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(aidine) a wave of feelings

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2021, november 29 Non pas horrible, juste pas plus. Mais t’as pas à te soucier de ça puisqu’il s’en souvient pas. Et quand il parle de toutes celles qu’il a embrassées, un nombre qui doit être incalculable vu ses propos, tu ne peux qu’être en accord avec lui. Tu secoues légèrement la tête de bas en haut. Après tout, c’est ton genre de ne pas retenir non plus. Mais plus par désintérêt de la personne. Une fois que tu obtiens ce que tu veux, tu passes à autre chose. Soudain ton regard change complètement de nature. Yeux noirs que tu remontes vers Aidan, tu lui fais clairement comprendre de la boucler. Trop tôt la vanne sur le père qui se fout de la gueule de tout le monde ! Le ton est sec. Peut-être que t’en rira d’ici quelque temps, mais pour le moment, c’est bien le sujet plus épineux. Lunatique Capucine, tu passes des rires aux larmes. Tu pourras rester dans la colère, l’agacement, mais les propos que le blond tient t’attendrissent. C’est perturbant. Tu l’écoutes attentivement, le regardes. Il vise dans le mile, t’aurais voulu savoir si ta fratrie te cache un secret pareil. Mais ce n’est pas tant la réaction de vouloir savoir que tu reproches à ta sœur, c’est la manière de tout déballer par message et de ne pas respecter Dae. Résultat des comptes, il ne veut parler à aucune de vous et il se terre dans un isoloir. Là t’en veux à Jade, énormément. Tête affirmative, tes yeux s’embrument légèrement sous ses paroles pleines de compréhension, et c’est tout un mélange qui se fait en toi. Mélange de pensées, de sentiments, mais ce qui prend le dessus, c’est cette pensée : Oh putain, qu’est-ce que je l’aime ce mec ! Il joue constamment au petit con, se vente d’être un véritable connard, mais ce n’est pas ce que tu vois. Enfin si des fois quand il te pique là où ça fait mal, c’est un connard. Mais ce n’est pas l’image générale que tu as de lui. La tienne est remplie de qualités, de couleurs et même ses imperfections ne sont que des atouts. T’aimes tout en lui, ce n'est pas compliqué à faire les calculs. Alors oui, le voir se rapprocher de ta demi-sœur et ça même dans l’unique but de lui faire du mal, t’en as pas envie. C’est pas pareil. Non, ce n’est pas la même connerie qui affecte les deux. Enfin, qu’importe, vous n’allez pas donner plus d’importance à cette sorcière. Tu préfères ce baiser et te perdre dans ses yeux avec intensité, comme pour une fois de plus lui transmettre tout ce qu’il y a à l’intérieur de toi. Il y a tellement de choses que tu lui dis en silence, mais quand il t’apaise comme il le fait, fait sortir le meilleur de toi, t’as qu’une envie, c’est de le remercier d’être ce qu’il est. Alors oui, rien n’est linéaire et sans obstacle avec vous, mais c’est certainement ce qui rend tout ça plus fort encore. T’arrives pas à te déconnecter, il te captive de tout ton être et il y a cette pensée qui ne fait que tourner en boucle dans ta tête. Ça va exploser, ça ne demande qu’à sortir. Ça dort depuis trop longtemps en toi. Faut que ça sorte. Ça tambourine de partout, et c’est là au fond de ta gorge, te la nouant si fort. Jamais tu n’as ressenti, vécu tout ce qui se passe actuellement. T’apprends de nouvelles choses, comme dire Je t’aime. tout doucement, avec peu d’assurance. Et prononcer ces trois mots dans la langue de Molière, tout en le regardant droit dans les yeux, c’est ce qu’il y a de plus significatif. Tu ne peux mentir en avouant tes sentiments à son égard. En amour, on ne peut tricher. C’est bien ce qu’on dit, non ? En toi, ça explose, un poids vient de se libérer. Ça fait du bien et puis il y a ton naturel qui revient au galop, te fout une claque monumentale. Pourquoi t’as dit ça ?! Mais ferme là Capucine. Ta gueule ! T’en perds ton assurance. Te dévoiler au grand jour, c’est montrer des failles, prendre des risques qui sont trop grands. Lèvres que tu mords, tu reviens t’installer contre lui, t’assurant qu’il ne voit cette tête qui s’en veut, qui se sent stupide d’avoir trop parlé.

