Paris, mon amour (elioppy)

@Elias Wertheimer 
Nous avons franchi l'étape de la présentation de ta fille et de ton ex petite amie, mère de celle-ci. Une chose faites et qui semble s'être bien passé, je ne m'attendais pas à recevoir même un cadeau de sa part. J'avais la crainte qu'elle me détestait, qu'elle apercevrait comme de la jalousie ou peut-être pas cela, mais plutôt de la méfiance envers moi pourtant ce n'est pas le cas. Elle est même plutôt adorable. Et ta fille est si mignonne, une vraie chipie. Enfin bref, après Halloween il était prévu que je rencontre tes parents à Paris. Au départ je te proposais un week-end en amoureux, ne pas te mettre la pression sur ce détail important qu'est la présentation de ceux qui t'ont mis au monde et je leur en remercie au passage. J'avais tellement angoissée, j'en avais parlé à mon meilleur ami Thadee, mais ça ne devrait pas me faire stresser, tout va bien se passer n'est-ce pas? D'ailleurs dans l'ensemble je dois dire qu'ils sont plutôt géniaux. D'abord ta mère, elle est vraiment sympathique et tellement charmante. Elle m'a posé des milliers de questions, mais je pense que j'ai bien répondu enfin il n'y a pas de bonnes réponses, mais j'ai été honnête dans chaque réponses. Le sujet du bébé n'a pas été abordé, ouf. Sans doute que tu les avait mis en garde sur cela et puis chaque chose en son temps. En revanche, j'avais l'impression que son père était plutôt réticent à cette union, peut-être que je ne lui plaisais pas? Une fois seuls dans sa chambre, je soufflais un bon coup, relâchant la pression, comme si je venais d'accomplir une mission de la plus haute importance en même temps c'est le cas. Il s'agit de la rencontre de ses parents, c'est pas rien quand même. Je crois que ça s'est bien passé... Ta mère est géniale, mais ton père... J'ai l'impression qu'il était quelque peu distant... Tu crois que je ne lui plais pas? J'ai dis des choses qu'il ne fallait pas dire? Tu crois qu'il préférait te voir avec ton ex? Tu me connais, Elias. Je suis une angoissée de la vie, je me pose un milliard de questions, déjà que j'ai aucune confiance en moi, bien que j'essaye d'y travailler. Et si jamais il me trouvait pas assez bien pour toi? Oui là j'ai besoin que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises que ça va aller. Je suis une vraie gosse, toujours besoin de réconfort et d'être rassurée.

@Poppy Deauclaire 
Ce n'est plus la seconde que tu as passé mais bel et bien la troisième. En effet, le mois dernier, tu présentais Louise et Edie à ta nouvelle petite-amie. Elle t'avait ensuite proposé un week-end, en France pour être plus précis. Qui dit France, dit que tu as tout de suite pensé à tes parents et tu t'étais imaginé qu'elle te tendait une perche. Non en réalité, l'idée ne lui avait pas traversé l'esprit. Elle n'avait pas forcément envie de rencontrer tes géniteurs... jusqu'à ce que tu émettes l'idée bien évidemment... Du coup, tu t'es retrouvé à dîner en leur compagnie. Ta mère, toujours le sourire aux lèvres, la douceur et la grâce incarnée. Curieuse comme elle, on peut dire qu'elle a questionné Poppy en long, en large et en travers. Pour ton père, il est resté plus distrait, comme à son habitude mais, il n'a pas manqué de te faire remarqué le fait qu'elle était trop jeune pour toi une fois que les filles eurent le dos tourné. Si t'avais pu lui planté ta fourchette dans la main, tu l'aurais fait. Lunettes sur le bout du nez, l'air hautain... Monsieur je sais tout et tu ne feras jamais rien de bon de ta vie a encore frappé. Heureusement, ton grand père est arrivé pour le dessert et la joie de Louise de le retrouver à émerveillé tout le monde. T'as donc eux l'occasion de lui présenter Poppy comme ta petite-amie, chose qui l'a grandement étonné, et comme future stagiaire chez Chanel Boston. Une fois le calvaire terminé, Louise a décidé que tu n'existais plus, n'ayant d'yeux que pour ces grands parents ce qui t'a permis de t'éclipser plus rapidement que prévu en compagnie de Poppy. A peine le pas de ta chambre franchi, la voilà déjà en train de se poser mille questions. Evidemment, ça te fait rire et c'est le sourire aux lèvres que tu t'approches d'elle pour prendre son visage entre tes mains et l'embrasser. T'as été parfaite ! Que tu lui confies entre deux baisers avant d'aller t'installer sur ton lit. Mon père te trouve trop jeune ! Orphéa avait vu juste. De toute façon, c'était la seule chose qu'il pouvait te reprocher et me reprocher par la même occasion. Tu préfères en rire. Tu ne seras jamais assez bien pour ton paternel. Il y aura toujours quelque chose à améliorer !

