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sugar hubby (desrosiers) / tw

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sugar hubby (desrosiers) / tw 1f4cd harbor area. sugar hubby (desrosiers) / tw 231a mercredi 1e décembre 2021

Assise à l’arrivée du taxi, mes yeux sur Jak, je souris largement et laisse mes doigts glisser le long de sa jambe. Tu sais très bien ce qui m’intéresse… Et si ma main remonte vers son torse, je ne me dirige pas vers son entre jambe mais bien la poche de laquelle on peut presque voir les chiffres de sa carte à travers le tissu. C’est ça, qui m’intéresse. C’est celle là, noire et doré, la American Express. Et quand il pose sa main sur la mienne, je soupire fortement. Un roulement d’yeux vers ke ciel et je dis au conducteur de taxi Arrêtez-vous. La pédale de frein est vite appuyée et je tourne le visage vers mon voisin de pallier. Dégage, on habite plus très loin. Il n’a pas besoin de temps pour comprendre que je suis plus que sérieuse. Le sexe, je ne me fais pas payée pour - je ne suis pas ma soeur - mais par contre, ma compagnie doit être rémunérée et lui, il n’est clairement pas enclin à le faire. Il ouvre la bouche et je lève la main. Deux pâtés de maison, tu peux le faire. Je ne lui adresse ni sourire ni marque d’affection et ajoute même un petit geste de la main pour qu’il dégage et plus vite que ça. Mes plans de la journée mis à mal, je compose rapidement le numéro de Scarlett qui ne répond pas et laisse un message sur son répondeur Je vais voir mon cher mari. Ne m’attends pas ce soir. De toute façon, quoi qu’il en soit, elle aurait pris la poudre d’escampette avant même que je rentre quoi qu’il en soit. Et au conducteur, je fournis rapidement l’adresse de Raphaël. Un peu de rouge sur mes lèvres, une main dans mes cheveux pour les lisser rapidement, je profite du temps de trajet pour remettre ma poitrine en place dans ma robe noire fourreau. Rapidement devant le logis de franco-américain, je frappe à sa porte et arbore mon plus beau sourire. Il ne sait pas que je suis ici depuis quelques mois. Il n’a pas vraiment pris de nouvelles et je n’en ai pas vraiment pris non plus. En tout cas, aujourd’hui, si je ne peux pas avoir de sugar daddy, je compte bien aller voir mon sugar hubby. @Raphaël Desrosiers
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S’il n’est parti que depuis vingt-quatre heures, le temps sans Zack me semble atrocement long. Peut-être aurais-je dû changer mes plans et partir avec lui histoire de passer mes journées au bord de la piscine plutôt que devant la télé. Depuis que je me suis calmé en tout point de vue, j’ai bien du mal à trouver comment occuper mon temps. Les soirées qui se terminent au petit-matin et les grasses matinée qui s’étendent jusqu’en fin d’après-midi sont de l’histoire ancienne et je ne suis pas assez investi au LUX pour rester occupé dix heures par jour. Pour ça, il faudrait être présent en soirée et qui dit présence aux heures d’ouverture de la partie club dit souvent alcool, et la peur de céder à plus que quelques verres. Devant un jeu vidéo, j’en profite pour appeler ma mère et prendre des nouvelles de ma princesse lorsqu’on sonne à la porte. Louise, sûrement. Je reçois rarement la visite de quelqu’un d’autre, pour la bonne et simple raison que les trois-quart de mes potes l’étaient surtout pour la poudre blanche que je distribuais à qui veut. Seulement lorsque j’ouvre, c’est (presque) un fantôme qui apparaît sous mes yeux. Le rouge à lèvre impeccable qui dessine son sourire et moi qui reste quelques secondes stoïque. « T’as presque une semaine de retard pour Thanksgiving cariña. » Je souris et glisse mon index le long de ma chaîne en or où pendait, il y a encore quelques semaines, ma chère alliance. Si elle n’a jamais rien représenté, j’appréciais de l’avoir sur moi en toute circonstance mais par respect pour mon petit-ami, j’ai fini par la balancer dans un tiroir avec d’autres bijoux et m’en sentirais presque coupable aujourd’hui. Je fini par prendre Soledad dans mes bras et écrase un baiser sur sa tempe, avant de m’écarter et ouvrir en grand les portes de la maison pour l’inviter à entrer.  « T’aurais dû me dire que t’arrivais, je serais venu te chercher à l’aéroport. » Je note d’ailleurs qu’elle n’a aucun bagage avec elle et ne vient donc pas de toucher le sol, ce qui n’a rien de surprenant. Je doute cependant que ce soit sa sœur qui soit allée la récupérer, car il faudrait avoir une voiture pour se faire. Je ne suis pas certain qu’elle la reconnaisse vraiment, mais Naboo l'accueille comme il se doit pendant que je me déplace jusqu’à la cuisine.
