like blood in my veins (THEOSTIN)

@Gustin Mahoney | La rentrée est passée rapidement pour Theodora, si rapidement qu'elle n'a pas pris le temps de venir récupérer ses affaires à la Dudley. Blondie espère croiser personne, sauf peut-être Nevada ou Siloé, elle aurait d'ailleurs dû les informer de son passage chez les roses, mais sûrement qu'elle ne voulait voir personne. Theodora est au courant de tout, comme l'intégralité des étudiants de Harvard, alors elle va faire vite pour ne pas croiser la présidence et surtout ne pas croiser Gustin. Ils se sont quittés, ou plutôt elle s'est envolée comme une traîtresse, mais surtout comme une vengeresse. Pourtant elle l'avait prévenu, il est quand même revenu à la charge après le Summer Camp et depuis plus de son, plus d'image et tant mieux. Dégoutée d'apprendre que Gustin a aussi mis une graine dans l'ovule d'Orphéa, il l'a aussi fécondé comme le coq parmi ses poules. Pasquier est dans sa chambre, elle a ramené une boite et un sac afin d'y ranger ses affaires, se hâtant de tout ranger pour rester seule le temps de sa manoeuvre. Depuis son altercation avec Katalia, il n'y a plus aucune petit pilule qui traine tout est chez elle.

@Theodora Pasquier Je n'assume pas. La soirée de ce week-end m'a explosé littéralement de la tête aux pieds. En cours, je m'endors presque et si je ne prends pas des boissons énergisantes, je tombe par terre. Je dois sérieusement essayer de dire non quand on m'invite aux soirées. Mais difficile en étant le président de la maison la plus fêtarde d'Harvard. Bientôt, je vais commencer mes stages à l'hôpital et mon rythme de vie va encore plus changer. Quelle mauvaise idée de m'être présenté pour cette année. Heureusement, Andréa m'aide pas mal. Quel duo improbable mais atypique à la fois. Journée terminée plus tôt, je quitte le campus pour me rendre à la Dudley House. Je prévois de faire une sieste avant de repartir à l'entrainement de ce soir. Je vous le dis, j'enchaine trop ces jours-ci. Heureusement que je n'ai plus de copines, je ne sais sérieusement pas comment je pourrais trouver le temps pour la voir. Arrivé à la Dudley, je dépose mes affaires dans le salon, expose mon bordel un peu partout comme à mon habitude et monte à l'étage direction les chambres. Je marche d'un pas distrait lorsque je vois la chambre de Theodora entre-ouverte. Curieux, je pousse la porte et je la vois en train de ranger ses affaires. Je croise mes bras, la toise d'un air froid. La dernière fois qu'on s'est vu, elle m'a laissé attaché à mon pieu. " la rumeur est donc vraie... Theodora Pasquier quitte la Dudley House pour rejoindre la maison des pètes-cul. " je lâche un petit rictus et me permets de rentrer. Je m'approche d'elle d'un air de défi. " c'est à cause de moi ? " que je lui glisse près de l'épaule. Elle ne supporte pas voir Gustin le démon comme président alors elle préfère s'en aller.

@Gustin Mahoney | Boule au creux de son ventre, actions rapides pour ne croiser personne. Theodora est mitigée entre l'envie de finalement rester à la Dudley et affronter ses démons, d'autant plus qu'elle peut espérer le soutien de Nevada et Siloé, ou bien partir à la pfo avec les siens, les personnes qui lui ressemblent vraiment : Ottis, Caesar et Layla par exemple. Mais un autre poison est là-bas : Katalia. Et qui plus est est présidente, Theo ne peut le tolérer, ne peut pas s'incliner aux autres de la Borgia. Mais c'est elle ou Gustin. Qui choisir entre la peste et le choléra ? Elle choisit la peste, car elle sait que le remède Ottis est là, pas loin prêt à la protéger de cette maladie. Blondie retrouve ses notes, ses croquis et sourit en se remémorant certains moments à la Dudley. Elle ne l'entend pas arriver, mais hume directement son parfum exquis et son aura enchanteresse. La voix du brun ténébreux l'aide à reprendre ses esprits, elle arque un sourcil J'ai toujours été une pète-cul, pas à ma place ici. dit-elle en haussant des épaules. Demoiselle ne se retourne pas, ne voulant pas laisser son coeur battre rapidement lorsque leurs regards pourraient se croiser, leur dernière altercation fut au Summer Camp, elle l'avait laissé attaché aux barreaux du lit. Arque un sourcil et lâche un petit rire, laissant son corps frissonner lorsqu'il s'est approché dangereusement d'elle. Elle fait volte face d'un geste rapide, et se trouve à quelques centimètres de son visage Tu n'es pas le nombril du monde Gustin. Tout ne tourne pas autour de toi. Je ne pouvais juste plus supporter ta présence. Donc non ce n'est pas à cause de toi. Je ne partage plus les mêmes convictions. Et comme je te l'ai dit : je suis une pète-cul. dit-elle en venant lui pincer la joue comme à un gosse, ne pouvant s'empêcher d'avoir un contact physique avec lui.

