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✧ ❛ Each day's a gift and not a given right ✧ ❛ (Victoria)

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Each day's a gift and not a given right (@Victoria Lahey)  

Reprendre son poste comme s'il ne l'avait jamais quitté; différente ville mais l'même travail à l'arrivée. Le réveil à cinq heures du matin, la p'tite séance de sport et la douche qui s'en suit, avant d'prendre le café et de s'habiller pour une nouvelle garde. Jared est déjà sous la responsabilité d'Ozalee, Dwayne est donc libre de se rendre à la caserne, en toute sérénité. Ou presque. Le chef de bataillon -son supérieur direct-, lui a signalé le retour d'un membre de l'équipe, une paramédic titulaire qui était, jusqu'à présent, remplacée pour raisons médicales. Une jeune femme avec laquelle il n'a pas -encore- eu l'occasion d'faire connaissance, et surtout d'se présenter, lui, le nouveau capitaine. Par soucis de discrétion, autant qu'par besoin d'être et de rester authentique, Dwayne n'a pas cherché à en savoir plus sur son dossier, préférant laisser l'soin à la concernée d'aborder le sujet, d'lui raconter ce qu'elle juge nécessaire, qu'il s'agisse de ces problèmes ou de ces expériences.

Sept heures du matin, la garde commence. Vérification de l'engin déjà effectuée, Dwayne en a profité pour s'perdre quelques minutes au bureau, la tête dans les papiers. Interrompu par la sirène, annonçant un départ, c'est l'camion échelle qui est sollicité pour un renfort, sur feu d'appartement. Et puisque la caserne se vide quelque peu d'ces occupants, le pompier s'dit que c'est l'occasion rêvée d'aller voir l'ambulancière, d'établir un premier contact et d'voir comment le courant passe entre eux. Question d'logique, Dwayne passe directement par la remise et, repérant une longue chevelure blonde, s'avance dans cette direction. Raclement d'gorge pour signaler sa présence, ne point faire sursauter la jeune femme, avant d'poser ses océanes sur leurs jumelles, plus sombres. - Lahey, t'aurais deux minutes à m'accorder ? qu'il demande; visage dont l'expression reste, comme à son habitude, aussi neutre que sa voix. Probablement pas aussi doué pour faire connaissance que pour sauver des vies, c'est vrai; mais Victoria apprendra vite à reconnaitre la bonté qui s'cache derrière son masque de glace.  

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Si la jeune femme a spécifiquement demandé à son supérieur de ne pas révéler la raison de son absence, c’est l’estomac noué qu’elle ouvre les yeux ce matin. La crainte que ses collègues soient informés de son état de santé est bien réelle, car Vic ne souhaite pas être traitée différemment où subir les regards de pitié. Aucun d’eux n’a remarqué son état de fatigue, ces derniers mois, dû à la radiothérapie et l’ambulancière ne comprendrait pas qu’ils s’inquiètent maintenant que la tumeur ne fais plus partie d’elle. Retirée, disparue, main dans la main avec son utérus et ses chances de porter un jour la vie. Et lorsqu’elle arrive à la caserne, ses épaules se relaxent enfin. Certains lui demandent comment se sont passé ses vacances, d’autres se contentent de la saluer mais le secret semble bien gardé, à son plus grand soulagement. Lucrezia, plus que certainement au courant, n’est pas encore de retour après son accouchement, ce qui supprime une pression supplémentaire.  

