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life's a bitch and so are you (rebecca)

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Un dossier qui s’éternise, un rendez-vous que je ne peux pas repousser et après deux heures à travailler sur le dossier, je relève les yeux vers Rebecca et souris légèrement Je suis désolée que ce soit si long. Si vous devez être ailleurs, n’hésitez pas, on peut reprogrammer la suite de la gestion de ce dossier. Une histoire bien triste, un gamin abusé et nous essayions de trouver la meilleure défense possible. On pourrait faire témoigner le petit mais je ne suis pas trop sûr qu’il s’en remettrait, loin de là même. Alors je veux lui éviter cela mais, des fois - et c’est le cas aujourd’hui - c’est difficile d’aider les gens sans les faire traverser l’Enfer. Vous voulez boire quelque chose ? Je n’ai pas grand-chose dans mon bureau mais on pourra toujours aller se servir dans le bureau au fond du couloir. Et avant même d’écouter sa réponse, je fais sauter un bouton sur mon chemisier bleu pâle et sors la bouteille qu’il y a à ma droite, dans le petit placard et deux verres. Un whisky de grande marque, un cadeau d’un parent lorsque l’adoption a été prononcée. Je vis de belles choses aussi, il ne faut pas l’oublier. Ma seule récompense est le sourire des enfants et ça me suffit. Mais dans ce procès qui se profile, je ne vois pas de sourire et ça me retourne l’estomac.
@Rebecca Walsh life's a bitch and so are you (rebecca) 2511619667
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Un jour comme celui-ci je les connais. Ce n’est pas la première fois que je passe autant de temps sur un dossier. Il y a encore quelques mois, cela ne m’aurait pas dérangé. Je n’aurais d’ailleurs surement pas vu le temps passé. Mais à l’heure actuelle, tout est différent. Et il est vrai que je ne me sens plus aussi à l’aise d’autant m’investir dans un dossier. Si j’avais été seule, j’aurais surement arrêté depuis un bon moment, mais je ne disais rien à ma collègue, Mila. Je faisais tout simplement genre de travailler. Au ralentis. Alors qu’un verre m’aurait fait extrêmement du bien. Et comme si elle avait lu dans mes pensées, elle nous prépara un bon whisky. « C’est parfait. » Je laissais mes notes de côté pour faire une petite pause. Cela ne pouvait pas nous faire du mal. « Et si on se tutoyait ? » Proposais-je. « Après tout le temps que l’on passe ensembles sur ce dossier… »
@Mila Adams-Baker life's a bitch and so are you (rebecca) 2511619667
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C’est toujours tendu avec Snow. On s’est rabiboché, on avance ensemble, main dans la main, mais j’ai cette retenue que je suis incapable de faire disparaître. Dieu que j’aimerais être une magicienne et d’un coup de baguette, plus rien ! Mais ce n’est pas le cas, loin de là même. Alors, je me plonge davantage dans le boulot, ramenant des dossiers à la maison, ce que je n’avais jamais fait jusque là. Les garçons ne remarquent pas grand chose - pour ne pas dire rien - sauf que je suis moins sur leur dos et leur laisse un peu plus de liberté, un peu plus de temps à regarder la télé, ce qu’ils apprécient grandement. Sauf que là, ce ne sont pas mes garçons que j’ai sous les yeux mais une de mes collègue et je dois me concentrer à nouveau sur la discussion et le dossier pour qu’on ne dorme pas au bureau. Et, comme pour nous requinquer, je sors une bouteille de whisky. Du courage liquide, ce n’est pas ça ? C’est vrai… Si ça ne vous gêne pas. Enfin, te gêne pas. Que je souffle avec un rire. Travailler avec des enfants, pour des enfants est merveilleux mais c’est chronophage et émotionnel. J’arrivais à me distancier beaucoup plus facilement lorsqu’il s’agissait de cas avec des adultes. L’assistante sociale est là pour tout le monde en temps normal mais ma récente affectation à l’orphelinat a fait changer beaucoup de choses. Vraiment, si tu veux rentrer, on peut reprendre plus tard. Que je finis par dire, lui tendant un verre.
