~ A kind of beautiful mess ~ (Charlize)

A kind of beautiful mess

La tempête fait rage à l'extérieur, et la culpabilité assaille les tripes d'Isaac; pas de nouvelles de Charlize et avec la saturation des réseaux, prétendre à annuler le rendez-vous devient mission impossible. Le ténébreux ne peut que prier pour qu'elle soit en sécurité, qu'elle ait abandonné l'idée de le rejoindre compte tenu du blizzard installé sur Boston. Le centre communautaire est en pleine effervescence, certains jeunes sont fixés aux fenêtres, comme hypnotisés par les chutes de neige; quand d'autres, au contraire, se montrent fébriles et doivent être rassurés. Isaac en oublierait même sa main et le bandage de fortune qu'il s'entête à porter, distribuant cafés et barres chocolatées en espérant ainsi apaiser les esprits. Le regard ne cesse pourtant de chercher sa silhouette familière, tandis que l'appréhension le pousse à consulter son portable, au moins cinq fois en trente secondes. Qu'elle lui donne un signe de vie, n'importe quoi pour affirmer qu'elle va bien. L'un des plus jeunes le sollicite, lui quémande un câlin en tendant les bras dans sa direction, aussi décide-t-il de le garder avec lui, contre sa force rassurante. Il s'appelle Jason et son grand frère est, d'après lui, toujours dehors. Lèvres écrasées contre sa joue, Isa' tente d'être convaincant en prétendant que tout ira bien, sachant qu'il est lui-même le premier inquiet de l'histoire. La tête du petit contre son épaule, l'étudiant la repère enfin, débarquant probablement à la suite de son service, comme elle le lui avait précisé. Soupir de soulagement échappant à sa gorge, Isaac s'empresse de filer l'accueillir. - Salut, j'imagine que t'as pas reçu mes messages du coup.. et maintenant qu'elle est là, cela n'a plus d'importance. - Ca va ? T'es pas blessée ? puisqu'il paraît que ça craint à l'extérieur, que les services sont débordés. Le gamin relève la tête, adresse un sourire timide à la brune. - Oh, et lui c'est Jason. Peut-être que tu le connais déjà. Son frère est encore dehors, à ce qu'il dit. des préoccupations supplémentaires en perspective, sachant que Charlize incarne le modèle d'une grande soeur pour la plupart des jeunes réfugiés.

(Invité)

16/04/2021

Dehors, c'est hécatombe. Les rayons du soleil ont laissé place au blizzard qui, petit à petit, prend possession de la ville et de ces habitants. En cette fin de journée, tu quittes l'hôpital dans l'espoir de gagner le centre communautaire. Tu n'en reviens pas. Plus aucun transport ne circule. A mi-chemin, tu te rends compte de l'importance des dégâts que pourraient causés ce changement climatique. Sans doute aurait-il été préférable de rester au boulot et de te rendre utile car, il est certain que de nombreuses victimes vont y être amenées, dans des états plus ou moins critique. Quand bien même tu voudrais faire demi tour, le vent ne semble pas vouloir coopérer. Le lieu le plus proche et sûr reste donc le centre Darnell et c'est la tête rentrée dans tes épaules, le col roulé sur le menton et les mains dans les poches que tu te rapproches de plus en plus de ton objectif. A quelques mètres de là, un petit garçon emmitouflé dans son manteau semble égaré. Tu plisses les yeux, tu te rapproches. Finalement, son visage t'est familier. Tu le prends sous ton aile et tous deux, vous bravez les quelques mètres restant pour vous mettre à l'abri. Arrivés dans le hall d'entrée, tu te baisses à son niveau, oubliant le froid qui gèle les extrémités de ton corps et tes cils congelés. Tu le réchauffes à passant tes mains sur ses épaules, l'envoyant rapidement chercher des vêtements secs après lui avoir interdit de quitter l'enseigne. Sourire rassuré, tu te redresses, retires tes gants en te dirigeant vers la salle commune où les enfants sont attroupés aux fenêtres pendant que les ados semblent saturés les réseaux téléphoniques. Tu n'as pas le temps d'ajouter quoique ce soit qu'Isaac vient à ta rencontre. Désolé avec ce froid, je pense que mon portable s'est éteint. Tu hausses les épaules avant de fourrer les mains dans tes poches pour retrouver ton cellulaire qui se trouve bien évidemment, hors d'état de marche. Faut dire que depuis le temps que tu l'as ce vieux coucou, t'aurais de la chance s'il fonctionnait encore... J'ai rien t'inquiètes. Ton regard tente de se poser sur ses blessures mais, c'est la mine inquiète de Jason qu'il trouve. Tu esquives un petit sourire qui se veut rassurant. J'ai envoyé ton frère prendre une douche et se changer. Files le retrouver. Et je ne veux voir aucun de vous deux dehors ! Tu les ébouriffes les cheveux en passage avant de croiser les bras et de le regarder s'éloigner en secouant la tête. Soupire de soulagement et léger sourire satisfait collé sur le visage malgré les événements, t'es heureuse de voir que tout le monde semble aller pour le mieux. @Isaac L. Ramsey

