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Insane - (Charlize)

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Insane

Get along with the voices inside of my head. You're tryin' to save me, stop holdin' your breath. And you think I'm crazy, yeah, you think I'm crazy. Well, that's nothin'.


Les lueurs de l’aurore nimbent The Hub. Réduisant en lambeaux les tièdes velours d’une nuit d’août, aux accents estivaux. Une nuit au cours de laquelle Hypnos lui a catégoriquement refusé l’accès à son léthargique royaume. Lui, le galérien harassé à l’échine courbée par le poids des basses œuvres. Et qui n’aurait pourtant pas boudé son bon plaisir, devant la perspective de se délasser et se prélasser entre les plumes du sommeil. La myriade de démons et de hantises se sont affranchis de leurs fers, pour libérer l’inopportune insomnie d’une geôle des plus friables. Liguant leurs pernicieuses forces, ces antagonistes se sont ingéniés à persécuter le manant d’orient. Avec autant d’acharnement que les Erinyes assommant Oreste de tourments. Un combat vain et joué d’avance, au terme duquel le yougoslave désarmé n’a pu que sortir défait.

Les prémices d’une déroute annoncée, s’étant esquissées quelques heures avant que la marionnette harnachée au fils du destin, ne regagne précocement l’intimité de sa couche sur les coups de dix heures. Sitôt ses pénates regagnées des suites d’une âpre journée de bachotage à la bibliothèque, le forçât a immédiatement su que ses peines n’allaient pas consentir à lui offrir le luxe d’une trêve. Tel un perfide serpent lovant son longiligne corps glacé autour de son épine dorsale, l’appréhension et la tension étreignirent le dernier bourgeon de la lignée Behrami à la vue de son rayonnant colocataire, lestant la table basse du salon de canettes de bières, pizzas et autre profusion de junk food. Assailli par un frisson d’horreur, l’ami des corps célestes s’éclipsa discrètement en mettant le cap en direction de la cuisine.

Désireux de partir en quête de denrées davantage saines et diététiques. L’éventualité de passer aux yeux de son compagnon de logement pour un rabat-joie - doublé d’un pisse-froid faisant bande à part – devenant dès lors le cadet de ses soucis. Malheureusement, face à la vacuité des placards et du frigo, l’éphèbe aux fragrances balkaniques dut se résoudre la mort dans l’âme à rejoindre l'athlète affalé sur le sofa, pour prendre part à la soirée Netflix & Chill et chipoter du bout des lèvres d’infimes rognures de la pitance au menu. Incapable de se concentrer sur l’intrigue du film égayant l’écran plat ; l’esprit de la boule nerfs turbina inlassablement à vive allure, dans le but de satisfaire une idée fixe. Calculer et recalculer le nombre pharaonique de calories ingurgitées, et qu’il lui faudra au plus vite brûler. Les dents rongeant jusqu’au sang les cuticules et le genou remuant frénétiquement. Afin de lutter contre les pulsions boulimiques hurlant à ses oreilles, et avivées par l’étalage de malbouffe le narguant.

Le tout sous l’œil suspicieux d’un Thiago, se rapprochant chaque jour un peu plus du diagnostic de la pathologie accablant son camarade de chambrée. En sa qualité d'étoile filante du tennis, le titulaire du bail connaît mieux que quiconque les composantes d’une alimentation exempte d’excès. Nonobstant, et ayant été depuis un long moment le témoin privilégié de la nutrition plus que frugale à laquelle s’astreint le gaillard ; l’émule de Nadal doit bien avoir conscience que quelque chose cloche. Incapable d’endurer plus longtemps ce supplice fouaillant ses chairs – et soucieux de ne point aiguiser davantage les doutes du tennisman assis à sa droite – Darko prit congé de son aîné, en prétextant une fallacieuse migraine fulgurante, résultat d’une surdose de fatigue. Allongé, les draps rabattus sur son bassin, le réceptionniste du D-Light en nage tourna tel une toupie psychédélique sur le matelas d’un lit démesurément grand et désespérément vide. L’obsession de la graisse plantant ses banderilles dans sa masse musculaire, réduisit à néant toute velléité d’assoupissement.

Le regard fixe et hagard échoué sur la fenêtre. Scrutant les jeux de lumière des lampadaires éclairant la rue. Quand il ne s’accrocha pas au plafond, pour admirer le ballet des ombres chinoises. Les mélopées des volatiles et des entités de la faune urbaine nocturne, inaptes à le guider vers le pays des songes. Le tintinnabulement des cloches de l’église accompagnant le lent effeuillage des heures. Et sonnant la réalisation de compulsives salves de pompes et d’abdominaux, à même la moquette jonchant le sol. Ayant fait le deuil d'un sommeil un tant soit peu paisible, et las de tourner tel un fauve en cage, le golgoth se posta devant l’armoire made in Sweden. Portes ouvertes d’un geste sec traduisant un énervement certain, le vizir de la basse extraction revêtit sans tergiverser un tank top en coton blanc et un short anthracite. Chaussettes enfilées et pieds incarcérés dans une paire de baskets grises. Un bandana rubis, réquisitionné en bandeau éponge de fortune, vint parachever et accessoiriser la mise, annonciatrice d’un imminent effort physique.

Petit crochet par la salle de bain réalisé, histoire de se vivifier à grands coups d’eau fraîche aspergée sur la frimousse. Illusion d’ordre remis dans sa tignasse d’ébène, l’insomniaque gagna alors les contrées de la cuisine, en tâchant de ne pas réveiller le beau lusitanien dormant à poings fermés. Mug rempli d’un fond de café de la veille réchauffé au micro-ondes et promptement lampé d’une traite, le kosovar quitta dans un silence de cathédrale son humble demeure. Escaliers de l’immeuble dévalés quatre à quatre. Cueilli par la douceur de l’aube, il fit alors battre les semelles de ses chaussures sur le bitume. Amorçant ainsi le prélude d’un footing en petites foulées allongées, aux allures de purge calorique. Hélios, posant les fondements de son règne dans le baldaquin céleste, pour seule compagnie. Ou presque … .


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Jules Weaver

Âge : 31
Lieu de naissance : Détroit (Michigan).
Quartier d'habitation / Colocation : en colocation avec Giulia, Kara et de nouveau Poppy.
Situation sentimentale : célibataire endurci, attend la bonne.
Études / Métier : chirurgien esthétique, plastique et reconstructive.
Date d'inscription : 16/04/2021
Pseudo & Pronom(s) IRL : cosmic light (charline)
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Faceclaim : Tobias Sorensen.
Crédits : moi pour l'avatar. pour le profil, tout est de moi.
Multicomptes : Magdalena (DP), Andréa (MB), Livia (SC), Elias (DI).
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toute reproduction totale ou partielle de ce profil est interdite. merci de respecter mon travail et mes idées.

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Jules Weaver
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Et c’est à pas vifs qu’elle quittera l’appartement vide de sens, d’esprit et de toute nourriture susceptible de lui faire plaisir. L’estomac réduit à néant, la tête trop occupée à imaginer la soirée à venir. En cette période de vacances, en tête à tête avec ses propres pensées, elle pourrait pourtant s’accorder un écart, la gamine. Satisfaire au moins une fois ses papilles et goûter à la vie épicurienne en guise de consolation. Mourir sans saveurs, à quoi bon ! Des vacances passées à la trappe, quelques jours qu’on lui accordera sans qu’elle n’en ait plus besoin. Qu’est-ce qu’elle aurait aimé, elle aussi, s’enticher du soleil bahaméen. Une vie vécue par procuration au travers les maigres clichés distribués par son frère. Elle se délecte néanmoins de son bonheur, baume au cœur quand il pense enfin à elle. Le palpitant en action, condamnée à se faire de soucis pour le petit. Des sacrifices qui n’en sont pas tellement selon ses propos et pourtant, elle rêve constamment de plus, en secret, une fois la nuit tombée, lorsque Thanatos ne lui fait la peau.

Mais ce soir encore, elle ne sera que Aphrodite pour ces gens. Le désir incarné, la douceur sortie de l’écume de la mer, elle accueillera la clientèle avec un fin sourire. Tout droit venu des quatre coins de la ville, chacun ne manquera de faire traîner ses iris sur sa silhouette. Détaillant chacun de ses traits, imaginant ce qui peut bien se cacher derrière cet uniforme. Une enveloppe à laquelle on inventera sûrement une belle existence. Pendus à ses lèvres, souvent ces messieurs traînent, autant dans leurs paroles que derrière le bar. Et les verres s’enchaînent jusqu’à la fermeture, au plus grand bonheur d’un patron absent en cette soirée d’été. L’accablement camouflé par des sourires, elle finit par s’abandonner.  

Et la chute fut fatale, une fois de plus. Quinte de toux qui n’en finit plus. Preuve une fois de plus que la gosse n’en fait qu’à sa tête. En effet, le diagnostic ne serait pas de refus. Mais parfois, la peur est plus grande encore que les attentes des médecins. Pas envie de finir comme maman. Jamais elle ne pourra l’abandonner, elle aussi. Elle est sa seule famille à présent. Alors, elle se voilera la face, cette fois-ci encore. La liste s’agrandit à mesure que le temps défile. Mais rien ni personne ne semble capable de lui faire changer d’avis. Faudrait-il encore qu’elle pense à en parler. Qu’elle ait l’audace de communiquer ses craintes. Mais comme ses rêves et ses attentes, elle décide de les enfouir pour ne garder que les belles choses. En réserve, penchée par dessus le lavabo, elle assure que tout va bien. Un insecte ayant croisé son chemin que l’on dira, pour faire bien et rassurer les âmes sensibles. La collègue finit par lui offrir quelques minutes de grâce. Liquide bourgogne à la commissure des lippes, elle efface les symptômes d’un revers de la main. Soupir ardent pour marquer une fin de service pathétique. Un filet d’eau pour dissimuler les preuves qu’elle regarde longuement disparaître dans le siphon et voilà qui annonce un départ forcé. Elle rend le tablier, déclare forfait pour cette nuit. Première fois qu'elle quitte le Drink avant la fin de son poste. Dernière, elle n'en doute pas car même avec une jambe en moins, quarante de fièvre ou prisonnière d'un virus mortel, elle répondra à l'appel.