@Theodora Pasquier La vérité, c'est que je n'ai pas envie qu'elle parte. Au fond de moi, et putain ça me coûte un bras de l'admettre, j'ai encore besoin d'elle. De ses piques, de ses mots tranchants, mais surtout, de son contact sur ma peau. Car je n'ai jamais eu autant de plaisir qu'avec elle. Elle qui sait si bien manier l'art du plaisir et du mal. Tout ce qui m'attire. Je ne porte pas la pforzheimer house dans mon coeur. Je supporte difficilement ceux qui se prennent de haut, et la voir s'enfoncer avec eux, ça me fait grincer des dents. Elle est le fruit défendu, le fruit qu'on cueille pour croquer dedans, et il ne suffit qu'une morsure pour en être totalement accro. Oui Pasquier, Mahoney est accro à toi. C'est malsain, mais bon dieu que c'est plaisant. J'essaye de la contredire. " c'est faux, t'as ta place ici. " une petite parole gentille qui est sortie tout naturellement. J'en suis presque gêné de ne pas avoir sorti une pique plutôt. Elle se retourne et on se retrouve à quelques centimètres l'un de l'autre. Mes yeux se déposent sur ses lèvres et si je les ferme, je peux encore me rappeler la sensation et son goût. Ne déraille pas Gus. Tu lui envoies des messages glacials et en face, tu te montres vulnérable. Elle me pince la joue et je lui attrape son poignet au vol. Quelques secondes de silence à s'échanger un regard. " alors c'est tout ? t'en as bel et bien fini avec moi ? " est-ce que ce jour est enfin arrivé ? Ce jour tant attendu. Je ne sais plus si je l'attendais vraiment, finalement. Avant, je la haïssais pour tout le mal qu'elle faisait à Orphéa. Mais maintenant, je m'en fiche pas mal, car on est plus ensemble, car après trois mois, j'ai enfin décidé de faire une croix dessus. Pourquoi tu t'enfuis au moment où je pourrais me concentrer plein de haine rien qu'à toi ? On peut encore se dévorer, se déchiqueter passionnément. N'arrête pas tout si vite.

@Gustin Mahoney | Theodora n'a pas eu besoin de se retourner pour sentir la présence de Gustin, comme si leurs âmes étaient connectées, comme si leurs auras maléfiques fusionnaient pour rendre l'atmosphère irrespirable sauf pour eux-mêmes. De ce fait lorsqu'elle est face au regard ténébreux sa première envie est de l'embrasser, malgré les horreurs qu'il a pu lui dire et surtout lui faire subir. Theodora lâche un petit rire et arque un sourcil Arrête de te mentir à toi-même. dit-elle sachant parfaitement que sa réelle place est chez la pfo, là où l'ambition domine, là où elle peut être elle-même et peut-être tenir tête à Katalia. Et puis c'est beau de se dire qu'à la tête de la maison rivale règne Orphéa, sa pire ennemie et sûrement la seule personne qu'elle arrive à détester plus que la Borgia. Blondie lui titille la joue, et il attrape le poignet dans la volée. Regard féminin qui se pose sur l'emprise masculine, retour en arrière où il avait eu cette même emprise pour l'envoyer valser à l'autre bout de la pièce et causant ainsi la perte de leur bébé. C'est ce que tu voulais, non ? Que je te fiche la paix. Theodora s'est vengée, du mieux qu'elle a pu mais elle ne peut se venger indéfiniment, elle est épuisée à force de courir après perdue sachant parfaitement qu'il retournera quoiqu'il arrive dans les bras de Sainte Nitouche, tellement épris de cette garce. Si ça ne tenait qu'à moi ; je resterai à la Dudley et je continuerai à te hanter. Mais on ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie. Et puis... tu as failli être père, heureusement qu'elle a avorté. dit-elle sur un ton détaché et regardant les lèvres masculines, toujours cette envie pesante de sceller sa haine par un baiser.