@Elias Wertheimer 
Notre couple avance bien et malgré mon stress à chaque présentation faites, je peux dire que c'est enfin fait. J'ai enfin rencontré les personnes les plus importantes de ta vie, ta famille, ta fille, ton ex et mère de celle-ci. Je pense avoir fait bonne impression, je suis simplement rester moi-même sans artifice. Qui plus est, même son grand-père qui sera mon grand patron de chez Chanel. Wow ! C'est vraiment quelque chose et je peux vous dire que c'est extraordinaire pour moi. Leur villa est tellement splendide, tout est magnifique. Ta mère reste si simple, si douce, si aimable, une personne intelligente et brillante. En revanche, j'ai trouvé ton père distant, je pense que c'est un peu le comportement de tous les paternels. Cependant, je suis quelqu'un qui s'angoisse rapidement et qui se fait des illusions comme le fait de ne pas lui plaire. Bon, j'en déciderais de t'en parler toute à l'heure. En attendant, je jouais avec Louise, elle me régale cette petite princesse, si belle et pour son âge tellement mâture. Une fille formidable il n'y a pas à dire. Faut aussi voir ses parents en même temps, rien d'étonnant. Elle a voulu que je pique du chocolat pour elle, cette chipie parce qu'elle disait que si elle en mangeait trop elle se faisait gronder alors j'ai craqué et cédé. Après avoir bien rigolé avec elle, avoir fait connaissance avec le reste de ta famille, il était temps de se faufiler dans ta chambre. Immédiatement je débite nerveusement et ça te fait rire, tu viens m'embrasser, me rassurer, tout ce dont j'avais besoin. Mes yeux plongés dans les tiens, j'esquisse un petit sourire sur mes lippes. Merci, mon ange. Je m'empare à nouveau de tes lèvres avant que tu t'installes sur ton lit, je m'approche de toi et fronce les sourcils. Oh... C'est juste ça?! C'est vrai, je suis bien plus jeune que toi, mais l'âge n'a pas d'importance à mes yeux. J'avais même pas pensé à cette raison. Je viens m'allonger près de toi. T'as des relations compliqués avec ton père? Te demandais-je curieuse. Tu m'as jamais vraiment parlé de tes relations avec ta famille hormis ton frère et tes sœurs. Faudra qu'on se cale une date pour que tu puisses rencontrer mes parents. Lâchais-je en y pensant. J'ai pas encore eu l'occasion de te présenter à mes parents adoptifs, ceux qui ont toujours été là pour moi depuis mes 9 ans.

