Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTW • It's my soul that needs surgery • Soline
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 Go à 29,99€
29.99 €
Voir le deal


TW • It's my soul that needs surgery • Soline

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

It's my soul that needs surgery


« The Sidh
••
••
02 12 2021 »


Et entre mes doigts, je fais tourner les verres, je les essuie, sans y penser, en un mouvement répétitif, l’esprit ailleurs, l’envie de gerber collée au cœur. Parce que je ne l’ai pas fait depuis des jours, et que ça revient, c’est un besoin qui rime avec toujours. Ca m’obsède, cette idée, et je tente de la vaincre en jonglant avec le cristal bon marché. Aidé du torchon à la lisière d’être détrempé, je nettoie plusieurs fois, inlassablement, sur les parois, je repasse, je tente d’éradiquer les traces. J’en invente même, afin de justifier de ne pouvoir rien faire d’autre pour le moment. Parce que si mes phalanges lâchent leur occupation, je sais qu’elles vont vouloir érafler ma gorge, céder à la perfide tentation.

L’instant est calme, la nuit au Sidh n’a pas encore commencé. Et j’ai les sensations que les choses se sont calmées, pratiquement revenue à la normale, si on met de côté l’amérindienne et sa balle. Il semblerait que plus rien ne déraille. Repose le verre, en prend un autre, et relève vers un raclement de gorge, la tête. Mes yeux détaillent la silhouette… Et ma voix décline une vérité. Ou deux, pour préciser. La première. « T’es en retard. » Bon, d’accord, pas tout à fait vrai. J’ignore totalement à quelle heure Scar doit commencer. Je suis bien loin d’être matonne, ce royaume n’est pas le mien. Bien que je m’estime reine au milieu des chiens. D’ailleurs, pour preuve, je ne savais même pas si elle était attendue ce soir. Les habitués n’ont pas encore foulé le sol de l’Antre secret. Donc je n’ai pas, forcément, encore croisé les siens. Mais la seconde, par contre, de mes vérités, clairement on ne peut pas en douter, le ton utilisé transpire d’honnêteté. « Et t’es mieux blonde. » Retourne le verre, devant toi. J’en récupère directement un. J’occupe mes doigts. Combien de temps met la vie à mourir, déjà ?

 
(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n’ai pas eu le temps de voir Scarlett hier et ai très envie de lui raconter ma soirée avec Raphaël et tout ce qui a découlé de notre conversation en tête-à-tête. Je ne sais pas si elle travaille ce soir mais je tente quand même ma chambre. Ma voiture garée devant le Sidh, je reste quelques secondes dans ce bar qui pourrait être mon terrain de jeu préféré si je ne préférais pas les hommes du Nirvana. Là-bas, ils ont les poches pleines de billets et ils sont prêts à tout pour les dépenser, pour les glisser dans les tissus transparents et les élastiques de nos culottes et bas colorés. Ça me manque, je ne peux le nier mais je me suis promis de me concentrer sur mon projet alors, pour le moment, c’est ce que je fais. Enfin, à part cette aparté pour chopper ma soeur avant le début de son service. Je ne sais pas trop comment ça fonctionne ici, si je vais pouvoir monter sans me soucier de qui que ce soit mais puisque je déteste avoir l’air d’un éléphant au milieu d’un magasin de porcelaine, dès que je quitte l’antre de ma voiture, je marche d’un pas sûr et déterminé vers le bar et les portes qui mènent à l’étage. Ma longue robe noire fluide se soulève en même temps que je laisse mes talons claquer sur le sol. Et quand je me retrouve face à la porte qui mène à l’étage, elle est fermée. J’en fronce les sourcils et tourne les talons pour revenir vers le bar. Une rousse à l’air pensif ne daigne pas lever les yeux de ses verres alors je me racle la gorge. Le temps c’est de l’argent ma chérie et si tu bosses ici, tu le sais. Je ne voudrais pas faire louper de client à ma soeur alors hop, qu’on m’ouvre. Et quand elle m’adresse enfin un regard puis la parole, je la dévisage. Je suis en retard ? On a rendez-vous ? J’ai signé quelque chose sans que j’en sois au courant ? C’est quoi cette connerie encore ? Et face à la seconde réflexion, je ne peux m’empêcher de rire et de souffler Y a erreur sur la marchandise là. Oui, je ne me considère pas toujours femme, pas toujours entière. Et dans la prostitution, il faut savoir s’oublier, se mettre entre parenthèse des fois. Je tends ma main et dis Soledad Desrosiers-Federer, la jumelle de Scarlett. Au moins les présentations sont faites. Et de mon nom, j’aime en abuser. Les gens me demandent souvent si j’ai un quelconque lien avec Roger Federer et bien que je ne connaisse rien au tennis, je dis que oui, qu’il s’agit de mon oncle et que la Suisse, c’est vraiment trop bien. Sur le papier, ça a l’air en tout cas. Ma soeur n’est pas encore là, du coup. Que je dis à voix haute. Et elle est en retard si je comprends bien. Ça ne lui ressemble pas. C’est toujours aussi… mort ici ? Est-ce que le Sidh ne serait pas encore plus opportun que le Lux et le Nirvana pour ma petite entreprise et son terrain de jeu ? Je juge un peu tous les bars de la ville. Il faut ce qu’il faut pour une entreprise florissante et fructueuse.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

