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Insane Get along with the voices inside of my head. You're tryin' to save me, stop holdin' your breath. And you think I'm crazy, yeah, you think I'm crazy. Well, that's nothin'. |
Les lueurs de l’aurore nimbent The Hub. Réduisant en lambeaux les tièdes velours d’une nuit d’août, aux accents estivaux. Une nuit au cours de laquelle Hypnos lui a catégoriquement refusé l’accès à son léthargique royaume. Lui, le galérien harassé à l’échine courbée par le poids des basses œuvres. Et qui n’aurait pourtant pas boudé son bon plaisir, devant la perspective de se délasser et se prélasser entre les plumes du sommeil. La myriade de démons et de hantises se sont affranchis de leurs fers, pour libérer l’inopportune insomnie d’une geôle des plus friables. Liguant leurs pernicieuses forces, ces antagonistes se sont ingéniés à persécuter le manant d’orient. Avec autant d’acharnement que les Erinyes assommant Oreste de tourments. Un combat vain et joué d’avance, au terme duquel le yougoslave désarmé n’a pu que sortir défait.
Les prémices d’une déroute annoncée, s’étant esquissées quelques heures avant que la marionnette harnachée au fils du destin, ne regagne précocement l’intimité de sa couche sur les coups de dix heures. Sitôt ses pénates regagnées des suites d’une âpre journée de bachotage à la bibliothèque, le forçât a immédiatement su que ses peines n’allaient pas consentir à lui offrir le luxe d’une trêve. Tel un perfide serpent lovant son longiligne corps glacé autour de son épine dorsale, l’appréhension et la tension étreignirent le dernier bourgeon de la lignée Behrami à la vue de son rayonnant colocataire, lestant la table basse du salon de canettes de bières, pizzas et autre profusion de junk food. Assailli par un frisson d’horreur, l’ami des corps célestes s’éclipsa discrètement en mettant le cap en direction de la cuisine.
Désireux de partir en quête de denrées davantage saines et diététiques. L’éventualité de passer aux yeux de son compagnon de logement pour un rabat-joie - doublé d’un pisse-froid faisant bande à part – devenant dès lors le cadet de ses soucis. Malheureusement, face à la vacuité des placards et du frigo, l’éphèbe aux fragrances balkaniques dut se résoudre la mort dans l’âme à rejoindre l'athlète affalé sur le sofa, pour prendre part à la soirée Netflix & Chill et chipoter du bout des lèvres d’infimes rognures de la pitance au menu. Incapable de se concentrer sur l’intrigue du film égayant l’écran plat ; l’esprit de la boule nerfs turbina inlassablement à vive allure, dans le but de satisfaire une idée fixe. Calculer et recalculer le nombre pharaonique de calories ingurgitées, et qu’il lui faudra au plus vite brûler. Les dents rongeant jusqu’au sang les cuticules et le genou remuant frénétiquement. Afin de lutter contre les pulsions boulimiques hurlant à ses oreilles, et avivées par l’étalage de malbouffe le narguant.
Le tout sous l’œil suspicieux d’un Thiago, se rapprochant chaque jour un peu plus du diagnostic de la pathologie accablant son camarade de chambrée. En sa qualité d'étoile filante du tennis, le titulaire du bail connaît mieux que quiconque les composantes d’une alimentation exempte d’excès. Nonobstant, et ayant été depuis un long moment le témoin privilégié de la nutrition plus que frugale à laquelle s’astreint le gaillard ; l’émule de Nadal doit bien avoir conscience que quelque chose cloche. Incapable d’endurer plus longtemps ce supplice fouaillant ses chairs – et soucieux de ne point aiguiser davantage les doutes du tennisman assis à sa droite – Darko prit congé de son aîné, en prétextant une fallacieuse migraine fulgurante, résultat d’une surdose de fatigue. Allongé, les draps rabattus sur son bassin, le réceptionniste du D-Light en nage tourna tel une toupie psychédélique sur le matelas d’un lit démesurément grand et désespérément vide. L’obsession de la graisse plantant ses banderilles dans sa masse musculaire, réduisit à néant toute velléité d’assoupissement.
Le regard fixe et hagard échoué sur la fenêtre. Scrutant les jeux de lumière des lampadaires éclairant la rue. Quand il ne s’accrocha pas au plafond, pour admirer le ballet des ombres chinoises. Les mélopées des volatiles et des entités de la faune urbaine nocturne, inaptes à le guider vers le pays des songes. Le tintinnabulement des cloches de l’église accompagnant le lent effeuillage des heures. Et sonnant la réalisation de compulsives salves de pompes et d’abdominaux, à même la moquette jonchant le sol. Ayant fait le deuil d'un sommeil un tant soit peu paisible, et las de tourner tel un fauve en cage, le golgoth se posta devant l’armoire made in Sweden. Portes ouvertes d’un geste sec traduisant un énervement certain, le vizir de la basse extraction revêtit sans tergiverser un tank top en coton blanc et un short anthracite. Chaussettes enfilées et pieds incarcérés dans une paire de baskets grises. Un bandana rubis, réquisitionné en bandeau éponge de fortune, vint parachever et accessoiriser la mise, annonciatrice d’un imminent effort physique.
