Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCAPP/SOFIA ❝ There are some things you never forget ❞
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CAPP/SOFIA ❝ There are some things you never forget ❞

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Comment est-ce les choses avaient pu assez point devenir compliquées, hors de contrôle ? C’est ce à quoi je pensais tandis-ce que je donnais des coups dans le sac de frappe face à moi. Je fréquentais cette salle de sport depuis plusieurs mois, plusieurs fois par semaines… depuis que je me suis faite agressée. Pratiquer les sports de combats à quelque chose de rassurant pour moi. Je me dis qu’au moins, si on essaie encore de me faire du mal, je pourrais mieux me défendre et puis, le sport fait du bien à mon mental. Parfois, je participe aux entraînements avec d’autres membres du cours, parfois, comme aujourd’hui, je me contente de frapper dans ce sac. Depuis combien de temps étais-je entrain de m’acharner sur ce pauvre sac, d’ailleurs ? En ce moment, je perds complètement la notion du temps. Je grimaçais parce que je ressentais une douleur au niveau du cœur. Je forçais beaucoup en ce moment, même en danse et je me sentais pratiquement tout le temps fatigué. Je m’arrêtais alors de frapper dans le sac. Je soupirais et me penchais pour attraper ma bouteille d’eau. J’avais besoin d’une pause. Je m’asseyais alors sur l’un des bancs. Je balayais la pièce du regard. Il n’y avait pas grand monde à cette heure-là. La plupart des gens étaient déjà rentrés chez eux pour manger, moi, je préférais être ici à m’entraîner. Je sortais de mes pensées lorsque je vis arriver Quentyn. On ne s’étaient pas parlés depuis… depuis un bon moment. Je savais qu’il fréquentait cette salle de sport aux mêmes heures que moi généralement, mais depuis quelques temps, j’ai changé mon programme. Non pas que je cherche à éviter le jeune homme, non, j’apprécie Capp a vrai dire, c’est juste que depuis ce qui est arrivé, on évite de se parler dans les endroits publics, surtout lorsqu’il y’a trop de monde. Je décrochais un léger sourire.
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Les rues étaient presque désertes. Vu l'heure, c'était assez logique mais ça ne m'empêchait pas de trouver ça glauque à chaque fois. Dans mon quartier à Milwaukee, les fenêtres étaient éclairées, de la musique résonnait parfois entre les murs des maisons. Il y avait toujours des joggeurs ou des enfants dans la rue, même à leur du repas comme ce soir. Ici, c'était un peu différent. Plus froid. Ou alors, c'était moi et mon esprit casanier qui transformait la réalité. Je pressais le pas pour avoir un peu de temps avant la fermeture de la salle. J’enchaînais karaté et self-défense ce soir. J'étais d'ailleurs un peu épuisé mais l'envie de frapper dans un sac me redonnait de l'énergie. J'avais beaucoup de mal à rester serein ces temps-ci. Et ça ne me ressemblais pas.

Une fois dans la salle, je retirais mon sweat et d'une main experte, je protégeais mes poings dans une bande adhésive. C'était un mouvement mécanique, que je faisais sans même plus y réfléchir. J'avais arrêté les sports collectifs depuis la mort de Hektor. Je disais à tout le monde que c'était à cause de l'accident mais en réalité, je n'avais plus la force de continuer sans l'avoir avec moi dans l'équipe, même si c'était en coach assistant. Deux types sortirent quand j'entrais. La pièce était presque déserte. Je reconnus immédiatement Sofia dans le fond de la salle. Malgré cette nuit-là et le résultat, nous avions un peu coupé les ponts. La bombe, les partiels. La vie. J'avais envie de résoudre cette histoire mais une part de moi se disais : "si je me lance là-dedans, je suis obligé d'aller jusqu'au bout, qu'importe si ça part en live". Je soupirais, hésitant. Je ne pouvais pas l'ignorer. Après tout, nous nous entendions bien avant ça. "Salut... Je vois que t'en as fait bavé à ce sac." Elle avait les joues rouges et sa bouteille presque vide confirmait mon impression. "Comment tu vas ?"