It's my soul that needs surgery


« The Sidh
••
••
02 12 2021 »


Elle a ce rire, un brin cristallin, qui me sort de mes pensées une bonne fois pour toute et j’arrête de songer aux affres du destin. D’un froncement de sourcils je l’interroge, cherchant à savoir ce qu’il pourrait bien y avoir de drôle dans mes réflexions. A deux doigts de lui préciser qu’elle y est au point de perdre sa raison. « Y a erreur sur la marchandise là. » Longuement, j’en ferme les yeux, je crois simplement que je ne suis pas d’humeur pour ce genre de jeu. Je ne le suis certainement jamais, mais ce n’est pas la peine de le préciser, après tout, elle le sait. Ce n’est pas ma bonne humeur légendaire qui m’a permis d’obtenir cet emploi, mentir ne servirait pas. Et lorsqu’elle décide de tendre la main vers moi, j’en viens à déduire qu’il n’y a plus rien qui va. « Soledad Desrosiers-Federer, la jumelle de Scarlett. » La voilà donc, l’erreur. Les prunelles observent ses doigts, remontent sur les traits de son visage, cherchent les différences, tandis que je vais serrer ses phalanges d’une poigne plutôt franche. Paraphe l’acte du mot désigné, « Enchantée. » Ou presque, ou à peu près. Le principe immuable est tel qu’il faut toujours se méfier des femmes que l’on ne connaît. Surtout dans ce monde, cet univers qui se transforme, à la nuit tombée. « Joey. » Sans plus d’explications, ne donne pas mon nom. Et ne réalise qu’à présent de celui qui accompagne le latin du sien. Desrosiers. Putain. « Ma soeur n’est pas encore là, du coup. » Hoche le visage par la négative, répondre de manière rapide. « C’est toujours aussi… mort ici ? » Non, non, tu t’éloignes, il n’est pas ici, le souci. Dans mon esprit, ça s’entrechoque, ça réfléchit. Savoir comment bien amener la chose, chasser les épines pour n’espérer que la rose. « Tu bois ? » Parce qu’après tout, je viens de poser un verre face à toi. Et réponds finalement, en souriant faiblement. « Non, ça ne l’est pas. » Il faut juste que ça s’éveille, que le Sidh devienne Monts et merveilles. « Bien au contraire. » La luxure sans aucune pareille. Je me retourne, prétexte une bouteille à attraper, et souffle, toujours à ton intention, le doute ne peut dans notre échange s’infiltrer. « Desrosiers ? » T’as pas le droit de prôner son nom sans aucune précision.