@Theodora Pasquier Bon, peut-être qu'effectivement, elle pourrait faire une bonne pforzheimer. Elle a le style pour ça, de l'ambition et oh, quand elle a une idée en tête, elle va toujours au bout des choses. C'est pas une fille qui lâche si facilement l'affaire. Ce jeu entre nous, ça me plaisait plus que je voulais l'admettre. Me sentir désirer alors que je suis pris, le danger qui me brûle les doigts. Tous ces moments, les bons comme les mauvais. Elle me connait mieux que quiconque, mieux que moi-même. C'est perturbant mais fascinant à la fois. J'ai l'impression qu'on m'arrache un bras. Je bouge négativement la tête pour rattraper mes mots. " je voulais que tu fiches la paix à Orphéa, à son frère. " j'ai eu quelques échos. Encore maintenant, même si je ne suis plus avec sainte nitouche comme elle le dit, je veux qu'elle la laisse tranquille. Tu peux faire tout ce que tu veux de moi Theodora, mais ça tu ne l'as peut-être pas compris. Malgré qu'on ne soit plus ensemble, dès qu'elle l'insinue dans une phrase, ça me fait grimacer. Je pensais que l'avortement serait passé derrière moi, comme un simple souvenir qu'on efface, mais il revient à la surface. Moment difficile que j'ai vécu. Mais je ne l'ai pas montré. Je n'ai pas le droit d'être triste quand on sait que j'ai fait bien plus pire à Pasquier. " tu lui en veux car elle a choisi de le perdre et... " et pas toi. Sourcils qui se froncent et je me racle la gorge. " je suis désolé Theo, même si mes mots te semblent faux. je... si je pouvais revenir en arrière... je t'aurais jamais forcé à avorter. comme je n'ai pas forcé Orphéa. c'est votre corps et... j'ai aucun pouvoir là-dessus. " mais j'en ai eu un avec elle, indirectement. Un excès de colère impardonnable. Rien que d'y penser, j'ai envie de chialer intérieurement. Je suis frustré que tout est déraillé entre nous à ce moment là, car ce n'est pas ce que je veux. Je pourrais être en colère qu'elle m'ait utilisé pour coucher avec moi. Mais je le suis même pas en fait. " tu me détestes ? " que je lui demande, le coeur serré et le souffle coupé. Je ne peux même pas deviner quand elle ment tellement elle est difficile à cerner.

@Gustin Mahoney | Theodora est perdue, partagée entre l'envie d'oublier l'horreur qu'il lui a fait subir et enterrer la hache de guerre, ou bien l'oublier, lui tout entier et ses démons. Remarque cinglante, ton détaché c'était bien la dernière personne qu'elle voulait voir à la Dudley pour son dernier jour, et pourtant il n'en démord pas, prêt à parler. Écarquille les yeux, surprise Son frère ? Elias ? lâche t-elle avec un sourire machiavélique et ajoute toujours aussi sournoise Figure-toi qu'il m'apprécie. Et elle aussi l'apprécie, certaine qu'au fil du temps elle peut en faire un véritable ami, elle qui voulait faire souffrir Orphéa... Mais non, cela ne ressemble pas Theo de devenir gentille, elle n'est pas réputée pour ça. Petit rappel à l'ordre, voulant lui faire mal autant qu'elle a souffert, souffrant toujours d'ailleurs. Blondie secoue négativement de la tête, se retourne et range ses affaires, se mordant l'intérieur de la joue pour ne pas s'énerver. Sûrement qu'il a raison, mais elle ne l'avouera jamais. Le souci Gustin c'est que tu ne m'as pas forcé à avorter. À cause de ton excès de colère j'ai fait une fausse couche, ce qui est bien plus douloureux qu'un avortement. La belle se retourne à nouveau ses pupilles lançant des éclairs pour qu'il comprenne l'impact que son geste a eu sur sa vie. Pasquier se dirige vers l'armoire afin d'en sortir quelques tangas, qu'elle s'amuse à plier avec un sourire coquin sur les lèvres. Non je ne te déteste pas. En fait je ne sais pas. La seule chose que je déteste c'est l'effet que ton âme a sur la mienne. Range ses sous-vêtements dans sa grande boite et reprend Mais je n'oublierai jamais ce que tu m'as fait subir. Theodora est sincère, c'est rare venant d'elle.