Retarder inévitable. Se voiler la face. Préférer arpenter les rues de sa ville, les écouteurs dans les oreilles. Se concentrer sur la douceur du violon pour oublier à quel point tout pourrait être meilleur. Mais surtout garder le sourire, car il y a toujours pire ailleurs. Charlize resserre un peu plus sa poigne autour de son sac. Murmurant un refrain qu’elle connaît à peine, elle admire les étoiles en essayant de garder un semblant d’équilibre. Un pied devant l’autre, toujours avec une lenteur extrême. La nuit est belle, ce soir encore. Jamais elle ne se lassera des étoiles. A la recherche de constellations, elle en oublie que la rue ne lui appartient guère. Elle en oublie les passants perdus dans la nuit, tout comme elle. Et elle heurte un corps en action, tandis qu’elle s’apprête à tournoyer en signe de liberté. Le choc lui coupe la respiration. La musique s’arrête pour laisser place aux bruits sourds des lointains klaxons et des voix inconnues qui s'élèvent dans les cieux. Elle revient à la réalité, s’assurant que le jeune homme n’ait rien avant de ramasser ses écouteurs endommagés. Je suis vraiment désolée… Excusez-moi, je suis super maladroite… Qu'est-ce que ça va ? Petit gabarit, il est tort probable qu'elle se soit davantage blessée que le jeune homme à la carrure d'athlète. Malgré tout, elle se confond en excuses, tandis que ses joues rougissent secrètement dans l’obscurité. Elle remercie intérieurement le soupçon de lumière présent dans Charles River sans quoi, elle aurait été rangée dans la case des folles furieuses. Pourvu qu'il n'ait rien vu.  


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@Darko Behrami je me suis permise. t'écris trop bien, ça fait peur Insane - (Charlize) 1365124802 Insane - (Charlize) 1881463262
(Jules Weaver)


some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air  for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.
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Courir, courir et encore courir. Qu’importe où ses enjambées le portent. Ecouteurs Bluetooth nichés au seuil des conduits auditifs. Portable arrimé à un brassard ceignant son biceps râblé. Les heures s’égrènent. Sans que l’enfant du Caucase daigne mettre un frein à sa folle cavalcade. Les sourcils froncés et la mâchoire serrée, afin de faire fi des montées d’acide lactique étrillant les membres inférieurs, vastement sollicités et mis à contribution. Le débardeur, transformé en serpillière gorgée de transpiration, épouse et met en exergue les timides reliefs d’un buste qu’il aimerait en acier trempé, mais qui relève – selon lui et à son grand désarroi – davantage du carton pâte. L’épiderme doré ruisselant, brunissant, et même rougeoyant, à mesure que l’astre solaire approche de son zénith. Ne pas faillir. Ni défaillir. Et plus que tout : poursuivre. Afin de ne pas donner raison à celles et ceux prétendant, pétris de certitudes, qu’il est en dessous de la suffisance.

Ces âmes renchéries, qui se targuent de savoir bien mieux que lui ce qu’il vaut. Ce qu’il est. Et ce qu’il représente. Une procession d’engeances qui l’invitent instamment à faire ce qu’elles lui intiment. Implicitement, tacitement, et parfois même en usant de manœuvres aussi fourbes que fallacieuses. "Obéi, fais et tais-toi.". Sans broncher, ni rechigner. Et surtout sans réfléchir, se forger une opinion et la partager. Papa s’élevant en tête de gondole et figure de proue, de cette poignée de quidams le toisant et s’escrimant à le modeler selon leur fantaisie, tel une statuette en glaise. D’effrontés marionnettistes qui ne puisent satisfaction, qu’en voyant "le petit d’homme à sa maman" s’agiter à la manière d’un fantoche désarticulé, sous leur commandement. Eux, qui se gardent bien d’ensevelir la chrysalide, goûtant le sel de l’amertume, sous un torrent de blâmes ; mais dont les regards réprobateurs et lourds de sens, valent bien mille sermons pontifiants.

Alors, Darko continue. Passant outre les térébrants heurts de ses pieds, martelant l’asphalte délabré ici et là. Clouant la fourchue au pilori de ses canines, pour endurer sans ciller les brûlures immolant ses mollets modestement galbés. Ainsi que les morsures ravageant les ischios, en proie à la tétanie. Le souffle lourd, bruyant, appuyé. Et la paume compressant le flanc, dans l’espoir de dissiper les points de côté épars bourgeonnant épisodiquement. Guère enclines à l’honorer de leurs exquises vertus, les endorphines – censées irriguer son cerveau encore passablement embrumé – se font désirer et prennent un malin plaisir à faire mariner l’orthorexique emmuré dans sa citadelle de déni. Nul autre choix donc, que de tenir en haleine l’esprit soucieux, afin de détourer son attention focalisé et cristallisé sur les peines d’une carcasse tournant en sur-régime au plus fort de l’effort. L’enfant de la guerre ayant embrasé cette poudrière répondant au nom de Balkans, offre à ses pensées erratiques le loisir et le luxe de naviguer à leur guise, sur les eaux troubles de son subconscient.

Retorses, elles se démènent pour exhumer et ramener à la surface, tout ce qu’il s’emploie à refouler sans relâche depuis maintenant trois longues années. Tout ce qu’il est trop effrayé pour admettre. Tout ce qu’il ne saurait dire, sans cuire sous les feux de la honte. Tout ce qu’il est fatigué de taire et enfouir. Tout ce qu’il envoie rageusement au loin. Mais qui finit inéluctablement par revenir à lui, tel un boomerang des antipodes. Ils dansent devant ses opales boueuses. Ces corps virils et vaillants entremêlés, et reluqués en loucedé sur des sites qu’il est incontestablement trop vieux pour consulter de la sorte. Ou au détour des pages de magazines ne se lisant que d’une seule main, et que l’on planque sous le matelas de son lit. Comme un adolescent aux hormones en furie, et hésitant quant au bord vers lequel il devrait pencher. D’impures – et pourtant si délicieuses – rêveries éveillées, qui attisent tel un soufflet les braises d’un désir défendu.

Un désir en passe de s’embraser. Tanguant sur le filin du point de rupture, le mécréant ressent soudain l’urgente nécessité d’endiguer des fureurs, s’apparentant à ce que ses aïeux lui ont de tout temps présenté comme étant l’un des pêchés les plus inexpiables qui soit. L’éventail des possibilités s’avère en l’espèce relativement restreint. Serrer les poings à s’en écorcher les lignes de la main. Hocher négativement du bonnet. Se répéter comme un mantra les préceptes coraniques inculqués par "Maman", ainsi que les prêches – un rien hostiles et va-t-en-guerre – de l’Imam, pour revenir dans le droit chemin. Et se convaincre d’être "normal". Atteindre les abords de Charles River. Longer la baie et la marina bercées par les flots scintillants. Presser les boutons sur la tranche du téléphone pour accroître le volume. Disséminer les idées égrillardes à l’aide de la voix de Kim Petras vrillant ses tympans. Courir, courir, courir. Toujours plus vite. Toujours plus loin. A l’instar d’un dératé souhaitant échapper au danger, et se ruant vers un précipice les yeux bandés.

Se calfeutrer dans une bulle, qu’une inopinée collision ne tarde pas à faire voler en éclats. Abrupt retour à la réalité. A la faveur d’un corps frêle venu se fracasser contre le buste – aux reliefs somme toute modiques – de l’aficionado des diamants stellaires. Quelque peu déboussolé, Darko dodeline du chef pour se reconnecter à l’instant présent et ôte les écouteurs de ses ouïes. Ces derniers renvoyés dans la poche de son short, l’ouvreur du D-Light frictionne promptement son muscle pectoral, pour anesthésier l’infime élancement résultant du choc. Grognement atrabilaire ravalé, le joggeur porte alors son attention sur la fille de Vénus se confondant penaude en excuses. Une sylphide à l’angélique frimousse. Avoisinant son âge. Des traits poupins, tout en rondeurs, réguliers et très harmonieux. Un brin tirés et creusés par la fatigue, ainsi qu’un certain déficit de sommeil. Le teint subtilement halé. Rendu blême et cireux par l’harassement. Tirant ainsi légèrement sur l’olivâtre. Des lippes glossées, charnues et gourmandes, aux airs de bonbon en guimauve. Un petit nez frippon et effronté. Des pommettes saillantes, rehaussées de quelques notes de blush – à moins qu’il ne s’agisse d’un rougissement d’embarras. Un portrait sublimé et magnifié, par deux oblongues noisettes. Cernés noir et empreints d’une indicible tristesse.

"Non t’excuse pas, c’est aussi en partie d’ma faute. J’aurais dû faire plus attention ou j’allais. Ouais, t’en fais pas : tout va bien.", rétorque-t-il posément, d’une voix onctueuse et à la prononciation des "r" bien singulière. La dextre s’emparant de l’ourlet du tank top, pour éponger à la hussarde la pellicule de sueur tapissant sa trogne et faisant luire la pilosité de sa barbe de sept jours – à la taille laissant quelque peu à désirer. Octroyant par la même occasion une brève respiration d’air frais à sa ceinture abdominale fluette. Le formel vouvoiement renvoyé sur le banc de touche et délaissé au profit du convivial tutoiement, du fait de l’apparente proximité générationnelle les unissant.

Faute avouée est à moitié pardonnée, dit-on. Et compte tenu qu’il faut nécessairement être deux dans ce genre d’aléa ; autant partager la responsabilité des torts. Tandis que le digne représentant de la plèbe s’affaire à éradiquer les plis gondolant l’étoffe humide de son débardeur, l’infortunée s’empresse de récupérer ses écouteurs, échoués sur le bitume accablé par le soleil. L’inavoué inverti accuse une sommaire reculade pour permettre à la malheureuse accidentée, de ramasser une moitié de l’accessoire audio taquinant la pointe de sa basket. Buste redressé et verticalité recouvrée, l’hoir d’Eve cale prestement les petits condensés de technologie dans ses oreilles, pour s’assurer de leur bonne fonctionnement.

"Ca va, y a pas de casse ?", s’enquit-il confus et le verbe mal-assuré. Le bandana noué autour du front hâtivement retiré, pour mieux laisser aux phalanges la possibilité de gambader dans l’opaque tignasse trempée, et y remettre une illusion d’ordre. Gênée, la paume glisse jusqu’aux alentours de sa nuque calcinée par l’astre du jour, et y applique de petites frictions circulaires empruntées. Les pulpeuses pincées et se résumant en un fin filet, sous le poids du tracas.

Alors que le soleil à son apogée vient trôner tel une auréole derrière sa tête. Faisant ainsi briller les boucles brunes de sa longue et soyeuse chevelure. En plus de lui accorder des airs de madone descendue des cieux. Un charme qui désarme et coûte des larmes. Mais face auquel le rejeton d’immigrés demeure, à son grand dam, de marbre.

