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laugh like a child and i'll sing like no one cares (Gaspaël)

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« Si par dieu, tu veux dire Raphaël, définitivement. » Dis-je avec un large sourire angélique. Je n’irais pas jusqu’à dire que je lui suis reconnaissant de ne pas essayé de se faire ma femme mais ça me fait plaisir de l’entendre. Gigi est libre de vivre sa vie comme elle l’entend, mais je préfèrerais quand même qu’elle pioche ailleurs que dans mes meilleurs potes. Je ne sais même pas du quel des deux je serais le plus jaloux. Mes yeux roulent de plus belle lorsqu’il me dit qu’il tilte seulement maintenant le drame qu’il a su, par on ne sait quel miracle, évité avant de mimer que je lui mets une baffe à distance à sa petite blague. C’est plus fort que moi, je ne peux pas rire à ce sujet. C’est pour la vie que je me suis condamné avec mes conneries et je ne le souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi. J’ai la chance d’être en bonne santé, sous traitement, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. « Le jour où tu choperas une merde, tu le maudiras le feu de l’action. » Comme moi, depuis plus de deux ans. Je ne veux pas prononcé le mot VIH, de peur de mesurer sa réaction à l’évocation de la maladie, lui qui ignore que j’en suis porteur. Je suis (à peu près) certain que Gaspard ne m’offrirait pas la même réaction que Joey, à l’époque, mais je préfère ne pas tenter le diable. Et puis c’est sa journée, sa big révélation, je n’ai aucune envie de tourner la conversation vers moi et un sujet aussi déprimant. « Avec tout ce drama, j’espère que c’était au moins un bon coup pour compenser. » Parce que le pauvre, s’il récolte cette petite scène à chaque femme qu’il saute, il n’est pas sorti de l’auberge. « Je serai ravi d’être parrain et t’as tout interet à me choisir moi le moment venu. » Je le menace de mon index, avant de récupérer mon verre et en boire une longue gorgée. « Mais pas d’un plan cul, mariée qui plus est. Imagine un peu le pauvre gosse qui naît au milieu de ce bordel. » Non pas que mes parents, mariés, aient été un exemple de vie mais j’ai malgré tout eu un cadre familial plutôt équilibré. « Ca tombe bien, je connais le patron et il a le bras long. » Je ris et envoie un message à mon assistant manager de nous faire parvenir une nouvelle tournée au bureau. 
Un regard vers mon meilleur ami, je pousse un soupir avant de cracher mon abominable vérité. « Je crève d’envie de me faire une ligne. » C’est le cas depuis mi-juin, lorsque je me suis retrouvé en cure, mais jusqu’ici, je tenais bon essentiellement parce que le sevrage a été beaucoup trop douloureux. Je ne souhaite en rien repasser par là, mais ce n’est pas un ligne qui va venir foutre en l’air des mois de torture. Si ? 
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@Raphaël Desrosiers & @Gaspard H. Wertheimer

A force de rouler des yeux il y a des chances que je reste bloqué tu sais? Mais tu me fais rire et j'ai bien besoin de ça, de décompresser. Je sais quand même que je vais me repasser le film, celui où tu as pu croire un instant que je parlai de ta femme. Une comédie rigolote n'est-ce pas? Pas aussi drôle que l'histoire que j'ai récité. Si certains passages sont hilarants d'autres sont plus sérieux. J'ai prit de nombreux risques, que tu appuies pour bien me faire imprimer dans mon cerveau parfois évaporable que je ne dois plus jamais recommencer. « Nan mais je fais attention... Normalement. » Curieux quand même de savoir si je suis le seul de nous deux à être idiot « Ca t'es jamais arrivé? » D'oublier le précieux. Je ne te jugerai pas tu sais, juste une tapette derrière la tête. La mienne se met à réfléchir en raison de ta question, recherchant les sensations de cette nuit qui aurait pu être maudite. « C'était divin. L'un de mes meilleurs coups. » Que j'affirme avec force dans ma façon de parler. Bien trop sérieux, heureusement que tu viens me ramener le rire « P'tain le pauvre... » Les paupières qui s'activent, comme pour appuyer la réalisation, avant de te fixer pour parier que « Il aurait pu s'en sortir quand même. Un papa génial, un parrain extra... » On rajoute la tata Gigi? Le trio gagnant. Un peu comme toi, moi et de l'alcool nan? J'en réclame un peu plus indirectement et aussitôt tu répond à mes besoins. Je ne changerai mon meilleur ami pour rien au monde. Sur le point de te demander de balayer le récit de mes conneries en parlant de ton quotidien, tu me devances. Mais pour m'informer de quelque chose d'aussi délicat que mon oublie de capote et ma presque vie de papa. C'est le genre de révélation qui ne permet pas de prendre le temps de se poser pour donner la réponse la plus adéquate. Je suis doté d'une franchise, je m'exprime toujours sans filtre et les choses sortent de ma tête comme elles sont. « Depuis quand? Y'a une raison particulière? » Un manque, un évènement, juste le moment qui se prête à ce genre d'action? « Tu crois pas que ce serait prendre le risque de retomber... dans une forte addiction? » Je ne te condamne pas, moi je suis là pour mesurer les dangers. Aucune envie qu'on me dise que tu es décédé. Je ne veux pas revivre la peur d'une overdose une seconde fois. Si après tu penses pouvoir te contrôler comme moi, te chaperonner ne m'emmerdera pas. t'as peut-être toi aussi des pensées à oublier.    
