be my favorite thing ever — matteus

@Matteus Bardsley soir du dimanche quinze août ;; los angeles, california voilà plus d'une semaine que tu étais arrivé à los angeles avec matteus. tout se passait à merveille, tu n'avais rien à dire. votre entente n'était que meilleure de jour en jour. jamais tu n'aurais imaginé avoir autant de feeling avec une personne. et jamais tu n'aurais imaginé pouvoir supporter aussi longtemps quelqu'un. t'étais depuis toujours quelqu'un de solitaire, qui appréciait son antre de solitude. tu détestais te sentir étouffer par la présence de quelqu'un mais avec matteus, c'était tout le contraire. tu appréciais véritablement sa compagnie, ce qui te faisait te poser de sérieuse question. étais-tu prêt à aller de l'avant avec lui ? de t'engager dans quelque chose de plus concret et sérieux ? t'en savais strictement rien. pour être honnête, cette question te terrifiait. parce que tu savais comment est-ce que tu étais lorsque tu étais en couple. volage et trompeur, la pire personne qu'il soit. et tu n'avais pas envie de blesser matteus. il méritait tout l'amour du monde. dans tous les cas, tu préférais ne pas y penser. mieux valait reporter ça à plus tard. installé sur le canapé de l'immense salon de la villa, tu jetas un coup d'œil à matteus, qui semblait être absorbé par le film netflix diffusé sur le grand téléviseur. — t'étais sérieux quand tu disais que tu voulais voir un film ? déclaras-tu, sourcils froncés. — j'pensais que c'était une excuse pour finir dans mes bras, renchéris-tu en faisant mine d'être vexé.

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@Drake Copperfield

assis confortablement sur le sofa, les yeux captivés par le grand téléviseur, matteus restait silencieux. film netflix de seconde zone, les nouvelles comédies romantiques. ce n'était jamais de grands chef-d'oeuvres mais il adorait ce genre de choses. un peu plaisir coupable. il tourna légèrement la tête, les yeux toujours rivés sur l'écran, mais tendant une oreille, tout en hochant la tête. en effet, il était sérieux. pourquoi ne le serait-il pas ? — ah mais c'est le cas, regarde. dit-il d'un sourire malin tandis qu'il s'allongeait, la tête sur les cuisses de drake, affalé maintenant, prenant l'une de ses mains pour se la lover sur son torse. — et voilà, le travail est fait. j'accepte les caresses dans les cheveux. lâcha-t-il comme ça, l'un de rien. — netflix & chill, genre on regarde le film et si t'es sage, t'auras le droit de me prendre sur le canap'. dit-il avec un sourire mutin, toujours absorbé par l'écran. il était bien là, le sentir contre lui, comme s'il avait toujours de plus en plus de mal à le quitter. — bande pas maintenant par contre. il arrêtait de jouer dans la provocation mais quand on le lançait sur ce terrain, il ne pouvait s'en empêcher. — tu vois, c'est bien le problème de ces films, la nana a toujours deux mecs sous le coude alors que les deux pourraient très bien l'abandonner pour finir ensemble.

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@Matteus Bardsley soir du dimanche quinze août ;; los angeles, california matteus était bien trop concentré sur le film à ton goût. tu le voulais près de toi mais semblerait-il que la télévision le tentait plus que ta propre personne. heureusement pour toi, il s'approcha de toi. matteus déposa sa tête sur tes cuisses. tu lui passas une main sur la joue, esquissant un sourire satisfait. — j'suis pas le pro de la caresse, ça tu as dû le remarquer, mais j'vais essayer, soufflas-tu en passant une main dans sa tignasse. — te prendre sur le canap, intéressant. et qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour avoir ce privilège ? roucoulas-tu avec malice, relevant tes yeux vers l'écran. t'étais pas du tout dedans. t'étais bien trop absorbé par ton camarade. — tu m'as parlé du fait que j'allais peut-être te prendre sur le canapé, déso mais t'as éveillé la bête, plaisantas-tu. et c'était le cas. tu acquiesças ses propos. — ouais t'as raison. mais c'est sûrement parce qu'ils sont enfermés dans une hétérosexualité fragile qui les empêche de tester quoi que ce soit d'autre, dis-tu. — un peu comme moi avant que tu m'dragues, souris-tu, continuant de caresser ses cheveux.

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@Drake Copperfield

confortablement installé et prenant ses aises, matteus pouvait pleinement profiter de sa séance. petit sourire de maître, comme s'il décidait de la situation, il était sur son parfait trone mental avec sa couronne, à décider ou non de ce qu'il se passerait. — je t'ai dit : si t'es sage. mais compliqué avec ça. dit-il en donnant un léger coup de tête à la bosse qui s'était formée dans le pantalon du jeune homme. le triangle amoureux sempiternels des séries et films américains à moyen budget - une fille déchirée entre deux garçons, parfois, c'était l'inverse, un garçon déchiré entre deux filles. toujours un choix, évident, et un autre, laissé pour compte. de quoi faire hausser les yeux mais ce trope finirait peut-être un jour par disparaître, non ? — qu'ils mettent des gays partout pour faire flancher les pauvres hétéros. dt-il en se marrant. — j'suis sûr que tu serais parfait pour jouer un rôle dans ce genre de trucs. drake, le bad boy mystérieux dont cindy tombe follement amoureuse. elle est vierge et pure mais lui va lui faire goûter aux plaisirs de la vie. dit-il tout en se moquant. — et moi, tu m'vois dans quel rôle ?

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@Matteus Bardsley soir du dimanche quinze août ;; los angeles, california

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