rythme de karma. (bisha)

Bisha c'est très bien de quoi tu parles, d'autant plus que vous avez appris à vous connaître en peu de temps lors de la période de la découverte de ta maladie. Cette dernière tu l'as apprivoisé comme il se doit d'être avec un réalisme mais surtout avec une pointe tempéré. Être drastique n'apporte rien de bon, l'inverse non plus, il faut juste trouvé le juste équilibre propre à chacun. Tu esquisses un rictus un brin énigmatique lorsqu'elle te dit que ta réponse lui convient. Une fois votre commande passé, tu règles l'addition en lui demandant à son tour comme elle va. Ses propos ne t'étonnent pas non plus, cela avait même un air de déjà-vu. « Mh, ça c'est une réponse que je connais que trop bien venant de toi … mais tu sais Bisha, tu dois aussi songé à toi un petit peu. ». Et tu le sais encore davantage depuis ta rupture inattendue avec Jade.
@Bisha Bennett

tu n’étais pas du genre à forcer la récolte d’information, tu préférais avoir l’air de t’en foutre, même si ce n’était absolument pas le cas, plutôt qu’avoir l’air trop intrusive, trop malaisante, tu n’aimais pas ça, tu n’aimais pas avoir l’impression de déranger, d’être gênante. tu voulais toujours préserver les autres autour de toi.
parce que comme toujours tu faisais passer les autres avant toi, et à ses paroles, tu esquissais un sourire, lui aussi te connaissait bien. ton chocolat dans les mains, comme pour te réchauffer tu baissais les yeux vers ta tasse. — ouais je sais, mais en ce moment j’ai du mal à rester seule… alors ici c’est cool, j’m’occupe bien tu vois ah ouais pour t’occuper, tu le faisais, passant ton temps à courir à droite à gauche pour aller aider toutes les personnes qui avaient besoin de ton aide. — j’crois qu’j’ai besoin de travailler pour m’sentir bien que tu lâchais en riant, comme une fausse ironie, comme quelque chose de vrai, de pas drôle que tu banalisais avec du rire.

Tu ne comprends que trop bien la première réplique de ta camarade. En retrait de nature, tu es de ceux qui ont tendance à rester dans le silence tout en observant les interlignes, celles que l'on ne voit pas toujours mais existent bien et qui parfois font mal. Blessures intérieures que l'on a besoin d'occulter pour mieux avancer. « Ouais, je vois ce que tu veux dire. ». Ouais, tout est bon pour oublier ses soucis du quotidien et le  boulot aide plutôt bien. Tu mêles un mince sourire au sien lorsqu'elle te confie avoir besoin de bosser pour se sentir à l'aise dans ses baskets. C'est vrai, toi aussi lorsque tu joues de ton instrument et tu as la chance de le faire tous les jours, c'est un laps de temps où la tranquillité est absolue.  « Je dois assuré la première partie d'un groupe de pop rock britannique dans quelques temps, t'es partante ? ». Une proposition sincère et qui lui permettrait peut être de songer à autre chose.
@Bisha Bennett

kobe était quelqu’un de calme, tranquille, il ne faisait pas forcément de vague et finalement il ressemblait à bisha sur certains points. rapidement ils se comprenaient, nullement besoin de se glisser dans la peau de l’un ou de l’autre pour imaginer les ressentis. c’était facile et rassurant. kobe mettait relativement à l’aise.
relevant la tête de sa tasse fumante, elle levait les yeux vers kobe, qui lui faisait face — oh c’est trop bien, c’est à boston ? bien sûr qu’elle était partante, toujours agréable de participer aux moments de fierté, de satisfaction, de ses amis. — j’suis partante, mais faudrait que tu me dises quand c’est que je puisse m’organiser avec tu sais… désignant l’hôpital d’un coup de tête, les plannings étaient compliqués, fallait jouer des coudes pour poser des jours.

