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Ton absence de plus d'une année a laissée des ressentis qui blessent, cela tu en as bien conscience et quelques fois, c'est dans les iris silencieuses de ta plus jeune sœur que tu t'en rends compte. Tu as toujours été présent, à son écoute malgré la distance mais cette dernière laisse le champ d'un fossé creux. Un fossé que tu essaies de combler du mieux que tu peux aujourd'hui. Soutenir et être là pour ton entourage qu'il soit amical ou familial est une valeur que tu portes en haute estime mais tu sais que tu as su être un peu plus effacé ces derniers temps. La disparition de Pablo a creusé une sorte de repli intérieur auquel tu as donné de la matière tant et si bien qu'elle demeure en profondeur – même à l'heure actuelle. C'est pourquoi tu tiens à dire à Peyton que si jamais elle a besoin de quoi que cela soit, tu seras là, tu peux compter sur elle. La brunette te renvoie l'ascenseur sincère dans ses paroles. Tu crois pleinement en ces dires, la Redmayne était un être de parole, tu avais pu le constater au fur et à mesure des années. Un aparté de qualité qui te faisait toujours autant craquer sans nul doute. Tu ne peux t'empêcher de ricaner lorsqu'elle énonce le fait que tu détiennes un cœur pur. « Tu es capable de lire à l'intérieur d'autrui ? ». Lui dis-tu doucement tout en avançant tes coudes sur la table avant de poursuivre. « il y a beaucoup de choses qui demeure en profondeur chez moi c'est vrai mais cœur pur … c'est un peu me porter haut beauty ... ». en effet, tu étais loin de te considérer comme aussi blanc que les flocons de neige, bien au contraire. Tu partais du fait que chacun était doté d'une facette noire ou blanche et tu ne faisais pas exception à la règle loin de là. Rapidement, les sujets à thème triste et mélancolique s'éloignent au profits d'une réalité sur l'état de la petite fille de Peyton. Tu adorais sa gamine ne manquant jamais une occasion de la gâter ou de passer un bon moment avec elle. « J'en prends note, mais je ne veux pas te déranger. ». Lui dis-tu tout en buvant une gorgée de ta boisson. Il faut dire que la jeune femme travaillait et tu ne voulais pas rajouter une charge supplémentaire. Il y a quelques semaines, ton ancien mentor t'a proposé de venir travailler avec lui et il attendait ta décision de pied ferme. Peyton avait été la première à être au courant. Pourquoi ? Tu ne sais pas, tu avais eu besoin d'en discuter et le dialogue a toujours été particulièrement facile en sa compagnie. Ses propos, tu les écoutes avec beaucoup de compréhension car tu sais y discerner ce qui pourrait être bien pour toi et pour la suite de ta carrière. Néanmoins sa main sur la tienne retient davantage ton attention. Un toucher de velours que tu prends plaisir à découvrir à nouveau. « Sans doute as-tu raison … et ça fait trois avec mes frangines. Elles m'ont dit à peu près la même chose … ». Dis-tu en esquissant un maigre sourire avant de secouer la tête tandis que du bout du pouce la main de ta camarade. « Je ne suis pas du genre à croire au seconde chance mais peut être est-ce une opportunité. ». Il est vrai que ton accident a changé bien des choses dans ta philosophie de pensée. Tu sais que tu prenais un risque à chaque course mais cet accident là a bien manqué de te coûter l'existence.
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C'était toujours plaisant d'avoir des amis sur qui réellement compter. J'en ai que très peu et ça me va bien, on dit toujours qu'il vaut mieux avoir peu d'amis et que ce soit les meilleurs plutôt que beaucoup d'amis qui s'en fichent de toi. En tout cas, ça fait plaisir à savoir que tu seras là pour moi quoiqu'il arrive et je le serais aussi. Au fond, je sais que t'es quelqu'un qui a un bon coeur et t'as pas l'air d'y croire. Un sourire amusé qui s'étire sur mes lèvres à ta question et je hoche la tête de haut en bas. Evidemment, tu sembles ne pas croire en mes paroles. J'ai tendance à croire ce que je vois. Et oui, t'es haut dans mon estime, trésor. Tu dois être bien plus pure que moi en tout cas. Un rire qui s'échappe d'entre mes lèvres. Tu n'as pas idée à quel point je dis vrai, Ruben. Je suis une tueuse à gages et c'est pas rien. Si mon secret vient à se réveler, je perdrais sûrement énormément de personnes de mon entourage c'est certain. Ils auront une vision différente de moi et pas en bien. Portant ma tasse de café à mes lèvres, je me délecte d'une gorgée en te détaillant du visage, t'es vraiment charismatique, si nous n'étions pas ici je t'aurais sûrement sauté dessus, va savoir. Je chasse mes idées perverses de ma tête pour te répondre. Jamais tu me dérangeras, mon mignon. Et je dirais même que ça serait avec plaisir que tu viennes à la maison. Je t'invite aussi pour pouvoir passer du temps ensemble, il fallait bien qu'on rattrape ce temps perdu. J'en serais même ravie de t'avoir à mes côtés. Je te donne des conseils, c'est à prendre ou à laisser. Effectivement, je veux que ton bien et si c'est un mal nécessaire que d'arrêter les courses F1 alors qu'il en soit ainsi. Je vois les choses comme ça, je suis égoïste et j'ai aucune envie de te perdre, que tu partes encore à l'aventure. Alors tu vois, c'est la meilleure décision que tu pourrais prendre. Espérons que tu prendra en compte mon avis. C'est drôle, moi non plus.... Mais pour le coup, je le vois comme ça. Vu la façon dont les choses se déroulent. Il n'y a que toi qui sache ce qui est bon pour ta carrière et ta santé. Voudrais-tu risquer à nouveau ta vie alors que t'es encore en pleine convalescence? En attendant, je ne veux pas trop t'embêter avec ça, il s'agit de ta décision et il fallait que tu réfléchisses pour être certain. Dis... Si t'as rien à faire, on pourrait aller chercher Phoebe à l'école ensemble et je t'invite à manger à la maison. Allez, dis oui. J'ai tellement envie de passer ma soirée avec toi. D'ailleurs je t'offre même mon plus beau sourire pour que tu cèdes.