i'll take any risk there is. — (( balou ♡ ))

sauter contre lui pour profiter de l’instant, oubliant soudainement son bras toujours dans le plâtre sous le coup de l’émotion. te rendre compte de ton erreur au moment où basile s’en plaint et le sentir pourtant tenter de te tenir malgré tout ; alors, évidemment, tu redescends pas de ton perchoir. tu resserres un peu plus tes bras autour de son cou pour lui éviter d’avoir ton poids sur les bras, l’écoutant attentivement quand il commence à énumérer ses conditions. silencieusement pour le moment, t’acquiesces, jusqu’à ce que tes pieds se retrouvent au sol. il reprend ses conditions à ce renouveau et, quand il finit, t’hoches la tête. « j’accepte tout. c’est ce que je veux moi aussi basile… je veux pas me retrouver seule encore une fois. si j’ai besoin d’aide, je te le dirai tout de suite, et je veux que tu le fasses aussi. » pas de fuite, pas de cachotteries, pas de mensonge ; juste de l’honnêteté et du soutien. « yelena est au courant, c’est prévu. on va faire le nécessaire dès qu’on sera de retour à boston, d’accord ? » les billes rivées sur son visage, à détailler chacun de ses traits, tu finis par sourire de soulagement. « alors… est-ce que t’accepterais que je te mette cette bague ? » que tu le questionnes en rouvrant l’étui pour attraper l’alliance que t’as sélectionné avec soin quelques semaines plus tôt.

soulagée par sa réponse, t’es persuadée que cette fois sera la bonne, enfin. tu te dis qu’il était temps, après toutes ces années à vous tourner autour puis les suivants à vous aimer à vous en brûler les ailes, t’es sûre que vous êtes désormais capables de vivre plus sainement votre relation. alors, oui, elle sera toujours spéciale ; parce que vous l’êtes vous-mêmes depuis l’adolescence. ton visage vient s’écraser un peu plus contre ses doigts lorsqu’il vient le caresser, à la recherche de cette tendresse dont t’as tant besoin pour te sentir vivre. et si un sourire se glisse sur tes lèvres à sa pique, tu t’affaires d’abord à lui passer cette alliance au doigt sans la faire tomber, tes propres doigts congelés par le froid de la brise qui vous caresse le corps. une fois la bague glissée, tes yeux se relèvent vers lui pour reprendre plus sérieusement : « ça fait des mois déjà que t’es le seul. alors je te rassure, pas de harem en vue, ni pour demain, ni pour dans dix ans. ce mariage représentait rien de plus qu’un gros doigt à ceux qui portent pas leurs couilles. » pour elle. t’avoues que t’as fréquenté personne d’autre que lui depuis que vous vous êtes retrouvés, sûrement moins conne qu’autrefois quand il fréquentait que toi sans te l’avouer durant quelques mois l’année précédant votre officialisation. cette même fois où t’as tout foutu en l’air pour avoir offert ton corps à d’autres que lui. t’attends une vague réaction de sa part mais, au final, tu viens te glisser dans ses bras à nouveau pour retrouver la chaleur de son corps et te rendre compte qu’il est là, maintenant, pour de vrai, et qu’il repartira pas. ta tête posée sur ses pectoraux, tu lances au sujet de la bague : « t’as toujours eu bon goût, je sais que tu trouveras la plus belle d’entre toutes. »

heureuse comme tu ne l’as pas été depuis bien longtemps, le palpitant emballé par l’instant présent, t’avoues à basile sans difficulté qu’il est le seul depuis plusieurs mois déjà. depuis que vous vous êtes retrouvés tous les deux, depuis qu’il a su t’offrir tout ce que les autres ne sont pas capables de t’offrir. alors, quand il t’avoue à son tour que c’est pareil de son côté, t’es ravie ; un large sourire de satisfaction qui se dessine sur tes pulpeuses alors que tu fonds dans ses bras, ta tête posée contre son torse et ses lèvres qui se posent délicatement sur tes cheveux. douceur dont t’as cruellement manqué dernièrement et que t’es plus qu’excitée de pouvoir retrouver. quand il te propose de rentrer pour vous réchauffer, tu t’écartes quelque peu pour l’observer en hochant la tête avant de prendre la parole à nouveau : « et… est-ce qu’on leur dit ? » ta mère en sera heureuse, tu le sais ; ses parents par contre, t’as un certain doute.

dans ses bras ainsi perdue, tu donnerais tout ce que tu possèdes pour que le monde arrête de tourner et que vous puissiez rester l’un contre l’autre à jamais. mais la réalité et le froid vous rattrapant, t’acceptes évidemment de retrouver la chaleur du chalet à ses côtés, rose vous attendant à l’intérieur avec ta mère. la seule chose que tu crains à cet instant, c’est la réaction des parents de basile que t’as grandement déçus par tous tes méfaits passés. alors, quand il te dit qu’il préfère que vous vous montriez honnêtes dès à présent, t’acceptes d’un hochement de tête ; après tout, tu lui fais confiance et tu sais qu’il te défendra quoi qu’il puisse arriver dans les prochaines minutes. ta main se resserre contre la sienne pour entrelacer vos doigts alors que tu le suis à l’intérieur de l’habitation, tu tentes d’étouffer le stress qui monte en toi à l’annonce de vos fiançailles.

au rythme de vos pas qui résonnent dans le chalet pour rejoindre vos parents, ton cœur s’emballe un peu plus ; les pensées quant à elles s’enchaînent et t’en viens finalement à te dire que, pour cette fois, vous avez fait les choses dans le bon sens. des fiançailles avant le mariage et non pas un mariage alcoolisé à vegas, ce sera certainement plus facilement accepté, non ? et là, face aux mulliez et à ta mère, tes doigts se resserrent davantage autour de ceux de basile lorsqu’il y exerce une légère pression. quand il se lance pour leur annoncer vos fiançailles, tu ne peux t’empêcher de te coller un peu plus contre lui, inquiète de la réaction de ses parents. et, contrairement à ce à quoi tu t’attendais, la mère de basile semble en être heureuse ; elle vient vous serrer tour à tour dans ses bras et vous félicite, vous expliquant qu’elle savait que le destin vous réunirait à nouveau. « merci beaucoup clara… » évidemment, ça te fait chaud au cœur ; tu souris d’ailleurs, vraiment heureuse de ses mots, venant déposer un baiser sur la joue de ta belle-mère avant de déglutir lorsque ton beau-père prend la parole à son tour face à vous. t’écoutes attentivement ce que les deux mulliez se disent avant d’hocher la tête à ton tour, approuvant les paroles de ton fiancé. « je suis certaine que c’est la meilleure décision qu’on ait prise… il paraît qu’on le ressent au plus profond de soi lorsqu’on connaît le véritable amour et je sais que c’est basile. » un regard vers lui avant de poser tes yeux sur rose qui s’approche de vous à vive allure pour sauter dans vos bras. tu viens l’attraper pour la porter contre toi, la rapprochant de son père par la même occasion sous le regard attendri de ta mère qui vous sourit grandement en vous offrant un hochement de tête approbateur.