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Mes lèvres s’étirent un peu plus à ses yeux qui roulent. La perche était trop belle pour ne pas être saisie, je suis sûr qu’il a vu venir ma remarque avant même que je la prononce. Le sujet devient ensuite plus sérieux et je peine à conserver mon sourire et parler de tout ça avec humour, pour des raisons évidentes. Je sais qu’à ses yeux, ce risque que j’évoque n’est qu’une possibilité si infime qu’elle ne lui semble pas réelle. Moi aussi, je pensais que ça n’arrivait que dans les films ou aux autres et pourtant, je suis porteur du virus depuis plus de deux ans à présent. C’est en pleine face que je me prends le revers de ma petite leçon. Chacun de mes muscles se tendent à la question qu’il me pose bien trop naturellement et si je refuse d’aborder le sujet, il n’est pas question non plus de lui mentir dans le blanc des yeux. « Quand j’étais jeune et con. » Soit il n’y a pas si longtemps. Mais je ne m’attarde pas, en revient vite à la femme mariée dont il me parle et le tour est joué. « Bon, c’est déjà ça. » Un sourire prend à nouveau place sur mes lèvres et je me détends, rassuré d’avoir échappé au “pire”. « Le gosse aurait peut-être eu une chance de s’en sortir, mais toi ? T’imagines un peu la responsabilité ! » Fini les sorties, les potes, la came. Soudainement, cette petite chose serait devenu le centre de son univers et si je lui souhaite d’être un jour papa, j’espère que ça arrivera le plus tard possible, lorsque Gaspard n’aura aucun regret concernant sa jeunesse.
Alors que les boissons sont commandées, je ne réfléchis pas avant de dire à voix haute ce qui m’obsède depuis des semaines. Des mois, en réalité. « Depuis la dernière ? » Je demande avec un rire amer, avant de porter à nouveau le verre à mes lèvres. Depuis l’hospitalisation, je ne me souviens pas d’un moment où mon corps n’a pas réclamé sa dose mais c’est devenu bien plus facile à contrôler avec le temps. « Je crois que je me sens justement prêt à me contenter de ça. » Et c’est bien pour cette raison que je lui fais part de ce besoin. Jusqu’ici, la peur de la dépendance et d’un nouveau sevrage surpassaient l’envie de me faire une ligne mais là, je suis intimement convaincu qu’une faible quantité ne pourra me faire que le plus grand bien. Peut-être parce que le souvenir de la torture imposée à mon corps cet été se dissipe, qu’il n’est plus que ça; un souvenir. « Ça se passe bien avec Zack et j’n’ai aucun regret à son sujet mais j’ai tout arrêté d’un coup. Les plans culs, les soirées, la came… J’ai l’impression de ne plus être moi-même. Je me manque ! » Je conclus en riant, pour rendre la conversation un peu moins sérieuse qu’elle ne l’est. Je veux juste que Gaspard sorte un petit sachet de sa poche avec un sourire idiot et qu’il me fasse confiance, no question asked. Allez mon petit chat, tu as bien ça sur toi.
