Let me introduce you ... - Izia

@Izia Hartmann - J’avais repoussé l’échéance, je n’avais pas envie de lui dire à distance, par téléphone ou message ce n’est pas quelque chose que l’on glisse comme ça l’air de rien. Petit Koala me prenait beaucoup de temps, enfin je lui accordais beaucoup de temps impossible de me détacher d’elle, petit être auquel je m’étais beaucoup trop attaché. Conversation avec l’homme, lui exprimer mes craintes de faire du mal à Izia, ma voix de la raison m’avait convaincu. C’est en bas de chez moi que je l’attends et quand je la voix je ne peux m’empêcher de la prendre dans mes bras quelques seconde “Je suis désolé pour tout ça... tu acceptes de me suivre je vais tout t’expliquer” lui montrer la voiture et attendre sa décision, peur au ventre qu’elle s’énerve de toutes ses cachotteries.

Des semaines d'angoisse, à te demander ce qui avait bien pu se produire pour que Kéo garde le silence comme ça. Tu sais que l'aîné Hartmann n'est pas du genre à être un saint, et qu'avec le paternel, ça n'a jamais été de tout repos. Mais quand ça concerne les deux en même temps, tu t'attends au pire. Et t'as voulu partir à Chicago pour savoir ce qu'il en était vraiment. Tes hommes ont su te garder près d'eux et te sortir de l'esprit cette tension omniprésente. Mais sonne enfin l'heure de la vérité. Rendez-vous donné ce week-end. Il est là, en bas de chez lui. Étreinte donnée, inattendue mais qui fait du bien. « J'suis en panique depuis, donc j'espère vraiment que tu vas tout me dire. » Tu hoches la tête et tu te diriges vers la voiture. La destination t'es inconnue pour le moment. Tu ne sais pas à quoi t'attendre, tu ne sais pas comment tu vas réagir à tout ce qui risque de te tomber sur le coin de la gueule, mais tu veux savoir.

TW violence, agression - Le cœur qui bat à mille à l’heure, je m’en voulais de lui cacher toutes ses histoires, mais je ne me voyais pas du tout lui apprendre tout ça via le téléphone ou dans un simple message. Rendez-vous donné, je la vois arrivés lui proposer de monter dans la voiture, ce qu’elle accepte, trajet silencieux jusqu’à l’hôpital, je me gare au parking sous terrain et coupe le moteur. Je me tourne légèrement vers elle “Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je vais être direct. La fiancée de Drew elle à coucher avec le paternelle... Drew à découvert que le bébé qu’elle portait était celui de Papa...” je souffle un coup continus mon histoire sans rien lui cacher, la séquestrations, l’attaque, les blessures je fais une pause souffle un coup, l’informe que Drew est en prison, que Papa est sorti d’affaire “...je suis retourné à Chicago pour soutenir la gamine parce qu’elle n’avait pas de famille, elle a accouché, j’étais avec elle... elle est décédée ce jour-là... je suis resté avec le bébé... si je t’ai amené ici aujourd’hui parce qu’elle est dans cet hôpital actuellement...” j’y suis allé d’une traite, sans la laisser en placer une “Je sais que c’est beaucoup à encaisser d’un coup”

Le silence du trajet est une torture pour ton esprit qui se fait mille et un scénarios depuis un moment. Tu ne sais pas où il t'emmène, jusqu'au moment où il tourne à l'hôpital. Le palpitant s'emballe et les questions se mélangent dans ta tête. Et les premières informations tombent. La copine de Drew qui s'est tapé le père, un bébé qui est finalement ton demi frère ou ta demi soeur. Le père sorti d'affaire, le frère en taule et la mère décédée. Tu ouvres la bouche mais rien n'en sort. Esprit agité. Envie de vomir. Yeux qui s'embuent. Souffler un coup. « C'est.. pire que ce que j'avais osé penser. J'suis.. choquée. Le.. le bébé va bien ? »

