wilby | câlins du matin.

Ce matin t'ouvre les yeux dans ton lit à la Dudley, tu sais pas quel heure il est. Tôt beaucoup trop tôt, un regard sur le lit voisin et tu vois que Rafael n'est pas là. Tu grognes parce que tu n'es pas du matin et que t'as envie de bouger. Tu mets la couette au dessus de ta tête en espérant pouvoir te rendormir. Une minute, puis deux et tu retires la couette dans un nouveau soupire. Tu ne veux pas te lever. Pourtant, t'as envie de le rejoindre, ton regard qui fixe la cloison entre vos deux chambres. Ouais ça c'est une bonne idée. C'est dans ta nuisette que tu quittes ton lit, tu sors de la chambre, couloir désert. Il doit être tôt c'est vrai. Tu ouvres la porte de la chambre voisine, avance en mode robot jusqu'au lit de Wilby. Tu viens te glisser sous ses draps, silencieusement au cas où il y aurait son colocataire. Glissant ton bras autours de sa taille, tu déposes tes lèvres sur sa nuque allongé contre lui. — J'ai besoin d'un câlin. dis-tu dans un murmure au creux de son oreille. — Tu me gardes avec toi ?

Pas de cours ce matin. Pas de boulot. Une grasse matinée ? Je ne connaissais pas cela, et pourtant cela m'aurait fait du bien. Mais à peine les premiers rayons de soleil apparents, je fus réveiller. J'aurais pu me lever et aller courir. D'ailleurs, Zed s'était réveillé lui aussi et m'avait proposé de venir, mais j'avais décliné l'offre. Pour une fois, je voulais tout simplement trainer au lit. Mon premier cours n'étant que dans l'après-midi, j'en avais du temps deva,t moi, dans mon lit. Je refermais les yeux, tentant de me souvenir de ce dont je rêvais avant de me réveiller. Mais pas moyen de m'en souvenir. Puis à ce moment-là, j'entendis la porte s'ouvrir. Je pensais que Zed avait oublié quelque chose, alors je ne relevais pas. Feignant de dormir. Mais très vite, je sentis quelqu'un se glisser dans mon lit. A sa voix, je reconnus directement Cassiopée. Je souris et répondis. "J'adore ce genre de réveil." Je pris son bras pour venir l'entourer davantage sur mon torse nu. Elle en avait de la chance que cette fois-ci je ne me trouvais pas à poil, mais en caleçon. "Comment tu vas ?" Demandais-je, tout en gardant les yeux fermés, humant son odeur qui commençait à s'imprégner sous la couette. Décidemment, j'adore ça. Si elle veut venir tous les matins, c'est avec plaisir.

L'envie de rester au lit avait très vite laisser place à une autre envie. Un besoin. Celui d'aller te blottir dans les bras de Wilby. Tu n'avais pas perdu de temps pour aller le retrouver. Dans sa chambre, les lueurs du soleil se faufilaient à travers les rideaux. Une fois contre lui, tu te sentis bien. Il n'y avait pas de meilleurs endroits au monde d'après toi. Son odeur était si agréable, ça te faisait resserrer ton étreinte autour de lui. Tes doigts qui glissent sur ses abdominaux si bien dessiné. — J'avais envie d'être contre toi. avoues-tu en souriant, bien qu'il ne puisse pas te voir. Ce moment est si agréable, tu te dis que t'as eu raison de te forcer à te lever. Le corps de Wilby contre le tien augmente la chaleur dans le lit. — Là maintenant, merveilleusement bien. Et toi ? Tu fermes les yeux, le bout de ton nez qui caresse sa nuque. T'as juste envie que le temps s'arrête, juste un moment.

C'était bien la première fois que je disais non à Zed pour aller courir. Mais maintenant que je me retrouvais avec Cass au lit, je me mis à penser que c'était le destin. Si j'étais partie, elle se serait retrouvée avec un lit vide et moi je n'aurais pas connu un tel réveil. Doux, sensuel, bon. Merveilleux. Mes yeux fermés, je profitais de ce moment. Du contact de son bras sur mon torse, et de ma main sur son bras. "Au paradis." Parce que si le paradis existe, je voudrais qu'il soit ainsi. Bien que je ne dirais pas non pour avoir plus de femmes dans ce lit. Mais ne pas trop en demander quand même. C'est le moment de profiter de Cass et de consolider cette nouvelle amitié. Après avoir sentit que ma trique du matin passait, je me retournais doucement, pour me retrouver face à Cass. J'ouvrais doucement les yeux. J'étais heureux de la voir dans ce naturel. Pas de maquillage, ni quelconque artifice. Elle en était encore plus jolie. Mais très vite mon regard dévia un peu plus bas et je remarquais sa nuisette. Sexy. Un peu trop même. "Sympa la nuisette." Elle ne portait pas de soutif et je pouvais deviner la forme de ses seins. Et voilà que ma machine de guerre se réveillait de nouveau.