@Theodora Pasquier Je ne réagis pas à sa remarque sur le frère d'Orphéa. Je ne le connais pas et du peu qu'on a discuté, je le trouve vraiment dérangé. Je n'apprécie pas forcément les garçons, c'est difficile pour moi d'avoir une amitié masculine. J'en ai quelques unes, mais je ne cours pas après. Je me suis déjà platement excusé, à l'hôpital, par messages, et encore une fois. Si vraiment je m'en foutais d'elle et que je n'avais pas de coeur, elle n'aurait eu aucun mot et son de ma part. Mais le truc, c'est que c'est tout le contraire. Je crois que bizarrement, elle compte pour moi. Je m'en suis juste rendu compte trop tard. A l'entendre, on dirait qu'elle aurait voulu le garder. Cet enfant, notre enfant. Comme un lien qu'elle ne voulait pas rompre. Je l'ai fait à sa place. Elle ne m'a jamais dit si elle voulait le garder ou pas et je n'ai pas envie d'insister pour remettre le couteau dans la plaie. Elle n'a juste pas eu le choix, sans doute pas le temps de se poser la question. Je m'en veux déjà assez. Moi aussi j'ai perdu cet enfant. Mais je crois que j'ai pas trop le droit de me plaindre. Si elle n'avait pas piqué là où ça faisait mal, je n'aurais pas levé la main sur elle. Si j'écoutais Orphéa, je dirais qu'elle l'a cherché et qu'elle n'a ce qu'elle mérite. Mais je ne suis pas elle. " moi non plus je ne te déteste pas. " bien au contraire, c'est ça le problème. Je la stoppe dans ses mouvements et viens cette fois-ci prendre plus délicatement son bras, doigts qui glissent jusqu'à sa main pour qu'elle me regarde. " je ne sais pas trop ce qu'a l'effet de mon âme sur la tienne mais je sais que la mienne est indéniablement attirée par la tienne. " confession qui m'étonne moi-même. J'ai comme envie de me rattraper, embellir tout ça, ne pas la forcer à oublier le mal mais mettre une couche plus belle sur son maux. Je me mords la lèvre, imagine que c'est plutôt sa lèvre que je coince entre mes canines. " j'ignore si tu ressens la même chose mais je... y'a quelque chose à l'intérieur de moi qui te désire. ça n'a pas de sens, je sais. on se fait les pires crasses mais... quand on laisse tomber les barrières, quand on se laisse juste aller, c'est... indescriptible. " à le conter, j'en ai presque des flammes de désir dans les yeux. Ca pulse si vite, tous mes membres, comme électrisés à l'envie de toucher sa peau. Qu'elle ne me croit pas, qu'elle me prenne pour quelqu'un qui délire, peu importe. Je n'ai rien à perdre, je suis déjà bien heureux comme je suis maintenant. Elle joue la sincérité, alors moi aussi. Des adieux doivent se faire proprement.