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@Raphaël Desrosiers & @Gaspard H. Wertheimer

Est-ce que je me sens rassuré d'entendre que je ne suis pas le seul con des deux? Nan. On a risqué gros et je pense que je retiendrai mieux la leçon si j'avais connaissance de ton petit secret. Pour le moment, je me dis qu'on est pas meilleurs amis pour rien. Une pensée qui me fait sourire, autant que le souvenir d'une nuit torride sur le capot d'une voiture. Lèvres rapidement remises dans une expression moins gai à la réalisation qu'être papa ça fait tout changer. Ha oué nan... Je ne suis pas prêt pour mettre une croix sur le rythme actuel de ma vie. La seule chose dont je me soucie réellement, c'est de créer des vêtements dans les temps. J'laisse ça aux autres, pour l'instant. Ou pour toujours. Je ne prend déjà pas d'animaux par pure conscience que c'est une charge que je ne pourrai pas porter? J'oublie un jour sur deux de me nourrir, la pauvre bête aurait le temps de mourir avec moi comme maitre. Il n'y a qu'avec ma nièce que tous mes sens sont accordés, le rôle de tonton me va à merveille alors je vais savoir m'en contenter. Et là, j'ai d'autres chats à fouetter. Ta révélation n'est pas sans importance, alors j'ai envie de tout connaitre avant d'apporter un jugement. Tu le crois ou tu le sais? Si je ne suis pas genre à jouer sur les mots, là je le fais. Une gorgée avalée, je repose mon verre pour te donner la totalité de ma concentration et de mon sérieux, même si mon expression est joyeuse de part ma risette. J'écoute l'explication que je ne peux que comprendre. Quelques minutes plus tôt, je me suis imaginé père et j'avais déjà l'impression de me perdre. Ton récit n'est pas monté pour m'embobiner, j'ai connu ce Raphaël dont t'es entrain de parler. Il me manque, c'est vrai, même si je suis fier de l'évolution, de l'homme que t'es devenu grâce à ta moitié. Un soupire s'échappe pendant que mes doigts massent mon menton. Tu lui en as parlé? A Zack, de cette envie. Ou même à Gigi, vers qui il serait peut-être plus facile de se confier. Si je me monte un peu tendu, mon cerveau sait comment rattrapé ça avec un peu d'humour Pour les plans culs, j'peux pas t'aider. Je t'aime, tu le sais mais... La moue faussement crispée, intérieurement je poursuis en me disant que je ne peux pas coucher avec mes deux meilleurs amis. Les soirées bon ben, tu m'appelles et je débarque. Toujours opérationnel pour m'éclater la tête, le foie et tout ce qui se trouve entre ces deux là. Pour le dernier point,... L'amour et la confiance que je te porte me disent que je peux y aller les yeux fermés. Mais je me sens chanceux de n'avoir sur moi, que de quoi se faire un rail chacun. Aucun excès ne sera à prévoir, sauf si je décide d'appeler celui qui me fournit mais je ne vais pas proposer cette éventualité. Je vais même plutôt te soumettre un désir Ce qui me rassurerait, c'est que tu n'en prennes pas seul. Que tu ne recommences pas à abuser. A te droguer dans des moments anodins. Ma main dans ma poche de pantalon, le saint Graal est maintenant sorti et posé sur la table. L'air idiot? Là lui aussi, impossible de cacher que ça fait du bien de retrouver une partie de toi.
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Je pense que j’aimerais un jour être papa. Il n’y a qu’à voir à quel point je suis gaga de ma petite sœur! Ça m’a parfois traversé l’esprit qu’elle serait mieux à la maison, avec Zack et moi, plutôt qu’avec mes parents. La raison l’a cependant toujours emporté sur ces désirs non fondés ; je suis loin d’être prêt et je suis convaincu qu’il en va de même pour mon meilleur ami. Il serait bleu du gosse, prêt à tout pour lui, il n’y a aucun doute là dessus. Mais est-ce qu’il serait heureux, à balayer toute sa vie pour se concentrer sur celle d’un enfant ? Pas plus que je ne le serais, soit pas du tout. Ça me semble plus sage. Laissons ça aux personnes matures et responsables, ou à celles trop stupides pour comprendre avant le drame qu’un enfant n’est pas un accessoire. Je ne suis peut-être pas quelqu’un de très réfléchi mais parfois je me dis que je le suis bien plus que tous ces gens qui se retrouvent avec des “bébés accidents” qui viennent bousculer toute leurs vies.