@Poppy Deauclaire 
Tu n'as jamais été fan des repas de famille. Vous en faisiez avant la disparition d'Orphéa, quand vous étiez gosses. Et puis, t'as petit à petit déserter la maison. Tu venais aux rendez-vous d'Alizée, pour lui montrer ton soutien mais, rien de plus. Tu exaspérais tes parents, même ton grand-père finissait par perdre patience parce que quand tu venais à l'agence, c'était plus pour draguer les demoiselles, notamment les mannequins, plutôt que de l'aider dans les tâches importantes. Pas étonnant qu'Ali ait hérité de tout l'avenir de la boîte ! Même si tu t'étais assagi avec le temps, tu n'as jamais été friand de ce genre de réunion. Quand vous rendiez visite à tes parents, autre que pendant les vacances, c'était souvent à la demande d'Edie, pour Louise. Soit, maintenant que Poppy est là, tu te dis que tu auras peut-être l'occasion de leur montrer que tu as changé et, peut-être qu'elle aussi va vouloir passer davantage de temps dans le coin. Ta mère l'adore. Tu t'en doutais. Ta mère aime tout le monde. Ton père est plus réticent. Evidemment, il ne peut pas se ranger de ton côté, c'est trop demandé ! Ce qui t'énerve le plus, c'est qu'il semble l'avoir fait ressentir à Poppy qui se pose désormais des questions. Tu tentes de relativiser les choses mais, elle le fait davantage, ce qui te fait sourire. Tu l'attires contre toi avant d'ajouter : Je pense qu'ils ont retrouvé beaucoup d'Orphéa en toi et évidemment, mon père préférerait qu'elle termine ses jours toute seule plutôt qu'avec un mec comme moi. Et ça te fait rire parce qu'en voyant les choix de ta petite soeur, tu sais parfaitement que leurs craintes risquent de prendre forme ! C'est légèrement conflictuel ! Disons qu'il a du donner beaucoup pour toi, de son temps, de son argent et tu as longtemps joué avec ses nerfs et mis sa patience à rude épreuve ! J'espère que Leonel ne leur a pas raconté trop de conneries à mon sujet. Il semblerait que votre relation prenne de plus en plus de place dans votre quotidien. Tout devient plus contrait, plus vrai et ouais parfois, ça te fait peur. Mais d'autres fois, tu te dis que tu devrais passer la troisième un peu plus rapidement avant de te manger un mur !

@Elias Wertheimer 
Ça fait aucun doute que j'ai envie qu'on avance dans notre relation. Qu'on soit un couple uni et solide. Après les présentations, je me vois carrément fonder une famille, pourquoi pas? Enfin pas maintenant, c'est trop tôt je suppose, mais je te veux toi c'est certain. Je sais que t'es l'homme de ma vie, je me vois construire mon avenir avec toi. D'abord faudrait-il qu'on emménage ensemble, qu'on se marie. Non, Poppy, ne précipite pas les choses non plus, je viens à peine de rencontrer ses parents. Ta famille est tellement sympathique à mon égard et ça me soulage. A part ton père qui semblait réticent à mon sujet. Il me trouve trop jeune pour toi, mais qu'importe cet écart, je t'aime et c'est indéniable. Tant pis pour ton paternel à qui ça ne plait pas visiblement. Je tourne ma tête et te regarde dans les yeux tout en t'écoutant. Oh mais non... Il ne faut pas dire ça. C'est juste qu'il n'a pas l'habitude de te voir si sage, tu verras qu'il aura sûrement une autre opinion de toi avec le temps. Je suis désolée pour toi que ça se passe ainsi avec lui, c'est pas évident quand les relations sont conflictuels de la sorte avec ton géniteur. Désolée de l'apprendre. J'espère que ça s'arrangera. Pour moi, la famille c'est tellement important en vrai. J'ai toujours été si proche de la mienne, surtout que j'ai eu droit à des soeurs et un frère géniaux. Adoptifs ou non, je les aime comme si ils étaient ma famille biologique. Mes parents ont toujours su faire preuve de patience et de discipline, ils ont su être là pour moi dans les bons comme les mauvais moments que j'ai traversé. Je les remercierais jamais assez de leur présence et je suis chanceuse d'avoir eu ces parents là. Quand je te parle d'eux, je laisse échapper un rire entre mes lèvres à tes propos. Non, il ne me semble pas ou alors j'étais pas présente si il en a dit. Et j'en ai dit tellement du bien qu'ils ont confiance en mes paroles. J'ai fait bien des éloges à ton sujet alors t'as aucun soucis à te faire. Je crois même que les ai soulé à force. Ils m'ont posés des tas de questions et je leur ai répondu que t'es quelqu'un de bien. Tu prends soin de moi, t'es l'homme idéal et que j'en ai de la chance de t'avoir. Vraiment, tu me rends heureuse et j'aime être dans tes bras, je me colle un peu plus à toi, te caresse la joue. Je t'aime, Elias. J'ai enfin lâché ses mots spontanément. Les mots magiques qui me brûlent les lèvres depuis toujours et j'attendais le moment propice. Je sens mon cœur battre un peu plus fort au fond de ma poitrine, t'es pas obligé de me répondre, juste que j'avais envie de te l'avouer enfin.