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Je vis le jeune homme hésiter avant de finalement s’avancer vers moi. De toute façon, il ne restait presque plus que nous dans cette salle – « Salut… Et j’imagine que tu avais l’intention de lui en faire baver tout autant. » - Dis-je avec un léger sourire, tandis-ce que mes yeux se posaient sur ses mains protégées par des bandes adhésives. Apparemment, il avait aussi eut envie de venir frapper un peu dans un sac de boxe. Je me sentais encore épuisée de tous ces efforts et reprenait à peine ma respiration. Je relevais mon regard sur Capp lorsqu’il reprit la parole. Comment est-ce que ça allait ? Pas fort a vrai dire. J’avais l’impression que cette année n’était qu’une succession de galères. Ma vie d’avant me parait si lointaine et j’ai le sentiment que désormais, plus rien ne sera plus jamais normal. Les choses ne redeviendront pas ce qu’elles étaient avant, avant la bombe, avant l’agression – « Honnêtement ? Je dis à tout le monde que ça va, mais ce n’est pas tout à fait vrai… » - Je mentais à tout le monde. Mon cousin, mes meilleures amies, mes parents. Je ne pouvais pas leur expliquer tout ce qui allait de travers. Je n’étais pas prête à parler de l’agression, de ce que Capp et moi avions vu, de mon addiction aux médicaments. Avec Capp, je pouvais avouer que ça n’allait pas, parce qu’il savait pour mon agression, parce qu’on avait en commun un terrifiant secret. Et puis, il y avait eu la bombe. Tout ça c’était trop à gérer pour moi et la seule chose que j’ai trouvé à faire, c’est prendre ces médocs pour essayer de me calmer. Chose que je ne peux dire à personne, ils me prendraient pour une droguée et c’est le cas, mais je n’ai pas trouvé d’autre solution pour mieux gérer ce que je vis - « Et toi, comment tu vas ? » - Je lui retournais la question après un léger moment de silence.
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"Tout juste !" Sofia m'avait déjà vu plus d'une fois frapper à m'en écorcher les poings malgré mes protections. J'étais quelqu'un de calme et de posé, en général souriant. Le petit rigolo du coin. Mais si je n'avais pas ce sac de temps en temps, mon caractère serait vraiment très différent. J'avais besoin de décharger ma peine et ma frustration. Celle d'avoir perdu mon frère, celle d'avoir découvert une soeur potentielle qui me poussait à faire des recherches que je refusais de faire, celle d'avoir assisté à une agression et de savoir qu'elle demeurerait impunie. Et puis aussi pour mes prépa qui n'en finissait pas et le prof sadique de chimie minérale. Je lui souris doucement, essayant de la réconforter un peu. "Je peux comprendre ça... " Je posais une main sur son épaule avant de me tourner vers le sac. "Oh moi, tu sais, ça va, ça vient. La vie est pleine de surprise.... Je te tiens le sac ?" Je pensais à Oxana et à cette envie que j'avais d'être avec elle, de lui parler simplement.

Mais je pensais surtout à Sofia. Elle avait vécu des moments difficiles depuis quelques mois. Surtout depuis son agression et puis il avait eu la bombe et le reste. Je n'avais pas vraiment envie de lui remémorer ce que nous avions vu mais c'était quand même difficile pour moi de garder le silence. Nous en avions parlé une seule fois et nous savions que ce n'était pas juste que ce flic véreux s'en sorte après ce qu'il avait fait. Surtout que vu la tête de Sofia quand son visage avait été éclairé alors qu'il s'enfuyait, elle devait le connaitre. Et j'avais envisager l'idée qu'il était peut-être la cause de son arrivée au cours de self. "Tu veux discuter ou frapper ?"
