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@Easton Argall — Deux semaines qui ont semblé des décennies loin de Boston. Deux hommes que mes hommes m'ont imposé et qui m'inspirent autant confiance qu'un blouson avec couteaux rétractables à l'intérieur. Et surtout, toi, loin de mes deux mains, loin de mes deux yeux. Tu pensais que je t'avais presque oublié, et je craignais en partie la même chose. En quelques messages où je me sentais joueur, je t'ai motivé à revenir vers moi, chez moi, là où personne ne peut nous voir, où personne ne peut nous déranger. À ton message m'indiquant que tu es à la porte de mon nouvel appartement, j'en ai le coeur qui s'accélère. Comment cela se fait-il que malgré mon éloignement des réseaux et de ma vie ici, tu me fasses toujours cet effet ? J'ai pris le soin de mettre une belle chemise noire qui me moule peut-être de trop, allant parfaitement avec mon pantalon coupe slim qui fait de même. Le blond de mes cheveux est plus terne, et le brun repousse doucement, mais ma chevelure est coiffée comme il se doit. Ma chambre est éclairée de façon presque festive, rien que pour toi, pour nos retrouvailles en cette période de fête. ❝ Salut beauté ❞ déclare-je dans un sourire narquois en t'ouvrant la porte. Ta silhouette se dessine, et les traits de ton visage qui m'apparaissent font vrombir mon palpitant. Je te laisse rentrer sans oser te toucher encore, avant de prendre ta main délicatement comme si la chasteté était de mise. Je suis bien trop excité à l'idée que tu rentres dans notre cocon, là où les lumières sauront éclairer tes prunelles de millions de feus. En poussant la porte, je te laisse t'engouffrer avant de la refermer derrière moi. ❝ La décoration te plaît ? ❞ Et alors que tes yeux se posent de partout, et que tu me tournes le dos, je me plaque contre toi pour t'enlacer, plaçant mon menton contre ta tempe et la baisant par la suite. ❝ C'est rien que pour nous ❞ ris-je à moitié. Nous méritons un beau début d'année. Nous méritons le bonheur.
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