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@Warren Bishop
tu le savais très bien en venant à boston que l'ambiance ne serait pas festive. entre ton père qui t'as présenté sa nouvelle copine, ta soeur qui n'a même pas pu se dégager un peu de temps pour venir à boston et ton père qui t'annonce finalement qu'il passera le restant des fêtes à new-york. au moins, la seule chose que tu trouves de positive dans tout ça, c'est que tu vas pouvoir avoir la maison rien que pour toi. voilà. ya que ça. parce qu'en regardant du côté de holden avec qui l'ambiance est toujours aussi tendue et de warren avec qui la situation n'a pas évoluée, concernant le divorce. encore plus à cet instant. téléphone reposé sur la table basse du salon, tu gamberges durant de longues minutes. il va bien falloir qu'il apprenne pour la demande en mariage de dwayne. puis tu te dis qu'il en sait surement assez pour aujourd'hui. pourtant, t'as juste envie qu'il sache tout. tu te sentirais tellement... mieux ? pas sur de ça. mais plus légère du moins; tu te lèves, bien décidée à lui annoncer tout ce soir. habillée, coiffée, tu te rends chez lui en espérant le trouver là bas. et surtout seul. à vrai dire, si t'hésites à débarquer chez lui, c'est surtout dans l'appréhension de le trouver avec une femme. complètement contradictoire avec ce que t'essayes de te persuader à toi même : que tu n'éprouves plus rien pour lui à part de la colère. tout le monde, toi avec, sait bien que ce n'est pas le cas. l'inquiétude qui s'empare de toi quand tu vois sa voiture garée devant chez lu et que ça fait plus de cinq minutes que t'attends. main qui se pose sur la poignée de la porte d'entrée de ton ancienne maison. puis après quelques secondes d'hésitation, tu rentres enfin, encore plus étonnée de trouver la porte ouverte. c'est forcement parce qu'il est dans la maison « warren ? » sourcils froncés, quand tu découvres que la maison est glissée dans la pénombre. tu te rends dans le salon, découvres vite quelques cadavres de bouteilles d'alcool. tu déglutis, l'estomac qui se tord puis les nerfs qui s'emparent de toi quand tu le découvres complètement saoul, à moitié entrain de pioncer sur le canapé. essaye de te frayer un chemin jusqu'à lui, poussant quelques bouteilles avec tes pieds. puis, droite comme un piquet, sourcils haussés, tu soupires « t'es sérieux là ? » trop de souvenirs, les pires qui refont surface. et tu sais qu'il capte à moitié ce que t'es entrain de dire. ça te fous en l'air de le voir dans cet état. clairement. et tu sais pertinemment au fond de toi, que tu es surement la cause principal de son état actuel. tu te baisses légèrement, lui prend le verre qu'il tient dans sa main puis le pose sur la table basse. table basse sur laquelle tu t'assois « assis-toi qu'on parle. » tu sais bien que ce sera compliqué pour lui d'aligner deux mots, mais tu veux pas le laisser dans cet état.
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