⌜ainswock⌟ — you smell like love

@Mickey Ainsworth tu l'avais souvent imaginé ce moment. tu savais qu'il n'en faudrait pas plus pour te remplir de bonheur. mais jamais tu n'aurais imaginé que ça serait à ce point là. tu débordes d'amour, de bonheur, de joie, comme  jamais ça n'étais arrivé auparavant. les papillons dans le ventre, tu les a déjà ressentis, des centaines des fois. mais à cette puissance... jamais. c'est indescriptible. tu débordes d'amour alors que tu n'as même pas encore croisé son regard, entendu battre son coeur, senti son souffle contre ta peau, entendu ses premiers pleurs... rien que d'y penser, l'émotion s'empare de toi instantanément. le tableau qui se déroule à cet instant même dans la salle de bain est nettement moins magnifique. test de grossesse entre les mains, t'as le smile jusqu'aux oreilles.  main que tu viens placer devant ta bouche, plus qu'agréablement surprise devant le résultat positif. oui, gaïa. dans quelques mois tu seras mère. tu remercies le ciel pour cette merveilleuse nouvelle. t'as toujours voulu avoir des enfants, mais tu ne t'imaginais pas que ça arriverait si vite. à croire que le destin a décidé d'égayer un peu ta vie. un peu est d'ailleurs un bien grand mot. t'es dans ta bulle à cet instant. puis, tu reprends tes esprits. tes pensées se tournent vers mickey. oui, t'es pas seule gaïa. t'espères juste qu'il vivra cette nouvelle aussi bien que toi. tu demandes pas autant forcement, puisse que ton bonheur est incommensurable. puis mickey est déjà père lui. il a maddie. d'ailleurs, tes pensées se dirigent peu après sur elle. c'est certain qu'elle sera heureuse elle, maddie. elle sera une grande soeur formidable. t'en a aucun doute. et tu te fais presque des films. c'est reparti.

mickey dort encore. tu te demandes bien comment tu vas lui annoncer la nouvelle. tu t'atèles déjà à lui préparer le meilleur des petits déjeuné. le stress s'empare bien rapidement de toi. t'appréhendes, forcement. mais t'es encore et encore sur un petit nuage. déjeuné préparé sur un plateau, tu te rends dans la chambre, poses le plateau à ses côtés, puis t'assois près de lui — babyyy, p'tit déj ? tu t'réveilles ? que tu dis tout en gaieté. un peu trop d'ailleurs. ces derniers temps, avec tous les problèmes qui vous sont tombés dessus, t'avais perdu de ta lumière. mais là, ce n'est certainement plus le cas. rien de ce que l'ont pourra te dire n'enlèvera la joie que tu éprouves aujourd'hui.

@Gaïa Murdock ainswock's apartment 14.01.2022

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Les choses s’apaisaient enfin entre nous, une vie de couple qui se stabilisait, une confiance qui revenait alors plus forte que jamais. Le mois de décembre avait été intense, de par le marché de Noël auquel on s’était inscrit pour tenter de sonder les habitants sur notre talent culinaire. Ça avait l’air d’avoir fait ses preuves, puisqu’on a connu un franc succès. Le mois avait alors été intense et le contre-coup se faisait à présent ressentir. Difficile de se réveiller chaque matin, l’envie de rester au lit étant bien plus forte que la normale. Mais faut admettre qu’entendre ta voix au réveil, c’était un des plus beaux sons qu’il m’était donné d’entendre. J’aimais ta voix, ton odeur, ton sourire, ton regard. Tout chez toi me faisait fondre. J’avais l’impression de retomber amoureux chaque matin quand tu m’embrassais. Mais ce matin, c’était différent. Ce matin, tu n’étais pas pareille. Enjouée, un peu plus souriante même. Gaie j’aurai même tendance à dire. Et ce, sans même avoir ouvert les yeux. La tête qui se tourne vers toi avant d’ouvrir les yeux pour te découvrir. Le soleil de janvier tapait sur le velux, inondant la pièce de sa lumière chaleureuse. Et forcément, t’avais un air angélique comme ça. « hey… salut toi » que je dis, d’un sourire idiot dessiné sur les lèvres. « p’tit dej t’as dit ? » Je me redresse et découvre le plateau dressé à côté, ce qui m’étonne et me pousse à te regarder, tout en m’étirant un peu plus. « on fête quelque chose ? j’ai manqué un truc ? »

