every little thing he does is magic. (drakeus)

@Drake Copperfield Halloween approchant à grands pas et le cinéma proposait évidemment, tel un lieu de culture à la page, des reprojections des plus grands films d'horreur. chaque soirée de la dernière semaine d'octobre avait le droit à son film d'horreur culte et ce soir, ce serait freddy, les griffes de la nuit. Or, en ce jeudi, il y avait aussi les soirées étudiantes, et à l'approche des vacances, elles étaient plus que les bienvenues. Concurrence folle qui faisait que le cinéma était quasiment désert. Quelques places de prises pour les films venant tout juste de sortir mais seule une poignée de personnes avait pris des tickets. Seul, au guichet, il s'était permis de prendre son portable, s'amusant sur un jeu mobile avant de lever la tête et d'apercevoir une silhouette familière. Instantanément, son visage se détendit et un sourire, plus que de mesure, se gravait sur ses lèvres. — wow, toi ici ?! il ne l'avait jamais vu au cinéma, et d'aussi loin qu'il s'en souvienne, ils n'avaient jamais parlé film ensembles. — tu veux voir quoi ? la place est pour moi, j'te l'offre. Il avait le droit à quelques avantages dont il n'avait jamais pu faire profiter quiconque.

@Matteus Bardsley tranquillement, tu allais rendre une petite visite à matteus à son travail. tu le trouvais fortement courageux de bosser en plus des cours. tu en serais incapable. bien évidemment, tu comprenais que c'était pour une question de revenu financier. les tiens étant plus que suffisant, grâce à tes parents bien évidemment, tu avais cette chance de ne pas avoir besoin de bosser en dehors d'harvard. l'argent entrait dans ton compte en banque sans que tu ai besoin de suer comme matteus le faisait. t'espérait que cette visite surprise lui ferait plaisir, surtout que tu ne l'avais absolument pas prévenu de ta venue. pénétrant dans le grand hall, tu le repéras directement derrière le comptoir. l'endroit était vide. c'était presque à se demander si le cinéma proposait toujours des séances ou si il était tout simplement fermé. le jeune homme releva la tête et tu lui adressas un large sourire. — incroyable hein ? le taquinas-tu, les prunelles malicieuses. tu levas les yeux vers les écrans qui proposaient diverses séances à différentes heures. bien évidemment, tu n'avais pas prévu d'aller voir un film mais pourquoi pas au final. — va pour le dernier halloween. fraîchement sorti dans les salles, cette suite de la saga était une évidence. — et tu penses pouvoir y aller avec moi ou tu dois rester ici à jouer à ... candy crush.

halloween kills venait à peine de sortir. les films d'horreur n'étaient clairement pas sa came, ironique alors qu'il jouait en ce moment même à dead by daylight sur son portable - il connaissait les grandes franchises, comme scream mais halloween, non, il n'avait pas vu le remake, ne connaissait que dans les grandes lignes l'histoire du méchant. ce genre de films n'avait qu'une fonction cathartique : voir une multitude de gens se faire tuer l'espace de deux heures. — bon carnage ! dit-il avec un petit rire, lui imprimant son ticket. — j'aurai adoré venir avec toi mais je finis que dans une heure et là, j'suis seul, faut que j'attende que mon collègue revienne. mais dès qu'il est là, j'débarque ! il lui fit un clin d'oeil, lui indiquant la salle avant de reprendre sa partie. (...)

une heure passée, il vit son collègue, le saluant avant de lui indiquer qu'il alla dans la salle où était projeté le film. six places avaient été vendues - il ne lui serait guère compliqué de retrouver le copperfield. rentrant dans la salle, il réussit à le discerner, venant s'asseoir à coté de lui. — tu t'endors pas, hein ? chuchota-t-il en le taquinant. ils n'avaient jamais eu de date au cinéma et l'idée de se retrouver avec lui, devant un écran dans le noir, n'attisait que la romance. — du sang et des morts débiles, avoues, t'as jamais eu meilleur rencard ?

