Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCAPP/SOFIA ❝ There are some things you never forget ❞ - Page 2
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CAPP/SOFIA ❝ There are some things you never forget ❞

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Je ne lui laissais pas le choix. Je voulais me battre pour cette cause et il ne m’en empêcherait certainement pas. Soit il acceptait qu’on fasse équipe, soit on partait enquêter chacun de notre côté. D’après moi, c’était bien mieux de se serrer les coudes et de faire équipe. Nous serions plus « forts » a deux, bien que notre cible soit assez redoutable. Ce type n’était pas simple agresseur. Il était aussi flic et il disposait certainement de nombreuses ressources. Nous allions devoir faire les choses intelligemment pour pouvoir le piéger. Face à ma détermination, Quentyn cédait, me demandant de ne rien faire de stupide, seule. Je voyais bien où il voulait en venir. Je m’étonnais moi-même des paroles qui sortaient de ma bouche ensuite. Voilà le genre de choses stupides qu’il ne voulait pas que je fasse ou que je dise. Je restais silencieuse et immobile, alors qu’il me saisissait le bras. Je le remarquais à peine, car j’eus comme un moment d’absence. Qu’est-ce qui me prenait de dire des choses pareilles. Moi souhaiter avoir tuer un homme ? Je me faisais presque peur à moi-même pour le coup. Je sortais de mes réflexions, revenant de ce moment « d’absence ». Mes yeux se posaient sur la main de Quentyn qui m’avait saisis le bras. Je relevais les yeux sur les deux autres gars et leur adressais un fin sourire. Ils quittaient la pièce, nous laissant seuls et je reportais mon attention sur Quentyn. J’eus un léger froncement de sourcils – « Ce n’est rien. C’est moi qui suis désolée… je… je ne sais pas pourquoi j’ai dis ça. » - Répondis-je un peu perdue – « Je n’ai jamais voulu tuer qui que ce soit. Cette histoire me mets tellement en colère que je finis par dire n’importe quoi, mais je ne ferais rien de stupide, ne t’inquiètes pas. » - Ajoutais-je suffisamment fort pour qu’il puisse m’entendre, mais assez bas pour que personne d’autre ne puisse comprendre. On était seuls dans la pièce, mais ne sait t-on jamais. Les murs ont peut être des oreilles – « Mais j'espère qu'on va réussir à l'empêcher de nuire, parce que quand je repense à Katherine, ça me mets hors de moi... » - Katherine était la jeune femme qu'il avait agressé devant nous et maintenant, elle était interné en psychiatrie. C'était elle qui en avait fait la demande, car le monde extérieur l'effrayait de trop depuis l'agression. Elle était totalement tétanisée et si j'avais envie de me battre, ce n'était pas uniquement pour moi, c'était aussi pour elle.
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J'étais horrifié par ce que je venais de faire. J'avais laisser une partie de moi que je croyais disparue prendre le contrôle. Je détestais ce Capp là. C'était celui qui surgissait dans mes heures noires. Il était né quand Hektor était mort. Créé par l'injustice de voir un gars comme lui mourir si jeune alors que mes parents biologiques courraient encore dans la nature impunis pour être des enfoirés. Je serrais les dents et tentais d'oublier ce geste. J'avais tellement envie de croire que toutes mes occupations pouvaient faire disparaître ma rancœur et ma tristesse. Mon poing se crispa puis se relâcha quand Sofia reprit la parole. Si elle n'avait pas été là, j'aurais frappé ce sac jusqu'à avoir les poings en sang malgré mes protections puis j'aurais été courir dans le parc jusqu'à sentir mes poumons brûlants me lâcher. C'était la seule façon de tuer cette facette impulsive en moi. "Je sais que tu n'es pas capable de faire une telle chose. Ma réaction était démesurée et vraiment stupide. Je suis désolé. Mais je comprends ce que tu voulais dire."

