ghost busters in paradise — loéva

@Loéva Berry le taxi vous déposa devant un bar aux allures abandonnées. tu descendis de la voiture, remerciant le conducteur et tu fis signe à loéva de te suivre dans les sombres ruelles du petit village. il était une heure du matin, soit le moment idéal pour s'infiltrer dans une maison abandonnée, dite hantée. — on a dix minutes de marche et on y est. il faut rester les plus discrètes possibles, lui dis-tu en avançant sur le trottoir abîmé. finir ta soirée en garde-à-vue pour violation de domicile, ce n'était pas dans ton programme. tu voulais juste kiffer cette exploration en compagnie de loéva. — tu ne m'as pas dis mais c'est ta première exploration d'urbex ? lui demandas-tu. toi, t'étais en quelque sorte une experte en la matière. tu adorais ça depuis ton adolescence. tu avais commencé cette passion en allant explorer les égouts parisiens. rien de glamour mais en t'y rendant, tu recherchais les frissons, l'angoisse de tomber sur d'affreuses choses. tu ralentis quelque peu l'allure en voyant que vous arriviez devant la maison que vous alliez explorer durant cette nuit. tu t'arrêtas devant la barrière en bois qui entourait la vieille habitation. — oh la vache ... c'est encore plus effrayant qu'en photo, soufflas-tu, laissant tes yeux se promener sur la maison aux allures fantomatiques.

@Loéva Berry lorsque tu étais tombée sur un article concernant cette maison abandonnée sur un blog d'urbex, tu t'étais sentie obligée de t'y rendre. bien évidemment, il était plus prudent pour toi d'y aller accompagner. faire une exploration seule, ce n'était pas très sécurisant. rien de mieux que d'y amener loéva. tu ne la connaissais pas depuis longtemps mais tu savais que tu pouvais lui faire confiance, et que tout se passerait convenablement en sa compagnie. du moins, c'était ce que tu espérais. — première fois ! t'es chanceuse de commencer par un lieu pareil. tu vas voir, la maison est incroyable, lui répondis-tu tout en continuant à avancer dans la pénombre du village. cet endroit était tranquille, rien à voir avec les plages paradisiaques et ses bars bondés d'étudiants américains. — moi j'fais de l'urbex depuis mon adolescence. j'suis habituée aux explorations de paris, de boston mais c'est la première fois que j'vais explorer pendant des vacances, lui avouas-tu. là, tout serait différent. arrivant devant la maison abandonnée, tu te observas cette bâtisse. effrayante. c'était le mot. — ouais, on dirait la murder house d'american horror story, soufflas-tu. tu acquiesças ses paroles, commençant à escalader la barrière qui entourait la maison. une fois dans la pelouse mal entretenue, tu allumas ta lampe torche, faisant signe à loéva d'allumer la signe. — fais bien attention où tu marches, il pourrait y avoir des pièges, l'informas-tu, tout en avançant prudemment à travers le gazon.

@Loéva Berry tout en continuant à marcher jusqu'à la maison, loéva te demanda comment est-ce que tu avais trouvé ce spot. — j'suis sur un forum d'urbex. je sais, ça fait très neird d'être sur un forum de passionnés d'urbex, mais c'est comme ça que j'trouve les meilleurs endroits, lui répondis-tu. en arrivant devant la maison, tu ressentis un frisson. elle était similaire à la murder house d'american horror story, soit effrayante à souhait. tout ce que tu adorais. tu incitas loéva à escalader la barrière en ta compagnie pour finalement avancer dans le gazon. — des pièges à ours. j'sais pas si il y en a ici mais dans certains endroits où j'ai déjà été, il y en avait partout. pièges à ours ou clous sur le sol, rien de bien amusant, grimaças-tu. il ne fallait pas oublier que l'urbex était une activité dangereuse et interdite. les propriétaires des lieux abandonnés faisant souvent tout pour que personne n'y mette les pieds. — suis-moi, t'as rien à craindre, assuras-tu. si elle se mettait derrière toi et qu'elle suivait tes moindres pas, tout se passerait bien. la traversée de l'herbe se passa sans encombre. tu t'arrêtas devant une fenêtre surélevée par rapport au sol. — va s'y, c'est par là qu'on va entrer. j'te fais la courte échelle, dis-tu en positionnant tes mains de façon à la soulever par une jambe afin que loéva se hisse jusqu'à la fenêtre.

@Loéva Berry ttu acquiesças ses paroles d'un hochement de la tête. en effet, loéva avait totalement raison. tu n'aurais pas de nombreuses occasions comme celle-ci. faire une exploration dans les caraïbes, voilà bien quelque chose que tu n'aurais jamais imaginé. et pourtant, c'était ce que tu étais en train de faire. tu avais l'habitude de pratiquer l'urbex seule, notamment depuis que tu étais arrivée à boston mais ce soir, tu étais contente d'être en compagnie de ton amie. seule dans un pays étranger, ce n'était pas rassurant. tu traversas prudemment le jardin à la pelouse humidifiée par la rosée du matin. tu prenais soin de regarder où tu mettais les pieds, sachant pertinemment qu'il pouvait y avoir des pièges. loéva sagement derrière toi, tu arrivas enfin près de cette maison aux allures effrayantes. tu aidas la jeune femme à grimper à la fenêtre. la vitre était brisée, il fallait donc faire bien attention de ne pas se couper. une fois loéva hissée dans la maison, elle te tendit la main. tu la serras avec force et tu grimpas à ton tour à l'intérieur de la bâtisse abandonnée. ta lampe torche illumina la pièce qui vous entourait. — ça devait être le salon, supposas-tu en découvrant un canapé troué et un vieux téléviseur poussiéreux.

@Loéva Berry ça y est. vous y étiez. loéva et toi étiez enfin dans la première pièce que vous alliez explorer. tu ressentis un frémissement d'excitation, mêlée à de l'inquiétude. t'avais peur que les choses tournent au vinaigre, sachant que tu avais traîné ton amie dans cette exploration. t'étais loin des états-unis et de tes repères, ce qui compliquait encore plus les choses. tu chassas ces idées de ta tête, commençant à laisser le faisceau lumineux sur les différents objets qui étaient dans la pièce. tu t'avanças dans l'ancien salon, passant un droit sur le sommet de la vieille télévision. — elle est abandonnée mais je ne peux pas te promettre qu'elle soit vide. mais ne t'en fais pas, il ne va rien nous arriver, souris-tu à l'adresse de loéva. tu lui disais ça pour te rassurer au passage, parce que tu ne l'étais pas vraiment. — il y aurait bien besoin de faire la poussière, grimaças-tu en essuyant ta main sur ton jean. — de ce que j'ai lu, cette maison était hantée. chaque famille qui y a habité se sont plaintes de phénomènes étranges. les derniers propriétaires sont partis du jour au lendemain, en laissant tout ici et personne n'a jamais voulut racheter la bâtisse. une maison avec tout le mobilier à l'intérieur, voilà une bénédiction tombée du ciel. — tu crois aux esprits ? lui demandas-tu tout en éclairant une peinture sinistre.