L’ambulance déjà de retour d’une première petite intervention ou deux pansements ont suffit à soigner les maux de la “victime”, Vic fait l’inventaire et s’assure que tout est en place pour ce premier shift, qui s’annonce plus que long. Si les douleurs ne sont plus présentes, la jeune femme fatigue assez rapidement et espère parvenir à s’accorder des micro-siestes durant sa garde de vingt-quatre heures. Concentrée sur son stock, elle est interpellée par un raclement de gorge et tourne la tête pour découvrir le nouveau capitaine, qui a fait son entrée durant son absence. « Oui, bien sûr capitaine. » L’ambulancière replace dans un tiroir ce qu’elle a en mains et se tourne vers l’homme en question, espérant qu’il ne se présente pas avec des mauvaises nouvelles. Car s’il y a bien une raison pour laquelle la jeune femme n’a pas mentionné sa maladie avant la dernière minute, c’est bien la peur de perdre son poste, obtenu en février dernier. « Ici ou dans votre bureau ? » S'ose-t-elle demander, histoire de prendre la température sur la conversation à venir.
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Apprendre à connaitre ces hommes et femmes, nouveaux collègues dans c'monde qu'il se doit d'apprivoiser en vitesse, reste sa priorité. Au même titre que le matériel, que Dwayne doit pouvoir utiliser les yeux fermés; avoir connaissance des forces et faiblesses de son équipage est primordial. Autant pour leur permettre de progresser, pour les aider à s'élever dans leurs fonctions, qu'au niveau d'la sécurité du groupe. Ainsi, le capitaine pourra établir des plans de manoeuvre précis et efficaces, en fonction des cas d'figure. Valable pour les pompiers, celles et ceux qui vont grimper dans l'engin avec lui; mais aussi pour les paramédics, qu'ils retrouveront quotidiennement en intervention. Dans cet univers imprévisible et dangereux, le Californien n'est jamais à l'abri d'une expérience douteuse; aussi préfère-t-il mettre toutes les informations de base de son côté. La première donnée, potentiellement la plus importante de toutes, reste la santé.

S'assurer d'la forme physique et mentale des collègues, c'était le grand rituel de Tanwen avant chaque shift. Bonne habitude reprise par son époux, faisant d'lui un meilleur homme, ami et leader pour l'équipe. Héritage qu'il conserve avec fierté, qu'il emploie à sa manière en gardant toujours une apparence froide et légèrement détachée; bulle de protection imposée à la suite de multiples tragédies. " Dans mon bureau, suis moi. " intime-t-il avant de tourner les talons et de rejoindre la pièce où ils pourront discuter, sans risquer d'être écoutés. " Ferme la porte derrière toi. " dossier qu'il sort d'un tiroir, ouvre brièvement avant d'le reposer sur le bois du bureau; revenant ensuite lui faire face en s'appuyant sur le meuble, bras croisés. " Arrivée à la caserne en mars, irréprochable depuis.. Et un arrêt maladie pendant l'été. Ce sont les grosses lignes de ton dossier. " auquel Dwayne a jeté un oeil, comme pour chaque membre de la maison du feu. " J'me fiche du pourquoi, autant que du comment. Tout ça, c'est seulement d'la paperasse. Et bien souvent, ça ne reflète pas la personne concernée. " et il en connait un rayon sur le domaine, pour avoir participé au programme de reconversion des détenues de Californie, en pompières volontaires. Ces personnes appelées "criminelles" alors qu'elles étaient bien plus que ça. " Ce qui m'intéresse.. C'est toi. Ta santé. Pour que tout se passe bien à chaque garde qu'on effectuera ensembles, je dois m'assurer que ça roule de ton côté. " mince sourire venant éclaircir les traits sérieux de son visage; le capitaine souhaite désormais détendre l'atmosphère, qu'il imagine un poil tendue d'son côté.    

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En dehors de son capitaine, la seule personne au courant de sa situation médicale est Luz, qui n’est pas revenue à la caserne depuis son accouchement. Vic a donc espoir que le mot ne soit pas passé de bouche à oreilles, ne souhaitant pas le moins du monde voir ses collègues s’inquiéter pour elle, ou pire, la prendre en pitié. Ces derniers mois n’ont, certes, pas été facile mais la jeune femme se sent à présent prête à retrouver son ambulance, la caserne, et tout le stress qui va avec le job. Vic a même une certaine hâte à le faire, afin d’avoir autre chose à penser. Placer son énergie dans son boulot a toujours été la meilleure des échappatoires et cette fois-ci n’est pas bien différente des précédentes.