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Debout devant la porte de l’appartement de Raphaël, je sens mon coeur battre un peu plus fort. Je suis là, le poing en l’air à repenser à notre rencontre, notre histoire, notre ‘couple’ et je me rends compte de tout ce que l’on a traversé tous les deux, de tout ce qu’il a apporté à ma vie et, surtout, à la vie qu’il m’a offert. Sans lui, je ne sais pas où je serais. C’est bien pour cela que lorsque son visage apparaît dans mon champ de vision, mon sourire s’élargit. Je suis heureuse, je ne simule rien alors que pourtant, c’est ma grande spécialité. Desrosiers c’est français, pas américain… Je ne fête donc pas toutes ces fêtes un peu étrange ! J’en hausse les épaules et me laisse prendre dans ses bras, profitant de cette étreinte pour me dire que s’il y a bien une chose dont je suis reconnaissante c’est d’avoir croisé son chemin à l’été 2017. On ne peut même plus surprendre son cher et tendre époux maintenant ? Que je demande en entrant dans l’appartement, posant mon sac à main sur la première chaise que je trouve. Rapidement accueillie par Naboo, je m’abaisse à sa hauteur et gratte sa tête. Maman t’a manqué hein ouais ? Tu as le droit de le dire ! Je déteste les chats mais les chiens, c’est bien différent, surtout ce husky de rêve. J’embrasse son museau et me redresse rapidement. Je suis arrivée il y a quelques semaines. Que je lance rapidement en lui adressant mon plus beau sourire. Quatorze pour être précise. J’espère qu’il ne va pas se vexer mais au pire… Ce n’est pas comme si on s’écrivait tous les jours. Et au moins maintenant, les kilomètres qui nous séparaient n’existent plus. Ton père ne t’a pas dit que j’ai démissionné fin août ? Sortir de l’industrie du film porno… Un sacré pas mais je ne le regrette pas le moins du monde.
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D’habitude, je suis préparé à la voir pour la bonne et simple raison que je suis celui qui fait les trajets entre Boston et Los Angeles et non l’inverse. Je ne prends d’ailleurs pas toujours le temps de la voir et ne l’ai pas fait lors de mes derniers passages dans la ville des anges, pour la bonne et simple raison que j’étais en cure cet été et là pour ma petite sœur en octobre. « Autant pour moi, j’avais pas réalisé que tu étais devenue française. » Dis-je amusé lorsqu’elle me précise qu’elle ne fête pas Thanksgiving. La moitié de moi est aussi américaine, raison pour laquelle elle a d’ailleurs choisi de me dire oui pour le meilleur et pour le pire - et surtout pour son titre de séjour. Car c’est bien là que s’arrête notre petite union, sur papier. Je lève les épaules avec un rire amusé lorsqu’elle parle de me surprendre et roule des yeux lorsqu’elle s'adresse à Naboo comme si elle lui appartenait d’une manière ou d’une autre. Merci de ne pas mêler les enfants à notre petit arrangement, cette beauté est à moi et rien qu’à moi - et je parle bien sûr de Naboo et non de ma femme. « Lui dit pas des choses comme ça, tu vas lui briser le cœur quand elle réalisera que maman a mieux à faire que s’occuper d’elle. » J’espère qu’elle comprend bien l’ironie de ma remarque, la boutade, n’ayant absolument pas besoin d’elle pour m’occuper de mon bébé. Qu’on se moque, mais ce Husky est la prunelle de mes yeux. Sourcil arqué lorsque Sol mentionne être arrivée il y a quelques semaines, je fronce