce qui est important c'est notre façon pour entretenir cette amitié. Puis je suis certain que nos routes se seraient quand même croisées sans Raphaël ; tu aurais fait une entrée fracassante dans cette boutique et je serai immédiatement tombé sous ton charme. Si je me trompe, si je n'avais jamais existé, m'aurais-tu seulement créé? Toi il aurait fallu t'inventer. Je me tâte sur la réussite de te bâtir aussi joliment faite que tu l'es. Je te rapporte maintenant les aventures de la fratrie Wertheimer, digne d'une vieille série B. De quoi t'occuper pendant l'essayage d'un des trésors de notre nouvelle collection. Quand ta trombine se montre accompagnée d'une question qui me fait m'immobiliser dans ma quête de la seconde pièce, je te regarde fallacieusement choqué «Toi avec mon frère? Mhm je vais rendre mon repas...» la main qui se dépose sur ma poitrine avant de changer l'expression pour un sourire «Mais non. Il semble exceller dans le domaine, il a un sperme très puissant.» Et son coté performant m'a donné un rôle que je chéri, celui de tonton. Que je l'aime ma petite Louise et comme je vais l'aimer le futur têtard. Je souhaite que le second m'idolâtre comme la première, avec une complicité différente. Je ne veux pas qu'elle se sente exclus, un peu comme le vieux matou qu'on laisse de coté à l'arrivé du chaton. Putain ça me fait penser a Skylar, à la demie possibilité que je sois le père de cet enfant qu'elle a perdu. J'en trouve mon siège pour patienter mais aussi pour me poser avant que la tête m'en tourne de me remémorer ça. Il faut dévier les ébauches d'un moi paternel et rien de mieux que de t'interroger sur ta vie personnelle. Car en je ne sais combien d'années de relation amicale, il y a des choses que j'ignore et auxquelles je veux remédier. Mes yeux sur le sol se relèvent illico quand les rideaux de soie se font malmener. Tout dans le spectaculaire, le sensationnel. Mes commissures se hissent pour ton procédé mais aussi pour ta beauté dans cette robe. Tu parles mais je suis absorbé par ce que tu envoies que ca rentre par un endroit et ça sort par l'autre. Je suis repéré quand tu m'ordonnes d'être honnête «Je peux? T'es délicieuse. Trop sexy pour moi, je ne suis pas a ton niveau amore.» le dernier mot tenté avec un accent italien peut-être caricaturé «Tu peux lui dire. Si il vient m'en parler je lui répéterai avec plaisir!» Tu me proposes ta paume dont je m'empare en un tour de main (lolilol) pour finir droit. Mes phalanges qui se promènent sur le tissus que je connais sur le bout des doigts... Ok j'arrête. Tout en manipulant le vêtement pour le faire tomber parfaitement je poursuis la discussion «Ta mère travaillait dans quel domaine? Ton père te manier toi ou ta maman?» Pas toujours conscient de ma maladresse qui nait par ma curiosité. Je peux me redresser et écarter les bras quoi pour mimer un et voilà! «T'es tellement belle que j'hésite à te donner la deuxième tenue.» Mais je fais signe à la vendeuse qui sait où trouver le précieux. Presto, elle vient te l'exposer avec le plus grand soin. Un style disparate de l'habit d'avant.