@Gustin Mahoney | Theodora aime manipuler, aime avoir le dernier mot et surtout te faire te sentir faible. Mais lorsqu'elle est avec Gustin elle lutte contre ses propres démons, le démon de l'envie de sceller cette tension par des ébats, le démon de la vengeance pour avoir brisé sa vie de mère et le démon de la méchanceté car c'est ce qu'elle incarne. Theodora veut juste ranger ses affaires et partir loin de lui et de toute cette tension. Gustin désireux de savoir s'il est détestée par la nymphe, cette dernière se montrant sincère, laissant tomber le masque et le filtre de femme que jamais rien n'atteint. Un battement s'échappe de son coeur lorsqu'il lui dit qu'il ne la déteste pas, sûrement qu'il l'apprécie un minimum mais dans un sens à quoi bon ? Elle le sait néfaste pour elle, tout comme elle l'est pour lui. Arrêtée dans son attention de ranger, Theodora se mordille l'intérieur de la joue suite aux mots du Mahoney. Les sourcils se froncent voulant y voir du mensonge, mais elle lit en son regard qu'il est sincère et ça ne lui plait pas. Et là elle se prend de nouveau un torrent dans la tête, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui avoue cela.. Theodora tente dans un faible mouvement de se dégager de la main du brunet mais elle est comme paralysée. Gustin... qu'elle dit dans un soupire en détournant le regard. Je ne peux pas.. Tu sais très bien que je ressens la même chose, mais comme tu le dis ça n'a pas de sens. C'est impossible. Notre Amour s'il existe est impossible. Theodora plonge de nouveau son regard dans celui de son amant, sûrement la première fois et la dernière fois qu'elle lui donnera ce regard, aussi bien tendre que rempli de désir. Tu t'es déjà excusé pour cela, mais ce n'est pas une blessure que l'on répare facilement, il ne suffit pas de recoudre la plaie, mettre un pansement et oublier... Je ne pourrais jamais passer au-dessus. Je préfère continuer à te détruire toi et ta petite vie, plutôt que de me retrouver à ton bras comme une faible attachée à celui qui l'a violenté. Et puis que dirait Noah s'il l'a voyait avec celui qui a fait d'elle un vieux chiffon après sa fausse couche ? celui qui l'a brisé ? Et puis entre nous, on ne va pas se mentir, tu l'auras toujours dans le coeur, même si tu as l'impression d'en avoir rien à foutre en ce moment même. Qu'elle revienne en courant de sa petite maison dans la prairie et tu l'accueilleras à bas ouverts. Bien sûr elle parle de Sainte Nitouche, au vue de tout l'Amour qu'il avait pour elle, elle sait que cela ne s'arrêtera pas de sitôt même si pour le moment il n'en a pas conscience.

@Theodora Pasquier Je le fais pas souvent, tomber le masque, retirer les barrières, ouvrir ma carapace. Je l'ai fait qu'une fois et je me suis juré de ne plus le faire. Mais j'en ai un peu marre de ce jeu du chat et de la souris avec Theodora. Je ne sais pas ce que je veux, ni à quoi je m'attends. Rien de spécial. C'est facile de venir se jeter dans mes bras, de me dire que je lui manque, de montrer que je la rends folle et finalement dire que tout ça n'avait pas d'importance. Peut-être pas pour elle, mais moi, je me pose des questions. Y'a une attirance, une tension de feu unique. C'est réciproque, elle le dit. Mais on doit fuir tout ça car apparemment, ça ne nous apportera que malheur. Je déglutis en écoutant sa réponse. Je me voile la face, évidemment que mon acte a été impardonnable et je vais vivre avec pendant très longtemps. Moi aussi je n'oublierai pas ce que je t'ai fait, ne crois pas que je prends ça à la légère et que c'est le cadet de mes soucis. Je prends un moment avant de répondre à mon tour : " tant que tu restes dans ma vie. " les épaules se haussent. Si elle veut continuer à mettre sa marque, qu'elle le fasse. De toute façon, ce n'est pas aujourd'hui que j'arriverais à oublier l'incontournable Theodora Pasquier. " j'imagine que c'est ma punition pour les dommages occasionnés. " qu'elle me mette un stop, qu'elle puisse insérer ses lames en guise de doigts dans le battant. Le compresser pour le faire vider de son sang comme un citron. C'est dommage. Je commençais à... devenir quelqu'un de meilleur, quelqu'un qui voulait changer, quelqu'un qui refuserait de repousser tout le monde. Et puis elle parle encore de mon ex, celle qui a été sa bête noire pendant pratiquement un an. Je secoue la tête et je me mets à rire. " elle ne reviendra pas, et je n'irai pas vers elle. c'est bel et bien fini. ça fait quatre mois. je suis passé à autre chose. " pour ce qui est de mes sentiments, oui, ils sont toujours un peu là, encore tapis dans l'ombre, mais pas assez fort pour être relancés. Je me sens bien actuellement, libre de corps et d'esprit. " ce que j'ai vécu avec elle c'est totalement différent de ce qu'on vit... avons vécu. " toi et moi. C'est même unique et je pense qu'aucune autre relation ne peut ressembler à la notre. Elle est malsaine, mais tellement intense.