@Mickey Ainsworth ce bonheur que tu dégages, cette joie qui t'habites, ça faisait des mois et des mois que tu n'avais pas ressenti ça. des mois que tu n'avais pas autant sourit. ta vie va changer. elle n'en sera que meilleur avec tout ce qui se prépare. mais tu te rends vite compte que t'es pas seule. qu'il serait possible qu'avec tout ce qui s'est passé depuis des mois, mickey ne soit pas si emballé que ça. t'appréhendes forcement. mais au fond, t'arrives pas à contenir ta joie. tu te dis que forcement, il sera quand même un peu heureux non ? et puis, tu te dis qu'il a déjà maddie, qu'il ne vivra pas tout ça de la même manière que toi. peu importe ce qu'il en pense. ce bonheur, personne ne pourra te l'enlever. ce désir de maternité a toujours été en toi et attendre cet enfant, c'est peut-être le signe de jours meilleurs à venir. tu viens déposer le plateau devant lui, puis te passes une main dans les cheveux. ce sourire qui ne te quittes pas — fêter quelque chose ? mh, pas loin ouais... tu te poses en tailleur à ses côtés, braques ton regard sur lui. tu peux pas te retenir plus longtemps et viens passer une main dans ton dos, pour attraper le test de grossesse qui se trouve dans ta poche. tu te racles la gorge pour t'éclaircir la voix — ferme les yeux. oui t'aurais pu attendre le lendemain, histoire de lui préparer un petit truc surprise pour qu'il l'apprenne comme le font pas mal de femmes, mais tu pouvais pas attendre plus longtemps. une fois les yeux de mickey fermés, tu viens positionner le résultat avec l'inscription ' pregnant ' du test non loin de ses yeux — ouvre. et les secondes paraissent interminables.

@Gaïa Murdock ainswock's apartment 14.01.2022

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Si les derniers mois ont été difficiles, je me dis que la suite ne pourra être que mieux. On a vécu des choses pas simples et pourtant, on était toujours là. Deux ans après et toujours aussi amoureux l’un de l’autre. J’aimais être celui qui te faisait sourire, qui te faisait rire même. Celui qui te poussait à te dépasser un peu plus chaque jour pour atteindre tes objectifs. Mais ce matin, en te voyant avec le petit déjeuner et le sourire jusqu’aux oreilles, j’avais l’impression de manquer quelque chose, un truc que j’aurais oublié ou pas capté. Et forcément, l’angoisse s’empare de moi, le stress en rajoute même une couche. Apparemment, on fête quelque chose mais je n’ai pas encore la réelle information. Main dans le dos, tu semblais avoir un indice juste derrière toi, mais j’allais pas être au courant de suite, les yeux qui doivent être fermés. Je ne me rebelle pas et je ferme les yeux, comme demandé, le cœur battant. Puis quand tu me demandes de les rouvrir, c’était toi que je cherchais directement, avant de suivre ton regard qui se dirigeait vers un objet particulier, positionné face à moi. Bâtonnet blanc et bleu, une inscription écrite sur l’écran. Je l’attrape, pour mieux lire ‘pregnant’ dessus. Enceinte ? Ce test de grossesse dit enceinte. Mon regard se relève pour chercher le tien, le cœur qui passe en tachycardie assez rapidement. « tu… » Et je faisais le ping pong entre le test de grossesse et toi. « t-t’es enceinte ? » La peur, la joie, la panique, l’excitation. Bien trop de sentiments se bousculaient et je ne savais plus où donner de la tête. « gaga, on va avoir un bébé ? » Les larmes montent, le sourire se dessine, le bonheur s’empare de moi. La joie à l’état pur venait de gagner la bataille contre tout le reste.

@Mickey Ainsworth tu ne savais pas trop comment t'y prendre pour lui annoncer la nouvelle. pas le temps de mettre en place un truc grandiose non. toi t'es trop impatiente. tu saurais pas garder le secret plus longtemps. alors oui, t'espères juste que pour lui le moment sera le bon. t'espères qu'il ne prendra pas peur. mais pas le temps de te poser dix milles questions. tu lui ordonnes, avec un sourire qui se voulait rassurant, de fermer les yeux. il s'exécute et une fois qu'il les réouvre, tu te mords la lèvre, attendant avec impatience une réaction de sa part. après quelques secondes, il relève le regard vers toi. t'as le palpitant qui s'active au fur et à mesure que tu le regardes. tu te contentes d'affirmer ses propos de rapides signes de têtes à répétitions. t'arrives même plus à parler tellement l'émotion te submerges d'un seul coup rien qu'à en voir sa réaction. il avait l'air... heureux ? et c'était un immense soulagement pour toi.

