there's no place like bed (alek&sofia)

"personne n'est parfait, puis la perfection, c'est surfait. c'est vraiment pas ce que je cherche. c'est ce que tu es qui me plait sofia. depuis le début." parce qu'il n'a vu que les bons côtés pour le moment, mais s'il connaissait l'autre Sofia, celle que tout le monde déteste, il ne serait probablement même pas là en ce moment. Je sais que je peux faire un peu peur parfois, alors je me retiens. J'essaie de bien faire, avec toi. "ensemble ? désolé j'suis pas certain de vouloir partager. peut-être un peu jaloux." je rigole et fait oui de la tête, prolongeant son baiser, glissant ma main sur sa mâchoire. "Un peu hm ?" et l'embrasse de nouveau. J'aime cette idée.

un sourire après que ses lèvres touchent les tiennes. ta main qui fait des va et viens sur sa jambe. perdu dans ses yeux. "un peu beaucoup je pense." et même trop. non, tu ne veux pas partager. impossible. mais tu as envie de changer un peu les rôles, pour un nouveau sujet. "bon ! assez parlé de moi. c'est ton tour maintenant." parce que tu as aussi envie d'en savoir un peu plus sur elle. un partage, dans les deux sens. "qu'est-ce qui se cache derrière ce sourire qui me fait craquer ?" la curiosité, encore et toujours. mais c'est parce que tu veux aussi découvrir un peu plus son monde.

Il dit qu'il est jaloux et j'attends de voir. J'aime bien un peu de jalousie parfois. Il me demande pour moi, ce qu'il se cache, et je rigole en secouant la tête ; "Il se cache rien du tout, tout est là." j'ai pas envie de trop me dévoiler si ça ne marche pas, j'ai pas envie de t'annoncer des choses pour lesquelles tu aura une réaction que je n'avais pas anticipé. "Rien de plus, j'ai des parents aimants, je viens de Nashville, j'ai un petit frère, je suis pompier volontaire, j'ai toujours voulu étudier à Harvard donc je fais en sorte que tout s'y passe pour le mieux... tout est là, vraiment." et je souris, ce sourire qui le fait craquer et approche mes lèvres pour l'embrasser. Si mes lèvres sont sur les siennes, impossible de parler.

c'est marrant, mais en l'écoutant, il y a tout de même quelque chose qui te semble plus qu'évidant. un grand sourire, tu veux commencer à parler, mais elle vient t'embrasser juste après avoir fini. encore plus évident maintenant. tu commences à rire, terminant ce baisé qu'elle vient de te donner. "tu sais ce que c'est, ce que tu viens de faire ?" tu la regardes dans les yeux, avec un grand sourire. "une esquive." ni plus ni moins. elle vient de te répondre si rapidement, sans même vouloir s'étaler, que tu peux facilement le comprendre. "en plus, tu viens de dire des choses que je sais déjà." mais au moins, tu approuves la tentative. "tu vois que tu caches des choses !"

"tu sais ce que c'est, ce que tu viens de faire ?" je secoue la tête, lui rendant son sourire. Je ne fais rien de mal, rien du tout. Je l'embrasse, c'est tout, et je ne pensais pas que c'était interdit. "une esquive." je rigole et secoue la tête ; "Tu dis n'importe quoi !" je l'embrasse, c'est tout. Il n'y a rien de plus à savoir. "en plus, tu viens de dire des choses que je sais déjà." parce qu'il n'y a pas beaucoup plus à dire, au final. "tu vois que tu caches des choses !" je rigole, secoue la tête ; "Je cache rien du tout !" j'inspire, me redresse un peu, caressant tendrement son avant-bras ; "J'ai été adoptée à l'âge de deux ans par mes parents, on a toujours vécu à Nashville ou aux alentours. Ensuite y a eu mon frère, qui lui est.. biologique, enfin de moitié mais il peut contacter son père s'il le souhaite. Hm." je réfléchis un peu, et souris ; "Il a un handicape, et c'est ce qui m'a fait étudier la bio ingénierie. Il marche pas complètement et il y a des prothèses performantes mais j'aimerais qu'elles le soient encore plus, alors j'étudie principalement pour ça." je rigole un peu ; "Je sais pas ce que je ferais quand j'aurais réussi par contre !" je sais pas quel sera mon prochain chantier, ma prochaine mission. Je rigole un peu en haussant les épaules ; "Je suis vraiment juste quelqu'un de normal, tu vois ? J'ai eu des relations, je me suis inscrite à tous les clubs pour être à Harvard, je parle portugais et espagnol, j'adore la nourriture de ma mère..." je le regarde en faisant des gros yeux en riant un peu ; "Je suis comme tout le monde !" si t'enlève une jalousie qui en devient parfois incontrôlable, un manque de confiance en moi proche de zéro et de m'échapper quand on s'attache à moi, je suis une humaine basique. Si t'enlève le fait qu'un jour deux humains n'ont pas voulu de moi, que j'ai vécu deux ans de ma vie sans appartenance autre qu'à un état et que je sais pas exactement qui je suis. Humaine basique.