 
(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je me demandais bien quand cela allait arriver, que quelqu’un me confonde avec Scarlett. Je m’attendais que ce soit avec l’un de ses clients mais qu’il s’agisse de l’une de ses collègues, me choque très légèrement. Ma soeur ne parle-t-elle jamais de moi ? A-t-elle déjà mis en avant le fait que j’existais ? Je suis sûre qu’elle pourrait se faire encore plus d’argent là dessus, les hommes seraient fous de pouvoir en avoir deux pour le prix d’une… Mais ce sera sans moi. Parce que si mon corps a été sur le devant de la scène, je ne souhaite pas le vendre à des vieux grabataires en manque de sexe. Mais si les mois sont durs, je garde cette possibilité en tête. Ma main tendue vers la demoiselle - la politesse, vous connaissez ? - je souris quand la sienne vient se placer dans la mienne. Elle n’est pas des plus douces mais la force dont elle fait preuve ne font qu’accentuer les fissures de son âme, celles que l’on pouvait voir dans ses yeux quand elle s’occupait à astiquer les verres pour qu’ils brillent dans le vide qu’est le Sidh. Une échappatoire, une lumière ? Je n’en sais trop rien. Le nom placé sur le visage, j’acquiesce et m’assied sur la chaise haute face à elle. Pas décidée à partir. Il faut que je choppe ma soeur et si elle n’est pas là, un petit coup ne ferait de mal à personne. Une Margarita. Que je souffle rapidement. Un cocktail des plus simples, n’étant pas une grande fan des bières et vins que l’on nous propose un peu partout. La Tequila, mon poison à moi. Mes yeux sur la rousse, je les glisse sur la salle qui est pourtant très calme. Il est tôt. Peut-être qu’il s’agit de l’un de ses bars qui ne prend vit qu’une fois que les rats sortent et que les colombes sont parties se planquer. Et quand elle questionne mon nom de famille, je me tourne vers elle à nouveau et acquiesce. Le nom de mon mari oui. Je ne sais même pas pourquoi je le précise mais bon, Desrosiers ne va pas vraiment avec mes airs. Je n’ai rien d’une française mais tout d’une cubaine, ce que je suis après tout. Vous connaissez mon mari ou bien les studios de Los Angeles ? Est-elle une ancienne actrice porno comme moi ? Avons-nous manqué de nous croiser de l’autre côté du continent ? Ce serait dommage. Je suis sûre qu’on en aurait décroché des contrats ensemble et le fric que l’on se serait fait… Bordel ! Une occasion manquée. Mes yeux la détaillent et j’attends patiemment sa réponse et ma boisson.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

It's my soul that needs surgery


« The Sidh
••
••
02 12 2021 »


Le méthylène de mes prunelles détaille l’harmonieux de son visage, d’avec sa sœur, son double, je cherche les différences. Jusqu’à ce qu’elle commande. « Une Margarita. » Ici, la nuance je la vois. Car Scar ne commande jamais de la téquila. Comme pour fuir ses origines et le fait que ses papiers ne sont pas tout à fait régularisés, pas vrai ? Promis, je n’en viendrais pas à en parler, il paraît que le monde entier possède ses petits secrets.

Alors j’en hausse les épaules, et commence à amalgamer les substances afin de lui donner ce qu’elle vient de demander. « Le nom de mon mari oui. » qu’elle me dit, si bien que j’en déglutis. Ca tourne trop vite dans mon esprit. Faire le lien afin de s’arrêter sur un putain. La femme. Je me dois d’avouer que ça ravive un brin ma flemme. Ca me force quasiment à penser que je me devrais d’être, par les réseaux sociaux, plus intéressée. Avec Scarlett, sur le dos de Raphaël on aurait pu rigoler. Un passe-temps comme un autre pour aiguiser la perversion de nos envies et idées. « Vous connaissez mon mari ou bien les studios de Los Angeles ? » C'est drôle, comme elle appuie sur le mot mari, je me demande si je le ferais, moi aussi, si ses demandes se révélaient devenir sérieuses à la suite de cette année à ses côtés.
Et je ne m’aventure pas à tenter de retenir mon rire concis et sournois. Un rictus de choix.

Je reste silencieuse, le temps d’achever sa margarita, que je signe de ce sucre collé sur les rebords du cocktail dosé. Serveuse docile et appliquée. Qui sait se montrer vipère, juste parce que c’est un amusement qui n’en finit jamais de me plaire. « J’ai bien fait une ou deux sextape, » avec Dutch, à Paris, dans cet hôtel hors de prix, « mais jamais devant un réalisateur. » Craquement d’un sourire carnassier. L’industrie du porno ne m’a jamais transcendée. Même si j’aurais naturellement eu du succès. Débauchée et impudique à souhait. « Raphael sait que tu es dans les parages ? » Et sur l’origine de ma connaissance au niveau de son nom, je lève le voilage. A la lisière d’être curieuse de savoir si de Zack et lui, elle sera le naufrage.