@Matteus Bardsley un bain de sang. voilà de quoi te mettre dans le bain d'halloween, cette soirée tant attendue par les états-unis tout entier. tu appréciais l'ambiance qu'il y avait à la fin du mois d'octobre mais tu n'étais pas pour autant branché à fond horreur, citrouilles et chauve-souris. tu lui proposas bien évidemment de venir à la séance avec toi, supposant bien qu'il devait être occupé vu qu'il était en train de travailler. — très bien. ton siège t'attendra sagement alors, souris-tu malicieusement tout en payant la séance pour finalement lui faire un signe de la main et partir en direction de la salle de projection, là où halloween kills allait dérouler sur un écran géant. [ ... ] matteus ne tarda pas à te rejoindre, pour ton plus grand bonheur. — y a trop d'action et trop d'hurlements, j'peux pas m'endormir, assuras-tu, les yeux rivés sur l'écran géant. — ça m'fait un peu penser à ce qui s'passait dans ma chambre du bateau de croisière. t'es le premier concerné, hein, plaisantas-tu en lui décochant un regard amusé. — j'avoue que c'est un rencard assez original, souris-tu, posant une main sur la cuisse du garçon afin de la caresser tendrement.

il étouffa son rire face à ces commentaires. clairement, devant ce genre de films, il était impossible de s'endormir. des flammes, du sang et une panoplie de corps à terre. il fit une remarque par rapport à ce qu'il s'était passé dans sa chambre sur le bateau. il ne semblait pas comprendre le rapport aux premiers abords. de quoi parlait-il ? il lui fallut bien deux minutes pour comprendre le maigre rapport — wow, enfin, là, on parle d'une boucherie. ce qui passe dans la chambre, ça a rien à voir. il se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire aux éclats. au moins, drake s'accordait à dire que c'était un rencard, appuyant ses dires par une caresses sur la cuisse. son coeur commençait lentement à battre la chamade. — j'suis content alors. parce que rien ne lui faisait plus plaisir que d'être à ses cotés. il plongea la tête la première sur son visage, venant l'embrasser langoureusement alors que les cris d'une pauvre victime vinrent exploser l'écran. — désolé, j'te trouve bien plus intéressant que le film. et il devait rester quoi ? sûrement une petite demi-heure avant la fin.

@Matteus Bardsley matteus étant désormais à tes côtés, dans cette salle de cinéma plongée dans la pénombre et bercée par les cris, tu savais pertinemment que la séance allait prendre un tout autre tournant. car lorsque la lumière était éteinte et que tu étais en sa présence, tu restais rarement sage très longtemps. — nan mais j'parle pas du sang, t'es bête. j'parle du volume sonore, soupiras-tu. blague ratée visiblement, mais flemme d'expliquer plus longtemps, autant directement passer à autre chose. matteus attaqua en premier, plongeant son visage contre le tien pour capturer tes lèvres. tu souris contre sa bouche, humant au passage son délicieux parfait. — tu l'es aussi, mais j'ai payé pour cette séance, rigolas-tu tout en jetant un coup d'œil autour de toi. il n'y avait pas grand monde dans la salle. quatre ou cinq personnes en plus de vous deux, qui semblaient tous être absorbés par la boucherie cinématographique qui vous faisait face. — il y a du monde, ne commence pas à m'chauffer matteus, soufflas-tu dans le creux de son oreille, sentant ton cœur battre de plus en plus rapidement dans ta poitrine. ici, maintenant ? pourquoi pas. avec matteus, t'était prêt à tout.

— aaaaaaaah, lacha-t-il fortement avant de se taire brutalement, se rendant compte qu'il avait fait plus de bruit que de raison. — t'abuses, je crie aussi fort que ça ? demanda-t-il, le sourcil haussé, l'air totalement inquisiteur. d'accord, ça lui arrivait parfois de gémir beaucoup plus fortement que prévue mais quand même, à ce point-là, c'était peut-être quelque peu exagéré ? mais ils s'étaient allé complètement à un baiser, lui suggérant qu'il était davantage plus interessant que le film, ce à quoi drake rétorqua qu'il avait payé. une légère tape sur le ventre. — tu rigoles ou quoi ? c'moi qui t'ais invité. il avait tellement l'habitude d'acheter sans compter qu'il ne savait plus. il leva les yeux en l'air, soupirant, l'entendant parler de ne pas le chauffer. — tout de suite, il suffit d'un rien avec toi pour te chauffer. susurra, malicieusement. l'air taquin, ayant bien envie de jouer, il vint l'embrasser dans son cou, dans que l'une de ses mains se glissa sur le haut de son pantalon, le caressant subtilement. — ah oui, d'accord, tu mentais pas. bon, j'te laisse tranquillement regarder la fin du film. dit-il en pouffement de rire avant de prendre une position normale, se concentrant sur le film.

@Matteus Bardsley

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