Oscar- Hello, it's me

Et voilà Ludo. Prix du boulet en titre décerné. Dans le genre, je fous les pieds dans le plat et en beauté. Je rentre légèrement la tête dans tes épaules, à ta réponse. Je me sens conne mais je te ferai pas cette offense de ce regard épris de pitié. « J'suis désolée. » Juste un air un peu meurtrie d'avoir posé la question qu'il fallait pas... T'en fais pas, on m'y reprendra pas, je connais malheureusement ce sujet d'un peu trop près. « Pareil pour la maman du ptit. C'était ma meilleure amie. » Et j'en rajouterai pas une couche mais juste histoire que les bases malheureuses soient posées. Heureusement, Harry vient nous sauver, histoire de nous entraîner sur un sujet de conversation plus léger et banal. « Rogue oui c'est un bon choix, c'est évident. » Personnage complexe et dévoué, qui a endossé l'habit du mal pour mieux œuvrer pour l'héritage de sa bien aimée. Un vrai exemple d'abnégation qui ne m'est pas complètement étranger. « Oh c'est sympa, j'ai une piste pour une coloc' car malheureusement, je pense pas pouvoir me payer un tel loft toute seule, mais c'est peut-être pas loin d'où tu habites qui sait ? Ça a l'air d'être un grand appartement aussi ! » Ce serait drôle que je me retrouve pas loin de toi encore une fois. « Classe. » Sourire qui vient marquer mes pommettes, t'es un homme qui a sacrément réussi. « J'apprends à apprécier cette ville même si c'est très loin de la Californie. On se sent bien ici. » Et j'apprends à tisser un nouveau réseau, m'ouvrir à de nouvelles aventures, enterrer le passé et avancer.

@Ludo Spinelli | Oscar n'a pas envie de s'étaler sur le sujet, et Ludo l'a bien compris. Raison pour laquelle elle s'excuse et ne lui lance pas ce regard de pitié qu'il déteste tant. Hm.. qu'il lâche froidement en guise de réponse. Puis elle lui annonce avoir vécu la même chose, le petit non plus n'a plus de maman, c'est donc elle la maman de substitution sûrement, alors il comprend maintenant l'amour qui émane de ses yeux lorsqu'elle regarde le petit Jared. Désolé pour votre meilleure amie. dit-il a à son tour, sans non plus rentrer dans les détails, sachant la peine que cela peut causer. Change de sujet et place au sorcier à lunettes, fini les drames et l'envie de pleurer au moins ils peuvent penser à autre chose. Petit sourire lorsqu'elle valide le choix de Rogue, en même temps ce personnage est tellement complet que quiconque ayant lu les livres -même vu les films à la limite- comprend qu'il est l'homme le plus courageux de la saga, mettant sa vie en danger pour son amour de toujours. Oh je vois.. Mais si tu as trouvé une coloc' sympa c'est l'essentiel j'ai envie de dire. En effet si ça correspond à la demoiselle tant mieux, mais lui sait parfaitement qu'il ne pourrait vivre entouré d'autres personnes. Oui c'est un grand appartement. Et dans un sens il l'a payé cet appartement afin de pouvoir y vivre et donner un cocon familial digne de ce nom à Ronald. Répond au sourire féminin lorsqu'elle lui dit "classe", en effet, il commence à faire parti des murs de la ville au vue de son ancienneté. Ah tu as vécu en Californie ? demande t-il intéressé. Mais c'est vrai que ça doit changer, rien que la météo. Je suppose qu'il faisait plus beau là-bas non ? Avec Ludo, c'est simple et au fur et à mesure où il lui parle il a l'impression de la connaitre depuis toujours.

Regard qui vient se perdre sur les gosses. On passe d'un bavardage anodin à ces traumatismes, fléaux de nos vies. C'est bête, mais je me sens plus proche de toi à savoir que toi aussi tu as vécu ce genre de douleur. Perdre un être proche est si difficile, que seules des personnes ayant fait une expérience similaire peuvent comprendre. « Merci. » Poli, authentique, je ne m'étale pas plus car j'ai senti une certaine pudeur de ta part, cette douleur qu'on préfère taire, ne pas s'attarder sur, parce qu'il faut continuer à avancer, à vivre avec, tout simplement. Et j'imagine que le petit bonhomme y est pour quelque chose, tout comme Dwayne s'accroche pour Jared. « Ouais c'est clair, j'ai encore jamais essayé une coloc mais comme je connais pas grand monde ici en ville, je me suis dit que ça pouvait être sympa. » Et ne pas me laisser trop seule avec mes démons, parce que j'ai encore besoin de compagnie, je m'en rends compte. Moi qui me déclare indépendante, j'ai aussi besoin de la présence des autres pour ne pas me laisser complètement aspirer par mes noirceurs. « Oui j'y ai vécu de mes treize ans à l'année passée. Et avant ça j'étais en italie. » Tournant mon regard vers toi, je souris naturellement, je suis vagabonde sans vraiment l'être et je compte bien m'établir ici pour un certain temps. « T'as déjà été en Californie ? » C'est un état vaste aux paysages très varié et avec un peu toutes les ambiances même si les gens voient en général les plages et les personnes bodybuildés. J'étais bien loin de ce délire pour ma part. « Oui carrément, mais ici c'est sympa aussi, j'ai pas vu de neige depuis des années. » Et j'aime bien les saisons contrastées, d'autant plus pour le boulot, je pense que je verrai autre chose que du feu et encore du feu, clairement.