(Jules Weaver)

some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.

A kind of beautiful mess

@Charlize Seaton

L'entraînement de football a été annulé pour des raisons évidentes, et Isaac est rapidement revenu au centre pour s'atteler à ses révisions. Un mal pour un bien, une journée supplémentaire au minimum, pour retrouver l'usage complet de sa main. Etant ambidextre, le jeune homme ne tient pas réellement compte de la blessure pour ses activités quotidiennes; dessin, boxe, peinture ou réalisation de maquette, tout est encore possible. Ses deux seules réelles préoccupations de la soirée, au regard des circonstances, sont l'ensemble des gosses du foyer et la jolie brune, celle qui s'en occupe en règle générale. Charlize, et l'absence de nouvelles. Isaac a imaginé qu'elle soit restée pour prêter main forte à l'hôpital; venant d'elle, il n'y aurait rien d'étonnant à cela. Avec son service, aucun doute qu'elle ne prendrait pas le temps de répondre aux messages; ça lui semble logique, on ne peut plus normal. Pour autant, rien ne le soulage plus que de la voir franchir les portes du centre, précédée de quelques secondes par une petite silhouette. Un gamin perdu qui aura eu la chance de croiser son chemin. Portable éteint à cause du froid, ça tombe sous le sens; d'autant qu'en plus, les lignes sont saturées. Dans un cas comme dans l'autre, impossible de donner des nouvelles. - Promis Cha' ! s'écrie le petit brun lorsqu'elle lui donne des instructions. - Ces gosses seraient perdus sans toi.. souffle-t-il lorsque Jason retrouve le sol, et s'empresse de filer au pas de course vers l'étage, impatient de rejoindre son frère. Les ambrées suivent la petite silhouette une seconde et un mince sourire se dessine sur ses lèvres, avant qu'il ne reporte son attention sur la belle brune. - T'es à moitié congelée, attends moi une seconde. et puisqu'il imagine d'avance qu'elle risque de refuser tout geste de bienveillance, Isaac ne lui laisse pas le temps de répondre et file emprunter un plaid dans la pièce d'à côté, avant de revenir, puis de l'ouvrir devant son nez. Prête à être enveloppée. - Que tu te réchauffes un peu, avant de penser aux autres. parce qu'elle pense toujours aux autres, avant elle-même. - Ton service s'est bien passé ? et rien qu'en posant la question, Isa' parvient à relativiser quant à la gravité de ses propres blessures. Charlize doit être crevée, autant laisser tomber l'atelier couture pour lui permettre de se reposer.