clairement ses derniers quand elle me balance le nombre exacte, vexé de ne l’apprendre que maintenant. Blessé est peut-être un mot plus approprié car s’il n’y a rien de sentimental entre nous, je pensais tout de même faire partie des personnes qu’elle compte parmi ses proches. « T’es à Boston depuis quatorze semaines et tu viens seulement me voir… Là ? » Je demande, comme si j’avais mal entendu ou conclu la première fois. « Je veux le divorce. » Dis-je sur un ton dramatique, accompagné d’une moue déçue, sans réagir tout de suite à son annonce. On s’en fout qu’elle aie quitté son job, et moi là dedans ? Pas un message, rien. « Ma mère vient d’avoir un bébé, il avait d’autres préoccupations. Et puis j’imagine qu’il s’est dit que tu m’en avais parlé. » Comme j’aurais pensé qu’elle le ferait. Je ne monitore peut-être pas ses faits et gestes, bien loin de là, mais l’information - accompagnée de son arrivée en ville - me semble quand même assez intéressante pour être partagée.
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Appropriation culturelle, c’est à la mode il parait. Et je le dis sur le ton de la rigolade. Les fêtes américaines ne m’ont jamais trop attiré. Et puis, il faut dire que les dernières thanksgiving, je les ai probablement passé derrière la caméra avec un déguisement bidon pour faire rire la fausse famille qu’il y avait à table avant de finir sur le plan de travail avec papa, tonton, le cousin ou bien même le voisin. En tout cas, je ne suis pas là pour penser au travail mais plutôt à mes retrouvailles avec Raphaël - et ma rencontre avec Naboo. Alors je pourrais toujours me rattraper. Et il y a des tonnes de choses sur lesquelles je pourrais m'améliorer. Les gargouilles et les bisous, voilà ce que je propose. Je la vois bien sa petite queue qui frétille quand je gratouille le derrière de ses oreilles avec mes ongles fraîchement manucurés. Un baiser sur son museau, je me redresse et reprends ma conversation avec Raphaël. À sa ‘demande’, je ris et souffle T’es trop mignon… Mais non. Que je souffle avec un sourire. Allez fais pas la tronche ! Je sais très bien que t’es passé par la Californie sans me prévenir. Ces absences de nouvelles, elles sont partagées. Il est venu et n'a rien dit. Je suis venue et n'ai rien dit. S’il ne m’a pas contacté c’est qu’il ne voulait pas me voir. Et c’est son choix, ou son droit. Oui ! Louise, c’est vrai ! J’avais presque oubliée cette information, bien trop obnubilée par moi et ma petite personne. Là aussi, il aurait pu me contacter et aurait su, avec deux mois d'avance. Le plateau lui a fait un petit cadeau. Je me souviens juste avoir donné quelques billets et puis, c’est tout. Je ne me suis pas intéressée à l’achat du cadeau et au reste. Je n’étais plus là, de toute façon. Et pour le père Desrosiers, je n’ai jamais été une belle fille, enfin pas vraiment. Bah je t’en parle là. Que je souffle avec un sourire sur le visage. Tu sais comme je suis, je ne fais pas dans le sentimental et j’avais besoin d’être sûre de moi aussi. J’ai tellement hésité à rester ici ou à repartir en Californie, là où le soleil est presque toujours présent. J’avais besoin de me retrouver aussi. De retour ici, avec ma soeur. Mon intégration à l’université aussi, la confrérie que j’ai choisi et tout ce qui va avec. Décevoir toute la ville, pourquoi pas. Mais surtout pas toi. Et je suis sincère.