Les apparences ont toujours laissé penser que malgré ton attitude énigmatique, tu étais sociable. Pour autant, tu es surtout un véritable petit caméléon qui s'adapte à toute situation. Un fait avec lequel tu composes depuis ton enfance, toi que l'on nomme souvent un philosophe. Néanmoins, tu trouves cela fort agréable de t'entendre aussi bien avec un membre du personnel hospitalier. En effet, la jeune Bennett sait trouver les mots et l'énergie pour te faire songer à autre chose qu'aux examens médicaux que tu dois passé.  Tu réponds d'abord d'un signe de tête avant de poursuivre sur une onde calme et paisible à la fois. « Exact, ce qui bien pratique avec mes autres engagements dans la région. ». Lui dis-tu tout en souriant et buvant un peu de ta boisson chaude. Il faut dire que tu cumulais plusieurs petits boulots afin de financer tes études, le quotidien et aider tes frangines. Tu n'es pas surpris de la dernière réplique de Bisha qui est également fort occupé avec son métier. Tu la comprends très bien et tu sais qu'au sein de ce domaine professionnel rien n'est jamais simple. « Bien sûr. Mais ne t'en fais pas, c'est pendant le printemps donc tu as le temps et je t'envoie les informations ... ». Tu prends ton téléphone portable pour lui envoyer directement les informations qu'elle reçoit à l'instant même. « … voilà, tu les as désormais. ».
@Bisha Bennett

quand on travaille aux urgences faut pas tenir à ses horaires, faut pas non plus tenir à sa vie privée, mais c’était le boulot qu’elle avait choisi, parce qu’elle se sentait utile, vivante, elle avait la sensation d’agir pour l’humanité à son échelle, elle ne connaissait pas l’idée de prendre de la distance, d’éviter le transfert, elle s’en foutait de se sentir touchée, triste, prise au dépourvu, elle acceptait ça, ses patients avaient besoin de quelqu’un de vrai, réel. plus qu’une vocation, une véritable raison de vivre et pour cela, elle avait tendance à ne jamais rater le bipper, ni refuser d’heure supplémentaire.
la passion du métier n’était qu’une excuse en réalité, elle avait besoin de bouger, surtout, de ne pas se sentir seule, d’être en action, alors oui, tant elle aimait son travail, elle ne s’empêcherait pas pour autant d’aller voir ses amis.
son téléphone vibra, elle jetait un coup d’oeil rapidement sur l’écran, se saisissant de la date à laquelle l’évènement avait lui. — j’vais aller voir ma chef, si je m’y prends assez tôt elle pourra pas me dire non, clin d’oeil en direction de son ami. elle ne voulait pas rater ça.

Passer du temps à la clinique. Une assertion plus que certaine, en témoigne les nombreuses heures – pour ne pas dire jours – que tu as passé là-bas. Hospitalisation pour complication due à ta maladie cardiaque ou encore examens de routine, tu en sais assez que ce n'est pas simple. Il est très difficile de concilier vie privée et vie professionnel. Bisha faisait partie de cette catégorie, ceux pleinement impliqué dans leur boulot. On ne pouvait que les admirer pour leur dévotion mais tu espères également qu'elle parvient à souffler un petit peu. C'est pourquoi tu lui proposes de l'inviter au concert d'un groupe dont la notoriété n'est plus à faire. Il y aura pas mal de monde mais avec les places que tu as acquis en signant, tu sais que cela peut être cool. Tu lui envoies les informations de suite afin qu'elle ait le temps de se retourner pour tenter de ciblé les dates de congés. « Génial ! Et puis ça serait cool que tu respires un peu autre chose que le quotidien Bisha. Bien évidement, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais fais attention à toi ... ». Ton timbre de voix n'est aucunement moralisateur mais plutot soucieux, bienveillant. Tu as la connaissance de ce genre de situation, tes sœurs ont fait de même et tu es également dans ce cas à bosser sans cesse. Vous aviez besoin d'argent et tu bossais doublement car tu savais le prêt lourd qui courrait sur les épaules de ta frangine.
@Bisha Bennett