T'étais loin de penser que ce réveil serait aussi agréable lorsque tu étais venue le rejoindre dans son lit. Le simple fait de sentir son odeur, sa peau contre la tienne. T'as la sensation de planer et ouais des réveils comme ça t'en voudrait tout les matins. T'as conscience que tu peux pas avoir Wilby pour toi toute seule et cette pensée t'agace. Tu préfères continué à caresser sa peau du bout des doigts. Tu souris ces mots, c'est vrai que le paradis te semble agréable ce matin. Depuis que tu l'as rencontré ta relation avec Wilby ne cesse de devenir plus forte. T'as besoin de le toucher, de savoir qu'il pense à toi. Tu te mords la lèvre lorsqu'il fini par te faire face. Il est si beau. Son regard te fait craquer. Puis il a sa bouille du réveil, t'as juste envie de le serrer davantage contre toi. Tu sens son regard qui se balade sur ton décolleté et ça éveille un frémissement le long de ta colonne vertébrale. Tu te colles un peu plus à lui pour enrouler tes bras autours de son cou. — Ravie qu'elle te plaise. La chaleur grimpe dans ce lit tout à coup. Tes yeux glissent sur ses lèvres puis sur ses pectoraux. C'est pas humain que vous soyez aussi proches. — Tu m'as manqué. que tu lâches alors que ton visage est si près du sien. Tu l'as vu la veille, mais ça suffit pas.

Rien n'avait été défini dans notre relation. Nous savions juste tous les deux que nous passions du bon temps ensembles. Nous avons découvert la Dudley tous les deux. A notre façon. De jours, comme de nuits. Nous avons fouiné dans tout le campus, comme de vrais enfants. Ca nous avait amusé et surement rapproché. En revanche, cette attirance avait toujours été là. Oui. Nous n'en avons jamais parlé. C'est comme si nous savions tous les deux que nous souhaitions en jouer. Voir qui allait succomber en premier. Autant, il y a des femmes avec qui j'ai envie de tout de suite baiser, autant, il y en a d'autres avec qui j'aime ce jeu de séduction. Me sentir désiré, fantasmer sur elle avant de conclure. Et plus les jours défilaient, plus ce jeu me plaisait entre elle et moi. Ce n'était donc pas pour rien qu'elle s'était faufilé dans mon lit. Avec cette nuisette des plus sexy. Je le savais. Je la regardais et souris, car je savais que mon sourire en charmait plus d'une. "Ah oui ?" Demandais-je tout innocemment. "Qu'est ce qui t'a manqué?" J'avançais alors mon visage du sien, dangereusement. Que nos nez se touchent ainsi que nos fronts. Oui, il commençait à faire extrêmement chaud sous cette couette.

Jusqu'à ce matin, tu avais toujours réussi à te contrôler avec lui. Vous passiez plus votre temps à faire les gamins. Pourtant ce matin tu avais eu envie d'aller te glisser dans son lit. Te retrouver dans ses bras. Peut-être même que tu voulais être la première fille qu'il verrait et que ça lui suffirait. Tu devenais dangereusement possessive avec Wilby. Tu te souviens de votre arrivé à la Dudley, de l'empressement d'avoir des chambres côte à côte. Les batailles de shampoings à deux heures du matin. Les visites nocturnes dans tout le campus. Vous aviez tout fait ensemble. Seulement aucun de vous n'avait évoqué cette attirance. Ton regard dans le sien, tu laisses tes doigts glisser le long de ses pectoraux lentement. Il joue avec toi, alors que tu le désires. Tu peux jouer toi aussi. — Ton odeur. tu frottes ton nez contre le sien. — La chaleur de ta peau. Ta main qui continue de descendre s'arrêtant sur ses abdominaux. — Ton sourire. Tu viens caresser ses lèvres des tiennes, les effleurant avant de replonger ton regard dans le sien. Tout chez lui t'as manqué. Vos jambes s'entremêlent alors que vous ne pourriez pas être plus coller à présent.