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@Charlize Seaton : Haaaan, chaton mais tu as très bien fait. Insane - (Charlize) 2096834786 Mooh, merci t'es un amour.  Ohlalalala, mais il ne faut surtout pas voyons. D'autant plus qu'avec ce que j'ai lu ; tu n'as absolument pas lieu de rougir, crois-moi. Insane - (Charlize) 699381251 Insane - (Charlize) 208576344 Insane - (Charlize) 2659158125
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Certains soirs, une fois le soleil endormi, la lune prend une place majeure dans la vie des passants encore éveillés et, assise sur le rebord de la fenêtre, elle réfléchit à une autre histoire. Le déroulement est beaucoup plus enthousiaste que le passé irremplaçable. Le chef de famille encore présent pour soulager les maigres épaules de sa vie. Elle n’a alors plus besoin de porter le poids du monde sur son dos. Tout à coup, le karma tourne et Charlize n’a plus l’impression de faire souffrir involontairement son entourage. Elle devient la jeune femme qu’elle n’a jamais pu être, bien trop tôt prisonnière des responsabilités laissées par maman. Dans ses souhaits, la madré est elle aussi sur les lieux. Un tablier noué autour de sa taille de guêpe, elle s’affaire en cuisine et une douce odeur de cannelle s’échappe jusque dans la rue. Constamment dans ses pensées, Isaiah est encore un enfant. Il rit aux éclairs et court dans chaque pièce en faisant voler sa petite voiture rouge vif. Parfois, en tant que grande sœur protectrice, la belle lève les yeux de son bouquin pour s’assurer qu’un orteil n’entre en collusion avec l’imposante table qui harmonise le salon en dégageant de la chaleur et une convivialité inconnue dans son cocon actuel.

L’appartement délabré, elle n’a pas envie de le retrouver. Ni pour la nuit, ni jamais jusqu’au retour du cadet. D’ailleurs, si elle pouvait tirer définitivement un trait sur celui-ci, elle ne s’en priverait guère. Que ce soit le quartier trop animé, les disputes de ses voisins prêts à casser de la vaisselle au beau milieu de la nuit ou les kilomètres à parcourir pour se rendre à l’hôpital comme au Drink.. On ne peut pas dire que ce soit non plus le lieu idéal pour inviter du beau monde. Mais, elle s’en contente depuis son arrivée sur Boston et quand même bien, elle n’a pas franchement les moyens de déménager. Le luxe serait de refaire quelques travaux au minimum. Il faut dire que l’espacé paraît encore plus terne qu’à son habitude en cette période de l’année. L’évier a décidé de n’en faire qu’à sa tête, une fois de plus. La gosse n’a pas envie d’ennuyer Isaiah pour si peu or, malgré ses nombreuses tentatives pour résoudre le problème, il semblerait qu’elle ne soit destinée à devenir pompier la douce. Alors, elle laisse couler, et c’est le cas de le dire, jusqu’à recevoir la facture salée. Sans doute qu’elle serrera les dents. Peut-être qu’elle suppliera Liam de lui accorder de nouvelles heures supplémentaires. Mais pour le moment, elle préfère ne pas y penser.

Dans le plus grand des dénis, elle choisit avec beaucoup de minutie, de gambader dans la ville jusqu’à ce que le soleil pointe le bout de son nez. Sans but précis ni point d’ancrage, loin de ses tracas quotidiens, elle se contente de flâner au gré du vent. Il est bien connu qu’il n’est sain de se voiler la face de cette manière. Cela reste malgré tout sa spécialité du moment à Charlize ! Les yeux tournés vers le ciel, elle rêve éveillée comme elle le faisait régulièrement lorsqu’elle était petite. Les écouteurs dans les oreilles, elle tente de faire bouger les astres au son du piano et fredonne un air de violon sur lequel maman posait ses paroles à l’époque. Quand ce ne sont pas les livres qui l’emmènent au pays des merveilles, les douces mélodies s’en chargent et toute noirceur connue ou susceptible de l’attendre disparaît. Dans son monde, la solitude règne en maître. Mais elle n’est pas aussi pédante qu’à Boston. Au contraire, elle est réconfortante et apaisante. A l’image d’un doux nuage moelleux dans lequel on viendrait se blottir et…

Error. Faille dans le système. Mayday, mayday. Écran noir, on baisse le rideau. Klaxons en guide de clap de fin. Bourdonnements d’oreilles pour couronner le tout. Ce genre de sifflements indescriptibles qui vous arrachent les tympans et vous donne envie de vous arracher la tête. Le violon a des années lumières. Ça y est, c’est la fin. Scène à observer au ralentie pour plus de feels, comme dans les vieux télé crochets des années 80-90. Un quart de tour à peine avant la collision. Une épaule projetée à quarante cinq degrés. Des sourcils qui se froncent et une mâchoire qui se crispe. Pause avant la tachycardie. Fibrillation atriale, qu’on amène un défibrillateur au plus vite. Choc émotionnel qui redescend finalement en flèche. Toujours dans le dramatique. Si elle n’avait pas choisi la médecine, sans doute se serait-elle diriger vers un avenir incertain en optant pour la réalisation voire le jeu d’acteur.

Pauvre victime percutée car elle a tendance à s’imaginer seule la majeure partie du temps. Voilà qu’elle bafouille des excuses à n’en plus finir avant de détailler ses traits. L’espace d’une minute, elle se retrouve à la place des clients pervers, accoudés au bar. Des mollets bien dessinés. Des jambes sous tension. Des abdos en béton cachés derrière un t-shirt qu’elle aurait préféré qu’il porte à la taille. Des veines apparentes qui raviraient tes collègues infirmières. Une mâchoire marquée sur laquelle a été implantée une barbe maltraitée par la course. Des lèvres charnues que tu devines salées. Un regard de braise. Des yeux sombres mais sûrement un grand cœur. Parce que tout le monde est bon sur cette terre Cha, pas vrai ?! Et un teint hâlé qui prédit une histoire d’ailleurs voire des vacances récentes. Mais son accent prouve bel et bien qu’il n’est pas du coin. Alors, elle se surprend à l’imaginer une vie et des origines.

Quoique en soit, si cette scène paraît interminable dans la tête de miss Seaton, seulement quelques secondes se sont écoulées avant qu’elle ne s’inquiète de son état. Rien de cassé, plus de peur que de mal. Enfin, c’est un diagnostic qui s’accorde pour vous mais, c’est une autre fin beaucoup plus tragique qui attend l’objet connecté, tout juste repêché sur le bitume. Elle pince sa lèvre inférieure en positionnant l’oreillette derrière le tragus. Machinalement, ses doigts actionnent le volume avec lequel elle joue. Inutile d’insister, le fil quitte de conduit auditif pour rejoindre directement son sac à main et bientôt, le cimetière des catastrophes de Charlize. Ils étaient déjà en piteux état. Tente-t-elle de rassurer le jeune homme a mi-mots.

Or, s’il parlait de sa carcasse, elle peut paraître petite et fragile mais, elle est beaucoup plus costaud qu’elle n’y parait. Résultat de plusieurs heures passer à frapper des sacs, éviter des ballons ou courir pour se vider l’esprit. D’ailleurs, c’est sûrement ce qu’il était en train de faire avant qu’elle ne l’interrompt.  

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@Darko Behrami en tout cas, j’écris sur le portable donc j’espère que ce n’est pas trop pourri et qu’il n’y a pas plein de fautes Insane - (Charlize) 1881463262
(Jules Weaver)


some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air  for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.
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Les autres. Ces semblables qui parfois n’en ont que le nom, tant le sentiment de leur être étranger et en total inadéquation brûle plus fort. Une somme d’individualités, massées en une horde à laquelle on ne peut échapper, ni se soustraire. Comme une meute de hyènes cernant et privant un gnou esseulé de toute échappatoire. Des congénères dont il est impossible d’éluder le regard. Pour peu que l’on ne se la joue pas façon Tom Hawks, dans un remake au rabais de "Seul au monde". Ce regard qui analyse, sonde, scanne – voire toise. D’une manière pouvant s’avérer incommodante, lorsque l’impression d’être brutalement mis à nu s’insinue sous la peau et serpente sur les os. Décortiquant, disséquant et passant au crible, jusqu’à la plus infinitésimale fraction d’une essence. Touchant du doigt la substantifique moelle de l’intimité. Une constellation de météores braqués et cristallisés sur un corps céleste, aspirant à ne plus être étiqueté objet volant non-identifié.

Les soit-disant fenêtres de l’âme. Au fond desquelles d’aucuns redoutent de voir crépiter les inquisitrices étincelles d’un jugement péjoratif, fielleux, acerbe et plus corrosif que du vitriol. Sentence mutique ou oralisée, synonyme d’arrêt de mort. Ou tout du moins, de mise au ban et d’exclusion. L’une des pires – si ce n’est la pire – infamie qui soit, dans une société qui se plaît à mesurer la valeur d’un quidam en fonction de sa popularité, son influence et autres followers gravitant autour de lui. D’où le besoin – presque viscérale – pour tout un chacun de quérir l’acceptation, l’adoubement et l’assentiment d’autrui à son encontre. Intuition on ne peut plus compréhensible et légitime, pour ce bipède vertébré portant le nom d’Homme. Lui qui ne saurait désormais vivre privé de sociabilisation et d’interactions. Et qu’un trop-plein de solitude, finit à terme par fatalement affliger. Etioler. Occire. Faire chorus auprès de ses pairs. Comme la condition sine qua non, pour pouvoir se sentir pleinement exister. Pour enfin s’autoriser à déguster les juteux fruits doucereux et gorgés de soleil, que ce capricieux mystère nommé la vie daigne épisodiquement offrir aux bienheureux sachant les cueillir.

Appartenir et être reconnu. Deux désirs ardemment prisés, convoités et recherchés par le commun des mortels. Et qui pour certains font l’objet d’une inexorable quête, vouée à être poursuivie ad vitam æternam. Des préoccupations qui ont été pendant longtemps le cadet des soucis de l’indigent, et qui n’ont fait qu’accentuer la sensation de s’inventer à contre-courant. Jusqu’à ce que les hormones s’éveillent et que les premiers émois mitigés, l’amènent à timidement reconsidérer l’image que ses homologues peuvent avoir de lui. Bien que cela soit imperceptiblement moins le cas aujourd’hui, être dans les petits papiers et en odeur de sainteté auprès de son prochain, sont autant de choses qui l’ont toujours indifférées. L’amoureux des astres n’a en effet jamais attendu de glaner l’estime des autres, pour être au fait de sa valeur, ses qualités, ses défauts et ses aptitudes. Non … il ne les a pas attendu pour vivre – et des fois même survivre. Se contentant de récolter les nèfles blettes mollement accrochées aux branches de l’arbre de la vie, pour se repaître sans broncher de leurs saveurs vineuses et sures.