@Poppy Deauclaire 
Tu ne parles pas souvent de ta relation avec tes parents. Il faut dire qu’elle a longtemps été inexistante. T’as préféré fuir à la disparition d’Orphea. C’était beaucoup plus simple pour toi de partir à droite à gauche, de squatter chez les copains, chez les filles ou encore de partir en vacances plutôt que d’affronter la triste vérité. Tu sais que ta mère en a beaucoup souffert. Elle t’a souvent demandé de rentrer. Tu l’as vu de nombreuses reprises te regarder avec les larmes aux yeux. Pour ce qui est de ton père, il reste beaucoup plus distant, très pudique. Tu ne l’as jamais entendu dire je t’aime a qui que ce soit, pas même ta mère. On ne peut pas dire que cela t’affecte. Tu as appris à faire avec. D’ailleurs, tu hausses les épaules aux paroles de Poppy. Oh, c’est pas bien grave tu sais. J’ai l’habitude. On ne peut pas dire que ça me touche vraiment ! En fait, t’as longtemps aimé le décevoir, voir à quel point il aurait préféré que tu sois comme ceci ou cela. Tu voulais lui montrer qu’il n’avait aucune emprise sur toi, que tu étais capable de faire tes propres choix. T’es heureux de savoir que Poppy n’a pas cette même relation avec ses parents adoptifs. Tu sais qu’ils sont des gens biens par le biais de Leonel. Tu espères juste qu’il n’est pas venu raconter toutes les conneries que vous avez pu faire tous les deux avant que Poppy ne te les présente. Elle t’assure que ce n’est pas le cas et tu ne peux t’empêcher de rire à ses propos. Ah ouais, tu m’as mis sur un piédestal la ! J’ai pas le droit à l’erreur ! Bon, tu es un peu plus âgé mais, t’as une situation stable. T’as un bon travail, un bon patrimoine, t’as de l’argent et t’es pas con non plus. Tu sais te comporter en société. Y a peut-être juste le fait que t’aies une fille qui pourrait poser problème sinon en soit, tout joue à ton avantage. T’as pas trop peur en fait. T’es plutôt serein. Tu sais jouer les gendres parfaits… sauf auprès du père d’Edie. Lui te déteste et te détestera toujours. Si Louise n’existait pas, sans doute qu’il t’aurait déjà tué. Bref, s’en suive les petits mots. Ouais, ça y est, elle te les a dit. Poppy prend les devants et, sa main posée contre ta joue, son visage à quelques millimètres du tien, elle te dit qu’elle t’aime et t’as le cœur qui s’arrête de battre pour finalement s’emballer comme jamais. T’as l’impression que les secondes deviennent des minutes voire des heures. Tu la regardes et tu as envie de les lui dire sauf que… bah… tu les as jamais dit. T’es un baratineur pourtant mais, dévoiler tes sentiments, c’est clairement pas toi. Et comme rien ne sort tout de suite et que tu n’as pas envie de dire de conneries, tu prends son visage entre tes mains pour l’embrasser. C’est une jolie réponse non ? C’est mieux que rien. C’est mieux que merci. Tes pères qu’elle ne va pas mal le prendre. Qui plus est, lorsque tu romps le contact de vos lèvres, c’est pour te pencher vers ta table de chevet et en sortir en trousseau de clés avec un porte clé bien kitsch en forme de cœur tout de strass et une petite plaque avec votre date gravée dessus. Je t’ai fait un double de mes clés… et j’ai vidé un côté de penderie dans mon dressing et un tiroir complet dans la commode ! Ça vaut plus qu’un je t’aime non ?!