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Tout comme Capp, je suis quelqu’un d’habituellement calme. Je ne suis pas une personne qui s’énerve rapidement. Je pense donc que certains seraient surpris de me voir frapper de toutes mes forces dans un sac de boxe. Disons qu’en ce moment, j’ai besoin de ça pour essayer d’évacuer ce que je ressens. En moins d’un an, j’ai été confrontée à des évènements auxquels la plupart des gens ne feront jamais face. Ce que j’ai vécu ma transformée et je ne suis pas certaine de redevenir un jour la fille que j’étais. Je n’oublierai jamais l’agression, ni la bombe. Comment est-ce que les gens font ? On survit à un évènement choquant, dramatique et on est censé faire quoi après ? Retrouver le sourire et aller faire du shopping, comme si rien n’était arrivé ? Très franchement, je n’arrive pas à faire ça. Capp m’adressa un sourire et je sentais la pression de sa main sur mon épaule, comme si il essayait de me réconforter suite à mes paroles. J’esquissais un léger sourire à mon tour et l’écoutais reprendre la parole. La vie est pleine de surprises, ouais, surtout de mauvaises en ce moment. C’est quoi le problème ? Le destin trouve que j’ai été trop gâtée auparavant, alors maintenant il ne me reste plus que le mauvais ? Je restais silencieuse tandis-ce qu’il me demandait si je voulais parler ou frapper – « Frapper, mais je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure solution. » - Je marquais un silence. Frapper me permettait de me défouler et pendant quelques instants, j’arrivais même à me sentir un peu mieux. Mais je n’avais pas eu l’occasion de vraiment reparler avec Capp depuis qu’on avait été témoin d’une agression. J’y repensais souvent et il était sûrement la seule personne a qui je pouvais en parler – « Même si ça me fait du bien de frapper dans ce sac en imaginant que c’est lui. » - Je suppose qu’il comprenait à qui je faisais illusion. Ce connard de flic. Comment est-ce qu’il a pu être flic d’ailleurs ? je me le demande – « Tu as l’air de mieux gérer tout ça que moi… comment tu fais ? » - Je posais mes prunelles bleues sur lui. En même temps, le fait que ce flic soit aussi mon agresseur me touchait d’avantage, c’était normal.
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Je souris à sa réflexion, c'est vrai, la violence n'est jamais une solution. N'empêche ce sac m'avait beaucoup aidé juste après la bombe, si j'avais gardé tout ça en moi, au lieu d'exorciser, j'aurais sûrement perdu les pédales au milieu de la foule. J'avais cet instinct de bagarreur en moi. Un héritage de mon père biologique sûrement, mais j'étais toujours parvenu à le maîtriser en respirant un bon coup ou en frappant sur quelque chose de non-vivant. "J'aimerais que ce soit vraiment lui..." Cette histoire me mettait hors de moi et malgré ce qu'elle disait, je vivais très mal cette injustice. Probablement parce que je n'arrêtais pas de penser qu'un tas de salauds comme lui courrait dans la nature alors que mon frère était mort. Je trouvais ça injuste. Le destin ne fait pas bien les choses : c'est des conneries. Ce mec devrait être en taule et Hektor auprès de sa petite fille. Mais la réalité était bien différente : ce type était un flic, alors ses petits copains le protégeaient. J'envoyais un poing dans le sac. "Je gère en extériorisant tout ça pendant les entraînements... Et peut-être aussi parce que j'ai commencé mes petites recherches..." Je jetais un coup d'oeil autour de moi. Il n'y avait que 2 autres gars à l'autre bout de la salle et ils discutaient si bruyamment qu'il n'y avait aucune chance qu'ils nous entendent. "J'ai appris que le flic qui l'a arrêté ce soir là a été viré..." Déjà rien que pour ce pauvre lieutenant, je trouvais ça dégueulasse. Je me penchais vers elle pour être sûr qu'on ne nous entendrait pas "Je pensais aller lui rendre visite un de ces jours... Je te tiendrais au courant si tu veux." Je ne voulais pas l'impliquer plus qu'elle ne l'était. Sofia ne méritait pas de se retrouver sur le qui vive en permanence à cause de mon entêtement.