@Gaïa Murdock ainswock's apartment 14.01.2022

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Clairement, je m'étais pas attendu à grand chose pour mon réveil de ce matin, encore moins que ma copine vienne me préparer le petit dej au lit. Mais faut croire que c'était peut-être une action pour casser une certaine routine de métro-boulot-dodo. Certes, ma vie n'était pas si routinière mais on s'était pas mal encrassé dernièrement, avec les soucis qu'on se trainait depuis quelques mois. L'envie de se retrouver sur la même longueur d'ondes était bel et bien présente, mais je ne savais pas vraiment comment faire. La St Valentin approche et je me dis que c'était peut-être l'occasion de tenter quelque chose, qui sait. Mais là, c'était pas à ça que je pensais. Les yeux fermés, je les rouvrais sur un objet posé face à moi. Objet que je prenais dans mes bras. Il me fallut pas longtemps pour lire, mais un peu plus de temps pour décrypter ce dont il s'agissait. Le coeur s'affole quand l'esprit capte ce dont il est question. Et pour simple réponse à mes questions, ton visage bougeait de haut en bas, un sourire sur les lèvres. Mes yeux s'écarquillaient avant que je ne pose le test de grossesse de nouveau sur le plateau pour venir me pencher vers toi, attrapant ton visage entre les mains et je t'embrassais fougueusement, le bonheur transpirant par toutes les pores de mon corps. « on va avoir un bébé... » que je répétais, le front contre le tien. Puis je me redressais d'excitation. « on va avoir un bébé ! » Et puis mon regard se pose sur ton ventre, encore bien trop plat pour laisser entrevoir quelque chose. Alors je me penchais pour coller mon oreille à ce dernier, glissant quelques mots. « coucou toi, c'est moi, c'est papa » Voilà, l'émotion est vraiment là.

@Gaïa Murdock ainswock's apartment 14.01.2022

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J’avais toujours rêvé de fonder une famille. Une belle et grande famille. Maddie était arrivée dans ma vie comme ça, en un claquement de doigts. Puis après toi et moi on s’était mis ensemble. C’était pas ton enfant, même si tu agissais avec elle comme une maman poule. Mais là, la nouvelle d’un enfant à nous, le mix de nos deux ADNs, c’était clairement autre chose. Non pas que j’aimais pas Maddie, loin de là, elle était la prunelle de mes yeux. Mais ce bébé, c’était un bout de nous deux. La consécration de l’amour qu’on pouvait se porter. Au diable le mariage, tout ça c’était bien plus fort encore. La joie éclate dans la pièce et tu étais autant heureuse que moi. Mains posées sur ce ventre qu’était le tien, mots qui, j’espère, traversent ton enveloppe corporelle pour arriver jusqu’à ce bout de nous. Même si, en vrai, je ne sais pas trop quand se développent les oreilles et sa compréhension du monde extérieur. Je me redressais, sourire sur les lèvres à tes mots avant de te prendre dans mes bras, me délectant de ta présence à mes côtés, de ton amour intarissable également. « on va être parents… j’ai du mal à y croire » Comme un rêve qui devient réalité sans qu’on y soit vraiment préparés.

@Gaïa Murdock ainswock's apartment 14.01.2022

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C’était pas forcément dans mes plans dans l’immédiat, parce que tout ce que je voulais, c’était qu’on continue de se construire tous les deux, qu’on ait des bases solides pour ne plus vivre les périodes de doute qu’on a pu avoir les derniers mois. Alors ouais, dans ma tête c’était de solidifier tout ça, de se marier un jour éventuellement et ensuite le bébé. Mais là, ce test de grossesse venait de tout chambouler. Le bébé il était là, dans ton ventre. Il avait déjà amassé plusieurs centaines de cellule et continuerait de se développer dans les mois à venir. Ce bébé, il allait foutre en l’air tout notre équilibre mais je m’en foutais totalement. Parce que là, j’étais juste heureux, j’transpirais de bonheur et tu le ressentais, mes lèvres contre les tiennes. Le sourire qui vient fendre mon visage de tout son long, il était immanquable. Mains posées sur ton ventre pour ensuite dire quelques mots à cet embryon qui allait très vite faire le bonheur de ses deux parents. « j’ai tellement hâte… tellement ! » Je me redressais pour venir t’embrasser, attrapant ton visage de mes deux mains, avant de capter ton regard. « j’te promets que je vais tout faire pour vous rendre heureux, toi, bébé, maddie… j’vais tout faire pour qu’on manque de rien et qu’on soit bien » La peur évidemment trouvait son bout de chemin dans mon esprit, la peur de ne pas être à la hauteur d’un deuxième enfant, de mal gérer cette grossesse vu que j’avais même pas vécu la première avec mon ex. La peur de foirer quelque part, la peur de te perdre d’une façon ou d’une autre. « je t’aime tellement »