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« Possible, je suis trop vieux pour suivre la mode. » Quand celle-ci ne concerne pas mon style vestimentaire, du moins, car je dois bien admettre me faire plaisir de ce côté-là de temps en temps. Un jour en training, le lendemain en Vuitton, c’est la vie que j’ai choisi de mener, au fil de mes humeurs. Je ne réagis pas à sa proposition de se rattraper, car la vie de Naboo - tout comme la mienne - est comblée, nous n’avons pas besoin qu’elle décide de prendre une place qu’elle n’a jusqu’ici jamais cherché à occuper. « Faut être deux, pour rester mariés. » Je lui rappelle, même si je sais parfaitement que ma petite menace ne risque pas d’être prise au sérieux. Mariés depuis cinq ans, je suis presque sûr que Sol pourrait conserver ses papiers si nous décidions d’arrêter la mascarade mais n’avons pas vraiment de raison de le faire pour l’instant. « Je suis passé en Californie et les trois-quart de mon séjour était dans un centre de désintox’. » J’ai une bonne excuse, moi, alors je tiens à la mettre sur la table et continuer de bouder trois minutes pour la forme. « Possible, elle a été couverte de cadeaux, je ne sais pas qui lui a offert quoi. » Maman s’est certainement débarrassée de tout ce qui ne lui plaisait pas ou n’était pas assez bien pour Jade. Avec le décès de la maman de Zack, le retour à Boston a été bien plus rapide que prévu au point que je n’ai moi-même rien offert de grandiose à ma petite sœur. « Ok. » Dis-je avec indifférence lorsque Soledad justifie (à moitié, voir pas du tout si vous voulez mon avis) son choix de démissionner et de bouger à Boston. Je ris à sa dernière réflexion, que je ne peux définitivement pas prendre au sérieux. Elle n’a aucune raison de chercher mon approbation pour quoi que ce soit et si la brune souhaitait me rendre fier, ça se saurait depuis le temps. « Du coup, c’est définitif ? Ta démission et ton emménagement ici. » C’est tout ce que je lui souhaite pour sa carrière, en tout cas. Pour le reste… L’herbe n’est pas forcément plus verte à Boston. Prenant la direction de la cuisine, je continue de lui parler en me déplaçant pour l’inviter à en faire de même. ​​« Je te sers quoi ? » Je lui dirais bien de faire comme chez elle, mais encore faudrait-il qu’elle sache où se trouve les verres.
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Trop vieux, trop vieux… Il est bien mignon le Desrosiers mais nous n’avons qu’un an d’écart et je refuse que l’on me dise que je suis vieille. Alors, pour simple réponse, je le fusille du regard, m’occupant rapidement de ce husky au milieu de la pièce qui est vraiment beau. Il y a des animaux qui n’ont pas le poil brillant comme le sien et je sais qu’elle est donc bien entretenue et que Raphaël, malgré sa vie chargée et ses aller-retours incessants à Los Angeles s’en occupe bien. De toute façon, si ce n’était pas le cas, je ne crois que j’aurais pu dire quoi que ce soit. Mon regard dans le sien, je le pointe du doigt et dis Toi. puis me montre du doigt. Moi. Tu comprends ce que je veux dire par là Raphaël ? Nous sommes deux, nous restons donc mariés. Tant qu’il n’est pas mort, il restera marié à ma petite personne. Je ne lui demande pas de jouer au mari parfait - excusez moi mais ni lui ni moi n’avons cette option - mais de continuer ce que nous avons mis en place il y a cinq ans de cela. Je pense qu’il y a plus ennuyante que moi comme femme et je répondrais toujours présente s’il en a besoin. N’est-ce pas ça aussi, le bon point de notre arrangement ? Dans la santé comme dans la maladie. Pour le meilleur comme pour le pire. Ça fait deux. Alors, tout va bien. Que je souffle doucement. Et puis, il ne faut pas qu’il oublie qu’avec une carte verte, il doit me soutenir matériellement et financièrement pendant encore cinq ans. Il y a quand même beaucoup d'avantages à cela, je ne peux pas le nier. Et la prochaine étape sera surement de devenir citoyenne américaine de manière complètement légale, la carte verte ne dure que douze ans et… Même si j’ai confiance en Raphaël, je ne crois pas que nous serons toujours mariés dans sept ans. Et on a même pas prévenu ta femme ? Franchement, honteux. Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire. Pour le meilleur comme pour le pire et on ne me prévient même pas pour le pire ! Je pense bien que c’était volontaire, que de m’écarter. Soit. Je peux presque comprendre la manœuvre. Rapidement, les informations s’accumulent, se soustraient et se divisent et j’en conclus que cela veut dire qu’il a arrêté la drogue et que… Fun Raph n’est plus parmi nous, ce qui me chagrine énormément, je ne peux pas le nier. Je l’ai toujours connu comme ça, c’est Fun Raph qui m’a sorti de la galère alors ça me pince le coeur. Mais si c’est ce qu’il veut et ce qui est le mieux pour lui, soit. J’ai bien compris que sa vie avait pris un nouveau tournant par les clichés que je vois passer sur Meetsa. C’est ainsi. On évolue tous. Moi y compris. Enfin, je crois. Mon déménagement ici en est la preuve vivante. Oui, c’est définitif. Pas facile à accepter. Mais je ne prends pas ce retour à Boston comme un retour en arrière mais bien un pas en avant. J’ai raccroché mes tenues de dentelles pour les tailleurs et le management. Qui sait, peut-être que je finirai par être la manager de plusieurs escorts, strip-teaseuse, actrice porno… Je n’en sais trop rien. Mais ce n’est pas le plan pour le moment. Mes pas suivent minutieusement les siens et je détaille son logement par la même occasion. Je sais pas, ta désintox c’est drogue et alcool ou que drogue ? Je n’ai pas envie de prendre un verre sous son nez - insensible mais pas trop non plus, pas avec Raphaël. Il m’a sorti de la merde, m’a probablement sauvé la vie alors là dessus, je veux bien être calme. Du coup, comment vont Jade, Louise et toi, surtout ? On a un arrangement tous les deux mais Raphaël a une place particulière dans ma vie, il faut qu’il s’y fasse. Quoi de neuf, meu marido ? Je ne vais quand même pas lui demander de m’aider d’une manière ou d’une autre sans prendre de ses nouvelles. Et elles m’intéressent alors autant faire d’une pierre deux coups, n’est-ce pas ?
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Gigi me connaît suffisamment pour savoir que ce ne sont que des menaces en l’air, que je ne mettrai jamais à exécution à moins, bien sûr, qu’elle me plante un couteau dans le dos. Cet arrangement a peut-être été mis en place avec quelques grammes dans le sang et sur un énorme coup de tête, mais les années ont prouvé qu’il fonctionnait. Et puis je ne suis pas le genre de personne qui donne et reprend. Gigi a sa vie ici à présent, je ne risque pas de mettre sa stabilité en péril simplement parce que ça ne me convient plus. Et puis, soyons francs, je boude, mais notre union ne me dérange pas le moins du monde - même si je ne suis pas certain que mon petit-ami soit du même avis. C’est ainsi, cet engagement remonte bien loin et je n’ai qu’une parole avec les gens que j’aime, catégorie dans laquelle Giselle entre sans aucune hésitation malgré notre relation bancale. « Tout va bien. » Je répète, un sourire aux lèvres, avant de l’informer de la nature de mon petit séjour à Los Angeles. « Je n’avais pas le droit aux visites les six premières semaines, ni même à mon portable, et je me suis cloitré chez mes parents ensuite, t’as rien raté, je t’assure. » Dis-je amer, car le souvenir de cet épisode ne me plait pas. Le sevrage a été douloureux, tout autant que l’incapacité à communiquer avec mes proches, et si je n’ai pas craqué depuis ma sortie du centre, cela ne veut pas dire que ce n’est pas un combat de tous les jours. En dehors de Zack, mes proches ont tous le nez dans la poudre, ce qui ne facilite pas du tout ma sobriété mais je refuse de me couper du monde, même si ce serait sans doute la décision la plus sage à prendre.