 
(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Si nous étions un couple normal - bien que, qui peut me dire ce qu’est un couple normal ? - avec Raphaël, je suis sûre que je saurais dire qui elle est pour lui. Elle le connaît, c’est sur vu les questions qu’elle pose. D’un point de vue professionnel ou personnel, je ne sais pas mais je ne me gêne pas pour lui demander. J’ai envie de savoir et aussi pouvoir me servir de cette information contre lui, histoire de le faire criser un petit peu. J’aime l’embêter, l’emmerder, le pousser à bout mais surtout son rire quand il se détend en roulant des yeux, se demandant bien ce qu’il fout toujours marié à moi, à cette femme qu’il a choisi juste pour faire grincer les dents de son paternel. Je le sais, que je n’étais qu’un pion dans son jeu - sa guerre - face à son père mais ça me va parfaitement. Mon cocktail devant moi, un signe de la tête en guise de remerciement, je l’écoute me dire qu’elle a déjà fait une sextape. De un, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde et de deux, j’aime sa franchise et la facilité avec laquelle elle se fiche bien de ce que je pourrais en dire. Dommage. Avec un visage pareil, les réal et l’équipe technique te sublimerait comme jamais. Les contours anguleux de son visage capterait parfaitement la lumière, les ombres et je suis sûre qu’elle rendrait encore mieux en lingerie hors de prix. Mais bon, il semblerait que ce soit la gamme de prix d’entrée de base qui l’ait intéressé. Pas avec un iPhone, rassure moi ? Parce que là, ce serait un sacrilège. Je lève mon verre et plonge mes lèvres dedans. Une gorgée pour juger. Et le cocktail est très bien dosé. Au moins si elle me dit qu’elle a filmé son petit plaisir avec une caméra venant d’un appareil made in Steve Jobs, le breuvage saura me remonter le moral. Oui, Raphaël sait que je suis dans les parages. Que je réponds rapidement. Pas depuis longtemps, certes, mais il le sait. Je lui souris rapidement et souffle Naboo va bien, elle est heureuse d’avoir maman à la maison. Enfin, pas vraiment. Et je n’ai jamais vécu avec cette boule de poils mais puisque je n’aurais jamais d’enfants - ou dans si longtemps que cela relèverait du miracle - je la considère comme telle. Ou alors tu as peur pour Zack ? Zacharie ? Zacharia ? Je n’ai pas tout écouté ce que Raphaël a pu me dire et n’ai jamais su si son prénom en étant un ou bien un diminutif. Mais si elle est Team Zack, qu’elle ne s’inquiète pas, je ne suis là que pour les chèques, les belles robes et les bons restaurants. Rien de plus fou. Raphaël, aussi bon au lit puisse-t-il être, ne m’intéresse pas réellement.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

It's my soul that needs surgery


« The Sidh
••
••
02 12 2021 »


Il est perçant, son regard, lorsqu’elle le laisse s’attarder sur les traits de la rousse qui assume sa sexualité. Les travers qu’habituellement on ne se permet pas d’avouer. Elle n’a quasiment rien à cacher. Joey, elle apprécie toujours jouer avec la volupté. « Dommage. Avec un visage pareil, les réal et l’équipe technique te sublimerait comme jamais. » Flattée par la façon de la complimenter, elle en baisse quasiment sa garde, la Joey. Elle en esquisse d’ailleurs une moue, à peine amusée, les commissures légèrement relevées. « Pas avec un iPhone, rassure moi ? » L’esquisse est alors parfaitement dessinée. Un véritable sourire carnassier. « C’est l'experte qui me le demande. » Parce que même si elle n’a jamais cherché à connaître son apparence, Joey n’est pas sans savoir son métier. Offert par ce fameux mari qu’elle vient de citer. « Te fais pas de bile. » Sur l’appareil qui a pu la filmer. Comme si ça valait la peine de le préciser.

Alors Raphaël s’en devient le sujet numéro un. « Oui, Raphaël sait que je suis dans les parages. » Au moins, elle n’aura pas à faire la commission, ne s’en voudra pas si ça sort de sa raison. « Naboo va bien, elle est heureuse d’avoir maman à la maison. » La rousse en hoche la tête, elle approuve même si elle n’aime pas le mot employé. Il y a un truc qui cogne chaque fois qu’on effleure la maternité. « Ou alors tu as peur pour Zack ? Zacharie ? Zacharia ? » C’est incontrôlable, instinctif même, comme elle se met à rire à gorge déployée. Une émotion rare chez la si blasée Joey. « Zack tout court. » Elle précise lorsque les tressauts égayés veulent bien la quitter. « De deux choses l’une, » elle commence en se sortant un verre pour elle, addictive qui veut participer, « je n’ai peur que pour très peu de monde, » voir personne, chacun ses problèmes, mise à part ceux qui concernent celui qu’elle aime, « surtout pas pour Zack. » Pas après ce Thanksgiving où elle n’a pas capté où les choses avaient pu merder. Détails qu’elle n’a absolument pas cherché à approfondir, elle se doit de l’avouer. « Cela dit, j’aimerais bien être là pour voir sa tête lorsqu’il te verra. » Car il est clair que drôle, ça le sera. Et que Joséphine se délecte des instants tels que ceux-là. 