Je lui souris, un peu indécis sur la façon de continuer la conversation. Elle ne semblait pas m'en vouloir mais moi, ça me tuait d'avoir porté la main sur elle, même si ce n'était rien. "Oui... La pauvre... Chacun à sa façon de réagir et malheureusement, elle a préféré perdre sa liberté pour ne plus avoir peur." J'avais beaucoup de mal à comprendre. Mais en même temps, j'étais un battant, je refusais de croire qu'en fin de partie, ce n'était pas les gentils qui l'emportais. Je ne voulais pas voir ce sale flic s'en sortir et je ne voulais pas voir cette jeune femme frémir à chaque bruit quand elle sortirait de l'hôpital psychiatrique où elle avait préféré s'enfermer. Je relevais la tête vers Sofia. "Toi tu as préféré apprendre à te défendre. T'es une vraie dure." Je lui souris. J'admirais beaucoup la brunette en fait. Et malgré mon envie de la protéger comme c’est le cas pour un peu près tout ce qui respirait sur cette planète, j'étais certain qu'elle n'avait pas besoin de moi. Et surtout, qu'il fallait qu'elle se retrouve face à son agresseur pour exorciser ce qui s'était passé. "Tu ne m'as jamais dit ce qui s'était vraiment passé lors de ton agression. Tu le connaissais ?" Je tentais un regard interrogateur. Elle savait que si elle ne voulait rien me dire, je ne lui en voudrais jamais. Mais j'avais l'impression que Sofia aurait un jour besoin de se confier à moi. Par un simple concours de circonstances, nous étions amis et les amis se soutiennent et se font confiance.
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Quentyn semblait terriblement s’en vouloir d’avoir eu ce geste envers moi. Pourtant, ce n’était rien. C’était à peine si j’avais senti la pression de ses doigts sur mon bras. Il ne m’avait pas fait de mal. Mais le Winthrop avait l’air plutôt mal d’avoir réagit de cette façon. Peut-être parce qu’il savait que je m’étais faite agressée et qu’un homme s’était montré violent avec moi. Cela n’avait rien à voir – « Excuses acceptées. » - Lui dis-je avec un sourire faiblard. La conversation se tournait vers Katherine. Cette femme que nous avions « sauvée » des griffes de ce flic monstrueux. Je pouvais comprendre son envie de restée enfermée parce que le monde extérieur l’effrayait de trop. En fait, après mon agression, j’avais eu la même réaction. J’étais restée enfermée des jours dans l’appartement. Je ne voulais plus mettre le pied dehors. Et puis, j’ai décidé de me relever et de me battre. J’eus un nouveau petit sourire lorsque Quentyn disait de moi que j’étais une dure – « Non. Je ne crois pas être une vraie dure. J’essaie juste de l’être, mais je ne suis pas si forte que ça et ça m’énerve. » - Si j’étais une vraie dure, je ne laisserais pas cette histoire m’atteindre encore aujourd’hui. Si j’étais une vraie dure, je n’aurais pas eu besoin de prendre ses médicaments pour m’empêcher de trop angoisser. Non, je ne suis pas une dure, je suis faible au contraire. Je reposais mon regard sur Quentyn lorsqu’il me demanda ce qui s’était passé quand je m’étais faite agressée. Je n’étais jamais rentrée dans les détails. Plusieurs minutes s’écoulaient pendant lesquels, je restais silencieuse. Je me souvenais de ce qui s’était passé comme si c’était hier. Il m’arrivait encore d’en faire des cauchemars. Parfois, j’avais encore l’impression de pouvoir sentir ces sales pattes se poser sur ma peau ou le contact de la lame de son couteau sur mon cou, parce que j’essayais de me débattre. Je quittais Quentyn des yeux pour donner un coup dans le sac de frappe qui se trouvait près de moi. Je frappais plusieurs coups avec force en repensant à ce qu’il s’était passé. Et puis, je m’arrêtais un instant – « C’était lui. C’était Shepherd. » - Autrement dit, c’était ce flic, l’agresseur de Katherine. Je tapais de nouveau dans le sac, avec une nouvelle fois plus de force.