(HJ ;; (aidine) a wave of feelings - Page 2 3590029596 )
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2021, november 29 je rigole doucement « d'accord, bah c'est le cas » je crois ? parce que je m'en souviens même pas. il me semble que c'était un jeu de la bouteille ou une merde dans le genre. je me souviens déjà vaguement de la soirée. j'étais arrivé déjà bien arraché, j'avais du faire un before chez moi avec les mecs à fumer des pétards avant de se rendre à la soirée et de boire comme des trous. fumette et alcool ça fait pas bon ménage. on embrasse des avions de chasse et on s'en souvient même pas. ça craint. « ah merde.. j'la re tenterais plus tard alors » que je dis en fermant mon visage pour m'empêcher de rire tout en hochant la tête à la positive. j'suis doué pour faire des vannes trop tôt. c'est mon côté trop taquin, il sait pas quand il peut commencer ou s'arrêter. je le contrôle plus, c'est lui qui me contrôle. un peu comme les sentiments que j'éprouve pour toi. ce sont eux qui me guide. qui me pousse à te faire du mal quand tu m'en fais, parce que c'est plus facile pour moi de me venger que de simplement admettre que ce que tu as fait m'a blessé. c'est plus simple de te rendre la pareille que de poser des mots sur mes douleurs. c'est ce que je fais continuellement. rendre coup pour coup voire même plus parfois. je suis pas dans le parlé, je suis dans l'agir. et parfois.. je dépasse les limites. je ne sais pas m'arrêter, je ne sais pas me contrôler et quand il s'agit de toi, je perds encore plus mes repères. c'est comme ça que je me retrouve à faire de la merde, à me marier à Vegas et à ne même pas le regretter, à frapper un de tes plans cul à une soirée d'halloween, à te faire du chantage avec ta propre cousine pour que tu restes seule, à faire des conneries comme très probablement celle que je vais faire avec Rory.. en fait t'es ma kryptonite et ma force. parce que tu peux me pousser à faire les pires trucs et en même temps me rendre tellement meilleur. et ça me fait peur. parce que tu provoques mes extrêmes, tu me fais prendre des risques immenses. mais putain avec toi qu'est-ce que je me sens vivant, qu'est-ce que je me sens moi. alors ouais t'as raison Capucine, c'est pas pareil. c'est pas du tout pareil depuis cet été, depuis la chanson, depuis nos nuits, nos baisers, nos regards. t'es une putain d'évidence, mon évidence, t'étais là sous mon nez pendant que je me perdais avec Laïa, Alix, Sofia et Ml. tout ce temps là tu gravitais autour de moi sans que je me rende compte que celle qu'il me faut, elle était juste sous mon nez. et si tu savais à quel point j'ai envie de céder. j'ai envie de te dire tout ce que j'ai sur le coeur. poser des mots sur mes maux. mais j'en suis incapable. parce que même si t'es mon âme soeur, je continue de penser que j'ai pas le droit d'être heureux et que le bonheur c'est pas un état qui est fait pour durer. c'est éphémère, c'est épisodique. alors je préfère t'avoir pour toujours auprès de moi comme on est, que prendre le risque de toucher le bonheur du bout des doigts dans tes bras pour qu'on me l'enlève. alors les trois mots et sept petites lettres que tu prononces, ils me font l'effet d'une claque dans la gueule. ça me percute de plein fouet, ça explose dans ma cage thoracique, ça accélère ma respiration, stop mon palpitant, dilate mes pupilles. et je reste là, dans le silence, mes iris scotchées aux tiennes. tu reviens t'installer contre moi et là sans rien contrôler, un son sort de ma bouche. « yes.. mh .. merci » et voilà. parce que je ne m'y attendais pas, que je pensais pas que c'était possible ou réelle. parce que t'es la belle et moi la bête et que même si je connais le disney, on est pas dans un conte pour gosse. c'était plus simple de me dire que j'étais amoureux de toi mais que toi t'avais retenue la leçon "ne tombe pas amoureuse de moi". je me disais que si ça restait à sens unique c'était gérable. que si c'était pas réciproque, c'était pas grave, c'était plus facile à encaisser. mais faut croire qu'on est plus doué pour tout foutre en l'air. « allez on se le regarde ce film ! » que je balance pour meubler, parce que pour la première fois de ma vie, je sais pas quoi faire.
