Can't break me
Retour à Boston depuis quelques jours déjà, mettre en ordre les choses que j’ai délaissé durant deux mois. S’énerver sur la moitié, et se dire que je donnerai tout pour passer une soirée à faire ce qui me plaît. Sans rapport avec un Summer Camp déjà démodé, une association ou œuvre de charité, et pour une fois, je veux des vacances de WW. Faute de m’y être noyée dedans toute la journée. Avec nonchalance l’écran de mon Xiaomi est déverrouillé, je regarde quelques secondes les réseaux, me perds dans cette représentation d’un monde toujours plus beau, avant de revenir sur la liste de mes contacts.
Mon doigt, c’est sur son prénom qu’il s’arrête, me remémore notre dernière entrevue. Je ressens cette électricité, et contacte mon chauffeur plutôt que de prévenir l’ancien tennisman. Prépare tout sur le chemin, et attrape mon dernier sac à main, sorti tout droit de l’atelier Balmain. Exclusivité quand tu nous tiens. Commande le temps du trajet, laisse l’employé récupérer les sachets m’étant destinés. Et arrive face à son bâtiment. Passe le hall d’entrée lorsqu’un voisin s’y glisse dans l’intention de sortir son chien, et rage de moitié en constatant que la chose à baver sur mes Louboutin. Putain.
Je m’agace encore lorsque j’arrive à son étage. Que je sonne à la porte, dépitée en pensant au prix que ces escarpins m’ont couté et quand il ouvre, je m’impose. Je ne demande pas la permission. Quelques pas, avant de me retourner vers lui pour le saluer, à ma manière, s’entend. « Je me faisais chier. » Sourire angélique d’accompagnement. Relève les sacs, pour parfaire le petit théâtre que je ne joue rien que pour ce garçon-là. « Et j’ai pris du chinois. » Et dépose les sacs sur la table basse de son salon, comme chez moi. « Au fait, » j’amorce en revenant vers lui, « le silence, ce n’est pas très gentil. » bien que la dernière fois que je l’ai vu, je lui ai dit que j’en avais rien à faire qu’il joue avec sa vie.
Mon doigt, c’est sur son prénom qu’il s’arrête, me remémore notre dernière entrevue. Je ressens cette électricité, et contacte mon chauffeur plutôt que de prévenir l’ancien tennisman. Prépare tout sur le chemin, et attrape mon dernier sac à main, sorti tout droit de l’atelier Balmain. Exclusivité quand tu nous tiens. Commande le temps du trajet, laisse l’employé récupérer les sachets m’étant destinés. Et arrive face à son bâtiment. Passe le hall d’entrée lorsqu’un voisin s’y glisse dans l’intention de sortir son chien, et rage de moitié en constatant que la chose à baver sur mes Louboutin. Putain.
Je m’agace encore lorsque j’arrive à son étage. Que je sonne à la porte, dépitée en pensant au prix que ces escarpins m’ont couté et quand il ouvre, je m’impose. Je ne demande pas la permission. Quelques pas, avant de me retourner vers lui pour le saluer, à ma manière, s’entend. « Je me faisais chier. » Sourire angélique d’accompagnement. Relève les sacs, pour parfaire le petit théâtre que je ne joue rien que pour ce garçon-là. « Et j’ai pris du chinois. » Et dépose les sacs sur la table basse de son salon, comme chez moi. « Au fait, » j’amorce en revenant vers lui, « le silence, ce n’est pas très gentil. » bien que la dernière fois que je l’ai vu, je lui ai dit que j’en avais rien à faire qu’il joue avec sa vie.
egotrip
(Wendy Witter)