@Elias Wertheimer 
Les liens familiaux sont importants pour moi, je suis vraiment très famille et faut dire qu'ils ont tous été là pour moi. Que ce soit mes parents adoptifs comme mon frère et mes soeurs. Ils sont tout pour moi et je les fait passer avant tout le reste, avant moi-même. Je trouve dommage qu'entre ton paternel et toi ce n'est pas l'entente parfaite on va dire et je ne connais pas vraiment les raisons de ces désaccords, mais ça me rends triste pour toi. C'est quand même important d'avoir le soutien de ses parents, de pouvoir compter sur eux et d'en profiter tant qu'ils sont encore là... J'ai peu connu mes vrais parents, mais je peux dire que je regrette qu'ils soient partis trop tôt... Ils sont décédés pour m'avoir protégés et je sais qu'ils sont mes anges gardiens, maintenant. C'est bien la première fois que je m'ouvre de cette façon sur mes parents, j'avais envie de me confier à toi, c'est aussi important à mes yeux que t'en connaisses d'avantage sur mon histoire et mon passé. Que t'en saches d'avantage à mon sujet et ce qui a fait de moi la femme qui garde le sourire malgré les épreuves que j'ai traversé. En tout cas je suis contente de pouvoir te faire rencontrer mes parents adoptifs, on va devoir s'organiser cela et je comprends si ça te fait stresser autant que ça m'a fait stresser pour cette rencontre avec les tiens, mais t'as aucun souci à te faire sur ton image, je t'ai mis sur un piédestal comme tu dis et ça me fait rire. Et je sais que tu feras aucune erreur. Ils m'ont posés des tas de questions aussi et ils ont ajoutés que t'as pas intérêt à me faire de mal et qu'ils sont contents de me voir aussi heureuse. Bon ils ont aussi dit qu'ils avaient hâte d'être grands parents, mais je ne vais pas te dire ça, tu pourrais être effrayer. Autant que mes prochains mots, ces mots magiques en trois mots, sept lettres. Des mots qui confirment totalement mes sentiments envers toi, tu fais naître des papillons dans mon ventre, tu fais perdre la tête, tu me fais sourire à chaque fois que tu me regardes et que tu parles, tu me fais rendre heureuse tout simplement. T'es l'homme de ma vie, j'en suis certaine. J'ai vraiment envie de construire mon avenir avec toi et personne d'autre. Je t'aime à la folie, passionnément, à l'infini. Tu t'es figé, t'as pas prononcé un mot, t'es sûrement pas prêt à le dire, mais je me contente de ton baiser que je prolonge avec plaisir et sensualité. T'as pas dit "je t'aime" ni "merci" parce que la seconde option aurait été possible et ça m'aurait frustrée, mais t'as juste prouvé que tu m'aimes sans me le dire. Tu le prouves en ce moment-même où t'ouvres ton tiroir pour me montrer le double des clefs de ta demeure. Mon coeur bat la chamade, à un rythme que je sens qu'il va finir par me provoquer un arrêt cardiaque. Un arrêt cardiaque, dans le bon sens du terme parce que je suis vraiment dans un rêve. J'y crois pas mes yeux, c'est tellement une étape importante. En plus tu m'as fait de la place de partout pour que je m'installe avec toi, chez toi. Mes yeux s'illuminent de bonheur, vraiment je ne m'attendais pas à ce que tu fasses tout ça pour moi, tu me l'avais bien caché. Je me redresse du lit, le sourire aux lèvres, un sourire éclatant. Oh mon dieu... Mais... T'as fait ça quand? Wow ! Merci. En plus le porte clefs est trop beau. J'aime tellement ce que t'as mis, je saisis le double des clefs et le contemple de plus près, mes yeux qui fixent la date de notre officialisation en souriant grandement. T'es trop mignon. T'as même mis notre date d'officialisation de notre couple. Tu penses vraiment à tout, mon amour. Et ça prouve bien que tu m'aime sans me le dire, ça viendra quand tu te sentiras prêt, peu importe. C'est encore mieux qu'un "je t'aime". Mes lèvres qui prennent possession des tiennes dans un baiser rempli de passion et d'amour.