Après un premier appel et quelques conversations rapides avec des collègues, les épaules de l’ancienne chirurgienne se détendent, constatant que l’information ne semble pas avoir fuité. Peut-être va-t-elle pouvoir passer à travers les mailles du filet, sans jamais avoir à mentionner la maladie sur son lieu de travail. C’est du moins ce qu’elle s’ose à espérer, jusqu’à être convoquée dans le bureau du nouveau capitaine. Oui, la jeune femme a été quelque pu irrsponsable durant sa radiothérapie, à conserver le même rythme de travail alors qu’elle était épuisée, tant physiquement que mentalement. Il n’y a cependant aucun accident à déclarer, aucune faute commise durant cette période, et Victoria espère sincèrement que cela suffira à conserver son poste.
Une fois la porte fermée derrière eux, c’est les bras croisés devant elle, comme si cette position pouvait lui permettre de se protéger de la conversation à venir,  qu’elle se tient. L’estomac noué, l’envie de parler pour se justifier, mais elle mord sur sa langue et attend patiemment de savoir de quoi il s’agit, dans le cas où elle ferait erreur. Arrêt maladie. Il sait. Peut-être pas les détails mais c’est le besoin de “temps personnel" qu’elle a chanté auprès des collègues, sans mentionner un quelconque souci de santé. L’ambulancière hoche doucement la tête lorsqu’il lui fait part de son dossier et du fait qu’il n’en a pas grand chose à faire. Victoria l’observe, penche légèrement la tête sur le côté pour tenter de savoir s’il y a un piège dans ses paroles, et s’humecte nerveusement les lèvres. « Je vais bien, capitaine. » Physiquement, c’est la vérité. Mentalement, c’est autre chose, mais elle espère justement que le travail va lui permettre d’avancer. « J’ai été opérée début du mois d'août. C’en sont suivies trois semaines interminables de convalescence et me voilà à nouveau sur pieds et prête. » L’avantage de l’hystérectomie, c’est que ce cancer n’est réellement plus qu’un mauvais souvenir, qui n’a laissé aucune trace dans son corps. Il y a cinq années de rémission, la possibilité que… mais franchement, elle ne souhaite pas y penser. Pour l’instant, la Victoria est cancer-free, et avec ça, utérus-free, ce qui fait qu’elle n’aura jamais à prendre un congé maternité, si la vie n’est pas bien faite!
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Cette petite entrevue n'a rien d'un piège; c'n'est pas dans ce sens que la jeune femme doit voir les choses. Dwayne n'est pas médecin. Il n'est personne pour juger d'un arrêt maladie, d'une pause nécessaire pour l'corps ou l'esprit. Lui, il s'contente de faire son travail, du mieux qu'il peut; sachant qu'ses actes dépendent du personnel sous son commandement. " Tu as l'air, c'est vrai. " déclare-t-il en hochant légèrement la tête. Effectivement, de prime abord, Victoria a l'air d'une personne on n'peut plus normale. Mais qu'en est-il sous la surface, au delà d'la peau et de l'enveloppe physique ? Elle s'justifie et il écoute. Avec attention. Sachant pourtant qu'elle n'parle que de l'aspect purement physique de sa situation. Le pompier n'est pas psychologue, et sans doute pas la bonne personne pour lui permettre d'se confier. " Et à ce niveau, ça s'passe comment ? " ose-t-il demander, tapotant sa tempe de son index. Une opération, ça laisse des traces. La convalescence aussi, potentiellement. Reprendre l'rythme du boulot avec la pression qu'ça implique, n'est pas un jeu d'enfant. " J'suis certainement pas la bonne personne pour les confessions, j'te l'accorde. Mais c'est aussi mon rôle de t'mettre en relation avec les personnes compétentes, si t'en ressens l'besoin. " pour éviter les burn-out, les passages à l'acte ou même, les soirées en solitaire à s'remplir l'estomac d'alcool. Rien qu'les cauchemars peuvent être une source de stress. " J'ai rien contre toi, sincèrement. J'ai hâte qu'on puisse travailler ensembles. J'voulais juste tenir cette conversation à l'écart des oreilles indiscrètes. " les pompiers ont beau être une grande famille, c'est comme partout ailleurs; on n'peut pas faire confiance à tout l'monde. Et pas question qu'la vie privée d'la brune fasse le tour des murs d'la maison du feu.    