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C’est étrange ce que je peux ressentir à cet instant. L’envie de ne pas être là, mais le besoin d’y être en même temps. Je voulais tout faire pour esquiver la maison, c’est pourquoi je passe énormément de temps dans des bars. Bien que je sache que ce n’est pas forcément la bonne chose à faire. D’où mon envie de vouloir rester ici, à travailler. Mais le travail, j’en ai ras le bol. Une girouette ? Totalement. Je ne sais plus ce que je veux, ni ce dont j’ai besoin. Je me laisse tout simplement guider par le vent et la vie. La vie semblait me dire de rester travailler avec ma collègue. Mais elle semblait aussi me dire de boire, étant donné que Mila sortit une bouteille. Travail et boisson. Super combo. Ou pas. « C’est vrai… Il faut réussir à ne pas trop s’impliquer, tout en s’impliquant un minimum pour donner le meilleur de soi-même. » Et voilà que notre discussion devenait un peu trop philosophique à mon goût. Vite que l’on boive pour stopper cette conversation. Et peut-être parler d’autre choses ? « Je suis très bien ici. » Mais je rajoutais tout de suite après. « Enfin je crois. » Totalement perdue, je me mis à déblatérer tout ce que j’avais sur le cœur concernant ma présence ici. « Si je ne suis pas là, je risque d’aller dans un bar, pour boire … Donc autant le faire ici, en ta présence… Juste, si je me mets à trop boire, stoppe moi. Pas dans la boisson, hein. Dans le travail. Il ne faudrait pas que je fasse n’importe quoi avec ce dossier. » Est-ce que je me rendais compte de l’image que je pouvais donner de ma personne en disant tout cela ? Non, je réfléchissais même pas.
@Mila Adams-Baker life's a bitch and so are you (rebecca) 2511619667
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Je ne sais pas ce que je souhaite le plus là dedans ; qu’elle me confirme qu’il vaut mieux rentrer ou que l’on peut rester ici encore quelques heures. Je sais que dès que je passerai le seuil de la maison, tout ce que j’arrive à tenir à distance me tombera dessus. C’est un peu comme si la vague du tsunami attendait toute la journée et le soir, vouch, c’est la catastrophe. Je ne veux pas penser à cela et pourtant, c’est ce qu’il se passe alors, c’est sur la brune que je me concentre. La juste mesure, tempérer la chose... Quelque chose pour laquelle je suis plutôt douée normalement mais je commence vraiment à croire que ce n’est plus le cas. Vraiment, les derniers évènements me font tout remettre en question, en perspective et.... Je bois une grosse gorgée de mon verre, ne souhaitant vraiment pas penser à tout cela. Et pendant que je sens le liquide glisser le long de mon oesophage, je l’écoute. Si elle est très bien ici, ça me va aussi. Et rapidement, je retrouve ma position assise et l’observe. Je vois que nous essayons toutes les deux de noyer quelque chose. Le chagrin, la peine, la perte, le doute et tout ce qui va avec. Je ne sais pas ce qu’elle essaye de cacher mais il est clair que son mal être n’est pas quelque chose qu’elle cherche à cacher. Tu veux en parler ? Que je demande rapidement, fermant le dossier devant moi. Je crois que ni elle ni moi n’avons envie de continuer. Se retourner la tête, par contre, semble bien plus alléchant.