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2021, november 29 Cet homme bouleverse tellement de choses en toi. Alors oui, si tu dois détester une chose en lui, c’est bien celle-là, te rendre vulnérable, à t’en faire perdre ton assurance. Et pourtant, tu en as à revendre, c’est même parfois agaçant. À ses côtés, tu deviens une petite chose fragile. Ça t’insupporte à un point. T’as envie de te donner des claques. Comme à cet instant où tu déballes ton sac, lui déclares la nature de tes sentiments. Sentiments violents qui bouleversent tout en toi. Tu viens limites te cacher contre lui, honteuse trop parlé. Et c’est pire encore lorsque tu l’entends te dire yes, comme un super complètement détaché, et ce merci qui clos complètement le sujet. Tu te mords si fort l’intérieur de la joue. Soignant le mal par le mal. Car oui, ça te brise de l’intérieur de l’entendre dire ça. Toi qui t’étais toujours assurée de ne plus tomber amoureuse, allant jusqu’à briser l’une de tes relations par mesure de protection, te voilà à devoir confronter à nouveau ce qui s’appelle une peine de cœur. Pourquoi ça fait si mal ? Pourquoi t’as comme l’impression de te briser en mille morceaux de l’intérieur ? Pourtant il t’avait prévenu : ne pas tomber amoureuse. Et toi, tu tombes dans le piège, et le pire dans tout ça c’est que tu n’as rien fait pour t’en protéger. T’aurais pu prendre les voiles, ne jamais le revoir à ton retour de France, reprendre vos habitudes lorsqu’il a quitté ML… Ce n’est pas à lui que t’en veux, mais à toi. Tu te mords si fort que tu sens la goût du sang se propager à l’intérieur de ta bouche. C’est mieux de lancer le film, mais t’as qu’une envie c’est rentrer chez toi. Sauf que tu ne veux pas prendre le risque de voir ton frère et tu n’as pas envie, non plus, de montrer à Aidan que ça t’affecte plus qu’il ne le pense peut-être. C’est un silence de plomb qui se brise par le film. C’est peut-être dix ou quinze minutes qui s’écoulent sans que tu ne regardes l’écran, perdue dans tes pensées. Tu voudrais te terrer dans ta chambre, écouteurs sur les oreilles, cahier à dessin sur les genoux, te retrouver seule. Mais une fois de plus, tu vas devoir faire l’Autruche. Tu te lèves alors pour aller en cuisine et vois vos plats qui attendent sagement sur le comptoir. Tu viens les rapporter, et t’installes à l’autre bout du canapé pour manger ce Bo Bun qui mettra peut-être un peu de baume à ton cœur. Si on t’avait que tu allais passer une journée de merde tu n’aurais pas cru que c’était à un tel niveau.
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2021, november 29 à ce moment là, c'est comme si le temps s'arrêtait. les secondes de l'horloge s'immobilisent, les images à la télé se figent, tout se stoppe, même mon coeur de battre. un mélange de soulagement et de frustration. parce que ces mots j'aurais donné n'importe quoi pour les entendre de ta bouche et seulement de la tienne. parce que je ne veux être aimé de personne d'autre que toi. y a que toi qui compte. parce que je sais que tu es là bonne et c'est aussi ce qui me fait tellement peur. imagine savoir que tu as trouvé LA personne qui te donne envie de d'être toute simplement. la seule personne avec qui tu as envie de faire ta vie, d'inventer, de découvrir, de changer de partager. la seule personne qui fait battre ton coeur et qui en même temps à se pouvoir incroyable de l'arrêter, de le contrôler. imagine toi donner ton coeur à cette personne. pour moi, y a rien de plus effrayant. se faire courser par la mafia au mexique ? rien à côté de ça. tabasser un mec jusqu'à ce qu'il ne se relève pas et passer son temps à se dire que la police va nous tomber dessus ? absolument rien non plus face à ce que tu me fais ressentir et l'état dans lequel t'es capable de me mettre. alors ouais c'est un soulagement de savoir que dans notre histoire, dans notre jeu, dans notre amitié, je suis pas le seul à avoir craqué. mais putain ce que ça m'effraie. et ça me frustre aussi. parce que je me sais incapable de te donner ce que tu mérites. alors ouais je panique, mais c'est une manière pour moi de me protéger et de te protéger à la fois. télécommande en main, j'appuie sur le bouton pour démarrer le film, tandis que tu nous ramène à manger. « merci » que je lâche doucement avant de dévorer mon plat. une fois terminé, je te vois au loin, assise à l'autre bout du canapé, plus froide qu'une statut de glace. alors je viens me rapprocher de toi, fais le premier pas pour venir te prendre dans mes bras et commencer à te masser doucement la tête comme j'ai souvent l'habitude de le faire le soir, quand on est tout les deux devant un film. « c'est quoi ton marvel préféré ? » que je tente de demander histoire de détendre un peu l'atmosphère. je sais que j'ai foiré Capu, que je viens de te blesser. j'en ai conscience et crois moi j'en suis désolé.
