It's time to discover each other with a drink in the hand. □ with Ocyllie.

Elle ne répondait pas, sans doute avait-elle pensé bien plus intelligent de se taire. Côme ne lâcherait pas l'affaire de son côté. Il était tout aussi borné qu'elle, hors ils n'avaient ni l'un ni l'autre franchement envie de se disputer toute la journée. L'ambiance entre eux vira rapidement. Un nouveau tournant dans la discussion suffit à rendre la situation plus agréable. ils continuaient à répliquer, à se contredire, mais d'une façon plus suggestive. Elle répliqua quelques choses sur les bonnes manières avant de fourrer sa main dans la poche du pantalon de Côme. Ce dernier lâcha un rire nerveux qu'il rattrapa rapidement pour lui faire retrouver toute son assurance. Elle était sérieuse ? Il rétorqua sans tarder. Et ta mère ne t'as pas dis de ne pas mettre tes mains n'importe ou sur un inconnu ? Il la laissa faire cependant, ne cherchant guère à la repousser loin de lui. Aucun garçon ne pouvait trouver ça sérieusement désagréable. Ocyllie était détestable, tout autant que lui, mais son physique compensait avec son sale caractère.

Me chamailler avec lui ? Cela commençait à devenir pénible. Il avait bien trop de répartie. Bien entendu cela était bien plus drôle de ne pas avoir la tâche aussi simple, pour une fois, en rabaissant quelqu’un, mais je n’avais pas non plus l’envie qu’il me ridiculise devant un bar plein à craquer. Après tout j’étais une Dunster et personne n’avait le droit de ridiculiser les êtres les plus intelligents du campus, non ? En ne disant plus rien, je coupais net la conversation et trouvais un tout autre moyen de m’amuser. L’art de la séduction détourné. Je n’avais qu’un seul but, qu’il paye des verres et de le voir de rouler par terre à la fin. En y pensant, j’avais un sourire espiègle sur les lèvres. Ça c’était vilain, mais après tout, je n’en avais strictement rien à faire. Alors que j’y allais de mon petit commentaire bien piquant avant de glisser l’une de mes mains dans l’une de ses poches, dans l’espoir d’y trouvait un billet bien évidemment, Côme me rétorquait une phrase tout aussi provocante. Et ta mère ne t'as pas dis de ne pas mettre tes mains n'importe ou sur un inconnu ? Le sourire que je portais sur mes lèvres ne faisait que s’intensifiait pour se montrer encore plus malicieux. « Jamais. Mais je suis certaine que tu te ferrais une joie immense de m’expliquer pourquoi je ne devrais pas le faire. » Je lui parlais sur un ton toujours aussi hautain et arrogant, mais pourtant bien plus mielleux qu’au début. Mes doigts venaient de trouver un billet, mais ne le sortaient pas de la poche du pantalon du garçon. Poche dans laquelle je laissais ma main d’ailleurs.