CIXI-GILDAS MERRY ARLESTON ► kwon yuri (snsd)

« Gildas, ça fait pas nom de femelle, ça fait vieux prénom de kem qui se l’a rac. » « Shut your mouth, elle arrive. » « Elle ? Tu délires ? » La plus belle des asiatiques prend possession des lieux qui l'entoure de par sa présence qui rendrait n'importe quel première année toute chose. Si la professeur de danse universitaire ne lui avait pas fait limite sa petite révérence lorsqu'elle faisait son entrée, on pouvait lire dans l'assurance de Cixi un comportement hautain imperturbable qui pouvait énerver n'importe qui la regardant de trop près. Cixi avait l'assurance de celle qui s'y croit, qui connait son talent et ses compétences dans son domaine de prédilection et qui se sait être l'une des élites parmi les danseuses d'Harvard. Elle n'a pas choisit d'entrée à Harvard pour rien d'ailleurs. Cixi-Gildas est née dans la ville des Anges, entourée de ses parents (américano-coréen) et de son grand frère aujourd'hui agent de police et père de famille dans le Kansas. Née dans une famille aux revenus modestes, obtenir les fonds nécessaires pour son entrée à Harvard ne fut pas la chose la plus agréable et la plus facile à faire. Pour financer ses projets de poursuite d'étude, Cixi c'est mise à dos son quartier, ses amis d'enfance et ses parents pour parvenir à ses fins. Depuis toute petite, il n'y a que la danse qui compte vraiment pour elle. Ayant amassée plus d'un trophée, plus d'une médaille et ayant gagnée plus d'un concours de danse, son chemin semblait tout tracé. Malheureusement, ses parents considéraient la danse comme un hobby passager. Quel genre de parents considèrent la danse comme un bon moyen de gagner sa vie ? Si un million de personnes suivent des études dans ce domaine, combien deviennent populaires, combien percent un jour ? Histoire de la remette à sa place, ses parents essayèrent toute sa vie de la convaincre qu'elle n'était pas faite pour ça, que toute sa vie ne pouvait pas se résumer à son loisirs et qu'elle ne pourrait jamais entrer à Harvard par sa seule motivation. C'est donc depuis le collège que Cixi s'emploie à avoir de bons résultats scolaires dans toutes matières confondus, persuadée d'avoir un jour accès à l'université rêvée. Néanmoins au cours de l'enfance, elle aura mis de côté la plupart de ses amies, aura été même difficile à vivre se montrant déjà très jeune très exigeante envers elle-même et se montrant parfois méchante avec ses camarades. La seule motivation de Cixi était réellement de devenir danseuse et le comportement de ses parents vis-à-vis d'elle avait de fortes répercussions sur son développement personnel. Bientôt, le mot danse prit une place si importante dans sa vie que ses parents choisirent de la faire partir parfois en camps de vacances pour l'obliger à penser à autre chose. Quand elle revenait, terriblement déboussolée et se sentant réellement incomprise, c'est bientôt un psychologue qui suivit son cas. C'est aussi dans le sport que Cixi semblait s'épanouir. C'est en rencontrant son premier amour d'enfance qu'elle se prise de passion pour le skateboard. Jeune fille coquette, fillette très à cheval sur la mode vestimentaire, elle ne semblait pas vraiment faire pour s'addoner à ce sport qui était au lycée, très prisé par les jeunes de son quartier qui adoptaient un style plus cool et plus enjoué que la demoiselle. Amoureuse d'un jeune skater, il lui apprit les bases et ils entamèrent bien vite une relation très complice ensemble, devant l'intérêt que fit Cixi dans ce nouveau domaine. Elle était douée, pas seulement pour rouler et pour les déplacements mais elle apprenait vite et s'y prêtait à cœur joie. Au cours de sa dernière année de lycée, les parents de Cixi crurent qu'elle avait abandonnée l'idée d'accéder à Harvard lorsqu'elle annonça avoir un projet humanitaire. Réunions, fêtes, ventes de gâteaux, Cixi fit croire d'une façon horriblement malhonnête qu'elle souhaitait partir en mission au Togo et que pour obtenir les fonds nécessaires, il lui fallait réunir le quartier, sa famille et son voisinage pour l'aider à participer aux frais. Ce n'est qu'à la fin du lycée que Cixi décidait d'avouer à ses parents de quel façon elle avait choisit d'entrer à Harvard pour suivre un cursus de danse. Ses parents prirent la décision de ne rien dire temporairement au voisinage sur la façon dont elle avait bernée tout le monde pour financer finalement son inscription à l'université. Mais malheureusement, Cixi n'avait pas pensée à une seule seconde que sa meilleure amie de l'époque avait été reçue à Harvard. Sentant qu'un jour ou l'autre, celle-ci découvrirait qu'elle-même comptait entrer à Harvard, elle se sentit soudain obligée de lui avouer la vérité. Sa meilleure amie lui reprocha de lui avoir mentit et d'avoir été aussi horrible envers elle, sa famille et tous le reste de la population du quartier. Elle fut mal traitée jusqu'à son départ. Personne ne cru bon d'avertir la police car ils détenaient tous une certaine sympathie pour les parents de Cixi et ne voulaient pas plus créer de problèmes. Néanmoins, la famille Arleston devint la plus méprisée du quartier et tous furent réellement dégoutés des méfaits de Cixi.

Aujourd'hui, Cixi est en troisième année et a bien quelques regrets. Sa famille veut croire en elle, veut croire qu'elle va réussir car il semble que c'est la seule chose qui pourrait remonter l’estime qu'ils n'ont plus pour elle. Ils se sentent tout de même plus ou moins responsable et se sentent coupable de ne pas avoir prit bien plus au sérieux son désir de devenir danseuse professionnelle. Cixi se donne à fond en tant qu'étudiante. L’expérience qu'elle a vécut avant de quitter Los Angeles lui a au moins fait comprendre qu'elle ne veux plus être ce genre de personne, ce genre de personne qui se sert des autres, qui utilisent leurs sentiments à des fins mensongers et personnelles. Même si elle est encore loin d'être une personne réellement respectable, elle fait bien des efforts pour améliorer sa conduite.