@Poppy Deauclaire 
Poppy s'inquiète de ta relation avec ton paternel et tu hausses simplement les épaules. Tu sais, c'est pas si grave. On se tolère. Et puis, je sais qu'on tient l'un à l'autre malgré tout. On ne peut pas toujours être d'accord et, tant pis ! Ce n'est pas comme si j'allais faire ma vie avec lui. Après tout, tu vis à Boston maintenant et lui à Paris. Autant dire que des milliers de kilomètres vous éloignent l'un de l'autre. Elle te confie ensuite une partie de sa vie, de son passé. Poppy ne parle jamais de ses parents biologiques. Tu ne lui as jamais posé la question. Tu t'es toujours dit que si elle avait envie de t'en parler, elle le ferait d'elle-même. Je suis sûr qu'ils sont fiers de toi et du chemin que tu as fait jusqu'à maintenant... Tu embrasses sa tempe, caressant ses cheveux en lui demandant : Qu'est-ce qu'il s'est passé...? Enfin, si tu veux en parler. Tu ne veux pas la forcer à te dire quoique ce soit. On a tous des secrets, un passé qu'on préférerait oublié. Tu ne vas jamais rencontrer ses vrais parents mais, t'auras l'occasion de connaître les Deauclaire. Tu sais que t'as déjà Leonel dans la poche, tant que tu te comportes bien avec Poppy. Espérons que les autres soient du même avis. Tu rigoles à ses paroles en te pivotant vers elle. Ta tête soutenue vers ton avant-bras, tu la contemples en ajoutant : Qui te dit que ce n'est pas toi qui me briseras le coeur mh ?! C'est mal parti pour. Elle au moins, elle arrive à dire ce qu'elle ressent. T'es pas trop bavard de ton côté. Tu ne sais jamais comment t'y prendre. Tu n'as jamais eu l'habitude de dire que ce tu ressens. Tes parents étaient absents. Tu as ensuite perdu Orphea. Tu as déserté la maison familiale et passé des heures en compagnie de gens plus ou moins fréquentables. De petits connards de bourgeois... comme toi à l'époque ! C'était pas bien vu de dire le fond de sa pensée, de faire part de ses sentiments et de son ressenti. T'as tout enfoui pendant des années. Jusqu'à ce que Louise vienne au monde. Y a qu'avec elle que tu arrives à t'ouvrir. Avec Poppy aussi mais, d'une autre façon. Au lieu de lui dire les choses, tu préfères les prouver. Tu lui as demandé de sortir avec toi. Aujourd'hui, tu lui offres les clés et une place dans ta vie, dans ton chez toi. C'est tout comme un je t'aime, non ? En tout cas, elle se redresse d'un bond, sourire aux lèvres, coeur dans les yeux. Ça te fait sourire à ton tour. Tu ne t'attendais pas à tant d'enthousiasme. L'autre soir, quand t'étais avec Lily. Je me suis dit qu'avec ton boulot au Drink, ce serait plus simple. Même quand t'auras terminé ton contrat je veux dire, c'est plus simple comme ça. Tu hausses les épaules. Elle peut ainsi aller et venir à son gré et n'a plus besoin de dépendre de ta présence. Maintenant qu'elle a rencontré Louise et Edie, tu ne vois plus d'obstacle ! Elle souligne ton attention toute particulière et bien déposer ses lèvres contre les tiennes. Tu lui rends son baiser, caressant sa joue du bout des doigts. Ça veut pas dire oui pour le chat ! Bah quoi ??

