Malgré la fatigue pesant sur l’être après ces dernières semaines difficiles et cette opération compliquée, le sommeil ne semblait guère être au programme pour le moment. J’avais invité mon futur mari dans le lit à mes côtés avec le fol espoir de sombrer dans les bras de Morphée afin de récupérer de cette fatigue qui cognait en moi. Mon copain avait bien vite rejoint le paradis du sommeil tandis que j’en étais tiré par les coups sur la porte. Gamin qui gardait le passé de la Mafia ancré dans ses veines. Gosse qui réagissait au moindre bruit comme s’il s’attendait à ce que l’horreur lui tombe dessus. Mes iris papillonnaient un instant et je me concentrais autant que je le pouvais pour demeurer éveiller et faire face au visiteur qui s’invitait dans la chambre. Un visiteur que j’entendais avant même de pouvoir le voir. La voix s’élevait dans la pièce et j’avais l’impression que mon cœur se stoppait un instant avant de repartir au galop. Je connaissais parfaitement cette voix qui savait toujours m’apaiser en dépit des événements ces derniers mois. Je reconnaissais cette voix et elle me semblait foutrement trop irréelle dans cette pièce. Soudainement, je me demandais si le sommeil ne m’avait pas fauché en fait. N’étais-je pas en train de rêver ? Je n’osais pas tenter de m’éveiller de ce songe fichtrement trop agréable. Je n’avais pas envie de quitter cet instant. Alors, je ne bougeais pas et mes iris se posaient sur Nixon qui entrait dans la pièce. Nixon qui me faisait sourire. Nixon qui utilisait mon surnom. Nixon face à qui je ne pouvais m’empêcher de murmurer l’interrogation de sa réelle présence sur place. La surprise résonnait dans ma question et je ne savais pas la retenir. Après tout, n’importe qui aurait été surpris de voir le tatoué dans cette pièce non ? Il ne manquerait plus que Nathaniel se ramène ici et je serais sûr et certain d’être en plein rêve ou en pleine hallucination à cause de médicaments trop forts peut-être. Cependant, là, à l’instant, ce n’était ni un rêve ni une hallucination. Nixon le confirmait lançant des mots qui me faisaient sourire. Il lançait ces propos qui auraient pu m’arracher un rire si je n’étais pas tant épuisé. Il lançait cette réalité qui me faisait beaucoup trop sourire. Gamin bien trop heureux de le voir dans la chambre. Notre rupture avait causé tant de blessures. Notre relation actuelle était loin d’être au beau fixe. Jamais je n’aurai osé penser que le jeune homme viendrait ici. À la rigueur, recevoir un message de sa part me semblait possible, mais guère plus. Et pourtant, il était là et je ne pouvais plus m’arrêter de sourire même si ça faisait mal aux joues.
Mes iris sombres ne quittaient pas Nixon de peur de le voir disparaître bien trop rapidement. Il était là et je n’avais pas envie qu’il quitte la pièce maintenant. Il était là et quelque part j’avais envie de me dire que c’était parce qu’il tenait vraiment à moi et qu’il m’aimait toujours d’une certaine manière. J’avais envie de croire à cette réalité qui semblait un peu trop bancale. Nixon avait trouvé quelqu’un d’autre. Quelqu’un à qui il tenait sans doute plus qu’à moi. Quelqu’un qu’il aimait plus que moi sans le moindre doute possible. Je captais le regard du sexy tatoué sur mon crâne partiellement rasé et je sentais mes joues se colorer de rouge sous l’observation. Je baissais doucement la tête comme si j’avais le fol espoir que cela me permettrait de me cacher de l’observation. Je ne m’étais pas encore vu dans un miroir, mais j’étais persuadé d’être horrible. Je n’avais pas envie qu’on me regarde. Je n’avais pas envie qu’il me regarde autant. Heureusement pour moi, Nixon reprenait la parole détournant ma tête de toutes ces sombres pensées. Il m’expliquait sa présence dans la pièce et j’hochais doucement la tête me rappelant parfaitement que je l’avais informé de cette opération. Je rougissais de nouveau sous les autres mots qui accéléraient étrangement mon cœur. Je rougissais sous ce doux regard qu’il posait sur moi et qui poussait mon ventre à se tordre agréablement. Baissant les yeux, je mâchouillais nerveusement ma lèvre avant d’oser souffler « Je… J’suis c… Content que tu sois… Là… Surpris… Mais content… Vraiment… » Et c’était vrai. J’étais aussi ravi que surpris de sa présence au sein de cette chambre. Relevant doucement le regard sur lui, j’ouvrais la bouche « Tu… » sans avoir le temps de terminer la demande qui cognait dans ma tête. De nouveaux coups se faisaient entendre sur la porte. Des coups qui m’empêchaient de demander à Nixon comment il allait. Des coups qui m’empêchaient de demander au sexy tatoué de s’approcher de moi pour que je puisse le toucher. Déglutissant difficilement, je portais mon attention sur la porte pour oublier cette folle demande et me concentrer sur la personne qui arrivait. Qui d’autre venait me rendre visite ? Summer peut-être… Ou Côme sans doute… Ou Nathaniel… Non, il ne fallait pas rêver à ce point. Nathaniel n’allait pas venir dans cette chambre. Mes iris sombres se posaient sur la porte où une tête connue se faisait voir. Tova était là. Ma sexy girl… Bordel, depuis combien de temps ne l’avais-je pas vu ? Longtemps. Bien trop longtemps. Des semaines entières voir même des mois en réalité. Un doux sourire se dessinait sur mes lèvres lorsqu’elle me saluait timidement. Nous étions bien loin des salutations du passé où les exclamations cognaient si forts et où les corps s’emmêlaient. Un passé révolu. Une histoire sexuelle qui avait fini par devenir une amitié bien trop importante. Les yeux rivées sur elle, je soufflais « Salut sexy girl… » avec un grand sourire accueillant pour l’inviter dans la chambre.