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Est-ce que je suis en train de rougir ? Je ne sais pas trop. Une chose est sûre, quand tu me donnes autant de crédit auprès de tes employés, ça m’émoustille. J’aime avoir raison, j’aime avoir le dernier mot et surtout, j’aime quand ils me regardent tous, des points d’interrogations dans leurs regards et que je peux me tenir droite comme un I. Ma façon de dire “vous voyez, j’ai raison, je suis la Reine ici”. J’y mets peut-être un peu trop de moi mais c’est jouissif, aucun doute là dessus. Après tout, c’est ce que j’aime, avoir raison et que personne n’ose me contredire parce que quelqu’un d’important soutient mes propos. Et c’est tellement ce que t’es, mon petit Gaspard. Important. J’ai hâte de te voir changer le monde de la mode et vu ce que tu me fais essayer, il n’y a aucun doute que ça ne saurait arriver. Ton style est présent dans ces créations et il se voit. Le mélange des couleurs, ces pastels qui se marient si bien, le manque de fusion, tout qui se juxtapose, je ne sais pas comment le dire mais on y voit ton influence et c’est beau. Je me regarde dans l’immense miroir dans la cabine et aime beaucoup le rendu des couleurs sur ma peau hâlée. Ta réflexion m’arrache un sourire et je souffle Pshhhh, on ferait des folies aux repas de famille. Que je dis rapidement. On serait tellement électriques, à rire et à profiter de la vie. Je crois que tes parents me détesteraient. Pour être honnête, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de parents qui me supporteraient, moi et mon caractère un chouilla égocentrique. J’aime quand le monde tourne autour de moi et je sais que chez les Wertheimer, ce ne serait clairement pas le cas. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ferais tâche dans ce monde de paillettes et de grande classe. Sans compter qu’à côté de la kidnappée retrouvée et de la malade, je n’aurais pas la moindre attention. Non, vraiment, c’est peut-être même mieux comme ça. Et quand tu te mets à parler du sperme de ton frère, je ne peux qu’avoir une grimace de dégoût. Tu te rends compte que je ne suis même pas sûre de ce à quoi il ressemble et tu me parles de ses sécrétions ! T’es abjecte. Bien entendu que tous les mots sont choisis et là pour provoquer l’hilarité du moment. Tu sais ce qu’on devrait faire ? Je ne pense pas que tu sois prêt pour l’idée machiavélique qui me passe par la tête. Invite moi comme ton +1 au prochain dîner de famille, je serai la potiche de ton choix. J’en souris bêtement avant de retourner entièrement dans la cabine d’essayage et de profiter de l’aide de cette assistante du moment pour terminer de me vêtir. Et quand tout est presque parfait, je sors de la manière la plus dramatique que je connaisse. Surjouer les émotions a été mon métier pendant plusieurs années après tout. Et aujourd’hui, j’ai vraiment envie de pousser, de divertir la galerie et ça commence plutôt bien. Ton regard sur moi est agréable et je ne peux m’empêcher de déconner là-dessus. Nous nous entendons si bien dans cette relation amicale et je doute que nous serions un match si cela venait à changer. Et je crois que l’on est bien comme ça même si bordel, qu’est-ce que j’aurais toujours la classe et du Chanel sur le dos du soir au matin. Mon rêve, je ne peux pas le nier. Raaah arrête, tu vas me faire rougir. Un petit geste de la main, comme pour te repousser. Se la jouer timide ne me correspond pas le moins du monde et nous le savons tous les deux, c’est bien pour cela que je continue à tourner sur moi même, à profiter de toutes ces paires d’yeux sur moi et encore plus de tes conseils et retouches. J’ai vraiment l’impression d’être une Reine ce soir et je ne pourrais jamais te remercier assez pour cela. Ma mère bossait dans un hôtel en tant que réceptionniste mais elle adorait cela. Elle rencontrait beaucoup de monde et elle pouvait pratiquer l’anglais toute la journée. Et je sais qu’elle aurait voulu que tout soit différent, que je reste à ses côtés alors que j’ai fuis vers les États-Unis d’Amérique. Donne la moi de suite tu veux. Parce que je n’ai pas envie de parler de mon père tant que je suis face à toi. C’est un sujet qu’il m’est difficile d’aborder et il est ma plus grande tristesse, celui qui m’a fait passer de reine à rien du tout. Wow, ça change. Que je dis en regardant la vendeuse accrocher les différents cintres dans la cabine. Et quand le rideau de soie se ferme derrière moi, je dis Moi. Je n’en ai pas honte. Il a mis trois ans à me convaincre et pendant onze ans, m’a fait sentir comme la plus belle des petites filles de la ville, du pays même. Et à la dernière seconde… J’étais mini Miss au Brésil. Une idée de mon père. J’ai commencé quand j’avais six ans et fini tragiquement ma carrière à mes dix sept ans et trois cent soixante quatre jours. À un jour prêt, je ne serais pas là et ça, j’en suis sûre. Les concours à l’international m'attendaient, une nouvelle vie s’offrait à moi mais… Il m’a fait accepter des tas de contrats, amasser une tonne de frics et… Il s’est barré avec tout mon fric le jour avant mes dix-huit ans. J’en ris, nerveusement, alors que je quitte la première tenue pour enfiler la seconde. Se faire rouler par son père, c’est laid. Aucun doute là dessus mais c’est la vie. Et n'ait pas pitié, y a pire dans la vie. Et sans cette expérience foireuse, on ne se connaîtrait pas. Ou peut-être que si mais sur les runway et donc pas personnellement. Quelle perte cela aurait été. Alors, merci papa ?