@Elias Wertheimer 
Dans tes paroles t'as vraiment raison au fond. On est pas tous obligés de s'entendre parfaitement tout le temps avec nos parents, parfois c'est compliqué pour certaines familles de bien s'entendre, il y a souvent des désaccords. C'est vrai, c'est l'essentiel. Je viens m'ouvrir à toi, me confie sur la mort de mes parents. C'est toujours délicat comme sujet, j'en ai vraiment jamais parlé à qui que ce soit en vérité parce que ça remonte à loin et que j'essaye d'avancer dans ma vie. Je voulais juste faire comprendre qu'il fallait en profiter de chaque instant de sa famille tant qu'elle est encore là. Toujours attentionné et à l'écoute avec moi, tu m'embrasses la tempe en caressant mes cheveux en prononçant ses bonnes paroles qui me font du bien, je souris doucement. Je l'espère... Merci. Et du chemin j'en ai fait, c'est vrai. Incroyable comme le temps passe si vite quand même et malgré les épreuves que j'ai traversé, je reste toujours souriante et forte. Lorsque tu me demandes plus de détails, ça m'arrache toujours un pincement au coeur en y repensant et des larmes aux yeux dans le vague en te récitant ce drame tel que je m'en souviens. Un soir, deux hommes sont entrés dans notre maison... C'est encore flou, j'étais petite, j'avais 9 ans quand ça s'est passé... Je me souviens juste que mes parents m'ont ordonnés de me cacher sous leur lit... J'ai entendu leur chuchotement puis s'en est suivi les coups de feu et j'ai vu leur corps sans vie juste sous mes yeux... J'en ai fait des cauchemars pendant longtemps. Pour me traumatiser, ça m'a bien traumatisé. Mais ça me fait du bien de me confier à toi sur ce qu'il s'est passé. Et finalement c'est aussi bien qu'on change de sujet, que je me ressaisisse. Je pense au présent et laisse le passé derrière moi. Je fais mine d'être choquée, écarquillant mes yeux. Moi, je le dis. Et parce que j'arrive enfin à te le dire vraiment. J'arrive enfin à exprimer mes sentiments envers toi de vive voix. Ce "je t'aime" qui sort droit du coeur. Qui révèle la vérité, qui fait que je suis complètement amoureuse de toi. Que je me sens si bien à tes côtés, tu me rends folle et que je pourrais pas vivre sans toi. C'est niais, je vous l'accorde, mais que voulez-vous, c'est l'amour. T'es ma kryptonite, mon rayon de soleil, l'amour de ma vie. Et oui, j'ai des papillons dans mon ventre et des coeurs dans les yeux parce que même si tu ne me le dis pas à ton tour, tu me prouves que tu veux construire vraiment un avenir entre nous. En m'offrant le double des clefs de ta demeure, ça prouve bien que tu m'aimes sans même me le dire et que tu me veux dans ta vie de tous les jours. Je savais déjà que tu tiens à moi, tu me le prouves sans cesse et j'ai plus aucune crise de jalousie ni aucune panique à avoir, j'ai toute confiance en toi et je sais que c'est du sérieux entre nous. Là ça rends les choses encore plus sérieuses. On passe une étape importante dans un couple, vivre ensemble. C'est se supporter chaque jour, se voir chaque jour et là tout se concrétise au fur et à mesure. Tu m'expliques que t'en avais parlé à Lily et t'as pensé à mon bien être, c'est trop mignon. Je t'ai déjà dis que je t'aime? Ah oui, je te le redis, je t'aime. Et tu me le diras quand tu seras prêt. En attendant, je vais m'installer chez toi et essayer de ne pas prendre toute la place. Au moins il n'y aura plus de contraintes pour se voir. Entre les cours, le travail au drink que je vais bientôt quitter cela dit, parce que j'ai obtenu ce stage chez Chanel grâce à ta soeur et toi. Enfin bref, je suis tellement heureuse là, je m'imagine déjà dans notre chez nous, dans notre petite bulle et à attendre que tu rentres du travail, qu'on discute ensemble de notre journée autour d'un bon repas que je t'aurais préparé. Et qui sait, bientôt des mini nous qui envahirait le salon. Non, Poppy, ne va pas trop vite en besogne et reviens à la réalité. Après ce baiser passionné, tu reviens sur le sujet du chat. Je fais une moue. J'arriverais bien à te faire changer d'avis. Répondais-je en arquant les sourcils, un peu pour te provoquer avant d'éclater de rire et te tirer la langue comme une gamine.