J’avais porté ça sur mes épaules pendant plusieurs semaines, soutenus par Yoni tant bien que mal, le pauvre j’avais dû l’abandonné plus d’une fois, mais cette histoire m’avait rendue service, enfin à Yoni aussi sur un certain point. Je m’étais blessé à la jambe juste avant que tout ça explose, le médecin m’avais forcément prescrit des cachets que j’avais immédiatement mis à la poubelle, mon homme parfait les avais discrètement récupérés et je m’étais rendue compte que j’en avais bien eu besoin pour être au maximum de mes capacités, je me contrôlais et j’étais plutôt fier de moi. J’avais fait en sorte qu’Izi ne sache rien, qu’elle ne soit pas trop éclaboussée par toute cette histoire, mais je me doutais bien que tout ça allait la remuer. Je viens prendre sa main et la serrer dans la mienne “Je suis vraiment désolé... je préférais être en face de toi pour te le dire et je n’ai pas voulus perturber ta vie...Le bébé va bien" je souris “Elle a eu des problèmes au niveau des poumons, mais tout est rentré dans l’ordre... elle est juste exceptionnelle. Elle a été transférée à Boston parce que le lactarium est mieux fourni, je vais la voir tous les jours depuis qu’elle est née.” Je viens déposer un bisou sur sa main “Est ce que... Est-ce que tu veux la rencontrer ?” J’ai les yeux qui pétille sans m’en rendre compte, oui je suis beaucoup plus attaché que je ne le devrais.

T'avais beau avoir imaginé des choses diverses et variées, à aucun moment tu t'es dis qu'il y aurait eu un enfant au milieu, ni même un décès. Ton frère aîné est à la place qu'il mérite sans doute, et Kéo t'aide à ne pas être prise de panique avec toutes ces informations, avec des gestes simples mais qui rassurent. T'es sonnée, on va pas mentir sur la situation. Ne pas prendre la fuite, ne pas lui dire des choses qu'il ne mérite pas, alors qu'il a tout porté sur ses épaules seul, épaulé par Yoni sans doute. Il a voulu te préserver de la réalité, tel un oisillon tombé du nid qui prend à peine ses repères dans le monde, petit être trop sensible pour être heurté par la noirceur du monde. Mais t'es rassurée, le bambin va bien. « Si le bébé va bien, alors ça me va. » Parce que ce petit être innocent n'a rien demandé. T'as aucun doute sur l'implication de Kéo dans la vie de ce nourrisson. Tu apprends ainsi que c'est une petite fille. « Elle a un prénom, du coup ? » Et finalement, tu hoches la tête, acceptant de rencontrer ce petit bout orpheline de mère.

Je sentais bien qu’une partie d’elle avait envie de m’exploser dessus, me dire tout ce qu’elle pensait et pas forcément le positif, je me doutais bien que pour elle, tout ce mystère n’avait pas été facile et qu’elle avait dû vivre plus d’un jour d’angoisse, néanmoins j’étais touché qu’elle tente de me comprendre, qu’elle constate par elle-même que mon désir n’a jamais été de la tenir à l’écart, mais simplement de la protéger de toutes les émotions par lesquels j’étais passé. Je souris quand elle s’intéresse à la petite, probablement un sourire trop niais d’ailleurs “Elle s’appelle Dahlia, comme sa maman... mais souvent appelé Koala” petit surnom qui lui collais à la peau pour toutes ses fois où on c’était retrouvé seuls elle et moi.  Je sors alors de la voiture, faisant le tour pour ouvrir à ma petite sœur, lui laissant ainsi un tout petit peu de temps pour être sûr de sa décision. Portière ouverte j’attends qu’elle sorte et on prend la direction de l’ascenseur, j’appuis sur le bouton pour monter directement à l’étage où se trouve la petite “En fait... juste avant cette histoire j’ai fait un petit séjour à l’hôpital... je me suis blessé à ma jambe en faisant les travaux à la maison... tout cas bien je te rassure... mais avec toutes cette histoire... j’ai repris mes cachets... à petite dose, je ne suis toujours pas à l’aise avec le fait de les prendre... mais j’imagine que ça te rassure comme ça a pu rassurer Yoni” petit sourire timide et les portes s’ouvre, j’entraine Izia jusqu’à la nurserie, me désinfecte les mains avant d’entrer dans la pièce, sourire aux lèvres je me dirige vers le lit de la petite “Coucou ma princesse” dis-je en posant ma main sur son ventre “Je te présente tata Izi, Izi voici notre... enfin la petite Koala” je tourne mon regard vers ma sœur “Tu as envie de la prendre ? La chaleur humaine lui est tres bénéfique”

