the most wonderful time of the year (William)

« Laisse-moi Zuckerberg. » Dis-je enjouée, principalement pour appuyer sur ma présence à ses côtés sur ces îles, même si tout ceci n’est qu’une fantaisie. Si je suis curieuse d’apprendre à le découvrir à nouveau, et peut-être le retrouver à un certain niveau, je ne tire pas de plan sur la commette. Il est fort probable que nous réalisons très vite que nos vies ont pris deux routes bien distinctes, qu’il est difficile de croiser pour parcourir un bout de chemin ensemble.
Assise dans le taxi, j’attache ma ceinture de sécurité pour ne pas finir à travers le pare-brise comme notre call #7 cette nuit. L’image me retourne l’estomac et je m'efforce de me concentrer sur le son de sa voix plutôt que sur les interventions de ce trente-et-un décembre. Ce que j’entends ne me plait pas plus et ma bonne humeur s’étiole un peu plus à chacun des mots que prononce mon premier petit-ami. « C’est très gentil de proposer ton aide mais je n’ai pas l’intention de me prostituer pour une vie de luxe. » Dis-je avant de soupirer d’un air exaspéré. Il n’a absolument rien compris. C’est à ses côtés que je m'aventurerais dans ce monde imaginaire, pas avec un milliardaire choisi sur mesure, dans le simple but de faire rouler les billets entre mes doigts. « Je suis fatiguée. Bonne année et bon retour, Will. » Plutôt mettre un terme à l'appel plutôt que de continuer à me renfrogner, dans un état de fatigue extrême qui n’aide absolument pas à relativiser.