Sans aller jusqu’à dire que "le petit d’homme" se suffisait à lui-même, le fait est qu’il n’a toujours eu cure d’être bien vu de ces impitoyables autres. Et pourtant … . Il suffit d’une épaule osseuse venue se fracasser sur sa clavicule humectée. Du furtif et soyeux contact d’une peau flambante, truffée de soleil et supplantant la suavité de la soie de Médine. Juste là. Tout contre sa carne bistrée. De la symbiose d’effluves musquées enlacées à de subtiles notes de patchouli, qui ravissent le sens olfactif en sommeil. D’un rien. D’une autre. Qui souffle au loin la méfiance et la défiance que lui inspire le monde autour. Armée d’une simplicité, d’un naturel et d’une fragilité à fendre les myocardes de silex ; la rose errante parvient à mater et dompter l’irascible chiendent. Quelques excuses ânonnées, qui en un tourne-main amènent le fauve farouche à ranger les crocs et rétracter les griffes. Une fraîcheur teintée de candeur, qui réussit, dans une facilité insolente, à asphyxier les protestes. Comme une melliflue ondée, qui éteindrait toute velléité qu’aurait le Adam Rippon kosovar, à se fendre d’un accès de colère, d’humeur ou d’emportement.

Touché. Bien qu’il en faudra plus pour couler et sombrer. Tel le roseau qui ploie mais jamais ne rompt. Oui … il aura suffit d’une malencontreuse collision, pour que l’attitude je-m’en-foutiste et tutoyant la morgue de l’enfant de la tourbe, cède la place au souci d’apparaître sous son meilleur jour. De montrer son plus beau visage. Au point de le pousser à se fustiger et s’imputer la responsabilité totale – ou presque – de l’avarie survenue. Les esprits tourneboulés reconquièrent leur nord temporairement perdu. Ses effets personnels recueillis, la marcheuse escagassée appose les écouteurs au creux de ses oreilles, pour en prendre le pouls et la tension. Et ainsi donner au malandrin s’enquérant de l’état du patient, des nouvelles quant au cours de ses signes vitaux. Quelques touchs sur les boutons du volume plus tard, le diagnostic supposé réservé bascule finalement du côté négatif, sitôt qu’elle offre à l’accessoire auditif le confort de son sac à main en guise de pénultième demeure.

"Merde, je … j’suis désolé.", déclare-t-il capot et d’un timbre de rogomme, partiellement étouffé par l’incessant trafic automobile. La mine déconfite et chichement enluminée par une moue contrite. Un index grattant le coin du sourcil d’un air navré. Tandis que la paume jusqu’alors inactive, vient frotter le tissu en polyester d’un short gris, afin de se débarrasser des derniers et tenaces résidus de sueur incrustés dans les lignes y serpentant.

Le pardon a migré et changé de camp. Des excuses. Voilà bien tout ce que l’étudient en fin de cycle a à offrir en l’espèce, à la damoiselle ayant fait les frais de son imprudence. Même si c’est facile. Même c’est galvaudé. Même si les mots lui paressent vides de sens. Même s’ils sonnent faux. Comme les discordants larsens décochés par un violon mal accordé. Pour lui qui ne les connaît pas. Ces mots qui ravissent les tympans et descendent tout au fond du cœur pour le réchauffer durablement. Lui pour qui les mots ne sont teintés que de grossièreté, de vulgarité et de prosaïsme. Des mots qui s’amoncellent, s’embouteillent et s’enlisent dans cette boule croissant au fond de sa gorge. Tandis que ceux rabâchés par "Papa", depuis qu’il est en âge d’avoir recours à la bipédie, tournent en boucle dans sa tête, comme un quarante-cinq tours rayé qui grince. "Tu le pètes, tu le payes". Nonobstant, pas sûr que cette aphorisme soit le bienvenu et de très bon ton dans pareille situation. Parler argent après un premier contact quelque peu chaotique et houleux … il y a sans conteste mieux pour assainir la situation et briser la glace.

"Est-ce qu’un café … pourrait aider à réparer le préjudice ?", demande-t-il dans un phrasé incertain, et une intonation rehaussée d’un octave afin d’acquérir la certitude d’être audible et parfaitement compris de son interlocutrice, au milieu de la cacophonie urbaine battant son plein autour d’eux. Les iris fuligineuses qui roulent en direction d’un barista et de son stand itinérant, établis sur le trottoir d’en face. Invitation ponctuée par un succinct rictus pincée. Vaine tentative censée distiller un soupçon de sympathie et de chaleur. Bien que l’initiateur doute sévèrement de son efficience. Ainsi que de la bonne tenue de l’effet escompté.

Subterfuge et ersatz brinquebalant trouvé, pour honorer malgré tout la pécuniaire maxime patriarcale. Compensation que d’aucuns jugeront dérisoire, ridicule et grotesque, au regard de la perte matérielle fraîchement essuyée par la belle inconnue. Et ils auraient ô combien raison. Mais qu’aurait-il dû faire d’autre ? S’en tenir à ces excuses minimalistes et dépouillées, pour mieux poursuivre son footing comme si de rien n’était ? Non merci, pas pour lui. Comme quoi, les peignes-culs aussi peuvent faire preuve de manières et d’éducation … !

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Jules Weaver

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Warnings : on va parler de l'ADULTÈRE de ses parents. peut-être du DÉCÈS de son cousin également. on peut dire que Jules emploie parfois un vocabulaire plein de VULGARITÉ. et il vient d'une famille PAUVRE.

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Si la douceur devait être personnalisée, sans doute serait-elle représentée par la demoiselle. Une peau hâlée et des yeux noisettes. Un sourire a tout épreuve. Un corps à la fois frêle et prêt à surmonter toutes les épreuves que la vie impose. Aux premiers abords, on lui donne le bon dieu sans concessions. Elle a tout d’une sainte et lorsqu’on apprend à la connaître, on se rend compte que le destin ne l’a pas épargné. Elle en a vécu des traumatismes et des injustices. Souvent, on l’a imaginé tomber. Pauvre petit ange a qui on a coupé les ailes en plein essor. Bon nombre pensait qu’elle ne s’en relèverait pas. Elle a su faire de chaque épreuve une expérience. Elle a su garder les maigres bonheurs en souvenirs et balayer tous les déboires passés. Ceux qui, par malheur, reviennent au galop une fois la nuit tombée. Il fut un temps où elle-même a pu douter. A bout de force, elle a voulu abandonner. Se perdre dans les ténèbres au lieu de lutter. A quoi bon se battre lorsqu’on a l’impression que le futur a une dent contre vous ? Mais elle n’était pas seule dans cette folle course. Séparée une année de son plus grand amour, elle s’était pourtant promis de ne plus jamais perdre qui que ce soit. Sans épaule sur qui se reposer, sans bras pour l’encercler lorsque les perles salées décident d’harmoniser son doux visage, ni modèle à suivre les yeux fermés pour la guider vers un meilleur monde, elle s’est relevée. C’est avec force et dignité qu’elle s’est battue pour pouvoir à nouveau être à ses côtés. Rien n’est plus fort que les liens du sang et rien, ni personne, ne pourra jamais plus les séparer. Pas même la maladie.

Peut-être que ce n’est rien. Peut-être est-ce simplement un test. Test auquel elle échouera la gamine, à ne pas vouloir écouter la raison. Trop bornée pour suivre son instinct et faire parler sa profession. Ce qu’elle veut, Charlize, c’est oublier les soucis et danser les rues goudronnées de Boston jusqu’à perdre le fil du temps. Et elle le perd, le fil, bien trop rapidement. Des heures déjà qu’elle a quitté le Drink et au lieu de servir des verres d’alcool à des clients éméchés, elle offre des pas de danse improvisés à des spectateurs improvisés. Certains passants arrivent à la dévisager tandis que d’autres préfèrent ignorer. Sans doute la prennent-t-ils pour une folle échappée de je ne sais quel établissement médicalisé. Il est sûr d’une chose, jamais elle n’a éprouvé la moindre honte à être celle qu’elle est aujourd’hui. Elle a certes, parfois eu des regrets ou même des remords. Jamais elle ne s’est souciée du jugement qu’on pouvait porter sur elle pour autant. Gamine de la rue qui a l’habitude des yeux baladeurs, elle a appris, avec le temps, à faire abstraction à toutes ses pensées négatives qui pourraient traverser l’esprit des plus néfastes. Elle tournoie, libre de devenir qui elle souhaite. Le cœur léger et l’esprit ailleurs, elle s’envole pour des comtés plus merveilleux dans lesquels règnent la paix, l’égalité ou au pire, la tolérance.

Mais d’un coup, le vent souffle et balaye ses pensées. La ruse d’Hermes frappe et lui présente une clavicule. Choc à la fois doux et brutal. Le myocarde qui arrête de fonctionner pour battre de plus bel. Esprit étourdi avant que, sous ses yeux, se dessine une silhouette. Bel inconnu à la carrure d’Apollon qui lui fait gentiment perdre la raison. Elle rougit la gosse, navrée de cet échange inattendu et surtout inapproprié. Si elle avait su mettre un pied devant l’autre, ils n’en seraient pas là. Mais il faut toujours qu’elle se perde dans cet univers factice. Le jeune homme semble tout aussi désolé quand la petite brune lui fait part de sa perte. Des écouteurs qu’elle avait réussi à acheter d’occasion à un prix attractif mais qui, s’avéraient déjà bien usés par les décennies. Simple haussement d’épaules pour lui montrer que ce n’est rien. Elle esquive un petit sourire qui se veut timide alors que sa voix est à peine audible. Le courage d’avoir une véritable conversation se fait tout petit. La discrétion prend le dessus, comme la majeure partie du temps. Ils ne fonctionnaient déjà plus très bien, ce n’est rien. Elle devra dorénavant se contenter du chant des oiseaux pour accompagner ses allers. Écouter les monologues des plus ivres en rentrant tard le soir. Si elle arrive à avoir une petite prime avant la din de l’été, où faire des heures supplémentaires pour remplacer les collègues partie en vacances, peut-être arrivera-t-elle a se repayer un compagnon de trajet. Une technologie plus à la mode, de meilleure qualité. Pourquoi pas un casque. Ou même un bas prix, juste pour le chemin la conduisant sur son lieu de travail. De temps en temps, il lui arrive même de mettre ses écouteurs sans pour autant activer la musique. Avoir un fil au bout des doigts il permet d’éviter les conversations les plus embarrassantes ou des propositions loufoques.