Mes iris sombres ne quittaient pas Nixon de peur de le voir disparaître bien trop rapidement. Il était là et je n’avais pas envie qu’il quitte la pièce maintenant. Il était là et quelque part j’avais envie de me dire que c’était parce qu’il tenait vraiment à moi et qu’il m’aimait toujours d’une certaine manière. J’avais envie de croire à cette réalité qui semblait un peu trop bancale. Nixon avait trouvé quelqu’un d’autre. Quelqu’un à qui il tenait sans doute plus qu’à moi. Quelqu’un qu’il aimait plus que moi sans le moindre doute possible. Je captais le regard du sexy tatoué sur mon crâne partiellement rasé et je sentais mes joues se colorer de rouge sous l’observation. Je baissais doucement la tête comme si j’avais le fol espoir que cela me permettrait de me cacher de l’observation. Je ne m’étais pas encore vu dans un miroir, mais j’étais persuadé d’être horrible. Je n’avais pas envie qu’on me regarde. Je n’avais pas envie qu’il me regarde autant. Heureusement pour moi, Nixon reprenait la parole détournant ma tête de toutes ces sombres pensées. Il m’expliquait sa présence dans la pièce et j’hochais doucement la tête me rappelant parfaitement que je l’avais informé de cette opération. Je rougissais de nouveau sous les autres mots qui accéléraient étrangement mon cœur. Je rougissais sous ce doux regard qu’il posait sur moi et qui poussait mon ventre à se tordre agréablement. Baissant les yeux, je mâchouillais nerveusement ma lèvre avant d’oser souffler « Je… J’suis c… Content que tu sois… Là… Surpris… Mais content… Vraiment… » Et c’était vrai. J’étais aussi ravi que surpris de sa présence au sein de cette chambre. Relevant doucement le regard sur lui, j’ouvrais la bouche « Tu… » sans avoir le temps de terminer la demande qui cognait dans ma tête. De nouveaux coups se faisaient entendre sur la porte. Des coups qui m’empêchaient de demander à Nixon comment il allait. Des coups qui m’empêchaient de demander au sexy tatoué de s’approcher de moi pour que je puisse le toucher. Déglutissant difficilement, je portais mon attention sur la porte pour oublier cette folle demande et me concentrer sur la personne qui arrivait. Qui d’autre venait me rendre visite ? Summer peut-être… Ou Côme sans doute… Ou Nathaniel… Non, il ne fallait pas rêver à ce point. Nathaniel n’allait pas venir dans cette chambre. Mes iris sombres se posaient sur la porte où une tête connue se faisait voir. Tova était là. Ma sexy girl… Bordel, depuis combien de temps ne l’avais-je pas vu ? Longtemps. Bien trop longtemps. Des semaines entières voir même des mois en réalité. Un doux sourire se dessinait sur mes lèvres lorsqu’elle me saluait timidement. Nous étions bien loin des salutations du passé où les exclamations cognaient si forts et où les corps s’emmêlaient. Un passé révolu. Une histoire sexuelle qui avait fini par devenir une amitié bien trop importante. Les yeux rivées sur elle, je soufflais « Salut sexy girl… » avec un grand sourire accueillant pour l’inviter dans la chambre.
@Lukas O. Spritz @Nixon Sherwood @Tova Markovich
(Neal T. Hood-Spritz)