J'avais presque l'impression de rêver, tellement c'était trop beau pour être vrai. Nous étions en train de franchir un cap que nous n'avions pas encore exploré ensembles. Le temps de quelques secondes, je pensais m'être rendormi après que Zed soit partit et me voilà en train de fantasmer sur Cassiopée. Mais au contact de son corps contre le mien, je ne pouvais plus penser qu'il s'agissait d'un rêve. Ca semblait trop réel. Je l'écoutais me lister ce qui lui avait manqué, tout en souriant. Ses paroles ne coïncidaient pas avec ses actes. A aucun moment elle parlait de mon corps, pourtant tout semblait montrer que c'était plus mon corps qui lui avait manqué. Plus que mon odeur, la chaleur de ma peau ou encore mon sourire. Au contact rapide de ses lèvres contre le miennes, je fermais les yeux, tout en me les mordant par la suite. Ne surtout pas craquer Wilby. J'ouvris de nouveau les yeux et mon regard dans le sien, je lui demandais. "Tu es sûr que c'est tout?" Me connaissant, afin de ne pas craquer, la seule option était d'avoir moi-même le contrôle. Il fallait que j'arrête de la laisser faire. Je me levais pour me retrouver sur elle, et dire. "J'aurais plutôt dis que tu étais en manque de ça..." Puis je vins déposer des baisers dans son cou, sur son épaule. Mes lèvres vinrent mordiller la lobe de son oreille gauche, alors que ma main vint lui caresser délicatement une de ses cuisses. Montant dangereusement vers sa nuisette. Oui voilà, c'est bien mieux comme ça : quand c'est moi qui ait les choses entre les mains.

C'était pire qu'un addiction à ce niveau là entre vous. Tu le savais des moments comme ça fallait les savourer. Vous étiez seuls au monde et t'avais plus la notion de l'heure. Tout ce que tu voyais c'était lui. Wilby te faisait complètement craqué. Il avait fallut que tu t'en rendes compte ce matin en te réveillant. Tu tentais alors de prendre le dessus en t'autorisant des rapprochements physique. Bon ce que tu avais cité était correct, mais là maintenant tout ce que tu avais en tête s'était son corps. Peut-être parce qu'il se pressait contre le tien. Tu avais si chaud à présent. Visiblement, tu ne l'avais pas laissé insensible. Tu glisses ta main sur sa joue, l'envie de l'embrasser si forte. — Je ne suis plus sûre de rien là tout de suite. Et il faut croire que la partie allait être serré lorsqu'il prit le dessus. Son corps au dessus du tien, tu fermes les yeux savourant chacun de ses baisers. Ta respiration devient plus lourde et tes battements de cœur s'intensifient. Tu te cambres sous ses doigts et le regarde dans les yeux à bout de souffle. — Maintenant que j'y ai goutté, ça risque effectivement de devenir un manque.. Bordel Cassi reprend tes esprits là. Tu viens glisser ta main dans sa nuque pour l'attirer jusqu'à toi. Tes lèvres qui parcourent son cou. Tes jambes qui s'enroulent autours de son bassin pour faire pression contre son bas ventre et tu viens murmurer à son oreille : — On dirait bien que tu es as autant envie que moi. .

Je ne comprenais pas encore tout ce qui était en train de se passer entre nous à cet instant. Jusqu'ici nous n'avions rien fait, pas même échangé des sous-entendus. Evidemment, il y avait eu des regards et de sourires qui nous avaient montré que l'on se plaisait mutuellement. Mais on avait su garder une sorte d'amitié platonique. Et voilà que ce matin, elle se faufilait dans mon lit. Elle avait fait un rêve érotique ou quoi ? Enfin je dis cela, mais le sexe matinal, j'adore ça. C'est le meilleur même. C'est pourquoi, cela risque d'être dur de me retenir. Mais il le faut. Et pourquoi ça ? Pourquoi ne pas juste succomber ? "Serais-tu en train de perdre tes moyens beauté ?" Je suis bon pour cela, faire perdre leur moyens aux femmes. Mais à côté de cela, je dois rester tranquille aussi. Ce qui est compliqué. Très difficile avec une fille comme Cassiopée, dans cette tenue, dans mon lit. Bon sang. C'est qu'elle est forte elle aussi. "La baise du matin, j'adore ça." Répondis-je du tac o tac. J'avais fais exprès de dire "baise" parce que si nous faisions quelque chose, ça serait bien ça. Je préférais être honnête et franc avec elle. De toute façon, je ne pouvais pas lui cacher que j'adorais ce moment et que j'en étais excité. Au vu de notre position, elle devait très bien sentir mon membre au garde à vue. Prêt à passer à l'action. Oh et puis merde. Mon regard dans le sien, je souris avant venir l'embrasser. Ce n'était pas de ma faute. Mais la sienne. C'est elle qui l'avait cherché. Ma main se trouvant sur sa cuisse, continuait à monter, trouvant enfin son sous-vêtement. Et si je m'arrêtais seulement là ? Quel jeu souhaitais-je jouer ?

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