En l’occurrence, le sportif propose un café. Une récompense pour l’avoir bousculé ? Elle l’interroge du regard. Sourcil légèrement redressé tandis que le second se fronce. Elle pince sa lèvre inférieure, hésitante. En réalité, elle pensait qu’il n’attendait qu’une chose, l’enfant d’ailleurs. Elle n’en espérait pas tant, c’est certain. Avait-il terminé sa course ? Souhaitait-il faire une pause pour mieux repartir par la suite ? Est-ce qu’il jouait cette carte par politesse ou avait-il réellement envie de partager un moment en sa compagnie ? La demoiselle entend une fois de plus la voix criarde de cette femme qui l’a accueilli pour la première fois Qui voudrait d’une enfant comme toi, hein ? Une bonne à rien ! Même ta mère a préféré quitter cette terre plutôt que d’avoir à t’élever. Elle secoue la tête. D’abord de gauche à droite pour faire taire ses sombres idées et reprendre possession de ses pensées. Puis, de haut en bas, avec un fin sourire sur les lippes. Elle replace à nouveau, cette même mèche de cheveux rebelle qui ne cesse de s’éclipser dès le moindre coup de vent. Volontiers.

En un battement de cils, elle tourne le regard vers la même roulotte. Petit stand improvisé dans lequel il semble vendre du café de toutes sortes. On ne peut pas dire qu’elle soit une experte dans le domaine. Jeune femme qui boit encore les fonds chocolatés de céréales ramollis bas gamme. Le bocal en verre contenant des grains de café, sans doute modifiés dans une région lambda, toujours presque intact sur l’étage du haut. Dur labeur de pauvres gamins qui ne pensent qu’à ramener de l’argent à la maison. Elle aimerait pouvoir payer mieux, plus écologique et respectable. Malheureusement, la monnaie lui manque ! Alors elle se contente de ce qu’elle peut s’offrir. Et ça pourrait être beaucoup plus terrible que cela ! Elle pointe alors l’autre côté du trottoir du doigt, comme pour confirmer ses intentions. Ça sera donc ici ? S’il ne change pas d’avis entre temps, bien évidemment. Doute-t-elle de ses capacités sociales ? C’est un fait !  
 
 

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@Darko Behrami bon bah tant pis, merci Insane - (Charlize) 3850463188
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Huit ans. Huit années passées à musarder, dans ce tortueux labyrinthe à ciel ouvert nommé la vie. Tel un rachitique Minotaure atrabilaire, claquemuré dans des abîmes oubliées par la lumière. Où le miroir se déforme. Et les rêves s’endorment. L’âme à l’envers, le cœur à l’étroit. Huit révolutions d’errance dans les méandres d’un dédale sinueux. A chercher le sens d’une existence devenue terne. Sinistre. Insipide. Sclérosée par une pléiade de "Pourquoi … ?" et d’"A quoi bon … ." résignés. Désillusionnés. Désenchantés. A quoi bon se lever ? Et pour qui le faudrait-il dorénavant ? Maintenant que la seule qui vaille s’en est allée. Que la raison d’être s’est envolée. Un Astérios devenu orphelin de sa boussole. Privé de son étoile du berger. Sans cap à suivre. Huit âcres vendanges d’un cépage aux tanins de vicissitudes et tribulations. Eclusés en grimaçant et serrant les dents. Pantin brinquebalé par les cruautés de la fatalité, et s’agitant selon son bon vouloir.

Colosse miniature au cuir d’airain et au pied d’argile, qui s’est un temps aventuré à refuser l’inévitabilité du destin. La révolte brièvement sonnée. A travers des coups de bélier assénés contre de volumineux murs inébranlables. Dans l’espoir de créer une percée, qui permettrait de recouvrer le sentier des songes. Des passions. Des engouements. En vain. Armes déposées, abdication proclamée, drapeau blanc érigé. L’abandon l’a emporté. Lui passant les fers d’une amère acceptation aux poignets et aux chevilles. Renoncement. Captif d’une vie étriquée et monochrome. Subie en simple spectateur. Passent les jours. Tournent les ans. Calciné par le soleil des étés caniculaires. Battu par les hallebardes pluvieuses des automnes larmoyants. Frigorifié par les morsures givrées des hivers rigoureux. Enlisé dans le marasme d’une routine uniforme.

Jusqu’à ce que jaillisse finalement l’étincelle, au plus fort de l’abattement. Comme une brèche anticyclonique dans l’azur d’un firmament criblé d’opaques nues. Permettant au thérianthrope du Caucase de retrouver l’extrémité d’un fil infrangible, soumis à la grève du rouet depuis presque une décennie. Un toron remonté hâtivement, et dont le rembobinage se solde par une grisante collision, avec une Ariane toute droit sortie d’élégies tamisées. Les secondes s’étirent et s’étendent. La radieuse brutalité de l’instant tend à gommer la frontière entre la réalité – hier encore blafarde – et l’imaginaire. A tel point que Darko ne sait plus si ce qui se joue sur la berge s’inscrit dans une exactitude irréfutable, ou s’il s’agit de fantasmagorie et d’onirisme barbouillés par une psyché surmenée. L’abrupte reconnexion au charivari urbain bostonien - au sortir d’une fâcheuse bousculade, dont le l’heurt lui fait l’effet d’un coup de sagaie éventrant le palpitant exsangue - ne tarde pas à lui donner réponse.

Gauche et emprunté, les dommages collatéraux métamorphosent le barbu à l’œil de crin, en cocker pataud marchant sur ses longues oreilles pendantes, et menaçant à tout moment de trébucher. En témoigne ses pitoyables et quasi incompréhensibles propos cafouillés, se passant de tout commentaire. Balourdise qui n’est cependant pas sans arracher à la future disciple d’Hippocrate une frêle esquisse, dont les commissures partent timidement à la coquette du lobe des oreilles. Un sourire, certes un tantinet timoré, mais dont il se dégage une infinie bienveillance. Tout en tendresse et en sincérité. Accentué par deux orbes cupriques luisant de langueur, et un regard aussi velouté que de la guipure de Venise. Une douce enfant qui doit sans nul doute faire tourner bon nombre de têtes, et chavirer bien des cœurs. Quel genre de monstre dénué de toute vague notion d’allocentrisme faut-il être, pour lui tenir rigueur ou lui garder rancune ?

Probablement les mêmes monolithes ambulants, qui restent de glace, face à la candeur et l’ingénuité, qui émanent de son écorce. Même si elle porte en elle la gravité propre aux individus, que les affres de la vie n’ont pas épargnés. Ces êtres qui ont vu plus d’horreur, ou essuyé plus de déboires, qu’on ne saurait le dire. Et pourtant, la jolie môme est bel et bien là. Debout et digne. La tête haute et droite. A l’image de son maintien. Peut-être un rien trop raide et rigide. Et en même temps si légère, éthérée et vaporeuse. Comme une gracieuse danseuse étoile, virevoltant sur les planches et portant à bout de bras un corps de ballet. Exquis chef-d’œuvre de complexité, de nuances et de contraires, qui se tient en cet instant devant le prolo aux parfums d’ailleurs. Insaisissable et insondable. Un chef-d’œuvre que le chantre du sarcasme a l’outrecuidance d’avilir et souiller, en formulant une honnête proposition partant néanmoins d’une bonne intention. Invitation, en tout bien toute honneur, qui ne manque pas de dérouter la bénéficiaire. En témoigne le cocktail de scepticisme, de stupeur et d’incrédulité, qui colore sa frimousse tannée. Trop direct ? Pas suffisamment subtil ? Suranné ? Galvaudé ? Aller savoir. Le fruit d’une secondipare n’a jamais été très dégourdi, lorsqu’il s’agit d’interactions avec ses semblables. Alors, autant dire que présentement … c’est voyage en terra incognita ! Ou presque. Quelques dodelinements latéraux de la tête. Ne laissant rien présager d’affirmatif. Nonobstant, et contre toute attente, l’angelot opine dans la foulée du chef, et daigne honorer le faire-part oral lui étant adressé.

"Cool ! Eh bien … après toi, alors.", rétorque-t-il d’un timbre plus assuré et confiant qu’il ne l’aurait imaginé. Quelque peu pris de court, et certain d’encaisser un aimable refus avec fin de non recevoir. Un pas en arrière accusé. L’asphalte striée de bandes blanches courtoisement présenté d’un geste – probablement un peu trop mécanique – de la main. Vaurien qui s’improvise galant homme et gentleman à la manque.

Quelques secondes d’expectative. Le feu tricolore qui consent à passer à l’émeraude. Signal visuel qui instigue la jouvencelle dotée d’une ténébreuse crinière, à procéder à la traversée du ruisseau goudronné, sans piper mot. Ni une, ni deux, le presque diplômé lui emboîte le pas et marche dans son sillage. Sous ses yeux impudents, les hanches voluptueuses balancent à la faveur d’une démarche aérienne et chaloupée. Un manège leste et déliée, digne d’une fée clochette qui chercherait à se poser sur la terre ferme. Dansant, troublant, charmant. Avec un appui très légèrement plus prononcé sur le pied droit. N’étant qu’homme, l’hôte du D-Light laisse ses prunelles skier sur les dorsaux fins de la nymphe embaumant la mélancolie. Ehontées, elles dégringolent sans vergogne jusque dans le creux de ses reins. Pour finalement s’appesantir sur son rusé inférieur, comme on le désignait poétiquement naguère. Tonique, galbé, affriolant.

Un spectacle qui aurait depuis longtemps suffi pour mettre les sens de moult individus, disposant d’un chromosome Y et d’un instinct guerrier, en effervescence. Malheureusement pour le natif de Décembre féru de danse sur glace, l’efficience de ce manège s’avère aussi probante que l'apport d’une goutte d’eau pour procéder à l’extinction d’un torrent de flammes. C’est pourtant là. C’est à ce moment là que le cyclothymique, devrait en toute logique ressentir quelque chose. Une vague de chaleur qui le submerge, des braises qui crépitent dans son bas-ventre, le cœur qui joue des castagnettes contre la cage-thoracique … . N’importe quoi. Hélas, une fois n’est pas coutume : rien. Encore et toujours. Sempiternellement rien. Tout demeure placide à l’intérieur. Endormi. Tari.Un imperceptible soupir teinté d’affliction, sinue entre ses narines face à cet immuable constat. Tandis que ses gemmes opaques désabusées, se prennent furtivement d’affection pour l’azur des cieux. Le désarroi fuse tel une étoile filante. Déjà, les voilà arrivés sur l’autre rive.