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Oui, la vie est injuste. On dit que de bonnes choses arrivent aux gens bien, mais c’est faux. Ce n’est pas toujours le cas. Ce n’est pas parce qu’on est quelqu’un de bien que le ciel nous tombera pas sur la tête. Au contraire, il arrive des tas de choses horrible aux bonnes personnes. Cette année a été difficile pour moi, mais aussi pour mes proches. Je pense surtout à Oxana qui elle, s’est faite agressée par son fiancé. Lui aussi c’est un pourri qui ne paiera pas pour son acte. C’est injuste ! Des hommes horribles tels que ce flic ou Dmitri ne peuvent pas juste s’en sortir. Je ne peux pas l’accepter. Je ne veux pas l’accepter. Je croisais le regard de Capp alors qu’il m’avouait avoir commencé quelques recherches. Je jetai un rapide coup d’œil autour de nous, observant quelques secondes les deux types qui se trouvaient à l’autre bout de la salle. Ils étaient bien trop occupés et bruyant pour porter leur attention sur notre conversation. Je me re-concentrais donc sur le jeune Winthrop – « C’est dégueulasse. » - Commentais-je doucement lorsqu’il m’annonçait ce qu’il avait découvert. Pour qui est-ce que ce flic se prenait, le roi du monde ? Et à qui pouvait t-on faire confiance désormais ? J’étais persuadée qu’il y avait d’autres flics véreux dans l’équipe – « Non. Je veux venir avec toi quand tu iras le voir. » - Annonçais-je, déterminée. Il s’était passé pas mal de trucs dans ma vie ces derniers mois, mais je refusais de rester là les bras croisés – « Tu sais, les évènements se sont enchaînés dernièrement, j’ai été un peu… préoccupée. » - Le mot était faible. La bombe, ma dépendance aux médicaments sont beaucoup plus que de simples préoccupations – « Mais je n’oublie pas ce qui s’est passé. C’est toujours là, quelque part, dans mon esprit et je n’arrive pas à accepter que ce fumier s’en tire aussi facilement. Alors si tu fais des recherches, je veux en être. Je veux qu’il obtienne ce qu’il mérite. » - Ajoutais-je, toujours aussi déterminée. Je ne suis pas au meilleur de ma forme ces derniers temps, je me sens faible, mais je me sens aussi en colère. En colère contre tout ce qui est arrivé et contre ce type. Peut-être que ma réaction est insensée, irrationnelle, tant pis ! Je sais que je n’arriverai pas à me sentir mieux tant que ce monstre ne sera pas arrêté.
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Je comprenais la réaction de Sofia. Moi aussi j'avais été choqué en apprenant que ce pauvre gars s'était fait viré pour avoir fait son boulot. Ce gars était à peine plus âgé que nous deux et avait une petite fille de 2 mois. Ce flic véreux allait payer. D'une façon ou d'une autre, je parviendrais à la faire couler. Evidemment, je n'avais pas encore l'ombre d'une idée mais je finirais par trouver quelque chose. Je serrais le poing. J'ignorais comment un salaud pareil pouvait encore être libre et s'en tirer sans la moindre égratignure alors qu'il avait agressé cette femme devant nos yeux. Et peut-être même Sofia. Je n'en étais pas certain mais je ne la forcerait jamais à me le dire. N'empêcher, j'avais envie d'envoyer ce gars six pieds sous terre.

Je suivis le regard de la brune. Elle aussi vérifiait que nous étions hors de portée des oreilles. Comment en étions-nous arrivé là ? A nous cacher pour parler de justice au lieu de pouvoir crier sur tous les toits que quelque chose avait foiré dans le système. Depuis quand avais-je peur de parler à voix haute de mes idéaux ? C'était sans doute le fait de savoir que cet homme pouvait nous atteindre de la même façon qu'il l'avait fait avec le lieutenant Summers. "Je n'ai jamais pensé que tu avais oublié... Je veux juste que tu sois certaine. Tu as déjà vécu pas mal de truc, tu n'as pas à t'embarquer là-dedans avec moi, je te promets qu'il aura ce qu'il mérite." Je plongeais mon regard dans le sien, pour lui prouver à quel point j'étais sincère. J'avais vraiment envie qu'elle renonce parce que je savais jusqu'où j'irais en dernier recourt. Cette femme qu'il avait agressée était dans un centre psychiatrique aujourd'hui. Et j'étais prêt à transformer ce mec en légume si je n'obtenais pas justice. Je savais où je finirais mais je ne voulais pas entraîner Sofia avec moi. Cependant, ça ne m'engageait à rien d'accepter qu'elle m'aide avec Summers. "Ce weekend, tu aurais un moment de libre ?"