Laissant de côté mes petits soucis estivaux, je la questionne sur sa présence à Boston et la fin de sa carrière dans le monde du cinéma. « C’est sexy la dentelle, sous le tailleur, mon amour. » J’ai un sourire en coin et lève les sourcils de manière exagérée avant de plonger la tête dans le frigo. « Je peux boire, avec modération. » Principalement parce que je sais qu’avec un verre de trop dans le nez, ma capacité à dire non au reste disparaîtrait comme neige au soleil. Mais bon, à la maison, en pleine journée, le risque est quand même bien plus faible que lorsque je me perds à travers les murs du LUX. « Un Gin tonic ? » Je demande et lui répond tout en préparant les boissons. « Tout le monde va bien. Lou’ fait sa vie, Jade est parfaite, Naboo aussi. » Parce qu’il ne faudrait pas oublier mon bébé à poil. « Et moi, en forme, comme d’hab. » La positive-attitude. Je n’ai franchement pas de quoi me plaindre, outre le fait que mon nouveau mode de vie me fait parfois profondément chier. « Qu’est-ce que tu veux dire par le management ? T’as été engagée dans une boîte ? » Un peu bizarre sans diplôme, mais pas impossible. Je lui tends son verre et lui fait signe de me suivre au salon où je me pose, Naboo allongée sur les pieds dès que mon cul touche le fauteuil.
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Je n’ai aucun doute sur le fait que je n’ai rien raté de sa cure de désintoxication. Ce n’est pas un lieu intéressant dans le sens où c’est un repère à âme en peine, à personnes qui veulent s’en sortir mais n’y arrivent jamais réellement. Quand on a connu l’euphorie procurée par la prise de drogue, il est difficile de s’en passer, surtout pour un consommateur comme Raphaël… Et même si j’ai du mal à croire que ça tiendra éternellement, j’aurais aimé être au courant pour pouvoir le soutenir - parce que je suis là pour cela aussi - mais aussi ne pas me retrouver surprise comme c’est le cas, pire encore s’il lui était arrivé quelque chose. J’aurais pu t’éponger le front ou te donner des glaces histoire de t’hydrater. Mais ça n’est pas arrivé. Et je préfère me la jouer un tantinet dramatique sur ce point plutôt que de faire face à la tristesse de la chose. Je ne veux pas plomber l’ambiance ni même lui rappeler tous ces moments difficiles. Je n’ai aucun doute sur le fait que les nuits ont été courtes, la tentation phénoménale et que ce n’est toujours pas facile mais j’espère qu’il sait que je serai toujours là pour lui, quoi qu’il arrive, quelle que soit sa décision ou son mode de vie. Raphaël le nez dans la farine est probablement mon préféré - puisque c’est un peu grâce à cela que l’on s’est marié - mais j’ai hâte de voir ce que Raphaël le sobre peut donner. En tout cas, il n’a pas perdu le nord et ça m’arrache un sourire. Bien entendu, mais bien moins de monde peut le voir et ça, c’est presque triste. Encore que… J’ai la chance au Nirvana de ne pas avoir à enfiler des tenues trop formelles. Pour les réunions, les discussions, bien sûr. Mais une fois que le club ouvre et que je me balade entre les clients, j’ai un peu plus de liberté. C’est un bel équilibre, celui que j’aime plus que tout au monde. Parfait. Que je réponds à la proposition de boisson. Heureuse de savoir que tout le monde va bien, je le suis jusque dans le salon et m’assois en face de lui, retirant rapidement mes talons hauts afin de me pose en tailleur. Je me penche en avant pour attraper mon verre et dis Et bien, j’ai fait une formation à distance dans l’un des community college de Californie. Je suis sûre de lui en avoir parlé, ça m’a pris trois ans pour tout valider mais j’y suis arrivée. Ça n’a pas toujours été facile entre le travail pour la société de production de son père et mes projets à l’université mais je m’en suis sortie. J’ai été embauchée comme manager au Nirvana. Ils avaient besoin d’aide au plus vite et je n’allais pas dire non. Ça ne le choquera pas le moins du monde, je le sais bien. En plus ils cherchent à vendre alors… Je me dis que si je fais mes preuves et arrivent à trouver un arrangement avec la propriétaire actuelle… J’aimerais tellement être en haut de la liste pour récupérer ce club qui m’a tant apporté plus jeune - surtout de l’argent d’accord. Mais sans le Nirvana, je n’aurais pas fait mes valises pour Los Angeles et je n’aurais pas rencontré l’être merveilleux qu’il y a face à moi. Enfin, tout ça n’est qu’un rêve pour le moment. Là, j’arrive seulement sur mon troisième salaire et aucune banque ne veut prêter de l’argent à une personne comme moi. Alors je fais mes preuves, j’attends et peut-être que ça suffira.