"Vas-y. Commande ce qui t’fait plaisir.", l’enjoint-il cordialement, la voix un brin trop monocorde et désincarnée. L’arrêt marqué à quelques mètres du stand nomade. Afin de laisser à son inattendue convive, la primeur de choisir le breuvage caféiné avec lequel elle souhaite enthousiasmer ses papilles. Sous l’œil ambré d’un quinquagénaire latino, levant nonchalamment le nez de son journal sitôt que le tandem de clients approchent des abords de son humble échoppe roulante.

Une rapide autopsie de ses poches réalisée, l’impie musulman dégaine une famélique poignée de billets froissés et quelques piécettes. Le pouce gambade sur la monnaie épousant la paume de la dextre, et accompagne le comptage silencieux du maigre pécule. Les iris faisant la navette entre les tarifs des consommations affichés sur un encart aux couleurs délavées surplombant la buvette montée sur essieux, et les rognures de trésor au creux de sa main. L’esprit turbinant à vive à allure, et multipliant les différentes combinaisons de breuvages possibles. Procédant à une ribambelle de calculs par ordre de grandeur, pour s’assurer qu’il pourra s’acquitter du règlement des réconforts liquides. Détail – qui au final ne l’est pas tant - non négligeable, en l’espèce. Sans mauvais jeu de mots. Sans être Rain Man, ni un virtuose des probabilités et des statistiques ; le pince-sans-rire estime qu’il sera en mesure d’honorer la créance dans quatre-vingt dix-sept virgule huit pourcents des cas. Grosso modo et à la louche. Sélection faite de son amère ambroisie par la damoiselle au regard de velours ; Darko s’avance à son tour pour faire de même.

"Un déca, s’il vous plaît.", demande-t-il haut et clair, à l’intention de l’hispanique aux tempes grisonnantes et au visage buriné. Addict à la théine, qui peine encore à s’habituer et apprécier les saveurs de la concoction énergisante. Requête que le barista adoube d’un "yep" baragouiné et abaissé au degré minimum d’articulation. Tandis que le chaland brosse brièvement le sourcil, habillant son arcade droite, d’un revers de l’index.

Sans plus tergiverser, l’orfèvre de grains moulus s’active pour élaborer les philtres chauds et stimulants. Deux tours de trotteuses au cadran sont nécessaires, pour qu’il présente les rafraîchissements fumants au gringalet des Balkans. Achats payés, l’uraniste au quart de siècle s’empare des deux gobelets et remercie l’aîné aux embruns sud-américains, en joignant un compendieux signe de tête au petit mot magique. L’émule d’Aphrodite retrouvée, le satyre tend sa main droite pour lui offrir le nectar désiré. Godiche et ne sachant trop que faire, "le petit d’homme" se fend d’un fugitif rictus et lève – aussi sommairement que bêtement – son contenant en carton. Comme pour porter un toast mutique. A mon infini balourdise. A ta grâce qui divinise. A nos exquises sottises. Lippes perchées sur le rebord du godet, le Kosovar lampe une généreuse lampée du café light. La brûlure générée par la descente du fluide au fond de sa gorge et le long de son œsophage, a au moins le mérite de pleinement le réveiller et museler la fatigue.

"J’m’appelle Darko, au fait.", lui apprend-il placidement, en calant le récipient entre le creux séparant ses pectoraux modestement dessinés. Volutes de fumée ondoyant devant sa trogne basanée. Les phalanges engourdies et ankylosées retrouvant petit à petit des sensations, grâce à la chaleur du mazagran jetable. Alors que les pulpeuses baptisées roulent l’une contre l’autre. Tant pour mieux apprécier la boisson torréfié, que pour s’essuyer rudimentairement les babines.

Nouveau manquement à ses devoirs. Un de plus. Aussi pompeux et irritant soit-il pour lui ; le yougoslave réalise – un peu tard – qu’il aurait sans conteste été judicieux, de se plier à l’inévitable cérémonial des présentations, sitôt ses premières excuses formulées. Rite de passage qu’il a bien failli passer sous silence. Et qui aurait été comme un bras d’honneur porté aux usages, aux conventions et au protocole social. Rustre et malappris. A l’image du reniflement, tout sauf ragoutant, qui vient trahir son embarras. Le rubis myocardique niché dans l’écrin de sa poitrine se tord et s’affole. Maintenant que les fibres de son être redoutent à l’unisson, de savoir l’image que la donzelle a de lui définitivement ternie.                                                      
 

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Jules Weaver

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Quand est-il de la sociabilité ? Charlize n’est pas douée dans le domaine  lorsqu’on le sort du contexte médical, bien entendu. Elle n’a rien appris de transcendant dans les bouquins si ce n’est l’empathie, la dignité ou encore le respect. Il faudrait peut-être lui donner un cours particulier car, si on lui demandait de disserter sur le sujet, ça serait laborieux. D’ailleurs, s’il n’avait pas fait le premier pas, sans doute qu’elle n’aurait pensé à l’inviter. Beaucoup trop réservée pour s’imaginer qu’il puisse vouloir passer du temps en sa compagnie. Elle n’a pas grand chose à partager d’intéressant la gamine. Parler du boulot, des études, du bénévolat ou du petit frère. Elle n’a que ça à échanger. Pas d’autres centres d’intérêts hormis la boxe et encore, c’est un sujet qu’elle évite un maximum car la pente est raide et la redescente extrêmement blessante. Trop de tumultes pour s’y aventurer. Beaucoup trop timide pour prendre les devants et avoir la jugeote de prolonger cet instant, elle se serait faite petite et aurait tracé son chemin tête baissée pour éviter les potentiels obstacles. A quoi bon continuer l’échange si c’est pour se regarder dans le blanc des yeux ?! C’est une situation qui la mettrait beaucoup trop mal à l’aise, Charlize. On ne peut pas dire qu’elle ait bon nombre d’amis et d’expériences dans le domaine. Loin d’être de mauvaise compagnie, elle ne prend tout bonnement pas la peine d’entamer une démarche par peur de la réaction d’autrui ou même de la sienne. La peur de l’abandon. La peur du jugement. La peur d’être blessée encore et toujours. Trop d’épreuves traversées dans le passé pour risquer d’en affronter d’autres. Elle accepte volontiers la conversation mais, aller vers les autres de sa propre initiative, c’est inconcevable. D’abord, elle ne saurait que dire pour débuter la conversation. Ensuite, elle sait parfaitement que le rouge lui monterait beaucoup trop rapidement aux joues et qu’elle perdrait ses moyens. Elle préfère de loin lorsqu’on se donne la peine d’aller vers elle.

Alors, Le bel inconnu l’invite à boire un café et mademoiselle le dévisage avec insistance. Pense-t-elle qu’il pourrait s’agir d’une plaisanterie de mauvais goût ou d’un traquenard ? Il semble pourtant assez réglo. Après avoir pesé le pour et le contre, la belle finit par accepter sa requête. Peut-être est-ce uniquement par politesse ? Peut-être qu’il n’a rien de mieux à faire ? Allez savoir ! Quoiqu’il en soit, elle pointe le regard en direction du petit stand aux grains, accepte volontiers cette surprenante invitation. Il n’est en rien responsable de la perte de ses écouteurs mais semble lui être redevable d’un quelconque dommage. Qu’il en soit ainsi, une pause avant de reprendre sa folle course en direction de l’appartement lui fera le plus grand bien.

Loin d’être du genre à minauder auprès de la genre masculine, Charlize se permet malgré tout un regard en direction du jeune homme lorsqu’il passe commande. Ses beaux yeux sombres, son regard ténébreux… elle pourrait s’y perdre. Ses lèvres charnues planquées derrière quelques poils de la même couleur que sa chevelure lui donnent un côté viril non négligeable. Il a l’air agréable. Sa voix la met en confiance, loin d’être aussi rauque que ce qu’elle imaginait avant qu’il ne prenne la parole. Une bonne poigne, tu es en certaine. Un corps d’athlète sans pour autant être dans l’extrême. Elle se met alors à lui imaginer une vie. Un emploi dans un bureau, vêtu d’un costard voire d’un ensemble trois pièces toute la semaine mais, plus décontracté une fois le week-end annoncé. Une charmante copine qui ferait des études de.. droits ? A la peau matte et aux yeux azurs. Un petit couple des temps modernes, vivant dans une demeure modeste. Un dimanche midi autour d’un repas de famille avec le chien sous la table et… on l’interpelle pour qu’elle passe commande. Alors, elle secoue la tête pour sortir de ses pensées étranges. Son attention se reporte sur le charmant monsieur prêt à lui servir la boisson de son choix. Un café noir sans sucre s’il vous plaît. Qu’elle articule en offrant une nouvelle fois son plus beau sourire. Il lui en faut peu à Charlize. Un simple café autour d’une discussion banale. Le moins cher et le plus efficace. Une boisson qui reflète bien sa personnalité à la fois simple mais dure lorsqu’on apprend à la connaître. On dit souvent qu’on peut analyser une personne grâce à ses chaussures, Charlize le fait grâce aux boissons. C’est ce qu’elle a appris à force de bosser derrière un comptoir une fois la nuit tombée. Elle en conclue donc que le bel inconnu est une personne qui peut sembler froid et distant aux premiers abords mais qu’il cache au plus profond de lui un côté doux et attentif.

Sa boisson en main, elle trinque avec le jeune homme en levant son verre en carton sans pour autant l’apporter à ses lèvres. Elle se contente d’humer le café fumant tout en réchauffant un peu plus ses phalanges contre le gobelet. C’est à ce moment précis que la conversation reprend. Comme s’il venait d’être percuté de plein fouet par un élan de bon sens, le sportif se présente. A la suite de cette révélation, Charlize se rend compte qu’elle n’a fait davantage preuve de bon sens. Elle n’a, elle-même, pas penser à lui communiquer son prénom. A croire qu’ils sont aussi pitoyables l’un que l’autre en ce qui concerne les traditions. Enchantée Darko. Je m’appelle Charlize. Oui, oui, comme Charlize Thernon en effet. Ton père en était fan. Selon lui, c’était la plus belle femme du monde et pourtant, il a choisi pour femme une brune aux yeux verts, allez comprendre la logique ! Parfois, l’amour vous tombe dessus sans que vous ne vous y attendez. C’est ce qu’il répétait souvent. Et leur histoire, Cha l’a entendu a de nombreuses reprises. Elle rêve encore aujourd’hui de se blottir dans le canapé pour écouter les péripéties contées par son père. A la place, elle tue le temps en compagnie de Darko qui lui a fait l’honneur de lui accorder un peu de son temps.