(Invité)

16/04/2021

Tu finis par braver le froid pour gagner le centre et arrivée sur place, tu ne regrettes rien. D'abord parce que ce petit aurait pu mourir de froid, perdu au milieu de la tempête. Ensuite, parce que voir tous leurs petits minois apeurés ou inquiets, ça te console dans le fait que ta place est ici. Tu te dois de les rassurer plutôt que de réparer des blessures à l'hôpital. Tu sais qu'ils arriveront très bien a gérer sans toi, la petite interne bientôt diplômée. Tu n'aurais pas été de trop mais tu n'es pas indispensable pour autant. Tu rejoins Isaac en compagnie de Jason, paniqué à l'idée que son frère aîné puisse être encore dehors. Alors, tu le rassures, lui fais promettre de ne pas transgresser les règles et son sourire retrouve sa place sur son visage d'enfant tandis qu'il file retrouver sa seule famille. Tu le regardes s'éloigner, attendrie. Tu ne peux t'empêcher de sourire suite à la remettre d'Isaac concernant ta fonction ici. Je fais ce que je peux. Tu hausses les épaules avant de pivoter dans sa direction. Tu entrouvres les lèvres pour t'exprimer mais, il te devance en partant à la recherche d'un plaid qu'il pose sur tes épaules. Tu vas aussi me faire un chocolat chaud ? Tu lui poses curieusement la question tout en haussant un sourcil avant de rire et de lui adresser un signe de la tête. Je te remercie. Tu resserres un peu plus le plaid contre toi avant de baisser les yeux sur ses mains. Tu esquives la question en lui prenant la main pour constater les dégâts. Est-ce que tu essayes de retarder le moment où je te demande ce que t'as fait ? Tu lèves les yeux dans sa direction avant d'inspirer fortement. Tu sais qu'Isaac ne fait pas que des choses bien. Oui, c'est un très bon illustrateur mais, ce n'est pas sa qualité première. Il est imprévisible, bagarreur et très réservé quand à son passé même si les bruits de couloirs circulent en continue. @Isaac L. Ramsey

(Jules Weaver)

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A kind of beautiful mess

@Charlize Seaton

Le centre joue parfaitement son rôle de lieu d'accueil dans ces conditions particulièrement difficiles. Mais l'endroit ne tournerait pas correctement sans adultes pour gérer l'ensemble de ces petits. Isa' connait l'implication de Charlize entre ces murs, et il n'a jamais manqué de remarquer la façon avec laquelle les plus petits l'observent. Certains rêvent de devenir des super-héros, d'autres tentent de suivre le modèle de la brune. De part l'exemple qu'elle incarne, sans doute aura-t-elle créé de nouvelles vocations parmi ces petites têtes. Isaac, ça a le don de le faire sourire. Ce n'est pas rare qu'il l'observe à la tâche, ou s'inspire de ces scènes pour quelques planches de dessins. C'était ça, d'ailleurs, le premier croquis laissé dans son casier. Le minois de la jeune femme, aussi concentré que celui de l'enfant qu'elle assistait dans ces devoirs. Elle fait ce qu'elle peut, quand il estime qu'elle ne s'accorde pas tout le crédit qu'elle mérite. Et elle sait Charlize, ce qu'il pense de tout ça. Il ne le formule plus, remplace les mots par de petits gestes bienveillants, à l'image de ce plaid qu'il lui rapporte. - J'aurais aucun mérite, les boissons sont déjà prêtes. il en esquisse un sourire amusé, avant de hocher la tête à son tour. Un plaid, ce n'est pas grand chose. Isa' comptait réellement s'intéresser à sa journée, mais la belle en décide autrement. Sa main, un détail qu'il comptait oublier. Elle a vu juste, c'est évident. - Okay, j'avoue.. Mais la question était sérieuse malgré tout. il n'est pas sans savoir qu'elle ne valide pas certaines de ses activités en dehors des cours. Le football est une chose, le free fight en est une autre. C'est son moyen pour canaliser l'impulsivité, pour extérioriser la haine qu'il ressent vis à vis de son passé. Des choses dont il ne parle pas, mais qui sont pourtant présentes, et que Charlize ne peut constater qu'au travers des dégâts sur son corps. - C'est pas grand chose, vraiment. même si c'est la pire excuse possible. Le pouce est couvert de bandages, ces derniers masquent quelques malheureuses agraphes qui tentent encore de retenir les chairs. Sans parler de la cicatrice au coeur de la paume, témoin direct d'une violence passée à l'arme blanche. Autant de choses qu'il ne préfère pas dévoiler en règle générale.