Puisque tout ceci n’est pas réel, que Gas’ y a échappé, je me tourne vers quelque chose de présent, laissant la conversation concernant cette fameuse femme mariée mourir. Merde, c’est tellement égoïste de ma part. Il est venu pour me révéler cette histoire épique, pas pour m’entendre parler de finir le nez dans la poudre. Je lève un sourcil lorsqu’il joue sur les mots, l’étudiant pour savoir s’il tient vraiment à obtenir la réponse. Elle n’est certainement pas celle qu’il espère car si j’ose espérer pouvoir me faire confiance après plusieurs mois d’abstinence, je ne peux pas jurer qu’une fois lancé je pourrai m’arrêter net. Là, avec lui, définitivement. Mais en soirée… une fois dans l’ambiance, entourée de personnes qui enchaînent les rails, rien n’en est moins sûr. Non et je ne le ferai pas. Il ne peut pas comprendre. Zack n’a jamais connu cette addiction et n’a jamais approuvé ma relation avec la drogue, il est hors de question que je me confie à lui sur ce point parce que c’est sur un lit d’hôpital qu’il va m’imaginer directement. Il ne pourra pas comprendre, ou me faire confiance, sur les limites à ne pas dépasser. Je souris à la première remarque de Gaspard sur les plans culs, n’ayant de toute façon pas l’intention de toucher qui que ce soit d’autre que mon petit-ami. C’est bien la partie qui me manque le moins, de l’ancien moi, parce que j’ai tout ce qu’il me faut à la maison. Un hochement de tête répond à la suite de sa réflexion, car je ne souhaite pas l'interrompre dans sa lancée, attendant patiemment qu’il aborde le troisième point qui faisait, que je le veuille ou non, partie intégrante de la personne que j’étais il y a encore quelques mois. C’est six jours par semaine que ça finissait dans mon système. Je me mords la lèvre à sa condition, les yeux rivés sur sa main qui se trouve dans la poche de son pantalon à présent. Je suis rarement seul. J’ai un sourire en coin, alors que mes muscles se tendent lorsque le sachet fini sur la table. Je dois avoir la même gueule qu’Edward lorsqu’il regarde Bella, pour la première fois. Suis-je vraiment prêt à foutre en l’air ces derniers mois de souffrance, de travail sur moi, pour quelques grammes ? La réponse n’est pas difficile à trouver. Mon sourire s’élargit alors que je me penche pour récupérer le sachet et le faire tourner dans mes doigts. Je savais que tu n’allais pas me décevoir. Si je ne peux plus compter sur Gas’ pour une bonne soirée, sur qui pourrais-je le faire? Je sais que je peux m’en contenter. Dis-je plus assuré, parvenant preque à m’en convaincre. La poudre finit sur ma carte de banque, je l’écrase et la répartit en deux lignes équitables - je ne vais pas faire le gourmand pour la première fois. Avoue que j’t’ai manqué aussi ! Dis-je tout en glissant du bout des ongles la carte vers lui, prenant soin de ne rien renverser. A toi l’honneur bébé.
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@Raphaël Desrosiers & @Gaspard H. Wertheimer

La sagesse n'est pas un synonyme de Gaspard, mais il m'arrive parfois de savoir en faire preuve. Ce qui est étrange c'est qu'avec toi je peux l'être et tout son contraire. Je reviendrais sur ça dans un petit instant. Parce que tu viens me confier ton envie de sniffer, balancé comme un bonjour. C'est parce que nous, on peut se tout se dire sans se juger. Si je pose des questions c'est uniquement pour faire taire les peurs qui arrivent. T'es mon meilleur ami, j'ai besoin de savoir que tout est sous sécurité. Besoin que tu m'affirmes que tout va bien se passer. C'est quelque chose de délicat. Qu'il ne comprenne pas, je peux le comprendre moi. Il est juste effrayé que la drogue te tue ou te fasse devenir quelqu'un d'autre. Risible quand moi, je te trouve différent par ton arrêt de consommation. Je ne vais pas demander si tu lui parleras de ce qu'il va se passer ici, c'est quelque chose qui ne me regarde pas. Mon avis n'est donné que si il est mendié. J'épilogue maintenant tout en actionnant ma main pour récupérer le sachet qui loge dans ma poche de pantalon. Si il n'est pas soigneusement dissimulé, c'est parce que dans cet établissement je suis comme à la maison. Sorti, je fais une dernière requête et ta réponse me fait légèrement soupirer. On sait tous les deux qu'un addict qui replonge, se