 
(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne sais pas tout à fait qui est cette demoiselle mais une chose est sure : je sens qu’elle et moi, on risque de bien s’entendre. Elle a l’air libérée - ou libre, tout simplement - un peu nonchalante et n’a pas peur d’appeler un chat, un chat et non un félin de petite taille. Je pensais que la Californie, Los Angeles et Hollywood plus précisément, était plein de personnes avec des masques mais force est de constater que Boston en est submergé aussi. Du coup, la facilité avec laquelle cette discussion se déroule me fait un grand bien et je la remercierai pour sa franchise un jour ou l’autre, aucun doute là dessus. Il n’y a rien de pire qu’un bon filme fait avec une caméra pourrie. On est pas là pour ravir le tout Youtube, à ce que je sache. Enfin, je ne peux pas trop parler pour elle. Mais une chose est sûre si mon cul se retrouve sur Youtube, j’en serais presque offusquée. Et mes droits d’auteurs là dedans ? Je n’ai rien contre le fait d’exposer mon corps sur la toile mais seulement si c’est moi qui récupère les billets que cela provoque. C’est probablement bien pour cela que je n’ai jamais fini sur un site X. La marge est trop petite et même si j’adorais mon ancien métier, le billet qui va avec m’intéresse encore plus. Je ne faisais pas cela pour la science mais bien pour mon plaisir. Trouvez un travail que vous aimez et vous n’irez plus jamais travailler, n’est-ce pas ? Sourire aux lèvres, la conversation dévie rapidement et je n’en suis pas mécontente. Zack tout court. Je m’en rappellerais, ou ferais semblant, au choix. Le rire de la rousse égaye cette pièce un peu trop calme et morose et quand elle s’arrête, j’ai presque envie d’en redemander. Vous savez, comme ces gamins à la fin d’un show qui crie « encore ». Je l’écoute et bois ses paroles à la même allure que je bois mon cocktail. Il a l’air complètement accroc. J’en regrette presque ses précédentes addictions. Que je lance rapidement, les dents serrées. On en a fait des fêtes, des soirées et la déchéance était le maître mot de ces vies que l’on vivait. On avait jamais trop de soucis ou pas le temps d’y penser. Mais là, sa monogamie, son couple… C’est bien moins amusant que ce qu’on a pu vivre, Raphaël et moi. Mon mari et moi. Parce que ce mot qui m’a pourtant souvent fait serrer des dents m’a permis de vivre, d’être libre et de pouvoir rester ici sans devoir regarder par dessus mon épaule. Et rien que pour ça… Je lui dois beaucoup. Un jaloux ? Génial, j’avais grandement besoin de ça ! J’ironise la chose et me demande si Raphaël oserait nous présenter, Zack et moi. On ne ferait surement pas très bon ménage. Le gars tout propre sur lui et l’ancienne actrice porno. Deux mondes. Et s’il y a une chose dont je suis sûre, c’est que Raphaël n’appartient pas à ce monde dans lequel il a les deux pieds à l’heure actuelle. Comment connais-tu Raphaël ? On ne s’est jamais promis fidélité alors peut-être qu’elle aussi, elle aurait pu devenir une Mme Desrosiers si je n’avais pas piqué le titre il y a quelques années de cela.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

It's my soul that needs surgery


« The Sidh
••
••
02 12 2021 »


La conversation n’est pas commune, mais elle semble couler avec un naturel qui plaît à Joey. Dans cet endroit, après tout, parler de sexe aussi naturellement ne choque pas. Puis avouer à une inconnue son piètre méfait, ça a le don de l’amuser. « Il n’y a rien de pire qu’un bon film fait avec une caméra pourrie. On est pas là pour ravir le tout Youtube, à ce que je sache. » Elle approuve, d’un mouvement furtif de la tête, paraphant ses pensées en inclinant la courbe de sa silhouette. « Pas de risque, ils sont restés privés. » Ces ébats que certains n’oseraient pas nommer. Et presque elle ajoute que si elle est assez gentille, elle promettra de lui montrer. Même si elle n’envisage pas de faire une carrière dans ce monde-là. La plupart du temps, c’est simple, Joséphine n’imagine pas. Les projets, elle les regarde s’éparpiller, ici et là.