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« Et j’en suis certaine. » - Je posais mon regard bleu sur Quentyn. Le jeune homme essayait de me dissuader de m’embarquer là-dedans. Il avait peut-être raison, peut-être que je ne devrais pas chercher à faire justice. Cet homme était un flic et il avait les moyens de nous nuire si on se mettait sur son chemin. C’était de la folie et je n’en avais peut-être pas tout à fait conscience. Tout ce que je savais, c’est que si personne ne faisait rien, ce type s’en tirerait et il recommencerait – « Je sais très bien que tu fera tout pour qu’il paie pour ses actes, mais ce ne sera pas facile et c’est pour ça que c’est mieux si on s’y mets a deux. » - Ajoutais-je. Hors de question que je reste hors du coup. J’en avais marre d’être une victime. Victime d’une agression, victime d’un attentat. Je ne veux plus être une pauvre fille effrayée et je sais que je peux transformer ça en rage. La colère, ce n’est pas ce qui me manque en ce moment. Je ressens tellement de colère à propos de tout un tas de choses : Ce flic, l’attentat, mon addiction aux médicaments, Dmitri qui a agressé Oxana. Où est passée la jeune femme calme et sereine que j’ai toujours été ? – « Et oui, je suis disponible ce week-end. » - Je ne savais pas si Quentyn accepterait de faire de moi sa « coéquipière », en tout cas, il semblait bien vouloir de moi pour l’accompagner rencontrer le lieutenant Summers. Je partais une nouvelle fois dans mes pensées. Ces moments d'absents se faisaient de plus en plus fréquent chez moi, ces derniers temps - « J'aurais dû le tuer quand j'en avais l'occasion. » - Quand le flic m'a agressée, j'ai réussi à me défendre et je l'ai blessé avant de me sauver. Maintenant que j'y pense, peut-être que j'aurais dû essayer de faire quelque chose, mais j'étais trop effrayée et surement incapable de tuer quelqu'un. Ces mots étaient sortis tous seuls et je ne me rendais pas vraiment compte de ce que j'étais entrain de dire. L'ancienne moi aurait certainement jamais dit une chose pareille.
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C'était bien ce que je redoutais. La détermination dans sa voix ne me laissait aucun espoir de détourner sa volonté. Elle allait faire justice que je sois d'accord ou non, que je fasse partie du projet ou non. Je dois avouer que la jeune femme en face de moi était un peu différente de celle que j'avais rencontrée un peu avant l'attentat. Elle s'était endurcie, je me faisais sans doute du soucis pour rien mais je n'y pouvais rien. Je lui souris. "Alors on est une équipe... On ne fait rien de stupide seul ok?! Elle enchaîna rapidement jusqu'à ce que les mots tombent, me glaçant l'échine. "Pas de chose stupide dans ce style-là justement. Tu ne peux pas dire ça Sofia." J'avais haussé le ton et aussitôt, je m'en voulu. Les deux gars qui allaient s'en aller avaient les yeux rivés sur nous, la tête tournée dans notre direction dans une parfaite symétrie. Je souris et leur fis un signe de la main pour leur montrer que tout allait bien. Cependant, je n'étais sûrement pas celui pour qui ils s'inquiétaient. Sans m'en rendre compte, j'avais attraper le bras de la jeune femme, surement par surprise après ses mots. Je relâchais mes doigts qui étaient à peine serré sur son poignet. Je grimaçais une excuse à son attention. J'avais des réflexe vraiment stupide en ce moment. Je soupirais, tentant de m'accrocher à l'idée que ce geste n'aurait aucune conséquence. Les deux types restèrent figés encore un instant avant de disparaître dans le couloir. J'étais convaincu qu'ils devaient nous espionnés de derrière la porte et l'angle du mur. "Désolé" Ma poigne avait été si légère qu'elle n'avait même pas du s'en apercevoir, n'empêche, cette réaction de ma part m'effrayait un peu.
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