trouvera n'importe quelle excuse pour consommer seul et pour n'importe quelle occasion. Jamais. Alors ne me déçois pas non plus. Beaucoup me fouetteraient pour ce que je viens de faire, pour ce que je viens de te donner. Que l'on soit juste d'accord, t'es grand et je ne t'ai pas forcé. T'as plutôt intérêt. Parce que j'suis peut-être le premier pour faire la fête, mais je serai aussi le premier pour venir te botter le cul. Le visage qui va de haut en bas pour appuyer cette promesse. Pendant que tu prépares les lignes, je sors le premier billet qui se promène non loin de mes doigts et le roule grâce à ses derniers. Beeen j'vais pas nier. Les paupières qui papillonnent furtivement Après faut pas se méprendre. J'suis vraiment heureux que tu le sois avec Zack, que ta vie évolue tout ça, tout ça. Mais oué, parfois j'ai besoin de nos moments. Comme celui là. La carte qui s'approche, je te fixe une dernière fois avant de pencher mon buste pour que ma paille artisanale se trouve au dessus de mon rail. Je renifle pour dégager mon nez, installe ce qu'il faut dans la narine et d'un coup, j'aspire la totalité. Les yeux fermés, je relâche l'air pianissimo. Radicalement entrain de me délecter de cette poudre, mon index qui efface la preuve. Je peux à nouveau plonger mon regard dans le tien, lâcher le tube de papier sur la table et te dire Bon orgasme flamingo. Car aucun doute que c'est vers ça que tu vas te diriger après ces mois sans y toucher. Hâte de voir l'effet dans tes yeux bleus délavés, le sourire en arme de guerre. J'étais l'arme, tu étais la détente. Nous deux formions le duo parfait. Tu es le cerveau, je suis son vice. Il es ma vertu, je suis sa compagnie sournoise. Tu es l'automne, je suis le printemps. Il es l'ancien, je suis la renaissance. Nous formions la parfaite révolution. Mais tu es avant tout, ce que je n'avais espéré. Un nouveau vent sur mes narines remplies de poudre blanche. Tu es tout ce pour quoi je vis.
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Il n’y a pas une autre personne ici bas en qui j’aurais plus confiance que lui pour plonger le nez dans la poudre à nouveau, après des mois interminables d’abstinence. Je sais qu’en plus de ne pas juger, Gaspard ne va pas passer la soirée à paniquer mais plutôt se joindre à moi pour profiter du moment. Une ligne. Pour ce qu’on en sait, je ne vais même pas la sentir passer. Ce n’est absolument rien à côté de la consommation qui m’était journalière à l’époque. Une ligne pour nous, c’est un redbull pour d’autres. Ouai. Je souffle, sans m’étaler. Je comprends totalement mon petit-ami et ses craintes. Deux overdoses au compteur en lui ayant affirmé dans le blanc des yeux que je savais ce que je faisais et contrôlait, il y a de quoi douter. Mais je suis calmé et on ne peut pas comparer un peu de fun à ce que je m’accordais l’année dernière.
Les lignes prêtes, je souris lorsque Gas’ affirme qu’il ne me décevra jamais car je sais qu’il n’y a rien de plus vrai. Le parisien a toute ma confiance, quel que soit le sujet. Je lui confierais ma vie les yeux fermés, même lorsqu’il plâne. Je te jure que je n’ai pas envie de repasser par un sevrage, aucun risque que je déconne là-dessus. Hors de question que je m’impose volontairement cette torture à nouveau. Il n’est pas question de réhabituer mon corps à une consommation régulière, seulement de pouvoir me faire suffisamment confiance pour profiter raisonnablement de temps à autre. Les yeux sur le billet qu’il roule, j’ai un sourire amusé au coin des lèvres lorsqu’il admet que Raph 1.0 lui a un peu manqué. Moi il me manque jour et nuit. Peut-être qu’il manque à Zack aussi, au final, parce que je ne suis pas certain d’être à cent-pour-cent moi-même ces derniers mois. Il manque un petit quelque chose. Si ce n’est que nos moments qui te manquent, un message et je suis tout à toi. Certes, je ne suis plus aussi disponible que je l’étais avant d’être en couple mais je ne veux absolument pas devenir l’un de ces mecs qui perdent leurs potes au profit d’une relation. Il faut un juste milieu et mon meilleur ami sait qu’il n’a qu’un mot à dire pour que je le rejoigne, où qu’il soit.J’ai un peu failli à cette promesse en évitant les clubs et toute possible tentation mais c’est fini. I’m back.