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Il est difficile pour elle de faire confiance à l’homme qui se tient devant elle, d'autant plus qu’il a intégré les rangs pendant son absence. Victoria ignore tout du nouveau capitaine et n’est, de ce fait, pas très à l’aise à l’idée de lui confier l’épreuve qu’elle a traversé ces derniers mois. Elle sourit rapidement lorsqu’il confirme qu’elle semble bien se porter, ravie que son mental ne fasse pas mirroir sur son physique. L’ambulancière a forcément dû perdre un peu de muscles suite à l’arrêt complet d'exercices physique ces deux derniers mois mais elle ne se sent pas faible pour autant. L’ambulancière ne peut s’empêcher de froncer les sourcils lorsqu’il la questionne sur son mental, réfléchissant aux mots qu’elle peut employer pour être sincère sans se montrer alarmante. La dernière chose dont elle a besoin est de perdre son emploi. Elle a déjà un déménagement à gérer sous peu, n’ayant pas les moyens de continuer à payer le penthouse, Victoria ne peut certainement pas se permettre de se mettre à la chasse d’un nouveau job. Et puis, elle se sent bien ici. La jeune femme n’est pas vraiment proche de qui que ce soit, mais elle s’entend avec tout le monde. Elle hoche doucement la tête lorsque le capitaine l’informe qu’il peut la mettre en contact avec les bonnes personnes si elle en a besoin, se retenant de lui dire qu’elle n’a besoin de personne. C’est seule, ou presque, qu’elle a vaincu ce cancer, ce n’est pas maintenant qu’elle va crier à l’aide. « Merci. J’aimerais que ça reste entre nous, si c’est possible. » Son dossier médical ne regarde personne d’autre qu’elle, Victoria ne souhaite certainement pas faire face aux regards de pitié car chacun d’eux lui rappelle qu’elle a perdu le droit de donner la vie. « C’est pas facile tous les jours, mais je pense que le retour au boulot est exactement ce dont j’ai besoin. » Elle opte pour la vérité, priant pour que ça paye. « Je suis bien entourée, capitaine. Je n’ai pas besoin d’aide, juste de pouvoir reprendre ma vie normalement. » Faux. Elle n’est pas si bien entourée, parce qu’elle a fait le choix de s’isoler de tous et de cacher son état de santé, mais Victoria n’en est pas moins convaincue que ce retour à la caserne est la seule chose dont elle a besoin pour aller mieux. Comme dit l’adage, le travail c’est la santé, non?