Un souffle qui se perd sur sa boisson chaude avant de se perdre dans les airs puis, ses pupilles se redressent à nouveau pour lui demander curieusement : Et ça vient d’où Darko ? J’aime beaucoup, c’est très original. Elle n’a jamais entendu un tel pseudonyme. Il faut dire qu’elle n’y connait pas grand chose à la culture d’ailleurs la brune. Hormis Boston et New York, elle n’a jamais eu l’occasion de voyager. Tout ce qu’elle a connu, c’est sa vie dans le Bronx avec ses parents puis, ses péripéties ici, à Boston, après avoir été accepté à Harvard. Grâce à la bourse qu’elle a obtenu en travaillant d’arrache pied à l’école et aux petits boulots qu’elle a accomplit durant ses années d’études, elle a pu se payer le luxe d’avoir un appartement avec son petit frère loin de tout mais surtout, des souvenirs qu’elle a pu construire la-bas, dans le ghetto. Trop de souvenirs des parents. Trop de mauvaises fréquentations. Peu d’opportunités pour les orphelins comme eux. Ils se seraient faits manger  tout crus, protéger ou non par des types comme Baker. Là-bas, c’était la loi du plus fort. Pire que la jungle, si tu ne sortais pas les crocs, tu ne pouvais t’en sortir. Dans la grosse pomme, Charlize était bien différente de celle qu’elle est aujourd’hui. Sans aucun doute plus méfiance et notamment envers la gente masculine. Moins enclin à la conversation, davantage que la défensive, elle n’aurait sans doute pas accorder d’entrevue au jeune homme s’ils ne s’étaient pas rencontrer ici, sur Boston en ce temps.  
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@Darko Behrami
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some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air  for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.
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Y aurait-il "quelque chose de pourri au Royaume du Danemark" ? Pour reprendre les célèbres mots, passés depuis à la postérité, de celui que l’on surnomme "Le Barde". Le mordu de Science Fiction et d’Heroic Fantasy aurait-il traversé, sans s’en apercevoir, un trou de ver ? Se retrouvant ainsi catapulté dans un univers parallèle, doté d’une spatio-temporalité criante de ressemblance avec celle qu’il a toujours connu jusqu’alors. Est-ce que la fringale, provoquée par la privation alimentaire que lui dicte sa psyché névrosée et tourmentée, serait en passe d’achever de le métamorphoser en un parfait étranger dans lequel il ne se reconnaît en rien ? A moins … que cette charmante inconnue – qui ne le sera bientôt plus – ait réussi l’exploit de complètement reconfigurer son logiciel interne et comportemental, au sortir de ce malencontreux crash corporel ? Tels sont les scenarii, tous plus alambiqués et saugrenus les uns que les autres, pullulant dans l’esprit du lionceau revêche.

Improbable ? Incontestablement. Mais quoi d’autre que l’improbable, pour tenter de comprendre et décrypter l’invraisemblable ? Néanmoins, et bien que semblable à un naufragé dérivant sur l’immensité d’un océan d’incompréhension, il est une chose dont le taiseux est riche de certitude. La tanagra de chair et d’os se tenant devant lui, porte en elle une blessure. Secrète et savamment enfouie. Un mal dont il ne distingue que très vaguement les pourtours. Caché derrière des yeux sombres de biche. Dont le fard s’ingénie à grimer l’affliction. Tapis sous des sourires étiques, aimables et las. Décochés afin de camoufler ce spleen baudelairien qui plane sur son enveloppe charnelle. Un je-ne-sais-quoi élégiaque, qui est bel et bien là. Qu’il perçoit sans le voir, et ressent jusque dans la plus infinitésimale fibre de son être. Cette blessure qui trouve un écho et une résonance bien singulière en lui. Qui le transperce et le bouleverse. Et qui - pour une obscure raison qu’il est tout bonnement infoutu d’expliquer – l’appelle et l’attire inéluctablement.

Comme le pouvoir d’attraction d’un aimant sur une poignée de clous en fer. Ou un stupide papillon de nuit virevoltant autour des flammes, jusqu’à se carboniser les ailes. Car bien que cochant tout les critères du modèle de scepticisme, le wisigoth a lui aussi parfois besoin de croire. Bien souvent plus en quelque chose, qu’en quelqu’un. Et là … il veut et aime à croire, qu’il est en présence d’une personne qui lui ressemble. Auprès de laquelle il peut se retrouver et s’identifier. Dont les peines et les douleurs lui sont familières, et quelque part un peu les siennes aussi. Une des ces quelques rares âmes, à même de le comprendre. A travers un regard, entrecoupé d’un battement de cils. Par un simple geste. Dans les silences et les cris. La présence et les fuites. L’abcès et les absences au goût d’absinthe. Les soupirs longs comme les sanglots des violons, et les facondes qui s’étirent jusqu’à la lisière de l’ennui. Peut-être est-ce tout simplement cela finalement ? L’improbable expliquant l’invraisemblable.

Oui … le méridional consent à l’admettre : il est harassé de vivre comme un troglodyte terré dans les confins de son antre. De manière plus ou moins consciente, sans doute a-t-il vu dans cette rencontre fracassante, une aubaine qu’il ne pouvait se permettre de laisser filer ? Celle de puiser un peu de chaleur, de sympathie et de complicité auprès d’autrui. Même si c’est bref, même si c’est éphémère et même si cela ne doit durer que le temps d’un café partagé. Preuve que l’homme de glace, n’est tout compte fait pas aussi en marge de ses congénères qu’il ne l’imagine. Lui aussi est donc capable de renouer avec cet instinct grégaire, intrinsèquement inscrit dans les gênes du commun des mortels. Le tir tardivement rectifié quant à sa bévue sur le manquement aux convenances ; Darko glane une précieuse information concernant la douce enfant : son nom.

"Pareillement ! J’vais pas te demander si cela a un quelconque rapport avec l’actrice. Tu dois peut-être en avoir marre d’entendre les gens s’exclamer : "Oh, comme Charlize Theron !".", rétorque-t-il, un grain suave et étonnement chaleureux dans la voix. Voix qui monte de quelques octaves dans les aigus, sitôt qu’il feint d’imiter – avec un brin trop d’emphase - la clameur extatique d’un quidam. Un éclat de rire mutin – dont il ne pensait plus jamais se fendre – apposé en guise de paraphe.

Le cap légèrement incliné sur le côté. Sourcils décrivant un soubresaut cabotin. Tandis que les pommettes, encore partiellement enduites de transpiration, rosissent cette fois-ci pour une toute autre raison que la chaleur aoûtienne. Les trapèzes maigrelets accusant un succinct haussement. De quoi conférer à l’orthorexique, des airs de grand adolescent benêt s’initiant aux joies du batifolage. Une impression mise en exergue et accentuée, par ses allures d’éternel homme-enfant. Qui lui pèsent, ou dont il joue, selon les jours et ses humeurs. Un corps en équilibre sur le filin de la vie. Ne sachant s’il doit basculer du côté de l’enfance, ou celui du monde adulte. Un modeste mètre soixante-quinze enseveli et englouti sous des vêtements, souvent bien trop amples. Lui, le Peter Pan que l’on a  arraché au pays imaginaire. Et qui se plaît quand vient le soir, à caresser l’espoir d’y retourner, pour redécouvrir les saveurs de l’insouciance, de l’innocence et de la candeur perdues. Toutes ces fois où il dénoue son mouchoir, et lutte contre l’envie d’éclater les miroirs pour ne plus se voir. Certainement intriguée par les consonances exotiques de ce nom fleurant bon des latitudes lointaines, la dénommée Charlize s’enquit d’en connaître les origines.

"Oh … eh bien, merci ! D’Europe de l’Est. Du Kosovo en ce qui me concerne. Cela veut dire "cadeau" en Slave. Même si j’suis loin d’en être toujours un.", explique-t-il l’intonation s’en allant decrescendo. De légères notes gouailleuses et d’autodérision greffées sur le timbre. Un nouvel éclat d’hilarité pour vêtir le propos. Un peu plus nerveux et mécanique que celui l’ayant précédé un peu plus tôt.

L’arête du nez prise en étau par une préhension pouce-index. Le chef ployant en direction du bitume. Un sourire niais, pour ne pas dire bébête, qui vient égayer son faciès un peu trop fermé et figé. Comme un aveu de faiblesse. De perfectibilité. Présenté sans honte et dans son nu le plus blême. Lesté tel un idiot d’un bandana rubis dans la patte gauche dont il ne sait que faire, le louveteau solitaire se libère de l’accessoire en l’accrochant à l’arrière de son short à l’aide de l’élastique de son boxer. De quoi lui prêter, bien malgré lui, des faux-airs de caïd portoricain des années 90’S. Lippes appontées sur le rebord du gobelet, le runner à l’arrêt s’abreuve d’une généreuse gorgée de boisson torréfiée. Histoire de se ragaillardir et de recouvrer une illusion de consistance. Pour convoquer un surcroît de courage aussi. Courage qui lui sera bigrement précieux pour formuler la proposition - tutoyant la folie douce – qui va suivre. Un coup de tête. Un coup d’audace. Celui de trop ? Peut-être, peut-être, peut-être … .

"T’allais par là, non ? J’peux … faire un peu de route avec toi. ‘Fin si tu le souhaites, bien entendu.", demande-t-il dans un phrasé assuré et relevant plus de l’affirmation que de l’interrogation. Le geste joint à la parole, à l’aide d’un pouce jeté par dessus son deltoïde gauche et désignant la direction mentionnée. Les babines recroquevillées et ratatinées en un sourire n’en ayant que le nom. Conscient d’abuser et de probablement en faire un peu trop.

Lui qui a toujours du mal à trouver le juste équilibre. A correctement positionner le curseur. Gosse revenu de ses chimères, qui s’aventure pourtant à sortir de son étriquée zone de confort. A prolonger ce volatile – et inattendu - instant de chaleur et de connivence. Se transformant ainsi en un chaton pleutre, venant se blottir et se pelotonner contre le giron de sa maîtresse, pour quémander un chapelet de caresses. Mignon, diront certains. Pitoyable, affirmeront d’autres. Qu’importe. Cela vaut sans doute mieux. Mieux que ces eaux sombres et troubles, où il traîne et croupi. Et qu’il retrouvera bien assez tôt. Une parenthèse. Une trêve. Afin de mettre le corps et l’esprit en suspension. Quitter les barreaux de la sempiternelle routine. Prendre la clef des champs et la poudre d’escampette en compagnie d’une jolie môme. Fugitive escapade. Avant de s’en aller retrouver la servitude d’un quotidien monochrome.                                                                                              
 

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Get along with the voices inside of my head. You're tryin' to save me, stop holdin' your breath. And you think I'm crazy, yeah, you think I'm crazy. Well, that's nothin'.