Toutes ces informations ont pour le moment du mal à toutes passer dans ton esprit, mais tu sais qu'à l'instant où tu auras.tout assimilé, tu vas t'effondrer dans les bras de tes tiers. Mais pour l'heure, tu veux juste les encaisser dans un coin et tu les décortiqueras dans la soirée. L'origine du prénom de cette petite te fait sourire. « C'est un bel hommage à sa mère.. mais le surnom est juste trop cute. » que tu dis avec plus d'entrain et de joie. Quand la porte s'ouvre, tu regardes Keo, puis l'entrée de l'hôpital. T'as un petit temps de battement avant de sortir de la voiture pour prendre ton courage à deux mains. Et tu suis ton grand frère comme une enfant perdue dans cet univers inconnu. Tu joues avec la manche de ton pull nerveusement dans l'ascenseur, et ce qu'il te dit te cloue sur place. « Mais pourquoi tu m'as rien dit ?! Mais.. j'suis contente que tu te soignes.. » Tu poses ta tête contre lui en signe d'encouragement et les portes s'ouvrent. Tu pratiques les mêmes gestes que lui, jusqu'à voir ce petit être terriblement minuscule comparée à la main de ton frère. Ton regard se relève sur lui, puis retourne sur le nourrisson. « D'accord, je veux bien la prendre. » Tu souris doucement, pose ton sac et retire ton pull, laissant apparaître ton débardeur court avant de t'installer dans le fauteuil, laissant le soin à Keo de t'apporter la petite princesse.

Beaucoup d’informations en une seule fois, tu balance tout parce que ça fait trop longtemps que tu te retiens. Je souris à ses mots “En fait pour la petite histoire, Dahlia était énormément stressé et quelques problèmes de respiration et on a remarqué qu’avec ma présence elle se calmait, alors on a commencé le peau à peau et elle voulait plus me lâcher, d’où Koala” je souris à ses souvenirs, j’étais complètement gaga de cette petite et je me rendais bien compte que c’était dangereux. Elle était réticente à descendre de la voiture et je lui laissais le temps nécessaire, elle était libre de refuser, de changer d’avis, mais elle finit par me suivre et je lui souris. J’hésite un instant et je finis par lui dire que j’ai repris mon traitement à petite dose, sa tête bascule sur mon épaule et je passe mon bras autour d’elle “Je suis désolé, tout s'est enchainé très vite et tu sais comme je suis quand il s’agit de ma jambe ce n’est jamais grave” comme un gosse qui n’en faisait qu’à sa tête, mais j’avais fini par céder au pied du mur. Je la conduis jusqu’à la chambre, je stressais qu’elle se rencontre toutes les deux et j’ignorais pourquoi. Le sourire jusqu’aux oreilles quand je la vois, je propose à la petite sœur de la porter ce qu’elle accepte volontiers et ça me fais chaud au cœur. Je prends alors la petite dans les bras et la dépose sur la jeune femme. Est-ce que je suis émue par cette image ? Possible. Je prends une autre chaise et m’installe à côté “Elle va rester ici encore quelques jours, je suis en train de voir pour qu’elle reste avec nous le temps qu’il trouve... une famille d’accueil” ça me rend malade de penser à ça. “Tu m’en veux de t’avoir mis à l’écart ?”

Toutes les histoires qui viennent autour de ce petit être te filent presque une larme à l'oeil. C'est vraiment adorable et à la fois tellement triste que tu ne sais pas quelle émotion en ressort le plus. Mais tu souris parce que tu peux voir à quel point ton frère est fier et heureux de te dire toutes ces choses au sujet de la petite et ça vaut tout l'or du monde, parce que tu sais que cet enfant sera aimée et choyée, bien plus que par Drew ou votre père ne l'aurait fait. [colot=steelblue]« Je saurai quoi lui prendre comme doudou alors ! »[/color] que tu dis avec un large sourire. Une fois que tu as trouvé la force de passer au delà de tes angoisses, tu es presque excitée à l'idée d'entrer dans cette maternité pour voir le bébé. Tu ne sais pas si tu dois la considérer comme ta soeur ou ta nièce, ais au fond, qu'est-ce que ça change ? Tu restes concentrée sur ce que te dit Kéo au sujet de sa jambe et t'as envie de lui passer un savon, mais ce n'est ni le lieu ni le moment. « Tout ce que je veux c'est que tu prennes soin de toi. T'as des gens qui tiennent à toi et qui comptent sur toi, d'accord ? » Tu fais là une allusion à Dahlia comme à Yoni, comme à toi, finalement. Parce que sans ton frère, tu ne serais pas là. Tu rencontres enfin le petit bout, et tu la trouves magnifique. Une fois que l'aîné la pose sur toi, tu lui parles, t'as un sourire immense collé sur la face. Tu relèves les yeux vers lui. « Pourquoi vous faites pas en sorte d'être sa famille d'accueil ? » Tu pinces tes lèvres, sentant bien que t'as peut-être été un peu trop directe dans cette question. « J'ai angoissé à mort de pas savoir tout ce qui se tramait.. Heureusement, j'étais pas souvent seule mais.. non, j'peux pas t'en vouloir. T'as voulu protéger mon petit coeur trop moelleux. Et je suis fière de toi, tu sais ? D'avoir porté ça tout seul.. »