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Ô Gigi l'amoroso   
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@Gigi Desrosiers & @Gaspard H. Wertheimer

Toi, dans un repas de famille chez les Wertheimer? Je ne sais pas si je dois crier au génie ou à l'horreur. Nan en fait je sais, c'est à l'imagination. Tu me plonges dans un synopsis pendant ton habillement. Oui, je te vois assise là, sur le siège passager de ma voiture louée après un long vol dans un jet privé. Parce que si Paris me plait, j'aime résider dans la campagne aux alentours de la capitale. Pendant le trajet ça t'arrivera de poser ton coude sur la portière et de tendre avec ta main toute la confiance de ton visage. Vers moi, dehors, dedans, sans jamais suivre correctement la route. La grande nouvelle c'est qu'on pourra écouter quelque chose. Soyons honnêtes, qu'un trajet soit court ou long, sans musique, ça n'existe pas. Avec toi, mes oreilles sont prêtes à tout. Il peut y avoir du jazz, du rock, la mer et le vent. Peut être un coup de Beethov, j'en sais trop rien. On verra bien. Tu mettras de temps en temps ta seconde main entre tes cuisses. Ça fait partie des gestes qui se font en automatisme. Tu souriras beaucoup. Tu souries toujours beaucoup, de toute manière, et on s'en fout si ça fait con. Ton sourire c'est du bonheur en boite. Il vient de loin et m'emporte de l'autre coté de la terre. Arrivés, se dressera devant toi la demeure où j'ai poussé. Sonnera pour moi le moment de décider comment introduire notre amitié. Mais comment te présenter? Tu n'es pas de celle que l'on présente, mais plutôt que l'on exhibe comme un trophée. Aucun doute que mon père pourrait t'apprécier, malheureusement pas sur que ce soit pour les bonnes raisons. Il serait bien con de ne pas vouloir voir plus loin que ta beauté. Ma mère piquée par la curiosité chercherait à tout savoir de toi jusqu'à ton numéro de sécurité sociale. Si j'en arrive à la fratrie, tu me fais réaliser d'une manière amusée que je fais encore dans l'originalité. Le film sur pause, je laisse échapper un rire avant de dire « C'est une ruse. T’écœurer pour que tu ne cherches pas à savoir comment il est... Il est plus beau que moi mais continue de l'ignorer. » Tu ne me vois pas, mais ma main mime comme une demande de déguerpir « Dis-moi? » Tout ouï mais pas préparé « Sérieusement? » Étonné mais pas contre l'idée « Chez mes parents ou à un diner avec mes frères et soeurs? » Parce que l'organisation ne sera pas la même. Le sujet fini, il est balayé par les rideaux de soie que tu envoies balader pour te révéler. Une clarté éblouissante qui heureusement ne m'aveugle pas pour que je puisse profiter de ta magnificence. Fallacieusement intimidée, j'en roule des yeux avant de manipuler le tissu. Les gênes maternelle qui dominent, je te questionne sur un sujet qui parait difficile. « C'est un joli métier qu'on sous-estime trop. Elle était la première et la dernière image qu'un client voyait en logeant dans cet hôtel. »  Fier d'avoir ce genre de conscience pour valoriser les professions méprisées « C'est avec ta mère que tu as apprit la langue? Elle a arrêté pour un départ à la retraite? » Tu vas encore plus te sentir comme une reine avec cette interview. La deuxième tenue annoncée et mise en cabine, tu sembles hâtive à l'essayer. « Tu n'aimes pas? » Car j'ai du mal à discerner ton sentiment à l'intonation de ta voix quand tu t'isoles une seconde fois. Plausiblement dû au chapitre que tu entames. Déjà désolé d'entendre que tu étais la victime des manipulations de ton géniteur. J'écoute silencieusement, le visage qui grimace à certains passages. Ignorant de quand c'est terminé, je reste muet et tu n'es pas sans le remarquer quand tu demandes de ne pas te prendre en pitié. Je piétine comme pour actionne le roulage de mon cerveau et de la bonne façon de m'exprimer. « Y'a pire mais être utilisé comme un vulgaire jouet que l'on jette une fois la partie terminée... C'est immonde. » Je ne te dirai pas que je suis désolé parce que tu m'as en quelque sorte demandé de ne pas l'être. Mais je n'en pense pas moins « Tu n'as plus jamais eu de nouvelle? Tes parents étaient séparés? Tu n'avais aucun moyen de le faire juger? » J'ai envie d'être un justicier pour faire payer celui qui semble avoir tourmenté ton coeur. Mais je ne peux que retrouver le fauteuil sur lequel je viens m'affaler, chagriné que tu aies vécue une si mauvaise expérience familiale.
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