(Invité)

16/04/2021

Plus le temps passe et plus tu te dis que ta place est ici, à leur côté plutôt qu'à l'hôpital. Malheureusement, si tu n'obtiens pas ton diplôme, tu n'auras jamais de véritable job qui rapporte et tu ne pourras rien ni pour ces enfants, ni pour ton frère. Hors tu aimerais pouvoir offrir ce qu'il y a de meilleur aux personnes qui te sont chères. Tu regardes le petit s'éloigner en souriant avant de reporter ton attention sur Isaac. Ton sourire, il ne disparait pas mais, il est différent. Bien sûr que tu t'inquiètes pour lui. Tu te demandes ce qu'il a bien pu faire et, ce n'est pas parce qu'il te brosse dans le sens du poil que tu vas abandonner pour autant. Tu rigoles quand il te dit que les boissons sont prêtes et qu'il n'a rien fait de son côté. Ok bah le chocolat chaud, ça sera pour après. Je veux voir ta main avant ça ! Tu lui tends la tête pour qu'il te montre. Après tout, il ne peut pas refuser, c'est lui qui t'a demandé ton Aid. Apparemment, c'est assez grave pour qu'il ait besoin de points de suture donc il faut que tu vois ça. T'es la plus qualifiée pour t'en occuper s'il ne désire pas se rendre à l'hôpital. Ça c'est bien passé, t'en fais pas pour moi. Que tu le rassures sans même lever la tête, appliquée à retirer les bandes qu'il a déposé de façon négligée sur sa blessure. Tu fronces les sourcils en observant les dégâts, inspirant bruyamment avant de relever les yeux dans sa direction. Qu'est-ce que t'as fait ? Tu lui lâches la main et lui fais signe de te suivre. Tu te poses à une table non loin de là, à l'écart pour que les enfants n'aient pas à voir ça tout en pouvant garder un oeil sur eux malgré tout. Tu sors le nécessaire de ton sac. Je vais aussi retirer les agrafes. Je vais tout fermer avec des points de suture, ça tiendra mieux. Tu sais qu'il ne fait pas attention donc, ça sert à rien de recommencer un travail qui finira par foutre en l'air en moins de deux. Tu ne peux pas continuer à faire n'importe quoi ici Isaac. C'est des gamins, ils finiront par prendre exemple sur toi et revenir fièrement avec des blessures de guerre. Tu secoues la tête pour lui montrer que tu désapprouves tout en imbibant les compresses d'antiseptique. @Isaac L. Ramsey

(Jules Weaver)

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A kind of beautiful mess

@Charlize Seaton

Impossible de passer outre la blessure, et les explications qui vont avec. Au final, il se serait bien passé de cette scène, en sachant d'avance que Charlize n'approuvera pas ses agissements. Quels qu'ils soient. C'est compliqué d'être proche d'elle tout en restant impliqué dans ses activités, parce qu'il sait que le côté bagarreur, sang chaud et bad-boy ne fait pas bon ménage à son côté. Contrairement à d'autres, visiblement attirées par les ecchymoses et les délires de ce genre. Isaac essaie, en règle générale, de camoufler les marques sur son corps; ou de ne subir que dans les zones naturellement masquées par les vêtements. La main mobilisée par ces soins, le ténébreux n'a d'autre choix que de se détendre, observant l'assurance de ces gestes avec ce petit sourire en coin. Parce qu'il sait que c'est moche, et qu'il aurait dû s'en occuper plus tôt. Au lieu de s'entêter au sport, à porter un stupide ballon en cuir ou à frapper dans un sac. - Rien de fou.. J'ai raté un plaquage, ma main a glissé sur la grille du casque et puis.. Voilà. en version "je minimise", puisque le footballeur n'est jamais censé poser la main sur le casque de son adversaire. Une erreur, sa bêtise. L'étudiant la suit jusqu'à une table, plus à l'écart, jetant des coups d'oeil ici et là pour s'assurer que les gosses ne fassent pas n'importe quoi. - Je te fais confiance.. Sinon je t'aurais pas demandé. et c'est la vérité, même s'il a merdé pour en arriver à ce stade. Le pire, c'est l'attente qui va suivre; Charlize va probablement le mettre au repos et il se verrait mal ruiner son travail, même s'il se doit de continuer à jouer. Et puis, la leçon tombe; pas tant pour lui, surtout pour les petits. Isaac sait qu'elle a raison, que chacun de ces mots est totalement justifié. La prudence est de mise, les gamins ont tendance à reproduire les schémas de leurs aînés. - Je sais. Mais.. J'ai pas le choix. l'inférieure nerveusement mordue, le regard s'abaisse sur la plaie et les compresses qu'elle s'apprête à appliquer. Dans son monde, ça fonctionne ainsi. Isa' traîne aussi la réputation de son père, derrière les barreaux pour avoir osé frapper des agents de police. - Je peux pas arrêter. Du moins.. Pas tout de suite. l'argent des combats va lui permettre de payer un bon avocat, et de mettre l'agresseur de sa chère soeur derrière les barreaux. - J'essaie aussi de les protéger. Et de leur permettre de se défendre. ça vaut peut-être pas grand chose, mais c'est mieux que rien. L'impuissance face à un adversaire, c'est la pire chose qui soit, et il sait de quoi il parle.

