Jelena (5)
I'm just what you made God? ? Not many I trust? Ima go my own way, God, take my faith to wherever you want
Oh allez, fais pas ta gamine ... disait-il en tentant d'enlever tes mains hors de tes yeux...C'est parce que j'ai dit que je t'aime ?... tu hochais de la tête en lui mentant, ouai parce que ça te chamboulait énormément...j'ai seulement un tas de poussières dans les yeux, s'tout ! Tu rétorquais et il enleva finalement tes mains de devant ton visage. Tu posas tes prunelles vertes timidement sur lui. Tu savais maintenant, tu ne pouvais pas nier, ça te faisait du bien de voir que tu lui plaisais, fin, c'était impensable. T'étais la petite Lowell aux grands yeux, toujours curieuse, toujours bavarde, toujours un peu dans la lune, un peu limite perverse et il fallait que tu tombes, ouai l'expression était parfaite, ici ! Il fallait que tu tombes amoureuse du type solitaire, le type dont on ne connait pas vraiment l'histoire, qui vient une fois dans ta vie et qui bouleverse tes habitudes, qui te donne même envie de pleurer. Il ne sait pas que ces mots peuvent te toucher, te transformer, il peut dessiner une jolie courbe sur tes lèvres, faire apparaître des étoiles dans tes yeux. Il sait que tu es de nature bagarreuse, hypocrite, mais qu'au fond derrière cette apparence, tu es tellement fragile. J'peux te le répéter des millions de fois ... tu souris...Pour que tu puisses ... t'habituer ...il te murmurait ses mots doux en approchant à son tour ses lèvres de toi et après qu'il t'embrasse, tu lui dis...Jeno, j'arriverai jamais à m'y habituer...tu relevais ton regard vers lui, c'était trop rare de tomber sur quelqu'un que l'on pouvait aimer. Tu étais tellement dans tes réflexions, ces réflexions qui t'amenaient sur un petit nuage tout blanc, tu ne voulais pas redescendre, c'était trop beau...que tu ne remarquais pas que presque tout le monde vous fixait. Quoi ! La scène était tellement 'kitch' au fond, c'était un peu comme le trente-millième épisode des feux de l'amour, haha, toujours aussi passionnant, une pointe d'amour, de haine et de jalousie. Manquait plus que le p'tit vieux là, Viktor, mais toi, avec ton air de fille à papa malheureuse et ton mascara dégoulinant, lui et ses airs de Bad boy sans domicile, à vous deux vous auriez été les vedettes de cette serie...J'te veux à moi et à personne d'autre Helena. Tu l'enlaçais. On t'avait jamais dit cela, ça te faisait un bien fou, un truc bizarre comme des millions de fourmilles qui te parcourent le corps, puis tes joues roses qui te tirent.Des sensations nouvelles que tu ne connaissais pas et que tu découvrais peu à peu. Tu pensais à cette sensation qui t'avait parcouru la première fois que tu t'étais retrouvé sur son lit, tes cheveux noirs s'étendait sur tout son oreiller, il passait son visage dans le creux de ton cou, et tu te sentais déjà amoureuse, tu avais admiré chaque recoin, comme s'il pouvait être un nouveau monde à explorer, un peu comme les médocs sur le sol de sa chambre, tu t'amusais à te demander ce qu'il faisait avec ? C'était pour lui ? Avait-il des problèmes de digestion ? Toi et ton imagination débordante, être une artiste n'est pas facile tout le temps, surtout quand on ressent pour la première fois le 'plaisir' de quelque chose et que l'on n'arrive pas à le décrire et-ce même en se faisant un dessin. Tu rigolas intérieurement en y pensant, ton regard se riva sur la cafét, le commun des mortelles, tous, de la technicienne de surface à la cuisinière et son plongeur, ils avaient tous le regard rivés sur vous, peut-être pas aussi flagrant, mais, tu te sentais épiée, dévoilée,...Sérieux, regarde les gens, disais- tu en les désignant de ton menton...ils nous regardent tous...Tu regardais Jeno ensuite, tu voulais lui lancer un défi, un truc de ouf, ...tu savais qu'il avait peur, tu le sentais, sa réputation pouvait en prendre un sale coup...alors, comme ça toi et moi, on est ensemble ?...tu voulais en être sûr, tu...tu voulais tant te rassurer, l'entendre de sa bouche, c'était l'mieux.
credit to Kaiji on I love Harvard™