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Je tente de bosser et d’avancer dans mes multiples dossiers. Il y a quelques mois, j’aurais déjà bien avancé et j’en aurais clôturé des dossiers. Mais à ce jour, je prenais mon temps, je ne me cassais plus la tête. Et si je n’avais pas travaillé en collaboration avec ma collègue sur ce dossier, il aurait surement été en bas de la pile qui m’attend. Mais je me laissais porter par son travail et sa motivation. Même si cela m’était dur à certains moments, comme ce soir par exemple. Partagée entre l’envie de bosser pour oublier, mais aussi de boire, pour oublier. Qu’est ce qui est le mieux ? Surement bosser pour oublier, mais je n’en avais plus la force. Rien n’était assez fort que l’alcool pour m’aider à passer outre tout ce que j’ai pu vivre ces derniers mois. « Oh non, ça va aller. » Dis-je, tout en prenant une gorgée du verre qu’elle m’avait servi plus tôt. Je n’en avais parlé à quasi personne. Je ne me sentais tout simplement pas prête d’en parler, à voix haute. De me confier. « Et toi ? » Je ne suis pas plus curieuse que cela. Mais si elle souhaitait en parler, mes oreilles étaient toutes ouïes. Ou alors allons-nous boire, dans le silence. Des fois, il n’est pas nécessaire de parler. Une simple présence suffit.
@Mila Adams-Baker life's a bitch and so are you (rebecca) 2511619667
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Il y a des jours où je me dis que la vie a juste décidé de me casser les pieds et de me mettre à genoux. Les tests continus, les remises en questions, les heures passées à réfléchir, à penser, à tordre les informations dans des dizaines de sens différents pour arriver au même constat : il y a des gens que l’on ne peut pas sauver, quoi que l’on veuille faire. Il y a des situations où rien n’est faisable et je me demande si c’est le cas pour Snow et moi. Faisons-nous partie de cette partie des personnes qui ne survivent pas aux difficultés, aux étapes en tout genre ? Je ne sais pas trop. Et j’essaye tant mieux que mal de faire la part des choses, de laisser au travail mes problèmes professionnels et de laisser à la maison ceux qui sont personnels. Seulement, dans ce dossier, après ces heures de travail, tout se mélange et l’alcool que j’ingurgite ne va pas aider au bordel dans lequel je vis, dans lequel j’évolue. Si jamais… Je suis une bonne oreille. Que je dis rapidement. Une bonne oreille et je ne juge pas. En même temps, si juger était l’un de mes trait de caractère, je ne pourrais pas exercer ce métier. Quelques soucis à la maison. Que je dis rapidement, buvant une nouvelle gorgée de mon verre, réfléchissant à tout cela, à cette drôle de situation qui nous unit mon petit-ami et moi. Des problèmes au Paradis, comme on dit. J’en souris mais il n’y a rien de drôle. Quand je vois tous les dossiers que je traite, je me dis que je n’ai pas le droit de me plaindre mais putain, ça rend pas la chose plus facile. Loin de là même. Je remonte les manches de ma chemise et mon regard se perd dans la pièce. Bon sang de bonsoir… Quelle vie !
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Il y a cette envie en moi qui veut en parler, mais je ne m’en sens tout simplement pas capable. Je ne sais pas comment amener le sujet ; me voyant mal dire : j’ai fait un déni de grossesse, le bébé est mort et j’ai failli y passer aussi. C’est un peu trop non ? Et pourtant c’est bien ce qui m’est arrivé cet été. Même moi lorsque je me le dis, je n’y crois pas. Je crois encore à un cauchemar, et pourtant, je le sens bien dans mon corps, qu’il s’est passé quelque chose. « C’est gentil, merci… J’y penserais. » Ce n’est tout simplement pas le bon moment. Ou il est encore trop tôt pour parler de tout ça. « Des soucis avec un homme ? » Demandais-je, sans réellement savoir ce qui pouvait se passer pour elle. Ne sachant même pas si elle avait de la famille, un amoureux, ou encore une copine, ou même des enfants. Au fond, je ne la connais pas tant que ça ma collègue. Voire pas du tout. « Je vois. Oui c’est complexe. Mais on a chacun nos problèmes… à nos niveaux. Et il est toujours bon de se plaindre. Pour le moral. A force de tout intérioriser ce n’est pas bon non plus. » Et je dis tout cela tout en sachant qu’il faudrait que je mette mes propres conseils en vigueur.