(Invité)

16/04/2021

Tout entourage tout entier est inconscient quand aux conséquences des sports de combat et des affaires illégales. Il y a d'abord eu ton père ensuite, Isaiah et puis Baker, sans parler de Ilan qui boxe encore, d'Iwan qui fait n'importe quoi. Bref, tu as l'impression que quoique tu fasses, tu es constamment attirée, tel un aimant, par ces hommes qui cherchent à se faire du mal. C'est le cas pour Isaac qui prétend que ce n'est pas grand chose et qu'il a juste raté un placage. Tu inspires bruyamment parce que tu ne vois pas quoi répondre à cela. Tu ne comprends pas grand chose à ce sport. Tu ne t'y es jamais vraiment intéressée non plus, c'est vrai. Tu le conduis à une table à l'écart pour que les enfants n'aient pas à voir ça. Tu défais les bandages avec soin et inspectes la plaie qui n'est vraiment pas jolie à voir. Je te promets pas que ça ne te fera pas mal... Il va falloir que je désinfecte pour ne pas que ça s'infecte justement. Si ce n'est pas déjà le cas. Enfin, tu sais qu'Isaac a beaucoup de fierté et qu'il ne clignera sans doute pas d'un oeil malgré la douleur. Tu imbibes les compresses tout en lui faisant la morale, comme tu peux la faire à ton frère ou encore tes proches amis. Il devait s'y attendre, tu ne peux pas t'en empêcher. Il faut toujours que tu donnes ton avis sur la situation. Tu poses la compresse sur la blessure, relevant le regard dans sa direction, les sourcils légèrement froncés, non enclin à comprendre ce qu'il essaye de te dire. Tu ne peux pas arrêter ? Tout le monde a le choix Isaac. Rien ne t'empêche de continuer. Tu secoues la tête de gauche à droite avant de reporter ton attention sur les soins prodigués. Tu tamponnes délicatement avant de changer de compresse, recommences l'opération deux-trois fois. Les cours de self-défense à la limite... Le fait de revenir ici avec des bandages, des coquards et autres types de blessures... c'est pas leur apprendre quoique ce soit. Tu vas finir par les faire flipper. Et dire que tu fais la morale à tout le monde alors que tu boxes à tes heures perdues. @Isaac L. Ramsey

(Jules Weaver)