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2021, november 29 Pourquoi t’avais ce besoin d’être cent-pour-cent honnête avec lui ? Pourquoi, il faut que tu compliques tout alors que ça se passe bien entre vous ? C’est peut-être pas la relation la parfaite, mais qu’est-ce qui l’est de toute manière ? Elle n’est pas saine, mais avec deux personnalités comme la votre, jamais vous n’en connaîtrez. Enfin, tu te moques bien de tout ça, tant que t’es à ses côtés, qu’il fait parti de ta vie, c’est tout ce qui t’importe. Pourtant, il a fallu que tu l’ouvres, au risque de briser ça. Car, tu le sais, dès qu’il est question de sentiments, rien n’est simple, il n’y a que des problèmes. Tu te sens bête. Assise dans ton coin du canapé, tu joues plus qu’autre chose avec ton plat. T’es vraiment au fond du gouffre, la nourriture est normalement la réponse à tous tes maux. C’est peut-être trop de peines qui s’accumulent. Même Némo n’est pas présent pour te réconforter. Tu ne suis rien au film, tout se mélange dans ta tête et tu te fais violence pour ne pas montrer ce petit cœur qui saigne un peu plus encore. Vous savez vous faire mal. Volontairement ou non, vous le faites voilà tout. Car même si tu ne peux lui en vouloir de peut-être partager ce que tu ressens, ça te fait mal. Ça t’arrache en pleine myocarde. Plat presque intacte que tu fais glisser sur la table basse, tu te demandes combien de temps il reste avant que le film ne se termine. Trop longtemps à ton goût. Une panne d’électricité serait la bienvenue. Jambes rapprochées de ton torse, bras croisés sur tes genoux, tu fixes sans objectif l’écran de la télé, et tu sens son parfum se rapprocher de toi, sa présence se resserrer autour de toi. C’est plus douloureux encore. Tu serres les dents, alors qu’il t’enlace et entame ce qui habituellement t’apaise tant. T’en veux pas de ces caresses, et restes presque de marbre. Se rend-il compte qu’il enfonce un peu plus ce couteau ? Spiderman. Tu ne réfléchis pas, c’est le premier qui t’es venu en regardant Venom. Et tu n’as pas plus envie de parler que ça. Il y a cette boule au fond de ta gorge qui t’empêche de faire des phrases et d’être cette Capucine tant rempli d’assurance, l’insupportable à temps plein.