Un café, ça ne paye pas de mine. Un café noir pour réveiller les esprits embrumés. La plupart du temps, c’est à cela qu’il sert dans les rues de New York. Les gens se pressent et se bousculent, le jour a peine levé. Entre deux appels téléphoniques, ils glissent leur commande a mi mots puis, gagnent leurs bureaux. La grosse pomme ne dort jamais. Pour garder l’esprit vive et les yeux ouverts, rien de tel que des grains moulus avec amour. Rare sont ceux qui ne picolent que de l’eau. La caféine est à la mode depuis des siècles. Le bon café ne court pas les rues. C’est souvent ce que disait son paternel en grognant entre ses dents. La caféine était nécessaire pour lui. Dans sa dose quotidienne, il n’aurait jamais tenu le coup. Pour répondre à la demande croissante, on ouvrait toujours plus de boutiques. Le commerce de masse qu’il disait. Allez savoir. On ne peut pas dire que cette branche soit le domaine de la gosse.

Improbable ? Incontestablement. Mais quoi d’autre que l’improbable, pour tenter de comprendre et décrypter l’invraisemblable ? Néanmoins, et bien que semblable à un naufragé dérivant sur l’immensité d’un océan d’incompréhension, il est une chose dont le taiseux est riche de certitude. La tanagra de chair et d’os se tenant devant lui, porte en elle une blessure. Secrète et savamment enfouie. Un mal dont il ne distingue que très vaguement les pourtours. Caché derrière des yeux sombres de biche. Dont le fard s’ingénie à grimer l’affliction. Tapis sous des sourires étiques, aimables et las. Décochés afin de camoufler ce spleen baudelairien qui plane sur son enveloppe charnelle. Un je-ne-sais-quoi élégiaque, qui est bel et bien là. Qu’il perçoit sans le voir, et ressent jusque dans la plus infinitésimale fibre de son être. Cette blessure qui trouve un écho et une résonance bien singulière en lui. Qui le transperce et le bouleverse. Et qui - pour une obscure raison qu’il est tout bonnement infoutu d’expliquer – l’appelle et l’attire inéluctablement.

Une boisson chaude pour partager un moment à deux, voilà ce à quoi elle pense Charlize. Une situation tellement rare pour la demoiselle habituée à rouler en solo depuis toujours. Elle apprécie pourtant la compagnie la belle. Mais la vie ne lui a pas donné l’occasion de rencontrer grand nombre de personnes franches et abordables. Soit on la scrutait de haut parce qu’on connaissait sa situation, soit on la trouvait au mieux insignifiante au pire, on se contentait de l’ignorer. La pitié se lisait dans le regard de ceux qui la savaient en charge des tâches domestiques puis, orpheline. On se moquait de ses vêtements trop grands, trop démodés. On la considérait comme cendrillon. On se jouait d’elle. On se servait d’elle. On ne peut pas dire qu’elle eut une enfance des plus sympathique mais mémorable, c’est certain. Enfin, vaut mieux penser à quelque chose de plus positif pour ne pas en venir à déprimer.

Présentations faites et touche de subtilité ajoutée par le jeune homme qui fait une constatation totalement véridique. Elle abdique en levant une main, rit de bon cœur en soupirant : Toute ma jeunesse car en effet, il semblerait que la belle fut le fantasme inavoué de mon père ! on le garde pour soi parce que c’est pas beau de fantasmer sur une autre femme que celle à laquelle on a passé la bague au doigt, d’autant plus lorsque cette dernière est malade. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ni la femme, ni la fille, n’a obtenu la crinière dorée de l’actrice ou son regard perçant. Papa n’en était pas moins fier pour autant !

Il lui parlait fort sympathique cet homme, bien qu’un peu mystérieux. Alors, elle creuse Charlize, curieuse d’en savoir davantage. Quoiqu’il en soit, il est hors de questions de devenir mal polie ou encore intrusive. Si elle sent qu’il est mal à l’aise ou qu’il ne souhaite pas continuer la discussion alors, elle se contentera d’esquiver un sourire désolé et marchera en silence tout en humant cette délicieuse odeur complexe aux notes légèrement florales. Au contraire, le kosovar semble enclin à poursuivre et ajoute même une note d’humour à son discours. Sourire sincère, elle hausse légèrement les épaules pour les laisser retomber aussi rapidement qu’elles se sont dressées. Oh, je pense qu’on est tous plus ou moins des cadeaux en fonction des moments de notre vie. L’enfance tumultueuse ou l’adolescence rebelle. La crise existentielle, celle de la quarantaine et les doutes continuelles. Si Charlize n’a pas souvent embêter ses parents, on peut dire que Isaiah, quant à lui, fait les frais de son sale caractère, parfois peu simple à supporter.

C’est comment le Kosovo ? Tu y es resté longtemps ? Elle n’a jamais eu l’occasion de voyager la petite. Plus de vingt années passées sur les terres américaines. Elle a quitté sa vie new-yorkaise pour rejoindre les bancs d’Harvard, entraînant son petit frère dans sa chute. Harlem comme seul repère. Une ville qu’elle a a la fois aimé et détesté. Une enfance qu’elle ne changerait pas. Jamais elle n’a eu l’occasion de rendre visite à ses grands parents en Australie. Elle ignore tout jusqu’à leurs existences. Sont-ils encore en vie ? Vivent-ils toujours au pays des kangourous ? Elle n’a pas, non plus, posé le pied sur le continent européen. La France n’est qu’une vague représentation sur la carte. L’image d’une tour et d’un bon repas aux chandelles sous une lune étincelante. Boston n’est pas si mal quand on y réfléchit. Un maigre sourire pour accompagner ses paroles. Elle rêve de tout connaître de ce pays mystérieux. Elle rêve de tout savoir. Elle a soif d’apprendre. Si seulement on pouvait lui en dire plus. Si seulement elle pouvait se téléporter. Elle rêve d’aventures mais en même temps, a peur de ce qu’elle pourrait découvrir. La routine est beaucoup plus rassurante. On ne peut pas en conclure que la jeune femme est téméraire, loin de là cette idée.

C’est comment le Kosovo ? Tu y es resté longtemps ? Elle n’a jamais eu l’occasion de voyager la petite. Plus de vingt années passées sur les terres américaines. Elle a quitté sa vie new-yorkaise pour rejoindre les bancs d’Harvard, entraînant son petit frère dans sa chute. Harlem comme seul repère. Une ville qu’elle a a la fois aimé et détesté. Une enfance qu’elle ne changerait pas. Jamais elle n’a eu l’occasion de rendre visite à ses grands parents en Australie. Elle ignore tout jusqu’à leurs existences. Sont-ils encore en vie ? Vivent-ils toujours au pays des kangourous ? Elle n’a pas, non plus, posé le pied sur le continent européen. La France n’est qu’une vague représentation sur la carte. L’image d’une tour et d’un bon repas aux chandelles sous une lune étincelante. Boston n’est pas si mal quand on y réfléchit. Un maigre sourire pour accompagner ses paroles. Elle rêve de tout connaître de ce pays mystérieux. Elle rêve de tout savoir. Elle a soif d’apprendre. Si seulement on pouvait lui en dire plus. Si seulement elle pouvait se téléporter. Elle rêve d’aventures mais en même temps, a peur de ce qu’elle pourrait découvrir. La routine est beaucoup plus rassurante. On ne peut pas en conclure que la jeune femme est téméraire, loin de là cette idée.

Elle s’éclaircit la voix avant de tremper ses lèvres dans sa boisson. Le contenu lui brûle légèrement l’œsophage avant de se perdre dans son système digestif, réchauffant son corps et ses mains par la même occasion. Elle a peur de trop en dire Charlize, de devenir ennuyeuse. Elle appréhende également les questions qu’on pourrait lui poser. Il faut dire qu’elle n’a pas eu une vie si trépignante. Généralement, les autres ont beaucoup plus de choses à partager de la mignonette. Elle a toujours préféré écouter, poser des interrogations au lieu de se trouver de l’autre côté du miroir.

Mais il semblerait que la jolie brune est un minimum d’intérêts. Au lieu de couper cours à l’échange, le garçon venu d’ailleurs lui propose de faire un bout de chemin à ses côtés. Elle ignore si c’est une façon de se montrer poli, s’il comptait aller lui aussi dans cette direction ou s’il partage vraiment cet même atome crochu. Quoiqu’il en soit, elle accepte volontiers, penchent légèrement la tête sur le côté. Oui ! Oui, avec plaisir. Et elle tourne fièrement au premier carrefour. C’est la première fois qu’on lui propose de faire un bout de chemin en rentrant du boulot. C’est tout de suite plus agréable que de faire la route seule, surtout maintenant que ses écouteurs l’ont abandonné. Elle aurait trouvé le temps si long. Sans doute qu’on l’aurait interpeller pour quelques bricoles. Elle évite tout le temps le contact grace à sa musique. Le chemin passe plus vite ainsi. Elle peut tracé directement à l’appartement. Je vis pas loin du campus. Qu’elle rajoute avant de se rendre compte que ce n’est pas forcément une bonne idée. En espérant qu’il ne souhaite pas l’accompagner jusqu’à bout. Son immeuble tombe en ruines. Le propriétaire ne semble pas vouloir faire les travaux nécessaires pour que le bâtiment reste correct. Son appartement est très petit, pas forcément bien organisé malgré l’ordre qu’elle y a mis et la propreté des lieux. Il est ridicule et les tiroirs sont vides. Elle ne voudrait pas qu’il ait cette image d’elle. Elle n’a jamais apprécié que quelqu’un s’immisce dans sa sphère intime. Malgré toute sa bonne volonté, elle n’a pas encore le job qui peut lui rapporter et lui permettre d’être fière de son chez soi. L’année prochaine si tout se passe bien ! Elle sera diplômée et elle pourra obtenir un appartement convenable voire même une petite maison pour Isaiah et elle. Ils seront beaucoup plus heureux ainsi. Iwan n’aurait pas besoin de manger des céréales rassis en guise de petit déjeuner et la demoiselle ne bouderait pas parce que le meilleur ami de son frère a terminé la brique de lait et que c’est la fin de mois. Il n’y aura plus de problème d’argent. Il n’y aura plus besoin de travailler au Drink. Enfin, elle pourra avoir un emploi du temps presque correct. Sans doute que sa santé ira crescendo elle aussi !                                                                                        
 

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@Darko Behrami
(Jules Weaver)


some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air  for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.

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