THOMAS W. ANDERSON ► louis t. (terminée)

Il y a 20 ans de cela, dans l'un des nombreux quartiers délabrés au centre de Londres, un nouveau né du nom de Thomas vit le jour. Son histoire, bien loin d'une vie belle et idéaliste, repose sur la composition d'une famille monoparentale, en effet, le jeune homme n'a jamais vu, ni même connu son père, et à été uniquement élever par sa mère. Tout remonte il y a 21 ans et 6 mois plus tôt, lors d'une soirée bien arrosée, Elen S. Anderson fait la rencontre d'un célèbre chanteur du moment, lors d'un backstage du groupe, sous les flots d'alcool qui circulait, un petit accident, une grossesse non désirée avec un père bien trop médiatisé dont la carrière musicale et en plein essor. La jeune femme n'a jamais désiré contacter le père de l'enfant à sa naissance, bien qu'il était au courant de sa grossesse, désirant l'élever seule, et sans aucune aide financière ni quelconque pension. C'est pourquoi, l'éducation du jeune homme fut particulièrement difficile, et dès son plus jeune age, il a connu des périodes particulièrement difficile, ou le manque d'argent lui permettait à peine, à lui et à sa mère de finir le mois. Avec le temps, le jeune homme a cotoyer tout un tas de mauvaise fréquentation, qui pour oublier les aléas de sa vie particulièrement difficile l'entrainèrent dans le cercle vicieux de l'alcool, de la drogue, et de la dépendance à tous ces produits illicites. N'ayant jamais demandé quoi que ce soit, il s'est toujours débrouillé par ses propres moyens pour s'en sortir, son vécut faisant de lui un être renfermé, imprévisible, et manipulateur. Il ne dit jamais ce qu'il ressent intérieurement, et montre toujours une image d'un jeune homme calme, tendre et reposé. Mais son sa gueule d'ange et les traits fins de son visage, se trouve un véritable démon, accro au fête bien arrosée, au moment torride passé avec des inconnus, à la consommation de drogue régulière, intense et sans aucune limite rythme son quotidien. Souvent mêlé à des disputes, à des conflits, et à des règlements de comptes, il est habitué à ne pas avoir peur, à ne pas se dégonfler, d'ou son impulsivité.Thomas est un jeune homme qui part au quart de tour, sans même réfléchir, ou prendre le temps de se calmer, puisque bien trop souvent, ses mots dépassent sa pensée. Il est d'un naturel franc, sûrement un peu trop, et il n'hésite absolument pas à dire ce qu'il pense, que ses propos soit blessant ou non, et quelques soit la personne face à lui. Tout dans l'art de la provocation et de la manipulation, il voue un certain penchant pour tourner les choses à son avantage, passant le plus souvent pour le "batard" à la gueule d'ange. Il se fou complètement de tout, et reste un être secret, détaché, et réservé. Les mots mignons, ou niais ne sont pas de son domaine, il est plutôt du genre à effectuer un rentre dedans déplacé, et peu supportable. Son côté cynique est difficilement supporter par son entourage, et sa façon d'ironiser chaque situation le rende particulièrement unique. Il a toujours refusé d'appartenir à qui que ce soit, et n'a jamais à ce jour connaitre la sensation d'être amoureux. Pourquoi? Parce qu'il considère que l'amour est une faiblesse, une incitation à la douleur, et que la carapace forgée au court de sa vie, lui ont toujours permis de s'en sortir, et ce n'est pas avec des sentiments aussi futile et évasif qu'il se sentira mieux, du moins, c'est ce qu'il a toujours penser, peut-être qu'un jour sa perception de l'amour changera, qui sait?
Comme vous l'aurez certainement compris, le caractère de Thomas est loin d'être des plus agréable, même s'il possède un côté charmeur, mis en valeur par l'habileté qu'il possède avec les mots, et sa façon si spontanée et parfois brutale de dire les choses. Beaucoup de personne finissent par avoir un mal fou à le supporter, d'autres au contraire sont attirés par ce personnage quelques peu déroutant. Cependant, sa seule et unique faille parfaitement visible, reste la musique. Entre chaque moment ou il ne consommait pas de drogue ou autres substance illicite, tel un autodidacte, puisqu'il n'avait pas les moyens nécessaire pour se payer des cours de solfèges, d'apprendre la musique, et au fur et à mesure de jouer d'un instrument. Si bien, qu'il intégra un célèbre conversatoire de Londres à ses 14 ans, et qu'il nouait à partir de ce moment là, un lien indéniable dans le domaine musical. Considéré comme un échappatoire, puisqu'écrire et chanter lui permettait d'exprimer ce qu'il ressentait avec musicalité, lorsque la parole l'en empêchait, mais également parce que dans ces moments-là, le jeune homme ne pensait strictement à rien d'autres. Plus généralement sa vie se basait entre la musique et la composition, et les soirées fortement arrosé et les fréquentations malsaines. Deux facettes totalement opposées et distincte, qui donne beaucoup de mal a son entourage à le cerner, même de longues connaissance. Le jeune homme est quelqu'un d'assez imprévisible, on ne sait jamais comment il va réagir, ce qu'il va répondre, si le sujet va l'intéresser ou si il va vous renvoyez (avec très peu de délicatesse bien sûr) sur vos lauriers. Cependant, alors que la vie était pour lui une continuité d'évènement foireux, ou l'attachement sincère et mutuel entre deux personnes étaient une perte de temps, vint à lui redonner un peu d'espoir. Au cours de sa deuxième année à Harvard, le jeune homme fut informée du cancer du sein qu'avait sa mère, et qui lui laissait très peu de temps à vivre. Suite à cette nouvelle, sa mère, soucieuse de son avenir, décidait enfin à lui réveler l'identité de son père, qui était une célèbre star issu de Londres. Sa réaction? Aucune, il trouvait ça "plutôt cool", et aucune expression sincère ou intéressée fut visible. Cependant, lorsqu'il apprit qu'il avait également un frère, séjournant également à Harvard, son intêret fut tout autre. Qui était donc cet ado pourris gâté qui avait pris la vie qu'il aurait certainement dû avoir, et ainsi éviter toutes ces années de galères? De la haine, du dégoût, ou bien de l'intêret à retrouver le peu de membre de la famille qui lui restait? Bien entendu, au yeux des gens, il laissait place à une forme de mépris particulièrement violent, alors qu'intérieurement, il était ravi, de pouvoir retrouver quelqu'un à qui s'identifier.