@Mila Adams-Baker life's a bitch and so are you (rebecca) 2511619667
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Je crois que les choses sont claires entre Rebecca et moi : on ne va plus travailler pour ce soir et juste passer du temps à se vider l’esprit. Je crois qu’on en a autant besoin l’une que l’autre. C’est même sûre quand j’entends ses mots. Un clin d’oeil dans sa direction, je ne veux pas insister et me contente de plonger mes lèvres dans mon verre. Une façon de dire que je comprends et que je ne serais pas là pour la forcer. J’ai rien d’une thérapeute et je suis de celles qui croient vraiment que des confessions arrachées sont des confessions regrettées. Oui, avec mon petit ami. Que je confie rapidement, ma mine un peu plus triste quand je prononce cela. Nous sommes toujours ensemble avec Snow mais il m’arrive de me demander si c’est vraiment le cas. Est-ce qu’on est toujours en couple dans ce genre de situations ? Quand plus rien ne va, que les nuits sont longues, difficiles et froides ? Je vais boire à ça. Que je lance rapidement en finissant mon verre, m’en servant un second assez rapidement. Je la regarde et lui tends la bouteille si elle souhaite s’en resservir un peu. C’est juste que toute la journée, je vois des cas horribles et moi je suis là, à pleurnicher parce que mon petit-ami n’est pas sûr de vouloir des enfants. Aucune idée que je fous les pieds dans le plat. Aucun idée de rien. Sauf celle que j’ai besoin que ça sorte. Un avis impartial. Parce qu’on ne se connaît pas forcément et elle ne connait pas celui qui fait mon bonheur et ma peine depuis plus d’un an. C’est… difficile. Et je soupire fortement, me laissant glisser un peu plus dans mon siège. Bienvenue dans mon enfer personnel, dans ma folie symbolique, dans… trop de choses.
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Ce matin, je n'imaginais pas terminer ma soirée ainsi. Mais ça m'allait. Une petite soirée entre femmes, après une longue journée de boulot sur un dossier complexe. Nous n'étions pas de trop à nous deux. Avec chacune nos expertises. C'est ce qui allait faire que nous allions réussir à aller jusqu'au bout. Peu importe le temps que ça prendrait. Je m'en voulais tout de même de ne pas être au top de ma forme. Si Mila m'avait demandé de l'aide il y a quelques mois, le dossier serait surement déjà bouclé depuis longtemps. Mais en ce moment, rien n'allait dans ma vie et j'étais au ralentit. Mon cerveau ne suivait pas la cadence et je ne faisais rien pour arranger la situation. Je sentais surtout que j'avais besoin de lâcher prise. Combien de temps ? Aucune idée. Le temps qu'il me faudrait. Malgré mes problèmes personnels, j'écoutais ce qu'avait à me dire la jeune femme. Et lorsqu'elle prononça le mot "enfants" je fis une légère moue. Décidemment, j'avais bien fait de ne rien lui dire. Apparemment, elle souhaite des enfants, alors que moi-même je viens de perdre mon nouveau-né, ainsi que mon fils il y a un peu moins d'un an. La vie peut vraiment être injuste. Que ce soit pour Mila, pour moi. Mais surtout : de nous réunir aujourd'hui. "Oui... Je vois." Je n'arrivais pas à trouver mes mots. Je ne savais même pas quoi lui dire. Ou s'il y avait quelque chose qu'elle souhaitait entendre. "La vie est injuste..." Oui, nous travaillons sur des situations plus graves. Pourtant à chaque échelle, les problèmes peuvent être présents. "Cela fait combien de temps que tu es avec lui ?" Je savais pertinemment que j'étais nulle à ce moment, pour la réconforter. Mais bon sang, pourquoi cela devait tomber sur nous deux ? Qu'est ce que je pouvais bien lui dire ?

@Mila Adams-Baker life's a bitch and so are you (rebecca) 2511619667
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