Petit crochet par la salle de bain réalisé, histoire de se vivifier à grands coups d’eau fraîche aspergée sur la frimousse. Illusion d’ordre remis dans sa tignasse d’ébène, l’insomniaque gagna alors les contrées de la cuisine, en tâchant de ne pas réveiller le beau lusitanien dormant à poings fermés. Mug rempli d’un fond de café de la veille réchauffé au micro-ondes et promptement lampé d’une traite, le kosovar quitta dans un silence de cathédrale son humble demeure. Escaliers de l’immeuble dévalés quatre à quatre. Cueilli par la douceur de l’aube, il fit alors battre les semelles de ses chaussures sur le bitume. Amorçant ainsi le prélude d’un footing en petites foulées allongées, aux allures de purge calorique. Hélios, posant les fondements de son règne dans le baldaquin céleste, pour seule compagnie. Ou presque … .
Les prémices d’une déroute annoncée, s’étant esquissées quelques heures avant que la marionnette harnachée au fils du destin, ne regagne précocement l’intimité de sa couche sur les coups de dix heures. Sitôt ses pénates regagnées des suites d’une âpre journée de bachotage à la bibliothèque, le forçât a immédiatement su que ses peines n’allaient pas consentir à lui offrir le luxe d’une trêve. Tel un perfide serpent lovant son longiligne corps glacé autour de son épine dorsale, l’appréhension et la tension étreignirent le dernier bourgeon de la lignée Behrami à la vue de son rayonnant colocataire, lestant la table basse du salon de canettes de bières, pizzas et autre profusion de junk food. Assailli par un frisson d’horreur, l’ami des corps célestes s’éclipsa discrètement en mettant le cap en direction de la cuisine.
Désireux de partir en quête de denrées davantage saines et diététiques. L’éventualité de passer aux yeux de son compagnon de logement pour un rabat-joie - doublé d’un pisse-froid faisant bande à part – devenant dès lors le cadet de ses soucis. Malheureusement, face à la vacuité des placards et du frigo, l’éphèbe aux fragrances balkaniques dut se résoudre la mort dans l’âme à rejoindre l'athlète affalé sur le sofa, pour prendre part à la soirée Netflix & Chill et chipoter du bout des lèvres d’infimes rognures de la pitance au menu. Incapable de se concentrer sur l’intrigue du film égayant l’écran plat ; l’esprit de la boule nerfs turbina inlassablement à vive allure, dans le but de satisfaire une idée fixe. Calculer et recalculer le nombre pharaonique de calories ingurgitées, et qu’il lui faudra au plus vite brûler. Les dents rongeant jusqu’au sang les cuticules et le genou remuant frénétiquement. Afin de lutter contre les pulsions boulimiques hurlant à ses oreilles, et avivées par l’étalage de malbouffe le narguant.
Le tout sous l’œil suspicieux d’un Thiago, se rapprochant chaque jour un peu plus du diagnostic de la pathologie accablant son camarade de chambrée. En sa qualité d'étoile filante du tennis, le titulaire du bail connaît mieux que quiconque les composantes d’une alimentation exempte d’excès. Nonobstant, et ayant été depuis un long moment le témoin privilégié de la nutrition plus que frugale à laquelle s’astreint le gaillard ; l’émule de Nadal doit bien avoir conscience que quelque chose cloche. Incapable d’endurer plus longtemps ce supplice fouaillant ses chairs – et soucieux de ne point aiguiser davantage les doutes du tennisman assis à sa droite – Darko prit congé de son aîné, en prétextant une fallacieuse migraine fulgurante, résultat d’une surdose de fatigue. Allongé, les draps rabattus sur son bassin, le réceptionniste du D-Light en nage tourna tel une toupie psychédélique sur le matelas d’un lit démesurément grand et désespérément vide. L’obsession de la graisse plantant ses banderilles dans sa masse musculaire, réduisit à néant toute velléité d’assoupissement.
Le regard fixe et hagard échoué sur la fenêtre. Scrutant les jeux de lumière des lampadaires éclairant la rue. Quand il ne s’accrocha pas au plafond, pour admirer le ballet des ombres chinoises. Les mélopées des volatiles et des entités de la faune urbaine nocturne, inaptes à le guider vers le pays des songes. Le tintinnabulement des cloches de l’église accompagnant le lent effeuillage des heures. Et sonnant la réalisation de compulsives salves de pompes et d’abdominaux, à même la moquette jonchant le sol. Ayant fait le deuil d'un sommeil un tant soit peu paisible, et las de tourner tel un fauve en cage, le golgoth se posta devant l’armoire made in Sweden. Portes ouvertes d’un geste sec traduisant un énervement certain, le vizir de la basse extraction revêtit sans tergiverser un tank top en coton blanc et un short anthracite. Chaussettes enfilées et pieds incarcérés dans une paire de baskets grises. Un bandana rubis, réquisitionné en bandeau éponge de fortune, vint parachever et accessoiriser la mise, annonciatrice d’un imminent effort physique.
Petit crochet par la salle de bain réalisé, histoire de se vivifier à grands coups d’eau fraîche aspergée sur la frimousse. Illusion d’ordre remis dans sa tignasse d’ébène, l’insomniaque gagna alors les contrées de la cuisine, en tâchant de ne pas réveiller le beau lusitanien dormant à poings fermés. Mug rempli d’un fond de café de la veille réchauffé au micro-ondes et promptement lampé d’une traite, le kosovar quitta dans un silence de cathédrale son humble demeure. Escaliers de l’immeuble dévalés quatre à quatre. Cueilli par la douceur de l’aube, il fit alors battre les semelles de ses chaussures sur le bitume. Amorçant ainsi le prélude d’un footing en petites foulées allongées, aux allures de purge calorique. Hélios, posant les fondements de son règne dans le baldaquin céleste, pour seule compagnie. Ou presque … .
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