@Poppy Deauclaire 
Tu t'en fiches pas mal que ton père n'apprécie pas Poppy. Après tout, ce n'est pas lui qui va faire sa vie avec elle mais bel et bien toi. Enfin ta vie, va savoir ! Tu ne sais pas ce que la vie vous réserve. Ce dont tu es sûr c'est que tu es prêt à faire un bout de chemin en sa compagnie. Plus le temps passe, plus tu apprends à la connaître et plus cette théorie se confirme. Tu ne la forces pas à te dire quoique ce soit. Tu sais que certains événements de son passé sont douloureux encore aujourd'hui. Leonel t'a bien dit de faire attention, qu'elle avait autrefois morflé, qu'il ne fallait plus la faire souffrir dorénavant. Tu peux juste qu'elle se sente libre de te parler si elle en ressent le besoin. Même si elle a les larmes aux yeux, elle te confie la nuit tragique durant laquelle elle a perdu ses parents. Perdre un parent, ce ne doit pas être facile alors les deux d'un coup, tu n'imagines même pas ce qu'elle a du ressentir. Elle était si jeune. T'aurais aimé être là pour la protéger déjà à l'époque. Revenir dans le passé et changer le court des choses... Seulement, ce n'est peut-être pas possible et peut-être que tu ne l'aurais pas rencontré si les choses se seraient déroulées différemment. Je suis tellement désolé... Je ne voulais pas te rappeler tout ça. Tu embrasses son front, essuies ses larmes du bout des doigts en lui adressant un sourire à la fois sincère, rassurant et désolé. Tu attrapes sa main pour lui montrer que maintenant, t'es là. Et tu la protégeras du mieux que tu peux. Aussi longtemps que tu le peux. Même si tu n'arrives pas encore à lui dire ce que tu as sur le coeur. Elle te dit qu'elle t'aime. T'aimerais le dire en retour. T'es pas prêt encore. Tu trouves peut-être que c'est trop tôt. Ça sortira quand ça devra sortir. T'as pas envie de te forcer et que ça ne ressemble à rien. Tu lui prouves à la place, en lui offrant les clés de chez toi. Elle semble apprécier le geste. Beaucoup même ! Tu te mets à rire à ses paroles tout en haussant les épaules. Tu peux prendre autant de place que tu veux ! Elle peut prendre un peu plus de place que prévu. Ça ne te fait même pas peur. Enfin, pas tout de suite du moins. Peut-être le jour J, quand tu verras tout le bordel qu'une fille peut avoir. On ne peut pas dire que t'aies eu à connaître ça. Tu vivais avec Siloé parce que vous ne faisiez que voyager. Vous squattiez d'hôtel en hôtel et, vous n'aviez presque rien. Edie a refusé de s'installer chez toi, même enceinte jusqu'au bout des orteils. Poppy est la première, ce n'est pas rien. Tu l'embrasses avant de l'informer que pour le chaton, c'est toujours non. T'as pas envie que la villa se retrouve sans dessus dessous, que tes fringues soient plein de poils, que Louise soit plus heureuse de voir le chat que toi. Non, non, pas de chat ! Tu grimaces à ses paroles. Ça risque d'être compliqué ! Je t'achèterai des poissons rouges si tu veux ! Ouais à la limite, c'est beau et apparemment, c'est source de sérénité ou un truc qui y ressemble.