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@Warren Bishop
et malgré tout ça, tu serais tout de même prête à tout pour l'aider. malgré la trahison, malgré la déception. l'amour prend encore le dessus sur tout le reste. il compte pour toi. plus qu'il ne peut l'imaginer, parce qu'évidemment ce n'est pas quelque chose que tu cries sur tous les toits. juste des sentiments que tu gardes pour toi. des sentiments qui n'auraient même pas lieu d'être. pas après tout ça. et pourtant, tu vois les 'efforts' qu'il essaye de faire malgré son addiction. tu t'apprêtes à t'en aller. il est irrécupérable. tu te dis qu'encore une fois il te prouve qu'il n'y a plus d'espoir. que ce soit pour lui, ou même pour vous. que tu n'aurais pas du venir. et pourtant, tu n'arrives pas à t'en aller. juste une seule demande de sa part, et tu abandonnes déjà l'idée de le laisser. long soupire qui s'échappe, les sourcils qui se froncent, l'incompréhension qui se lit d'abord sur ton visage quand la télé se met à diffuser la cassette vidéo de votre mariage. le coeur qui se serre instantanément. les souvenirs qui refont surfaces et en l'espace d'un instant, tu revis ce moment. l'incompréhension qui laisse rapidement place à l'émotion. pourquoi ? pourquoi tout ça a prit fin ? pourquoi tout n'est plus comme avant ? pourquoi ? pourquoi t'as tout gâché ? pensée qui se lit nettement dans le regard que tu viens de lui lancer alors que le sien est braqué sur l'écran de télé; il reprend ses esprits et tu fais de même en venant essuyer légèrement tes yeux humides, renifles doucement tout en venant attraper quelques cadavres de bouteilles. essayant de rien montrer de plus. mais t'es brisée. d'un côté, tu te rends encore plus compte qu'il regrette. sinon, il n'aurait pas mit le film de votre mariage à la télé. trp de questions encore une fois que tu te poses. t'essayes de te retenir, essayes de ne pas croiser son regard. t'es à deux doigts de craquer. d'éclater en sanglots, mais tu te retiens, c'est pas le moment eryn. puis il te remercies, et encore une fois, sans vraiment te stopper dans le rangement pour ne pas laisser les émotions prendre le dessus tandis que tu tremblotes un peu — pas de soucis. — tu veux juste éviter de montrer à quel point tout ça t'affectes. c'est fou, mais tu te rends compte que t'es pas prêtes à oublier cet homme. que malgré tout, tu l'aimeras toujours à en crever et ça t'fais un mal de chien. (Invité)
il y a des relations qu'on sait infinie. sans fin. impossible d'arrêter. des personnes qu'on aime peut importe le temps qui passe, les erreurs, les chemins qui se séparent. tu fais partie de ces personnes que je ne cesserais jamais d'aimer. jamais. alors surement que je me détruis un peu plus, à boire à en perdre la raison, à regarder des vidéos de personnes qu'on est plus. mais c'était nos débuts, c'était toi et moi contre le reste du monde et je refuse de voir le reste du monde gagner et m'enlever ce que j'ai de plus cher sur cette terre. un mère qui fermait les yeux, un père alcoolique, un frère mort, un autre aux abonnés absence. y pas de patterns je te jure, je me raccroche pas à toi en espérant que tu sois la seule personne à ne pas m'abandonner comme les autres. je suis pas quelqu'un qu'on répare. je suis juste moi, quand t'es avec moi. je suis Warren, pas le frère encore vivant, le fils qui a ramassé. je suis juste un homme avec ses bosses et ses creux. tu me vois comme un homme. qui fait des erreurs certes. la vidéo du mariage qui apparait sur l'écran et me remet dans la gueule tout mes échecs, le mal que je t'ai fait, ce que j'ai perdu. ton reniflement que j'entends et qui me donne envie d'accourir pour te prendre dans mes bras. mais je me contente d'éteindre la télé et de cacher mon mal aise et mes yeux rouges. c'est pas l'alcool c'est la tristesse. t'évite mon regard et je comprends. je me contente de baisser la tête, de regarder mes pieds quelques secondes en me demandant comment on avait pu en arriver là alors qu'on s'aimait si fort, alors que je t'aime encore si fort. et puis je reprends mes esprits et je me dépêche d'aller prendre une douche. ce soir là, on a rangé mes conneries encore une fois. et puis t'es partie dans le silence et moi je n'ai eu la force que de cacher mes sentiments avant de laisser couler ma peine le long de mes joues, seul dans notre lit.