Puis les voilà, à discuter de la réelle chose qui les lie. Mettant la jumelle de côté, pour ne garder que le mari. Et son petit-ami. « Il a l’air complètement accroc. J’en regrette presque ses précédentes addictions. » Et sans pouvoir le retenir, alors qu’elle aussi s’est rangé, elle laisse d’entre ses lèvres s’échapper un murmure, une vérité, « Moi aussi. » même si la bienséance se devrait de la faire dire qu’elle est simplement fière de lui. Dans le fond, elle l’est, un peu, mais le fait est que Joey, elle n’a jamais réussi à se sevrer. Aimait lorsqu’ils se mettaient à l’envers au grès de leurs volontés. « Un jaloux ? Génial, j’avais grandement besoin de ça ! » Joséphine ne l’affirmerait pas, quoi que… Possible que ce soit pour cette raison que Zack ne semble pas l’apprécier. Elle ne sait plus quand elle a pris naissance, quand elle s’est installée, entre eux, l’animosité. « Comment connais-tu Raphaël ? » Ah. La question désignée. De ce verre qu’elle vient de se servir pour elle, Joey en boit une gorgée, elle constate combien elle l’a dosé, laisse l’alcool brûler les papilles de sa langue, elle l’adore cette sensation, ça a le don de la galvaniser, avant de l’avaler, de se planter sur ses coudes, afin de s’appuyer. « On est amis, » elle commence, éteint un suspense qui n’en était pas un, dévoile un secret qui n’a rien de bien secret, « de longue date, » bien qu’elle n’ait pas compté, Joey, elle ne se formalise pas de ces futilités, « mais t’as rien à craindre, » elle ignore dans le fond pourquoi elle se perd à le préciser, « je ne veux pas ta place. » Autant le dire, elle n’est, par son mari, aucunement intéressée.

 
(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je la regarde et ne peux m’empêcher une mine triste à ses mots. Elle est là, la véritable tragédie. Que je rétorque rapidement. Je ne peux pas dire que je regarde ce genre de choses tous les quatre matins mais pour moi, film d’action ou film porno, l’intérêt était le même. J’en avais même plus pour la concurrence qu’autre chose. J’étais toujours à la recherche du scénario parfait, de la réaction logique. Parce que les trucs un peu premier prix dont les scénarios étaient tirés par les cheveux… Non merci. De la qualité, voilà ce que je recherche et je suis sûr que ses petits films amateurs le sont. Mais bon, je ne le verrais jamais je crois. C’est une réalité que je suis prête à accepter et à embrasser si la conversation m’en apprend un peu plus sur celui qui partage la vie de Raphaël. Quelques clichés, des messages assez succincts… Oui, je connais son existence mais cela s’arrête là. Je ne m’y suis pas intéressée. Je ne me suis intéressée à rien à part à mes études jusqu’ici mais cela pourrait bientôt changer. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire à ses mots. Le démon, il l’avait toujours sur l’épaule et il a choisi le côté angélique de la chose. Ça ne correspond pas à Raphaël et s’il y a une chose dont je suis sûre c’est bien que plus on chasse le naturel et plus il revient au Galop. Et puisque je ne suis pas idiote et n’ai aucune envie de trop me découvrir - ou découvrir Raphaël aux yeux d’une inconnue - je me rassure rapidement sur le type de relation qu’ils entretiennent. Une amie de longue date. Bien. La tentation de lui demander de quel type d’amie il s’agit me brûle la langue mais face à la fin de sa phrase, je me rends compte qu’elle se ferait des idées sur ma personne et je ne le veux pas. Même si tu la voulais… Pas sûre qu’elle l’aurait ! Il faudrait que je divorce et pour que ça arrive… Il faudra me passer sur le corps. Et m’offrir un joli chèque avec un sacré nombre de chiffre - et mensuel, s’il vous plait - pour accepter. Tout pour l’argent. Mes vertus ne tiennent pas bien longtemps face à un joli billet. De toute façon, elle est déjà prise la place,  n’est-ce pas ? Et ce n’est pas quelqu’un avec des cheveux longs et un utérus qui l’occupe. Il est heureux Raph ? Parce que ça m’intéresse quand même un peu. Je parais détachée - et je le suis - mais il m’a sauvé de bien des galères alors… Je lui dois au moins ça.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)