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A kind of beautiful mess

@Charlize Seaton

La violence n'est pas agréable, mais nécessaire à la survie. Isaac ne prend pas de réel plaisir à aller cogner d'autres êtres humains, seules les liasses de billets l'intéressent en finalité. C'est pourtant pas faute de savoir que Charlize ne tolère pas vraiment ses agissements. Parce qu'elle ignore le pourquoi, et se contente probablement de l'image rendue au monde. L'ex taulard se plait à éclater ses adversaires sur le ring, exploite sa haine pour mieux triompher. Oui, ça lui arrive de combattre dans ces cages en acier, totalement fermées. Non, il n'en sort jamais indemne. Mais peu importe. Qu'est-ce qu'une plaie à la main, en comparaison des années de souffrance endurées par sa soeur ? Rien, alors il serre les dents. Hier, comme maintenant. - J'en ai vu d'autres, t'inquiètes. la douleur ne le dérange plus, il vit simplement avec. Pour autant, l'autre main se crispe sur le rebord de la chaise, transmet la peine à l'objet comme pour s'en débarrasser. Elle avait prévenu, ça pique. Et elle sait en retour, qu'il ne bronchera pas. Charlize le sermonne et il réplique, sachant malgré tout qu'elle n'a pas forcément tort. Au moins vis à vis des enfants. - J'ai de bonnes raisons de poursuivre. Au même titre que tu refuses le repos, que tu serais prête à te damner pour le boulot.. Je continue sur ma lancée. hochement de tête pour appuyer son propos, persuadé qu'il énonce aussi la vérité. Tout le monde sait que Charlize ne décroche que rarement. Que c'est complexe de la voir, d'obtenir quelques heures à son côté. - Alors j'irais vivre ailleurs. le poids de la frustration s'élève dans son ton de voix. Pas contre la brune, plutôt contre la vie en général. - J'ai déjà cassé la gueule à un dealer du coin, c'est vrai. Parce que j'avais peur qu'il revende sa came aux gosses. Je prône pas la violence, mais je l'utilise lorsque c'est nécessaire. Et dans ce monde, on sait aussi bien l'un que l'autre que nécessaire, ça devient récurrent. ce n'est pas de la mauvaise foi, plutôt un constat. - T'as jamais fait quelque chose de mal... En sachant que tu le faisais pour une bonne raison ? regard cherchant le sien, en quête d'honnêteté. S'il joue franc jeu avec elle, il n'en attend pas moins de sa part en retour.

(Invité)

16/04/2021

Isaac est tout ce que tu dois éviter. Tout ce qui t’a toujours attiré tel un aimant pris au piège mais, tout ce que tu dois pourtant éviter pour ne pas te mettre dans une situation plus délicate qu’elle ne l’est déjà. Tu t’es battue pour réussir à devenir une jeune femme respectable, ce n’est pas pour retomber dans tes vices. Il a ce regard perçant et ce vécu, une histoire douloureuse comme elles t’attirent tant. Un homme mystérieux mais dangereux à la fois et comme toujours, tu te retrouves bercée par l’adrénaline, le goût du danger. Mais, tu ne peux pas te laisser aller à nouveau et en souffrir par la suite. Il faut que tu gardes tes distances. Tu hausses les épaules, persuadée que vos deux situations ne sont pas comparables. Je travaille beaucoup pour assurer mon avenir et avoir l’argent nécessaire pour subvenir mais pour ça… je fais rien d’illégal. Et toi, t’es persuadée que ces combats ne sont pas réglementés. Tu tentes d’ailleurs de le découvrir en relevant les yeux dans sa direction avant de te remettre au boulot. Tu nettoies ses plaies en faisant attention de ne pas trop lui provoquer de douleur. Tu tentes d’être douce, tu t’arrêtes pour sortir de ton sac le nécessaire pour lui faire des points de suture ainsi qu’un anesthésiant local pour tenter de ne pas le faire trop souffrir même s’il le mériterait aux vues de ses paroles. Il semblerait qu’il préfère ne plus venir plutôt que d’arrêter de se battre. Tu appliques la pommade avant de réfléchir à son raisonnement. Tu te contentes d’hausses les épaules et réponds ensuite à sa question : Je mens, parfois. Pour préserver les personnes auxquelles je tiens. Mais sinon non, je ne pense pas avoir déjà fait quelque chose de mal… Tu n’es pas comme ton frère. Tu ne voles pas. Tu ne casses pas des gueules non plus. J’ai peut-être aussi enchaîné trop d’heures à l’hôpital. Plus de gardes que je n’y étais autorisée par la loi. Mais encore une fois, c’était pour la bonne cause puisque c’est en cas d’absence d’un de mes collègues ou encore parce que c’est le bordel au boulot. @Isaac L. Ramsey

(Jules Weaver)

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