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C'est un sujet délicat à aborder, surtout dans l'cas d'une première impression. Dwayne a conscience qu'il débarque de nulle part, avec des méthodes de travail potentiellement différentes des habitudes d'ses prédecesseurs. Peut-être que l'approche est trop frontale, trop directe; peut-être même que les anciens capitaines n'prenaient jamais garde aux dossiers médicaux, c'qui signifierait simplement qu'il avance déjà à contre courant. Son but n'est pourtant pas d'lui faire peur, ou d'sous-entendre qu'elle pourrait perdre son emploi; ce qui n'est, bien évidemment, pas l'cas. D'la bienveillance, pure et simple; c'est tout c'qu'il tente de mettre en oeuvre, même si c'est maladroit. Mal formulé. " Ce qui s'dit dans le bureau, reste entre ces murs. Tu as ma parole. " vigilante, et c'est normal. Probablement méfiante quant à ses intentions, c'qu'il peut comprendre aussi. A Dwayne de faire ses preuves pour la convaincre, qu'il peut être un pilier en cas d'besoin. " Entendu. Je voulais seulement m'en assurer. " et il peut comprendre ça, lui-même préférant travailler plutôt que d'rester chez lui. " Je souhaite simplement qu'tu puisses reprendre dans des conditions "idéales". Le bien-être au travail est aussi important qu'le reste. Fais moi savoir si.. Tu as besoin d'quoi que ce soit. " capitaine peut-être, mais humain avant tout. Capable - quand il le veut bien - d'empathie et d'compréhension. Qu'elle garde surtout en tête, qu'pour ses collègues de travail, hommes et femmes, il sera toujours présent; et fera l'maximum, par la même occasion.

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Lorsqu’elle travaillait à L’hôpital, ses collègues étaient sa deuxième famille. Il y a eu énormément de hauts et de bas, de la compétition à tous les fronts entre eux, mais dans les moments difficiles, ils ont toujours répondu présent. Victoria imagine que c’est le même scénario à la caserne, si ce n’est qu’elle n’a pas encore pris le temps de connaître ses collègues d’un point de vue plus personnel et qu’elle n’a certainement pas envie que ces derniers soient informés de son état de santé. Au-delà du soutien qu’ils pourraient lui apporter, il y a surtout les regards de compassion qu’elle ne souhaite pas affronter. Son ex-fiancée a été la seule informée durant son traitement et même là, Vic a parfois regretté de lui en avoir parlé, face à l’inquiétude quotidienne de Beth. Elle sait, néanmoins, qu’elle ne serait pas parvenue à surmonter cette épreuve sans la brune et lui sera à jamais reconnaissante. L’ambulancière hoche la tête lorsque le capitaine lui confirme que rien ne sortira du bureau, sans pour autant parvenir à être rassurée à cent-pour-cent. Il doit y avoir une politique de confidentialité que Rashford ne risquerait pas de briser, mais c’est plus fort qu’elle, la jeune femme peine à attribuer sa confiance trop facilement. « Merci beaucoup d’avoir pris le temps d’avoir cette conversation. » Dit-elle néanmoins, car il aurait tout-à-fait pu ignorer sa longue absence. « Je n’hésiterai pas, merci. Pour l’instant j’ai juste besoin de reprendre le rythme. » Et ce n’est pas chose facile mais Vic est certaine que ce n’est l’histoire que de quelques gardes, pour se remettre dans le bain des services de vingt-quatre heures non-stop. Son corps y a été habitué toute sa vie, elle n’a aucun doute sur le fait que d’ici quelques semaines, elle sera totalement rétablie. « Bienvenue ici, en tout cas. Vous venez d’où ? » Demande-t-elle curieuse, ravie de tourner la conversation vers lui à présent.