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« C’est vrai, t’aurais fait ça pour moi? » Je demande, malgré tout surpris - agréablement - par sa remarque, même si je ne suis pas certain de pouvoir la prendre au sérieux. J’oublie souvent qu’on est mariés pour le meilleur et pour le pire et qu'au-delà de notre petit contrat qui lui apporte un droit de séjour, il y a une affection sincère entre nous. Gigi ne fait pas partie des personnes à qui je pense lorsque j’ai besoin de me reposer sur quelqu’un et c’est sans doute une erreur de ma part, d’autant plus que l’inverse est aussi vrai. Entre la distance et notre relation un peu particulière, la brésilienne n’est pas mon contact d’urgence numéro un. Même si ça me fait plaisir de l’entendre, je ne m’attarde pas sur le sujet, ne souhaitant pas me replonger la tête dans ces mois difficiles et cet été 2021 qui a été le pire de mon existence. Un rire s’échappe de mes lèvres lorsqu’elle mentionne ses sous-vêtements, à présent cachés sous des vêtements bien plus formels, et je lève les épaules. « Et bien moi, ça me fait plaisir que la liste des gens qui ont accès à tes sous-vêtements, et à tout le reste, diminue. » Parce que malheureusement, ce n’était pas sa dentelle qui était mise en avant dans les films de papa mais bien ce qui se trouve sous celle-ci. Grâce au milieu dans lequel j’ai grandi, je suis toujours parvenu à voir la pornographie comme un réel métier mais je n’ai pas forcément pris plaisir à trainer sur les tournages et voir ma femme se faire prendre dans tous les sens par des gars avec qui je partageais ensuite un verre, ou plus si affinité. Le plus triste reste que mon propre prénom ait été effacé de cette fameuse liste mais si j’aime me plaindre, jouer au malheureux et peut-être draguer un peu à mes heures perdues, je suis parfaitement comblé dans ma relation et ne regrette pas d’avoir fait une croix sur les autres. Je lui souhaite d’ailleurs de connaître ça un jour, même si Gigi a bien raison de profiter avant d’aller se caser.
« Félicitations pour ton diplôme. » Je savais pour ses études mais j’avoue ne jamais l’avoir réellement prise au sérieux, parce qu’elle avait déjà une carrière. Des sous, qui rentraient plus ou moins facilement et parce que je suis un idiot, je ne me suis jamais demandé si Gigi était heureuse de sa situation. « Au Nirvana ? » J’en grimace parce que si elle avait besoin d’un job, j’aurais pu lui en offrir un au LUX. Je comprends l’envie d’indépendance, de n’avoir que sa propre personne à remercier, mais ça ne m’enchante pas de la savoir à la concurrence. « Je ne savais pas que c’était dans tes plans d’être proprio et manager d’un bar. Tu prends exemple sur ton cher mari ? » J’arque un sourcil, un sourire en coin plaqué aux lèvres, avant de prendre à nouveau mon verre et le porter à mes lèvres. Heureusement, le Nirvana n’est pas réellement en compétition avec le Lux. Nous ne jouons pas dans la même cour alors ça ne devrait pas poser problème qu’elle y soit manager. « Je te dirais bien que je peux t’aider si t’as besoin de conseils, mais ce n’est pas pour rien si je paye des gens pour gérer le LUX pour moi. » Les affaires, les chiffres, c’est très peu pour moi. Je suis là pour la partie fun du job, pour donner mes idées pour améliorer et développer les lieux, c’est ensuite aux autres de se couper en quatre pour donner vie à mes idées.

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