(albus&becca) une belle amitié peut commencer à partir d'un désastre.

Oui bon je n'avais pas choisi le jeu où j'étais la meilleure. Mais le but étant de boire, cela ne me dérangeait pas. En revanche, ce qui me "dérangeait" était que mon ami, semblait lui plutôt fort. Je ne voulais pas être la seule à boire. Ce n'était pas le but. J'avais déjà une bonne longueur d'avance en l'ayant attendu. Alors j'avais légèrement triché, en amenant la fléchette directement. Tout est bon pour faire boire l'autre. Puis, je savais qu'il n'allait pas se faire prier. Et ce fut le cas. "On fait quoi alors ? On boit quand tu gagnes ?" Demandais-je en riant ? Bon en vrai, peu importe les règles, on semblait boire quand bon nous semblait. Le jeu était juste là pour combler le tableau et nous faire passer le temps. L'ivresse commença d'ailleurs à nous gagner tous les deux. Je ne compris pas trop ce qu'il voulait dire par son histoire de dard. Il ne faut pas trop aller dans les métaphores lorsque je suis dans cet état, mon cerveau ne suit pas forcément la cadence. "Danser ? Tu veux danser quoi ? La macarena ?" Demandais-je du tac o tac. La macarena. Mais quelle idée. Et avant même qu'il ne réponde, je vins me blottir contre lui, prête à danser : un slow. Il ne parlait surement pas de ce genre de danse. Il voulait surement se défouler, et moi aussi. Mais juste le temps de quelques secondes, un gentil contact dans ce genre ne pouvait que nous faire du bien. "Tu sens bon." Moi qui pensais qu'il sentait la mort... au vu de son boulot.

@Albus Jasinski

Il faut bien trouver une solution pour essaimer la légèreté, se raccrocher à l'ivresse et perdre les sens. Il n'y a qu'avec toi que je cherche effrontément cette perte de maîtrise. « Complètement. » Tant qu'on boit, je pense qu'on accomplit la bonne manœuvre. Et bref, après quelques flèches autant réussies qu'échouées, on se retrouve dans un état de conscience légèrement altéré, suffisamment pour sentir mes barrières venir s'envoler. « Je ne sais pas. Mais je ne connais pas la macarena. C'est quoi ? » Je ne suis pas très mainstream comme homme. Mais je me laisse volontiers faire par ta silhouette contre la mienne, laissant mes phalanges passer entre tes mèches, j'abaisse mon menton sur le dessus de ta tête. « Toi aussi. » T'es réconfortante, tu viens amener cette touche de folie mais aussi cette protection. « On bouge. » Marre du pub. Marre des fléchettes, je veux quelque chose de plus subversif.