Alors qu’il inspire sa ligne, j’imagine déjà l’effet de la poudre sur mon corps et ma tête dans les minutes qui suivent. La carte poussée dans ma direction et le billet jeté sur la table, je récupère ce dernier et le fait rouler entre mes doigts. J’hésite. Une demi-seconde, je me pose tout de même la question; est-ce que je sais ce à quoi je renonce ? Neuf mois de sobriété, de thérapie, d’ennui profond le soir lorsque je ne suis pas dans les bras de mon petit-ami. Ce que j’ai à y gagner vaut plus que tout ça. La tête baissée, je presse mon autre narine et me délecte de la poudre qui vient me piquer le nez. Merci Gaspacho. Je souris bêtement et aspire les derniers millièmes de gramme éparpillés sur la carte, avant d’essuyer celle-ci sur mon pantalon pour la ranger. Une nouvelle tournée? En attendant l’extase, la montée. Juste de quoi accélérer le processus. Je crois que ce soir, c’est dans tes bras que je vais dormir. J'annonce et lui adresse un clin d'œil. Hors de question de risquer de me faire griller par Zack pour une pauvre ligne. La seule, l’unique, c’est promis. A moins que tu ne trouves plus intéressant que moi en cours de route. Il ne faudrait pas que je le prive d’une partie de jambe en l’air, quand bien même je doute fortement qu’il trouve meilleure compagnie.
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@Raphaël Desrosiers & @Gaspard H. Wertheimer

Bien qu'existe un secret que nous ne partageons pas et que j'ignore, je n'ai aucun doute face à la force de la confiance mutuelle. Et même si jamais tu merdais, si tu perdais pieds une nouvelle fois, je serais toujours là pour toi. Je peux affirmer qu'il n'existe rien en ce monde qui pourrait me détourner de notre amitié, de ce lien qui ne fait que prendre en puissance grâce aux moments de joie et aux épreuves. Même contre les changements de la vie, comme celui que nous sommes entrain de traiter. Oué mais je dois doser, sinan j'vais t'envoyer ce genre de messages tous les jours. Un léger rire s'échappe, pas si loin d'une vérité. Parce que outre mon travail, rien n'occupe mes journées. Je suis plus amené aux instants de solitudes, enfin je crois. Après tout, on dit bien qu'on ne sait jamais ce qu'il se passe chez les autres. Un jour j'aurai, cette personne avec qui partager mes réveils jusqu'aux couchers. Mais je me contente parfaitement de ta compagnie avec qui profiter de la vie, au final, ai-je besoin de plus? Bon nombre de fois mon coeur a été brisé, alors qu'avec toi, il n'a jamais fissuré. Tu l'as souvent apeuré, mais tu as toujours su le réconforter. Et je crois que j'aurai été blessé que tu partages cette première ligne avec quelqu'un d'autre. C'est comme une preuve de tout ce que je viens d'énoncer avant, ce sentiment de sécurité quand nous sommes l'un avec l'autre. Je ne manque pas une miette du spectacle, de ta délectation. Chaque gramme que tu aspires étirent un peu plus mes lèvres, jusqu'à ce que nos regards se reprennent où là, mon sourire atteint son apothéose. Avec plaisir Flamingo... et avec plaisir aussi pour la tournée! Parce qu'on sait que mélanger les deux ne feront qu'augmenter les sensations. Un cocktail que tout le monde ne peut pas supporter. Avant l'arrivée du nouveau verre, j'attrape le mien que je termine en une grosse gorgée. Je ne suis pas du genre à gaspiller. Bien que tu es à deux doigts de me faire recracher le tout avec ton indirect Au cours de quelle route? J'reste ici moi. Autrement dit mon coco, on va passer la nuit à deux. Certainement à discuter pour la plus grosse partir, rire, boire, refaire une petite ligne et s'endormir comme deux masses dans ce bureau. J'ai connu pire endroit pour m'assoupir.

RP TERMINE laugh like a child and i'll sing like no one cares (Gaspaël) - Page 2 2511619667
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