finalement, elle s'ouvre, un peu. quelque chose de très léger, mais c'est déjà un bon début. elle est toujours comme ça de toute façon et en plus de ça, tu n'as pas du tout envie de forcer. déjà parce que ce n'est pas du tout ton genre, mais aussi parce que tu préfères que ce soit quelque chose qui vient d'elle, quand elle va être prête à te confier plus de choses. "c'est très beau ce que tu fais pour ton frère, tu sais ?" alors que tu viens passer ta main dans son dos pour la prendre contre toi. "je te souhaite vraiment de réussir et tu vas trouver le moment venu, j'en doute pas." c'est quelque chose que tu ne peux pas vraiment comprendre, même si, depuis peu, tu commences à te faire à l'idée d'avoir un frère toi aussi. c'est bien différent de cette situation, mais l'envie de l'aider, le protéger, tout ce genre de chose, c'est tout aussi présent pour toi. "comme tout le monde, mais avec ce petit truc en plus qui fait que..." et tu viens plonger ton regard dans le sien. "que t'es ici, en ce moment même. qui m'a fait craquer pour toi, durant notre première soirée." mais évitons de partir sur ce terrain, c'est peut-être pas le moment. ou du moins, pas encore le moment. t'ouvrir, c'est pas facile.

Je m'ouvre un peu, sur mon enfance, le début, du moins. Le gros du gros, le fait que le premier abandon que j'ai vécu vient de mes parents, mais que j'ai une famille forte qui m'entoure et m'épaule. "c'est très beau ce que tu fais pour ton frère, tu sais ?" je me laisse aller contre lui. C'est normal, à mes yeux. La famille, c'est ces gens qui ont toujours été là pour moi et qui le seront toujours, quelque part. On les choisi pas spécialement mais on sait que notre vie est et sera avec eux. Si je peux rendre la vie plus facile à mon frère, alors je le ferai. "je te souhaite vraiment de réussir et tu vas trouver le moment venu, j'en doute pas." je fais oui de la tête ; "ça changerai la vie de tellement de personne." ça serait beau. Je continue mon récit, ma vie, en version très très courte. "comme tout le monde, mais avec ce petit truc en plus qui fait que... que t'es ici, en ce moment même. qui m'a fait craquer pour toi, durant notre première soirée." je rigole légèrement en le regardant ; "C'était peut-être l'alcool, ou alors le fait que j'avais fumé avant, j'avais les pupilles dilatés et ça m'a fait des yeux plus pétillants !" je souris légèrement et pose un baiser sur sa mâchoire. Je le prends à la rigolade mais c'est un compliment dissimulé, et ça me touche.

changer le monde. enfin, disons plutôt une petite partie. mais c'est déjà assez incroyable. et peut-être qu'elle en est capable, après tout. tu lui souhaites, surtout pour son frère. tu plonges dans son regard pendant que tu écoutes ses mots. ça te fait sourire, tout de suite. "oooh donc elle fume avant de venir me voir et me propose pas, bravo !" tu n'aurais pas dit non, c'est toujours marrant, de temps en temps. "tu sais ce que je pense ?" avec ton sourire idiot sur ton visage. "j'suis certain que t'es tombé sous le charme au moment ou j'me suis étouffé avec le piment." un grand moment, il faut dire. ça, tu risques de t'en souvenir. une si bonne première image de ta part. "top niveau de la séduction." ou pas du tout.

"oooh donc elle fume avant de venir me voir et me propose pas, bravo !" je rigole et secoue la tête ; "ça va pas ou quoi ! J'te connaissais à peine, imagine t'était pas de ce genre là, j'aurais eu l'air de quoi ?" probablement d'une fille beaucoup trop cool pour son bien. Ou alors juste d'une étudiante comme les autres, qui de temps en temps, se fait son petit plaisir de détente. La réalité, c'est que je ne me souviens pas ce que j'ai pu faire avant cette soirée, et que je n'avais probablement ni bu, ni fumé. Le tout était naturel, mais c'était plutôt drôle d'être contre lui. "tu sais ce que je pense ?" je secoue la tête, attendant la suite, "j'suis certain que t'es tombé sous le charme au moment ou j'me suis étouffé avec le piment." j'explose de rire d'un coup, sans m'attendre à cet aveu. "top niveau de la séduction." je secoue la tête et sourit, joueuse, avant de demander ; "Qui te dit que je suis tombée sous ton charme ? Peut-être que je suis encore entrain de te tester ?"