@Ludo Spinelli | Respectueuse, Ludo ne s'étale pas quand ils évoquent les traumatismes du passé, et à son tour de se montrer comme elle et de ne pas rentrer dans les détails, de ne pas poser de questions qui pourraient mettre fin à leur discussion. Oscar s'est accroché à son fils, seul être qui arrive à le retenir, à l'ancrer ici à Boston. Bien sûr il y a sa famille également, mais Ronald est sa chair. Secoue positivement de la tête lorsqu'elle lui parle de sa future coloc, et lui dit J'imagine oui que ça permet de rencontrer du monde. Après je sais qu'il y a beaucoup d'étudiants ici, donc tomber dans une colocation de ce style.. peu pour moi. En effet, Oscar côtoie assez d'étudiants tous les jours lorsqu'il donne ses cours donc il ne veut pas en plus en voir quand il rentre le soir. Et puis en réalité c'est un loup solitaire, il n'a pas réellement envie d'être dérangé le soir quand il rentre, il aime sa solitude. Oscar allume une cigarette, alors que leurs échanges voyagent vers la Californie, elle se livre à lui et il faut croire qu'il peut se montrer oreille attentive. Tu es italienne j'imagine, donc ? demande t-il pour conclure les paroles de la belle. Non jamais en Californie. Je viens de Londres à la base, et j'ai décidé de faire un périple en Europe et je suis ensuite venu sur Boston. Marque une pause ne voulant pas s'étaler sur sa rencontre avec Cayetana. J'ai fait mes études à Harvard, et maintenant j'y donne des cours. Sourit à cette pensée, à croire qu'il a laissé pousser ses racines au sein de cette ville. Prend une latte de sa cigarette et en recrache la fumée ensuite pour répondre. Tu aimes la neige ? Ron' adore mais moi brrr.. non. C'est froid et humide, il déteste cela.

Je me marre lorsque tu viens avouer qu'une coloc entre étudiants serait pas un délire pour toi. « C'est justement la difficulté, je veux pas de coloc étudiante non plus, j'aimerais être avec des personnes actives et plus matures, mais je lâche pas l'idée je verrai bien. » Après tout, je dois pas être la seule avec un budget quelque peu serré qui ne peut pas se permettre autre chose qu'un studio ou un petit deux pièces dans la ville sans tomber dans les quartiers moins fréquentables. Les colocations permettent d'avoir des espaces plus vastes et appréciables et je l'espère une compagnie agréable. « Italienne et américaine. Les deux. Ma mère est italienne, mon père américain. Ce qui fait qu'on a pu débarquer ici à mon adolescence sans difficulté. » Pour le coup, j'ai toujours trouvé ça riche de grandir avec les deux cultures. « Ah tu es européen aussi alors ? J'aurais pu te dire que j'ai noté un petit accent mais je suis nulle pour les détecter même si je pense avoir perdu en grande partie le mien. » Plus j'évolue dans cette ville et plus je remarque qu'on est beaucoup à l'avoir adopté sans pour autant venir d'ici. Des attaches qui se sont déployées pour une raison ou une autre, un malheur qui nous pousse à amarrer ici. « Rien que ça. » Monde de prestige, bien loin du mien et sincèrement j'en suis admirative. Je pense que même sans mes conneries, j'aurais jamais eu l'intelligence nécessaire pour entrer à Harvard. « Tu as aimé les études là bas ? Médecine ça doit être si difficile et complexe. » Et une responsabilité énorme sur les bras, mais un métier reconnu et magnifique alors... « J'apprends à aimer même si je t' avoue préférer le soleil et la chaleur, quand tu t'éloignes de la ville, les paysages enneigés sont quand même magnifiques, c'est si calme. » Parce que j'aime randonner en pleine nature, être en dehors du tumulte urbain lorsque mon emploi du temps le permet.

@Ludo Spinelli | Il se montre sincère avec elle, il lui dit le fond de sa pensée sans se poser de questions sur les réactions qu'elle pourrait avoir. Le genre de femmes à être mâtures, à avoir la tête sur les épaules, cela se traduit lorsqu'elle parle de sa future coloc Eh bien j'espère que tu trouveras chaussure à ton pied. Comme Cendrillon a trouvé sa pantoufle de verre, et tu mérites également ce qu'il y a de mieux car tu as l'air d'avoir du vécu. Oscar aime ces gens qui ont des choses à raconter, qui ont vue des choses et pas ceux qui sont plats, fades et ne parlent que de la pluie et du beau temps. Oh je vois, joli mélange. dit-il en parlant des origines de la belle, tandis que lui a acquis la nationalité américaine par territoire pas par lien de sang. Oui je suis européen, la ville de Londres me manque parfois. S'il n'avait pas rencontré Cayetana il serait sûrement retourné à Londres poursuivre ses études et n'aurait certainement jamais mis les pieds à Boston mais il faut croire que la vie en décide autrement. Tu as toujours un petit accent, t'en fais pas. Manière à lui de dire que ça fait son charme, les accents ajoutent à autrui un petit plus un trait de la personnalité qui laisse place aux mystères et Oscar est curieux, surtout lorsque la personne en face éveille son intérêt. Hausse des épaules, il voit l'admiration dans son regard et pourtant ce n'était pas le but qu'il recherchait en lui avouant son parcours professionnel. Aimer c'est un grand mot. Mais je me suis accroché disons, pour permettre à mon fils d'avoir un avenir. Surtout parce que c'est le rêve de Cayetana, d'avoir une vie de famille digne de ce nom avec de beaux métiers et parce que les parents Wolford le voulait aussi. Chaque ville à son charme avec ses avantages et ses inconvénients. Rien ne t'empêche d'y retourner, si l'occasion se présente. La chaleur ne le booste pas vraiment, il n'aime pas la neige mais préfère la pluie a de fortes chaleurs.