Rencontre hasardeuse (Mayton)

Plaire à une femme était une chose que j’aimais, je ne pouvais le nier, mais depuis Sara, je n’avais envie de plaire à personne, j’avais vu des femmes, sans qu’elles ne sachent qui j’étais , des nanas de la haute pour pouvoir laisser notre relation sous silence, sinon ce serait contraignant des deux côtés, mais rien d’autre sans être sur de ne pas avoir d’ennuis, je ne faisais que rarement deux fois la même erreur. Mais là, mon regard amusé sur elle. « En même temps à qui cela ne plairait pas de plaire aux femmes. » N’importe laquelle, je ne voulais pas dire elle, alors que cette chimie entre nous, ce palpitant qui me rappelle qu’il y a un truc que je ne vais bientôt plus contrôler, qu’elle a un truc en plus, dont j’ignore encore toute l’intensité…

Mais elle est brisée, même si elle me le dit , que j’ai envie de lui dire que je la comprend, que je ne veux que personne ne vive ça.. Je joue les indifférent, je le dois, je ne peux laisser cette hackeuse gagné cette manche sur moi… Et je gagne. Sa fille, petit jeu, très bon acteur, mais totalement faux, jamais je ne pourrais faire ça. Mais elle l’ignorait. Canon de l’arme sur moi. Si elle savait combien de fois j’avais pu faire face à une situation similaire, ne pas cillé, ne pas flanché, et je lui fais baisser l’arme. Ma main au contact de sa peau , me brule, et cette flamme vient incendier mon … Non impossible ! Je la lâche et elle range cette arme, ce n’est pas un jouet, elle devrait faire attention.

Mon corps si près du sien, je devrais reculer, ne pas fixer ce regard perdu, ne pas tombé dans le piège de ses iris doré, ne pas rester si près de cette enchanteresse… « Tu es entré dans mes serveurs, il faut être plutôt doué… Dommage que tu as déjà un employeur. » J’aurais pu lui proposer au final de s’occuper de ma sécurité informatique, j’étais sur qu’elle était plus que qualifiée, et … je ne mélange pas vie privée et boulot. Une barrière en plus que j’aurais pu mettre alors que là… Ma carapace se fissure petit à petit en sa présence. « O non abbastanza... Accento molto carino. » Je lui répond dans un italien parfait. famille royale, le titre oblige à connaitre plusieurs langues. « J’en sais rien, je ne sais toujours pas qui ils sont… Et je suis pas du genre à m’attaquer aux gens sans raison.. » Je recule d’elle et tente de réfléchir. Mon hôtel doit ouvrir en Novembre et il est hors de question que cela se passe mal à cause d’une bande de mangeurs de pâtes. Je commence à faire les quatre cent pas. "Je dois savoir qui ils sont, ce qu'ils veulent, et jusqu'où ils ont été..." C'était trop risqué et elle était la seule à pouvoir m'aider.



traduction : Ou bien pas assez... Très bel accent.

Et surtout à elle… J’ai un petit rire, voulant lui laisser penser qu’elle était bien prétentieuse, ce qui était le cas, mais pas totalement car oui, ça me plaisait de lui plaire. Et je me plairais à lui lancer ce défi de séduction. Cette femme avait provoqué ma rage et ma colère et je l’étais toujours mais c’était une autre sensation qui passait entre mes veines qui montait dans tout mon corps et me transperçait de part en part. Un jeu de séduction qui n’aurait jamais dû être lancé, j’aurais du la laisser attrapé par les flics et la faire interroger, mais est-ce que je regrette? Pas du tout, car elle a cette princesse derrière elle et elle ne méritait pas de payer pour les erreurs de sa mère. Son regard dans le mien, c’est profond intense, je ne peux pas me tenir en face d'elle encore longtemps comme ça, si je ne veux pas flancher, si je ne veux pas paniquer et tout perdre, je ne peux pas continuer de fixer ses deux grands yeux envoutants sans perdre pieds alors je commence par écouter son histoire et le temps passe...Sa fille… L’arme pointé sur moi..Tu t’es trompé de personne ma jolie. je n’ai pas peur, je n’ai pas de crainte, tu peux y aller la mort est une vieille amie. Je le sens, le sol qui se dérobe sous ses pieds, son coeur qui vacille et cette panique qui l’envahie, elle est perdue et moi j’ai gagné cette manche, dans le calme et sans même avoir à la torturer. Car l’instant d’après elle fait fuiter des informations. Italien.. mais je n’arrive pas à me concentrer , à trouver qui cela peut être j’ai besoin de plus d’info. Compliments qui peut être me permettra d’avoir plus. « On verra plus tard… Car la confiance n’est pas présente. Et c’est une qualité dont j’ai besoin chez mes collaborateurs. » Parler italien, visiblement elle avait plus d’une corde à son arc. Signe de tête pour te remercier, mais mon cerveau tourne toujours. Je me mets à faire les 400 pas. « Non.. j’ai pas d’ennuis avec des italiens.. » Je cherche, je cherche encore.. « Tourner en carré serait compliqué, mais j’ai besoin de réfléchir… » Je me stoppe et écoute son explications. « Evidemment… Ils vont ruinés mon hôtel.. » Je sens la rage monter de nouveau en moi. Et je ferme les yeux pour me calmer un peu. « Ils vont détruire mon projet… Tu as fais une énorme erreur… » J’ai toujours les yeux clos, je tente de faire descendre cette rage qui monte. Contre eux, contre elle.. Peut etre…

Peut etre que c’était dangereux, un quitte ou double de m’approcher d’elle alors que son arme était pointé sur mon torse, mais je n’avais plus peur et je pouvais le lire dans ses yeux, elle ne me ferait rien. Je ne doutais pas que le premier homme qui toucherait à sa fille mourrait sur le champs, une louve, une lionne qui protège ses petits, beaucoup de femmes avaient cette qualité, mais très peu irait jusqu’à tuer pour ça.. Peyton était de celles-ci, je le sentais, à l’adrénaline qui s’infiltrait dans ses veines, et à l’électricité qui parcourut mon corps quand ma main se posa sur la sienne.
Oui.. cette femme avait ce truc, cette hargne, la même que dans le regard de Sara, le même courage et la même passion… Pourquoi je pensais à elle en regardant cette brune en face de moi.. Des similitudes que je ne devais pas voir. Peyton était juste la femme qui avait donner des informations à la mauvaise personne et c’est tout ce dont je devrais me souvenir. Pourtant ce sont ses yeux qui m’attirent, son corps qui m’anime et m’oblige a repousser ses pensées.
« Les mots ne sont pas des actes, j’attends des preuves. » J’en avais besoin surtout après ça, mais surtout pour avoir une bonne raison de ne pas la repousser d’avantage. Italien, français, allemand, des bases de mandarin, on était prince avec une éducation carré..

Je tente un peu d’humour, pour me détendre, pour la détendre et pour oublier tout ce merdier dans lequel je suis par sa faute pour ne pas fondre sur ses lèvres et ne pas appeler la police pour la faire arrêter, trop de contradiction. Je lève les yeux au ciel. « Très bonne répartie. » Mais je dois trouver une solution. Ses italiens eux ne tourneraient pas en rond avec ses informations. Son rire me stoppe, et je la fixe en croisant mes bras sur ma poitrine. « Comment ca? » Une erreur, c’était certain. « Tu as de la chance d’avoir une fille… Sans ça je n’aurais pas eu la même clémence, mais je suis pas sur qu'eux en aient d'avantage. Tu devrais faire attention à toi. »