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C'est étrange... Je m'attendais à cette réponse. c'était comme si je l'avais toujours su depuis ce soir-là. Et pourtant, la nouvelle me fit un choc. J'envoyais un poing rageur dans le sac de sable. Les chaines qui le suspendaient grincèrent dans une plainte lugubre. Je me tournais lentement vers Sofia. "Si je croise ce type, je le tue..." Dire que je venais de réagir comme un fou quand elle avait prononcé ces mêmes mots. Et malheureusement, je n'étais pas tout à fait sûr de ne pas le penser. d'où me venait cette amertume, cette rancœur. Depuis l’agression de Katherine m'avait touché beaucoup plus qu'on ne pouvait le croire. J'avais changé même si à l'extérieur, ça ne se voyait pas. Je serrais les dents en tentant de me reprendre. "Ou au moins je lui démonte le portrait." J'étais maintenant plus déterminé que jamais à trouver la faille dans la réputation vierge de cet enfoiré. J'étais prêt à tout et ça me surprenait de moi. Je levais lentement les yeux vers la jeune femme. Elle était restée de marbre quand elle avait prononcé son nom. Je ne savais vraiment pas d'où elle tirait ce courage. Et malgré tout ce qu'elle pouvait penser, elle était toujours debout et continuait à avancer. Malgré ce qu'elle venait de me dire, elle semblait blindée. Un moment, je tentais de croisé son regard mais peut-être n'était-ce pas une bonne idée. Pas après ce qu'elle venait de dire. J'inspirais un grand coup et sans trop savoir pourquoi, je l'attirais contre moi. Je ne la serrais qu'une minute dans mes bras avant de m'écarter et d'aller dans mon sac chercher un bout de papier sur lequel je griffonnais un numéro. D'un geste, je le lui tendis. "C'est mon portable... Sonne-moi samedi soir, je te dirais où me retrouver pour aller voir le lieutenant Summers..." Je lui lançais un coup d'oeil hésitant. "Si tu veux toujours venir" Je ne savais plus vraiment si j'avais envie de m’entraîner mais je savais pertinemment bien que rentrer dans cet état n'était pas bon. Je devais rester Capp, le rigolo du coin qui lance des sourires et des blagues à tout le monde. Je fermais les yeux, tentant de recomposer l'image de mon frère sans y parvenir tout à fait.
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Je sursautais à la réaction de Quentyn. Je ne m'étais pas attendue à ce genre de réaction de sa part, mais à la façon dont il venait de frapper dans ce sac, il devait être en colère. J'ignorais qu'il prendrait cela autant à cœur et que ce que je venais de révéler le mettrait dans cet état de rage. Je ne savais pas qu'il était autant touché par cette histoire. Si il réagissait ainsi, je n'osais même pas penser à la réaction de Maksim si je lui en parlais. Il avait toujours été protecteur envers moi et savoir ça le rendrait fou de colère - " Maintenant, tu comprends pourquoi j'aimerai qu'il soit un homme mort." - Le pire, c'est que je le pensais vraiment. Ce type, cet enflure, ce monstre ne méritait que cela, mais je n'étais pas une meurtrière - " C'est pour ça que j'étais tant touchée par tout ça et que je tiens à faire de la vie de cet homme un enfer." - J'étais une jeune femme douce et gentille généralement, mais il ne fallait pas me faire de mal ou toucher à mes proches. Je pouvais m'avérer être réellement démoniaque dans ces cas là. J'étais prête à tout pour que le flic se fasse arrêter et qu'il pourrisse en taule. Et puis, sans que je n'ai vu venir quoi que ce soit, je me retrouvais attirée contre Quentyn. Il m'étreignait un instant avant de s'écarter. C'était quelqu'un de bien. On ne se connaissait pas depuis longtemps et il connaissait encore moins Katherine, pourtant il s'impliquait dans cette histoire. Il décidait de nous aider. J'attrapais le bout de papier qu'il me tendait. C'était son numéro de téléphone - "D'accord, merci. J'ai toujours l'intention de venir, alors je ne manquerai pas de t'appeler." - J'attrapais mon sac de sport qui était posé parterre. J'adressais un nouveau regard à Quentyn - " Alors à Samedi." - J’esquissais un léger sourire - " Et merci pour ton aide et ton implication dans toute cette histoire. Tu n'es pas comme la plupart des gens, d'autres auraient tournés le dos et seraient retournés à leurs vies sans remords, mais toi, non, tu tiens à t'impliquer. " - Je tenais à le lui dire, parce que ce qu'il faisait me touchait. Je lui adressais un dernier regard, un dernier sourire avant de mettre mon sac sur l'épaule et de tourner les talons pour quitter la salle de sport.
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