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Peut-être qu'ici, tout est différent. Ou peut-être pas. L'ambiance de travail varie énormément d'une caserne à une autre, Dwayne en est parfaitement conscient. A Redding, ils étaient parachutistes, entraînés à passer des journées entières en forêt. Un groupe soudé, des amis; une famille à leur façon. Un cadre clairement particulier. Le capitaine arrive certainement avec des convictions, une éthique potentiellement différente, quoique similaire aux soldats du feu Bostoniens. Ses collègues de travail sont les personnes qu'il côtoie l'plus, dans la vie courante; deux d'ses anciens collègues sont d'ailleurs devenus ses témoins d'mariage, preuve d'la puissance du lien qui les unit. Dwayne espère simplement retrouver un cadre similaire à Boston; étant donné qu'il passe l'plus clair de son temps en caserne. Ils doivent compter les uns sur les autres; sinon, à quoi bon braver les flammes ensembles ? C'est une question d'confiance, et Victoria doit savoir qu'elle peut compter sur l'soutien de son collègue, quand bien même son arrivée est récente. " J'comprends. Si tu as besoin d'aménager ton emploi du temps, fais le moi savoir. Je ferais r'monter l'information. " les gardes de vingt-quatre heures sont vouées à disparaitre, remplacées progressivement par un rythme de douze, dix et huit heures. Des shifts plus fréquentes, mais un temps d'travail diminué. Sur le long-terme, ce système vise à atténuer la fatigue et les potentielles erreurs qui vont avec. C'est jouable, si elle estime que c'est nécessaire. A sa guise. Mince sourire naissant sur les lippes masculines, un hochement d'tête pour signifier "merci" et le blond s'dirige vers la carte des Etats-Unis, accrochée à l'un des murs du bureau. " J'ai été formé à San Francisco. J'suis passé par Sacramento, pour mes premières années.. Puis Redding, spécialisation en feux d'forêts et parachutisme. " le doigt désigne les points successifs, l'esprit retrace silencieusement le parcours; ces années là semblent déjà si lointaines. Enfin, la tête se tourne, l'regard océan accroche son jumeau, au féminin. " Et toi ? Devenir paramédic et pompière ne t'intéresserait pas ? " curieux à son tour, avant d'rajouter " ce n'est pas une question piège, évidemment. " parce qu'elle a toujours l'droit de dire non. Mais qui sait, peut-être que personne ne lui a jamais proposé, avant.

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L’ambiance est certainement plus familière, ici, que lorsque Victoria travaillait à l’hôpital, pour la bonne et simple raison qu’il y a toujours énormément de compétitions entre médecins et futurs médecins. Seulement, si on cherche bien, il y a des perles rares. Ceux qui seront là pour vous aider à surmonter les moments les plus difficiles, tant physiquement que mentalement. La jeune femme possèdait à l’époque ce noyeux précieux, qui comprenait nottament son ex mari, mais n’a pas encore eu le temps de se le créer réellement ici. Elle en est à sa troisième partenaire dans l’ambulance et ne se mélange sans doute pas assez aux hommes de feu pour les considérer comme sa seconde famille. La seule qui sort du lot est Ludo, avec qui elle tient à conserver une certaine légèreté et à qui elle refuse donc de confier ses petits (et plus gros) bobos du quotidiens. « C’est noté. Je vais laisser quelques gardes à mon corps pour se remettre dans le bain mais je vous le ferai savoir si j’ai besoin de faire un quelconque ajustement. » Victoria promet avec un sourire, tout en sachant que jamais elle ne réclamera un traitement de faveur pour sa santé, surtout maintenant que l’opération est derrière elle. A trente-deux ans, son corps n’a d’autre choix que de suivre sa tête. Ses bras, le long de son buste, viennent se croiser devant celui-ci alors que Vic observe les villes que lui désigne le capitaine et qui, pour la dernière, ne lui parle pas vraiment. « Intéressant. Ça vous convient de bouger régulièrement ? » Car il ne s’agit pas que d’un changement d’équipe mais bien d’une vie toute entière que l’homme laisse derrière lui à chaque mutation. Amis, famille, Vic imagine que peu sont en mesure de le suivre dans ses mouvements. Quitter New-York a été une déchirure pour la jeune femme lorsqu’il a été temps pour elle de faire son entrée à l’université et encore aujourd’hui, malgré sa vie établie à Boston, il lui arrive parfois d’avoir envie d’y rentrer. Sa prochaine question la prend un peu de court et Victoria agite négativement la tête en riant. « Pas vraiment. Ma vocation est de soigner les autres, pas de foncer dans un bâtiment en feu. » Il y a bien d’autres flèches à l’arc des pompiers, mais ça n’a même jamais traversé l’esprit de la paramédic de s’engager dans une telle carrière.
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