don't be angry, i'm here now. (konrad)

don't be angry, i'm here now.

Faut pas croire que tout quitter comme ça avait été facile pour toi. Ca avait été nécessaire certes mais pas pour autant aussi aisé que tout le monde pourrait le penser. T'avais eu l'idée de partir depuis un moment, déjà. Depuis que t'avais reconnu le fait que t'étais alcoolique, à vrai dire. Mais il avait fallu un attentat à la bombe pour te décider. Et loin d'Harvard, loin de tes proches, tu t'étais sentie seule à de nombreuses reprises. Souvent perdue. Mais ça t'avais fais du bien. De te retrouver. Et maintenant, t'étais là. T'avais un peu changé, tu te sentais mieux et t'étais là, résignée à ne plus partir. Résignée à te racheter au près de tes plus proches amis. Au près de Konrad. Toi aussi Rio. Ton fable sourire s'élargissait quelque peu à cette confession. Ca te faisait du bien, de savoir que malgré tout, tu lui avais manqué. Tu ne coupais pas le contact visuel, gardant tes yeux plongés dans les siens. T'avais eu envie de lui demander de te prendre dans ses bras. Comme avant. Mais tu te disais qu'il fallait pas trop en demander, alors t'abandonnait. Mais il n'était pas de cet avis là. Dis. S'il te plait. Tu te mordais la lèvre inférieure, continuant de le regarder. Il voulait savoir et tu le connaissais assez pour savoir qu'il n'était pas du genre à lâcher l'affaire aussi vite. T'en avais trop dis et maintenant, il fallait que t'ailles jusqu'au bout de tes pensées. J'aurai voulu te demander si tu pouvais me prendre dans tes bras. A la fin de ta phrase, tu détournais les yeux. Fixant un point invisible de l'autre côté de la pièce. Et d'une voix plus faible, tu poursuivais. Mais j'imagine que c'était déjà beaucoup que t'ai accepté de m'entendre. Et que je pourrai me contenter de ça, aujourd'hui.

(Invité)

† Konio †

don't be angry, i'm here now

Loin de moi, tout était différent, j'avais besoin d'elle, la savoir loin de moi me dérangeait un peu mais voilà je savais qu'elle était là quelque part, je l savais mais quand elle est parti, je n'en savais rien, j'étais mal, je me suis fais des films, mes propres impressions, c'est comme si je l'avais perdu mais maintenant qu'elle est là, même si j'ai cette part de colère vis-à(vis d'elle, je peux pas lui en vouloir, c'est la fille que j'aime le plus, c'est ma meilleure amie. Je suis venu la rejoindre sur le canapé, de sa bouche elle me dit que je lui ai manqué, d'un faible sourire je lui répond que elle aussi, je ne peux pas mentir sur ce point. Son sourire s'élargit quand elle m'entend dire ces mots sincères puis elle hésite un moment sur un début de phrase pour finalement se taire mais qu'elle me le dise, je n'allais pas lâcher l'affaire, elle le savait, elle cédait et me révélait qu'elle voulait que je la prenne dans mes bras mais elle avait ce doute, qu'elle l'oublie, je voulais la sentir contre moi Tais toi. je venais la tirer vers moi et la serrer contre moi, c'était si bon de la retrouver, elle m'avait manqué, la retrouver, juste parfait.

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don't be angry, i'm here now.

C'était bizarre. C'était bizarre d'hésiter devant Konrad. T'avais pas l'habitude de buter sur tes mots, ne pas dire ce que tu pensais devant lui, à lui. C'était le revers d'une fuite, faut croire. Et tu te sentais mal, parce que c'était pas naturel tout ça pour toi. Toute cette tension, le contexte en lieu même. C'est pour ça que t'avais vite abandonné ton idée. N'ayant pas envie que ça le pousse dans ses retranchements et que tu te fasses jeter. Parce que t'avais pas besoin de ça. T'avais surtout pas besoin que ton meilleur ami te rejette. Pas lui. Le monde entier pouvait te rejeter, que t'en avais rien à foutre. Tant qu'il te restait ton meilleur ami. Et tu savais bien que le fait que tu l'ai laissé pendant plusieurs mois sans nouvelles avais mis ça en péril. Mais ça restait aussi vrai qu'avant ton départ. Il était toujours le plus important. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe. Finalement, il t'avait fais cracher le morceau et t'avais un peu peur de sa réaction. Tu le connaissais par coeur. Et tu savais que ça ne pouvait être que bon ou mauvais. Blanc ou noir. Pas gris, pas de demi teinte. C'était tout ou rien avec lui. Tais toi. Tu te mordais la lèvre inférieure à ses mots, un peu déçue. Mais ce sentiment s'en alla aussi vite qu'il était venu, quand Konrad te tira vers lui. Pour te prendre dans ses bras, pour te serrer contre lui. Ton coeur rata un battement alors que t'étais collée contre son torse. Tu fermais les yeux, posant ta tête contre son épaule. Profitant de cette première étreinte de retrouvailles. Et dans ses bras, tu prenais encore plus conscience du fait qu'il avait été un manque dans ta vie ces derniers mois. Tu passais tes mains dans son dos, te serrant un peu plus contre lui, avant de chuchoter. Si tu savais comme ça m'a manqué.. T'étais pas aussi affectueuse avec les gens en général mais c'était pas les gens là. C'était Konrad et ça n'avait aucun rapport avec le reste du monde.

(Invité)

† Konio †

don't be angry, i'm here now

Elle était d'une habitude si direct avec moi, elle ne flanchait sur rien, elle allait droit au but et pourtant là, je la voyais hésiter, je le voyais dans son regard, elle se sentait vraiment mal de ne pas m'avoir laisser de nouvelles, à moi et à tous les autres, enfin là plus particulièrement à moi, j'étais son meilleur pote. Au fond j'avais eu mal qu'elle m'abandonne comme ça sans rien dire, j'avais besoin de ma Rio dans ma vie, savoir qu'elle est là, lui parler, l'appeler, la textoter et d'un coup d'un seul tout ça s'en va, comme si de rien était, ça fou un coup, une claque même et elle est là et j'en ressens encore les picotements. Elle venait de me dire la vérité, je devrais l'envoyer chier, car c'est ça, je suis un connard, je suis très rancunier, un très peu adepte des secondes chances mais c'est elle, c'est ma meilleure pote, ma moitié, je peux pas me passer d'elle, moi sans elle, c'est juste infaisable. Sur le canapé, elle à peur de ma réaction face à ce qu'elle m'a dit, elle voulait être dans mes bras mais elle se mettait en tête que c'était peu réaliste, je ne disais que deux mots, clair, précis, envoyé en pleine gueule, dans la sienne, fallait qu'elle se taise, je la tirais vers moi et je la sentais maintenant contre moi, de nouveau, ça faisait du bien. Je la sentais se serrer un peu plus contre moi, je n'allais pas la lâcher, elle était de retour, elle n'allait plus partir et j'allais m'en assurer en personne s'il le fallait, ses mots traversèrent mes oreilles, un sourire se dessinait, je venais porter mes lèvres sur le haut de son crâne ajoutant aussi de mon côté des mots Tu m'as manqué Whitaker, plus jamais tu te casses, j'ai été clair ? un ton à la fois sec et protecteur, je fermais les yeux savourant le moment, profitant un maximum d'elle car face aux autres, elle était juste au-dessus de tout.

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