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2021, november 29 la panique qui s'empare de moi, me pousse à réagir le plus rapidement possible. et quand il s'agit de sentiment, d'amour, de toi et que je dois vite réagir, je contrôle plus rien, je maitrise plus les choses, je suis incapable de réfléchir. tu me fais perdre toute notion de lucidité. je suis pris au dépourvu, je m'attendais pas du tout à ce genre de confession, surtout venant de toi. alors ouais je panique, je réponds trop vite, sans avoir réfléchis, sans avoir pesé mes mots, sans me demander si ce que je vais dire pourrait te blesser. et c'est dans le mille. je dis le truc qui faut pas, qui traduit pas du tout ce que je ressens pour toi. mais je peux pas faire autrement. ouais je pourrais remettre les choses au clair, je pourrais te dire d'attendre, que j'ai mal réagis, que c'est pas ce que je pense. mais j'en suis incapable. parce que ces petits mots, j'arrive plus à les dire. je pensais même pas que je pourrais les ressentir à nouveau. pourtant j'ai tout fait pour que ça n'arrive pas.. et j'ai échoué. laisse moi process ça déjà. je laisse passer quelques minutes avant de m'approcher de toi à nouveau, tenter une caresse, un geste, une attention. et t'es figée dans mes bras, tu bouges pas, tu réagis pas. « je parle des studio marvel hein, donc spiderman tom holland ? » que je demande comme si la conversation était ouverte, alors que je vois bien que c'est pas le cas. putain capu qu'est-ce que t'as foutu.. j'ai pas l'habitude de ce genre de moment, je sais pas comment on rattrape ça. moi je tombe pas amoureux habituellement, je m'attache pas, je fais ce que j'ai à faire et je me tire. alors toi tu me compliques les choses depuis le début de l'année.
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2021, november 29 Pourquoi faut qu’il vienne te coller, faire la conversation ? T’avais moins à serrer les dents, à ouvrir grands les yeux pour t’assurer de ne pas craquer, car oui il t’a fait mal, touché là où il faut. Et tu te sens terriblement conne. Tu t’en veux, y a toute ton assurance qui en prend un coup. Ça aurait pu se passer différemment, mais il a fallu qu’une fois de plus tu l’ouvres un peu trop. Mais cette fois, comme tu peux le faire uniquement avec lui, tu l’as fait à cœur ouvert. Tu sens que tu brises quelque chose et même si tu voudrais faire comme si tu t’en foutais de sa réponse, c’est impossible de rester indifférente. Tout ça parce que c’est véritable. Tu l’aimes, tu ne triches pas sur les sentiments. Il semblerait que tu ne sois pas si dépourvu de cœur, aussi insensible qu’on le pense. Si on apprend à te connaître, on voit une enfant vulnérable qui essaie seulement de se protéger. Tu n’es pas un robot, t’es du genre à parfois prendre les choses trop à cœur et cette semaine semble montrer ta véritable nature. Enlacée contre lui, tu gardes tes bras autour de tes genoux, laisses cette barrière invisible entre vous. Contrairement à d’habitude, tu ne viendras pas te lover contre lui, l’embrasser dans le coup et avoir cette main baladeuse qui ne peut perdre contact avec lui. D’un coup, t’es fatiguée, et tu te dis que c’est trop. Il y a une grande partie de ta vie dans cet appartement. C’est exagéré, mais certaines de tes affaires sont là depuis si longtemps dans sa chambre, attendant les soirs où tu viens laisser ta trace dans son lit. Et il y a Némo qui t’a suivi pour quelques jours dans ton isolement loin de ta maison. C’est trop. Manquerait plus que tu ais les clés. Te raclant la gorge, tu réponds furtivement en français pour ne pas laisser cette voix faible trembler. Ouais, voilà. Tu ne sais pas faire autrement. Avec toi c’est tout ou rien. Et là c’est rien, parce que t’es pas d’humeur et que son contact/présence n’arrangera rien cette fois-ci. Tu sens qu’il a de nouveau envie de parler, sauf que t’en as pas la force, et préfères couper court. On peut juste regarder le film, stp. C’est une voix presque suppliante. Le silence te convient tout aussi bien, même mieux. Et finalement tu te lèves, récupères la couette et pars sans un mot pour aller te changer. Là, à l’abri tu t’autorises à craquer juste un peu, histoire de rendre ça plus tolérable, d’être moins tendue. T’enfiles un jogging et sweat, t’assures que tes yeux ne portent aucun trace de cette autorisation, et reviens exactement là où tu étais sur le canapé, le plaid enroulé autour de toi, lunettes sur le nez. Généralement ça annonce la couleur : film et dodo. Mais tu veux garder la tête haute, alors tu fais comme si rien n’était, ne fais pas l’enfant et reste à côté d’Aidan. C’est peut-être une fois au lit que le plus dur viendra. Alors ne sois pas si pressée que le film se termine.
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