tw : violences physiques, verbales
@Carter Reed pour le coup, on peut dire pleins de choses sur toi, pas forcement gratifiantes la plupart du temps. mais par contre, on t'enlèvera pas le fait que t'as qu'une seule parole. t'es toujours près à foncer dans le tas, quitte à te retrouver à l'hosto. des branlées t'en prendra. t'es pas hulk, ni rocky, faut pas déconner. tu tomberas toujours forcement contre plus fort que toi. un jour, tu perdras et cette fois, ce sera irrémédiable. mais cette fois encore, t'as de la chance. t'en ressors indemne. ou presque. t'as du surement perdre encore quelques neurones dans l'altercation, mais rien d'fou. alors ouais, t'es allé chez lui, t'as frappé à sa porte et le temps qu'il arrive pour ouvrir, tu t'es fais pleins de scénarios dans ta tête. genre, tu l'enchaines direct sans parler. tu l'mets à terre, tu l'tabasses sans t'arrêter et tu le laisses comme un chien à terre. puis tu repars, sans rien dire. après tu t'es dis que t'allais surement lui sortir l'histoire de la boite, que tu l'as chopé entrain de vouloir pécho ta daronne, mais non. c'est débile et t'as pas envie de jouer ce soir. en vrai, ça t'as mis les nerfs comme pas possible. tu supportes pas qu'un mec touche une meuf. bah ouais, c'est tellement facile ça. mentalité de merde. le pire dans tout ça, c'est que sa gosse a failli mourir à cause de lui et de sa violence. bref. il a ouvert. t'as l'sang qui a bouillonné direct dans tes veines. l'palpitant qui s'est emballé tellement fort et tellement vite que t'avais l'impression que t'allais faire un arrêt. ton bras ? t'y a pas pensé une seule seconde; la blague. qui penserait à ça à cet instant ? grimaces quand tu l'vois devant toi. pas forcement très impressionnant. t'façon qu'il le soit ou pas, en vrai, t'en avais un peu rien à foutre. t'es nerveux devant lui. tu parles pas, puis quelques secondes plus tard, il se retrouve plaqué contre le mur de son couloir. ton bras contre sa gorge qui le maintien fermement. le regard ancré dans le sien, tu lui expliques la situation. qu'il n'approche plus ni sa fille, ni carter et que dès demain, t'accompagneras cette dernière à la police pour porter plainte. le gars comprend direct, mais se sert d'une seconde de relâchement de ta part pour venir te coller un coup d'boule. nez en sang, tu viens te jeter sur lui, lui fout une patate, puis le bloque de nouveau. à moitié sonné, il te dit qu'il en a rien à foutre, qu'elle peut porter plainte mais que personne ne pourra rien contre lui. qu'il se fout complètement de cette p*te alcoolique et d'sa gosse. quel baltringue putain. tu le laisses, lui crache dessus, puis repars. dans l'idéal, t'aurais pu l'planter si t'en avais eu l'occasion. vraiment. sauf que la meilleure solution, c'est celle d'aller aux flics demain et de tout raconter. les avocats feront le reste. carter, elle aura juste pas le choix là. tu peux pas laisser ça comme ça. avec ce que t'as entendu, le gars s'est même pas caché qu'il n'en avait rien à foutre d'elles.
t'envoies un message à carter alors que t'es sur le retour. qu'il essaye même pas de venir cette nuit ce tocard. vraiment. tu l'plantes sinon, ya pas moyen. t'as juste le nez en sang. ya eut pire hein ? tu grognes, serres les mâchoires. puis tu te dis que t'aurais du lui mettre la misère. sauf qu'évidemment, t'es pas l'genre qui sait s'arrêter. ça t'as déjà suffit la dernière fois avec noah. phalanges qui viennent cogner lentement mais lourdement contre sa porte c'est moi, ouvre. et t'as l'impression que les secondes sont des heures, alors tu prends pas la peine d'attendre. tu rentres direct. puis en refermant la porte derrière toi à clés, tu lâches en grognant faut que t'apprennes à fermer à clés. ya n'importe qui, qui peut rentrer chez toi là.. main qui s'porte à ton nez, tandis que les gouttes tombent à tes pieds bon du coup, j'crois que ça va cette fois. que tu dis en grimaçant. douleur qui te prends d'un coup. le nez juste. rien d'fou. puis tu regardes ton bras, plies tes doigts puis fronces les sourcils quoi que j'sais pas.. douleur qui te prends petit à petit dans tout le bras.